Reprise du message précédent :

 
C'était à Uvita ?

Tu peux être attentif à 99% du temps et le savoir il y aura toujours 1% ou tu seras vulnérable et ce sera exploité. Et ils savent vraiment bien l'exploiter.

A ce sujet, je recommande cette vidéo :
 
https://www.youtube.com/watch?v=KDmUmHkOzeY
 
Et celle-ci sur l'attention par le même auteur.
 
https://www.youtube.com/watch?v=SP-FxgfkgGk

Arf, d'ou l'intérêt de faire le vol Iberia via Madrid pour pas se taper l'Esta meme si la compagnie est merdique

C'est moche de commencer comme ça

Chose promise chose due, voici le CR de mes dernières vacances.

         
(dites moi si c'est trop lourd en images ou trop long)
 
Première Partie - Bla bla préliminaire
 
Destination
Le Costa Rica. Le choix s'est fait un peu par hasard puisqu'il y a deux ans je traînais en magasin en quête d'inspiration et je suis tombé sur le Lonely Planet. Il était joli et tout en couleur alors je l'ai feuilleté
 
Dates
Je suis parti du 29 janvier au 23 février 2016.
Le mois de février est au coeur de la saison sèche, c'est généralement le plus recommandé. Je n'ai pas cherché plus loin, d'autant plus que partir l'hiver c'est tout de même sacrément bon  
De toute manière on peut trouver des spécificités intéressantes pour chaque mois.
 
Le vol
Air France proposait parmi les meilleurs compromis (subjectif) prix/emmerdements (terme qui regroupe les paramètres durée, nombre d'escales et leur durée, etc.)
J'ai choisi de faire escale au Panama à l'aller et à Mexico au retour (l'A380 pour rejoindre Paris a pesé ). Le billet m'a coûté 846 euros.
Trois semaines avant le départ, je me suis rendu compte que mon passeport expirait mi-mai    Je me suis renseigné auprès des consulats des divers pays traversés et seul le Panama posait éventuellement un problème quant à la règle des six mois de validité. Même si je ne vois pas trop ce qu'on aurait pu me dire, j'ai préféré ne pas prendre de risques, surtout sur le trajet aller Je suis finalement passé par Atlanta et la modification du billet a coûté 185 euros.
 
Type de voyage
Il s'agissait bien entendu d'un voyage itinérant à travers une bonne partie du pays. Et je suis parti seul  
 
La voiture
Il existe trois moyens motorisés de visiter le pays : la voiture, le bus et l'avion. J'ai choisi la voiture parce qu'en plus d'adorer rouler, je voulais être totalement indépendant.
Tout le monde le dit et à juste raison, il faut vraiment louer un 4x4. Une voiture classique passera 80% des routes mais au prix, souvent, de pas mal d'efforts. Et les 20% restants lui seront totalement inaccessibles.
J'ai opté pour ce qui semble être le modèle le plus répandu là-bas, le Daihatstu Bego. Ce n'est vraiment, mais vraiment pas un foudre de guerre et ça bouge dans tous les sens mais il fait le boulot. L'avantage que je lui vois c'est que la garde m'a semblé assez haute en comparaison des modèles plus haut de gamme, et c'est sacrément rassurant. J'ai aussi été très agréablement surpris par la consommation.
En passant par https://www.toutcostarica.com j'en ai eu pour 1474 dollars les vingt-quatre jours de location, toutes assurances non prises en charge par mon Amex Gold incluses. Le GPS était fourni.
 
Les logements
Tous ont été réservés à l'avance, je ne voulais pas perdre de temps à chercher et comparer.
 
La monnaie
Le Costa Rica accepte de manière équivalente la monnaie locale, le Colón, et le Dollar US. L'approximation de rigueur est que 500 colones équivalent à 1 dollar US.
 
La photo
Je suis parti avec mon D700, l'AF-S 80-400mm f/4,5-5.6 VR, l'AF-S 24mm f/1,4, le Fuji X100T....et l'iPhone 5s
 
Le parcours
Il a été élaboré à 95% en lisant entièrement le Lonely Planet, j'ai simplement cherché des informations sur le net quand je tergiversais un peu trop. Merci à van_fanel pour ses infos échangées en MP
C'est un petit pays mais même sur plus de trois semaines il m'est vite apparu qu'il fallait faire des choix. J'ai décidé de faire l'impasse sur la côte Caraïbes.
Voici un aperçu de l'occupation du terrain.

 
Budget prévisionnel
J'ai calculé que je pourrais m'en tirer aux alentours de 5000 euros, tout compris. Le verdict à la fin  

Deuxième partie - Le voyage
 
 
 
J'opte pour une description par points d'intérêt, dans l'ordre chronologique. Je note le jour de la visite pour donner une idée du rythme. J0 correspond au 29 janvier, je suis arrivé à 21h30 à San José et ai passé la nuit à La Villa Río Segundo B&B à Alajuela (honnête et proche de l'aéroport, 38$ petit déjeuner inclus).
 
J'ai pensé mon parcours en quatre séquences distinctes.
 
 
Première séquence - Volcans et randonnées dans les Cordillères du Nord

         Parc National du Volcan Poás et environs (J1 & J2)
 
Situé juste à l'est du volcan Poás, La Paz Waterfall Gardens (J1, 40$   ) est un réseau de sentiers et d'enclos où les animaux font l'objet d'un programme de sauvegarde et réhabilitation, ce qui justifie sans doute le ticket d'entrée. C'est d'ailleurs une constante au Costa Rica, il n'y a pas de zoo dans le sens traditionnel du terme. Même si j'adhère entièrement au projet, les animaux (oiseaux de toute sorte, jaguars, chats...) sont en captivité et ça fait chier de voir ça. Et pas de photo, donc.
Le seul intérêt est la Magia Bianca Waterfall qui affiche une hauteur de 37 mètres.

 
 
La minute   : le Lonely Planet a mis en coup de coeur le Lagunillas Lodge (34$, petit déjeuner 6$, dîner 11$), à deux pas de l'entrée du parc national du volcan Poás. Mon séjour a bien failli s'arrêter là. Il faut un 4x4 pour suivre la piste complètement insensée et très sévèrement pentue sur un kilomètre. Aux deux tiers je crois entendre un truc qui racle sous la bagnole alors je décide de regarder. Je mets le frein à main, je sors...et le 4x4 se tire sans moi . En cavalant j'ai eu le temps de me casser la gueule, de penser que j'avais bien fait de prendre la couverture maximale, d'anticiper que j'allais tout perdre et que c'était fini     Honnêtement je ne sais plus trop comment tout s'est déroulé mais elle a fini par s'arrêter doucement dans une sorte de rigole alors que je la poussais sur le côté (ce qui ne servait à rien), sans une égratignure. Tout ça pour arriver dans une ferme rustique sans eau chaude ni chauffage à 2000 mètres d'altitude  
Bon, la vue sur la vallée est jolie et on peut randonner dans le coin.
 
 

Le volcan Poás (15$ + 3$ parking) appartient à la Cordillère volcanique centrale. Il est actif (dernière éruption en 2012) et culmine à 2708 mètres d'altitude.
Il n'y a pas d'ascension à faire, on se gare tout en haut. Il est enfin recommandé d'arriver dès l'ouverture avant que les nuages ne s'accumulent.
 
J'ai survécu à l'aller-retour au lodge, à la nuit glaciale, il fait grand soleil, je suis présent à l'ouverture du parc (J2), je fais la petite marche de vingt minutes entre le parking et le point de vue sur le cratère, et je vais enfin voir du lourd !

C'est la meilleure photo du cratère que j'ai et je suis resté très très longtemps à espérer que ça se dégage J'ai entrevu le lac chaud et acide mais très vite. D'ailleurs le panache de fumée un peu plus clair au milieu en est issu. Les nuages viennent des Caraïbes que l'on peut voir par temps clair.
Je me console en faisant la petite marche en forêt, sur sentier goudronné, pour rejoindre le cratère secondaire Botos et son lac, Laguna Botos.


 
 

          Parc National du Volcan Arenal et environs (J2, J3 & J4)
 
Le volcan Arenal appartient à la Cordillère de Tilarán. Il est actif, sa dernière éruption remonte à 2010 et il culmine à 1720 mètres d'altitude.
Il n'y a pas de sentier menant au sommet.
 
J'arrive en fin d'après-midi aux abords du volcan, les routes entre le Poás et La Fortuna sont très bonnes. Il y a beaucoup de sources chaudes dans le coin, dont certaines gratuites. Nous avons été en face de l'établissement Tabacón Hot Springs. On marche cinquante mètres en forêt et on arrive à un puissant ruisseau d'eau chaude (je dirais 35°C) qui finit dans une piscine naturelle. C'est souvent blindé mais à la nuit tombante avec les vapeurs c'est très très inhabituel  
 
Beaucoup se logent à La Fortuna mais j'ai choisi El Castillo (Hotel El Castillo tenu par un américain qui rentre dormir chez lui, pas terrible, 52$), plus proche de l'entrée du parc. Ca se résume au strict minimum, une ruelle. Et le trajet depuis La Fortuna est vraiment pénible.
 
La plus grosse randonnée du coin est l'ascension du Cerro Chato (J3), petit grand frère de l'Arenal. Il culmine à 1140 mètres d'altitude et le dénivelé global est de 529 mètres. On peut le gravir par l'est côté La Fortuna ou par l'ouest au départ de l'Arenal Observatory Lodge (on paye aussi l'entrée dans le parc, 10$ + 2$ parking). C'est cette voie que nous choisissons d'emprunter avec un français rencontré à l'hôtel.

Le début est facile et on mange les trois quarts du parcours représenté sur la carte fournie en quarante minutes. On se sent fort Ensuite ça devient une toute autre histoire. On encaisse quasiment tout le dénivelé (ça redescend pas mal à certains endroits) sur les 1800 derniers mètres, les murs sont impressionnants, on s'enfonce dans la boue jusqu'aux chevilles, il y a des racines partout. Il y a parfois des cordes pour s'aider mais j'ai plutôt l'impression qu'elles ont été posées aléatoirement.

Sur le trajet il n'y a quasiment pas de fenêtres sur l'extérieur, d'autant plus que le temps était bouché ce jour là.

Enfin, j'ai peut-être raté des choses mais je n'ai pas non plus trouvé de vues sur le lac du cratère (peut-être qu'il faut partir de La Fortuna), auquel on arrive après 2h30 et une dernière descente bien abrupte. On peut s'y baigner bien qu'officiellement ce ne soit pas recommandé (présence de minéraux). Et elle est bien fraîche  

Comme anticipé le retour, bouclé en 2h40, a été long et pénible à cause de la boue. On peut prendre un chemin un peu différent et aller sur les  coulées de lave de 1992  
C'est clairement une randonnée exigeante, il ne faut pas se fier au faible dénivelé. D'ailleurs le type à l'entrée du parc nous a dit après coup que c'était la seconde randonnée du pays en terme de difficulté. Peut-être.
 
Bon après tout ça j'ai emmené une polonaise rencontrée sur la descente aux sources chaudes  
 
Un autre avantage d'El Castillo c'est qu'on peut prendre un peu de hauteur. Quand on a la chance d'avoir le volcan dégagé au petit matin ça vaut le coup.


Le petit tas de merde à droite c'est le Cerro Chato.
 
Il y a plusieurs chemins de randonnée autour du volcan mais certains étaient fermés, alors je me suis rabattu sur un payant, l'Arenal 1968 (J4, 10$), qui arpente en partie les coulées de lave de l'éruption de l'année en question. C'est une marche agréable d'un peu plus d'une heure si on fait la petite boucle. On y a une vue imprenable sur le volcan et on est accueilli par des geais à face blanche.


 
 
 

         Parc National du Volcan Tenorio - Rio Celeste (J4 & J5)
 
Le Tenorio est un volcan actif de la Cordillère de Guanacaste. Il culmine à 1916 mètres d'altitude. La date de sa dernière éruption n'est pas connue.
 
Tout l'intérêt du coin se résume au Rio Celeste que l'on découvre un peu en se dirigeant vers le parc.

 
Je recommande vivement l'Hotel Catarata Rio Celeste, dans un cadre idéal (63$ petit déjeuner inclus, le restaurant est vraiment bon). Puis ça fait piou-piou et cui-cui dans tous les sens. On entend aussi nos premiers singes hurleurs   Quand on entend ce rugissement pour la première fois dans la jungle, et qu'on ne sait pas ce que c'est, je vais pas vous mentir on se dit que la vie c'était sympa mais qu'apparemment c'est bientôt fini    

Tangara du Costa Rica

 
En ce qui concerne le parc en lui-même (J5, 10$ + 2$ parking), tout se résume à un sentier permettant de découvrir le Rio Celeste. Il y a aussi un point de vue sur le volcan et ses multiples cratères mais c'était bouché     Le Lonely Planet parle de  trois quatre heures, moi je dis plutôt deux.  La balade est très facile.

Pour ceux que cela intéresse voici l'explication à cette couleur complètement démente : http://blogs.plos.org/everyone/201 [...] e-so-blue/

Pour la petite histoire, la justification officielle de l'interdiction de se baigner dans le Rio Celeste, dans les limites du parc, est qu'il y a eu un mort et des brûlés il y a quelques années. C'est vrai mais c'est surtout que, lorsqu'on se baigne, les
sédiments remontent et la couleur bleue disparait. Ce n'est pas bon pour le tourisme  
 
 
 

         Parc National du Volcan Rincón de la Vieja et environs (J5 & J6)
 
Le Rincón de la Vieja est un volcan actif qui culmine à 1916 mètre d'altitude. Sa dernière éruption remonte à septembre 2014.
 
Il n'était pas prévu au programme mais j'ai suivi ma polonaise randonneuse une dernière fois  
La route depuis le Tenorio est longue (plus de trois heures) et on passe enfin par la Route panaméricaine et une ville significative, Liberia.
Le Buena Vista Lodge (128$ petit déjeuner inclus) est un immense complexe qui offre piscine, ponts suspendus, activités en tout genre et pour toute la famille, sous-fifres pour changer la roue crevée d'une chauffarde en détresse, moustiques...et point de vue sympa pour un coucher de soleil.

 
Il y a deux secteurs distincts, Santa Maria et Las Pailas (15$). C'est ce dernier que j'ai en petite partie visité (J6). La route vers l'entrée du parc est pénible. C'est après s'être acquitté des droits d'entrée qu'on nous annonce que le sentier menant au cratère est fermé par précaution (je le savais mais bon  ) et qu'il y a des travaux bruyants le long du petit sentier des fumerolles et boues
On choisit d'aller à la cascade La Cangreja (10km aller retour, 4 heures annoncées). Ca commence classiquement dans la jungle, on croise des capucins et des singes hurleurs hauts dans les arbres (trop pour les prendre en photo).

Capucin à tête blanche

Puis pour la première fois on change radicalement de décor et on évolue dans un paysage aride plus caractéristique de la province de Guanacaste. On se coltine donc une petite demi-heure en plein cagnard avec des dénivelés sympas, c'est la seule petite difficulté de la randonnée.

Enfin arrive la cascade et c'est une belle récompense, elle est jolie, sauvage, rafraîchissante.

Fun fact, une petite partie du bassin est tiède, alimentée par un filet d'eau chaude qui vient de je ne sais où.

En tout on a effectivement mis quatre heures, grande pause baignade incluse.
 

         Réserve de Monteverde et Forêt de Nuages(J6 & J7)
 
Les forêts de nuages sont souvent des forêts tropicales de montagne, humides et situées entre 1000 et 3000 mètres d'altitude, qui baignent dans une brume fréquente à quasi permanente.
 
Je suis passé par Tilaran.
C'est paraît-il un des chemins les plus faciles. Le fait est que la route est vraiment pénible, si bien que j'étais à peu près certain de ne pas retrouver des français sans 4x4 avec qui on s'était donné rendez-vous. Ils étaient là mais ils en ont chié.
Ceci dit on traverse des paysages bucoliques.

 
Quand vous retirez de l'argent au distributeur, n'attendez pas de ranger votre liasse de billets avant de reprendre la carte, la machine vous laisse trois secondes et après c'est game over   J'ai eu de la chance d'avoir choisi un guichet adossé à une banque (fermée) et de voir du personnel à travers la vitre.
 
C'est étrange parce que c'est au bout de cette piste qu'on trouve Monteverde, une ville petite mais étonnament animée, dense, qui jure un peu avec le décor en fait. Le Tree House est un bar restaurant construit autour d'un arbre   C'est affreusement cher mais original. J'ai dormi à l'hôtel El Viandante (31$ petit déjeuner inclus) que je déconseille : c'est spartiate, un peu excentré avec une sévère pente à grimper et surtout je me suis sérieusement accroché avec le gérant, un ticos au taquet  , parce que j'ai laissé une nana utiliser la salle de bain pour se brosser les dents (menaces d'appeler les flics, confiscation de la clé, etc.). J'ai annulé la seconde nuit prévue.
 
Autant le dire tout de suite, je n'ai pas spécialement aimé la Réserve de Monteverde (J7, 20$). C'était blindé, il pleuvait, j'ai arpenté les sentiers disponibles pendant plus de quatre heures sans rien apercevoir, même en cherchant. Voilà à quoi se résume ma promenade.

Alors oui c'est incroyablement dense, ça dégouline de condensation et pluie, c'est vraiment spécial, mais je ne devais pas être dedans ce jour là.

Du coup j'avais prévu un night walk (25$ transport inclus) le soir même mais j'ai annulé et je suis allé chercher un peu de chaleur sur la côte pacifique, dans les environs de Puntarenas. D'ailleurs la route est sympa pour le coup, la piste est caillouteuse mais large et sans trou, on peut s'amuser avec les quatres roues motrices et faire quelques drifts  
 

Deuxième séquence - Pause dans la Péninsule de Nicoya
 
 

 
 
 
          Montezuma et la Réserve de Cabo Blanco  (J8, J9 & J10)
 
Pour rejoindre le sud de la péninsule on peut évidemment conduire et contourner le golfe mais on peut également prendre le ferry et y mettre sa voiture (environ 22$ pour la voiture + 2$ par personne). La liaison entre Puntarenas (qui n'a aucun intérêt) et Paquera est régulière, cinq fois par jour tous les jours. La traversée dure une bonne heure et il n'y a pas grand chose à voir, si ce n'est les montagnes couvertes de nuages (Monteverde).  
Je ne voyais pas le ferry si gros, il y a un double pont pour les véhicules. C'est plus qu'assez pour la semaine mais le weekend c'est blindé, il faut arriver en avance.

Ensuite la route pour rejoindre Montezuma est correcte et agréable.
 
Montezuma est un coup de coeur. C'est petit, atypique, mignon   , charmant   , ça grouille de vie, partout. Je ne suis pas du tout concerné mais c'est également un lieu prisé des hippies  
Dans le coin on peut aller aux Cascades de Montezuma (gratuit, 1$ le parking pour la journée). La première est atteinte en un petit quart d'heure en suivant le lit d'un ruisseau. Pour aller aux autres il faut suivre un sentier qui monte quasi à la verticale au début. Il y a des cordes et des semblants de barrières mais j'ai trouvé le chemin dangereux, surtout la dernière portion où il faut franchir une énorme marche en descente : se louper c'est finir vingt mètres plus bas  
Sinon le coin est fait pour se reposer et profiter de la plage et des restaurants, certains sont bons (ce poisson chez Puggo's  ).
Un truc sympa à faire est le lever de soleil à Playa Grande, grande plage de sable blanc à une petite demi-heure de marche au nord.
 
Quiscale à longue queue

Iguane




 
À l'extrême sud de la Péninsule se trouve la Réserve de Cabo Blanco (J9, 10$, fermée les lundi et mardi). On y accole aussi l'adjectif d'absolue parce qu'à une époque il était complètement interdit d'y aller pour une préservation totale. Dans les faits il s'agit de parcourir quelques sentiers dans la jungle. Je choisis le plus long et qui mène à la plage au bout du cap, le sentier suédois (Senderos Sueco). Il faut compter une bonne heure et demie pour faire les quatre kilomètres et demi et regarder les hordes de capucins, les singes hurleurs et les diverses bestioles en chemin. La plage au bout est agréable mais pas démente.  
 
Capucin à tête blanche

Coati à nez blanc

Chauve-souris oui, mais laquelle...

 
Pour le logement je n'ai rien à reprocher à l'hôtel La Cascada (60$ petit déjeuner inclus). Propre, hamacs en terrasse, bien situé et face à l'océan avec le bruit des vagues la nuit, un restaurant correct, des animaux tout autour...Très bien.
 
          Santa Teresa (J10 & J11)
 
Pour rallier Santa Teresa depuis Montezuma on peut emprunter la Star Mountain Road qui est réservée aux 4x4 mais qui offrirait un panorama superbe sur le cap et le Pacifique. Je suis bien passé devant le Star Mountain Jungle Lodge, j'ai bien galéré sur la piste, j'ai bien traversé deux rivières mais je n'ai trouvé aucun point de vue. Je ne sais pas où j'ai merdé    
 
Santa Teresa se résume à une rue poussiéreuse et crade qui longe la plage, derrière une bande de jungle. On n'y jure que par le surf, si bien que je m'y suis senti en terre étrangère. On marche cinquante mètres et on a fait le tour de tous les stéréotypes et clichés possibles. Si vous voulez des vagues, des occidentaux, des grands blonds bronzés, de la frime et des nanas en bikini c'est ici que ça se passe.
Tout le monde parle des sushis de chez Koji, à tomber     Ben...peut-être, il est fermé les lundi et mardi    
Les plages sont malgré tout superbes.
 



 
J'ai séjourné à l'hôtel Luz de Luna (62$). Les bungalow sont superbes, l'environnement est sympa avec les singes hurleurs qui réveillent à 4h du matin et passent juste au-dessus, il y a pas mal de fourmis dans les douches, c'est à trois minutes à pied de la plage, le propriétaire est un belge plutôt sympa avec deux (et encore) de tension...Je n'ai pas trop apprécié une nana qui passait par là et qui avait tout vu tout fait mais je recommande tout de même.

Troisième séquence - Les plats de résistance
 
 

 
 
 
          Le Parc National du volcan Irazú (J13)
 
L'Irazú est un volcan actif de la Cordillère volcanique centrale dont la dernière éruption remonte à 1994. Il culmine à 3432 mètres d'altitude.
 
Et ce sera à peu près tout    
Une tempête et vague de froid inhabituelle ont balayé le pays à ce moment là, j'ai conduit des dizaines de kilomètres avec une visibilité inférieure à cinq mètres. J'ai bien tenté d'aller au parc (10$ + 2$ parking) mais bon, à l'entrée...

Ca a donc été un second fail pour ce qui est des cratères de volcans actifs    J'aurais également bien aimé marcher un peu à cette altitude mais le temps était trop pourri.
 
J'ai donc pris la route vers le sud par la panaméricaine, franchi dans le brouillard le plus complet son point culminant le Cerro de la Muerte (3491 mètres d'altitude) et le temps a fini par se dégager quand je suis arrivé à l'étape suivante, celle qui compte vraiment  
 
 
          Le Parc National du Chirripó (J13, J14 & J15)  
   
Le Cerro Chirripó fait partie de la Cordillère de Talamanca et est le point culminant du Costa Rica avec 3820 mètres d'altitude. il est situé dans le Parc national du Chirripó.
 
Ce qui est intéressant avec ce sommet c'est que l'ascension ne présente pas de difficultés techniques, il suffit juste de savoir marcher   Et il paraît que contempler un lever de soleil depuis le sommet est une belle expérience alors j'ai eu envie de vérifier    
 
La réservation constitue la première difficulté et là on frôle le ridicule. En effet il est nécessaire de passer une nuit en refuge et donc de garantir sa place. Il faut successivement appeler le bureau du parc et le bureau du refuge pour se voir attribuer un numéro de permis, puis vient le moment de payer. On a trois jours pour le faire et cela doit être fait depuis le Costa Rica par un dépôt à la banque. Alors qu'il faut s'y prendre quelques mois à l'avance   On a fini par me diriger vers cet intermédiaire. Ils se gavent d'ailleurs pas mal au passage. J'en ai eu pour grosso modo 80$ (entrée deux jours dans le parc et une nuit en refuge).
   Quelques guides mentionnent encore les places (non attribuées ou consécutives à des désistements) vendues aux premiers venus le jour-même mais cette pratique n'est absolument plus de mise, il faut impérativement réserver.
 
C'est de San Gerardo de Rivas (J13) que part le sentier menant au sommet et je recommande ne de pas y arriver trop tard. En effet il faut impérativement se rendre aux deux bureaux mentionnés ci-dessus pour confirmer sa présence et prendre possession de son permis. On indique également si l'on souhaite se voir servir des repas chauds au refuge, payables tout de suite ou en-haut. Il y a enfin deux ""supermarchés"" où acheter des provisions.
J'ai séjourné à l'hôtel Casa Mariposa (40$), à trente mètres de l'entrée du sentier. Tenu par un couple d'américains c'est très convivial, confortable, les règles sont un peu strictes mais ça passe et il y a un restaurant juste à côté. En revanche il faut un 4x4 pour y accéder. Même si 99% de la route depuis San José est bonne, les derniers mètres sont apocalyptiques et ça monte pas mal.
 
La première partie de l'ascension (J14) mène donc au refuge, à 3393 mètres d'altitude, sur 14,5 km (1873m de dénivelé global, 12.9% de pente moyenne). Voici dans le détail le profil de la montée qui débute à 1520 mètres d'altitude. J'ai également mis mes temps de passage
 

 
Quand on part dans la fraîcheur de l'aube à 5h20 du matin, le premier kilomètre et demi constitue un réveil musculaire somme toute intéressant Surtout quand on se rend compte qu'on a laissé son X100T sur l'herbe après avoir pris une photo, trois cent mètres plus tôt    Ensuite ça monte raisonnablement et je n'ai pas souvenir d'avoir particulièrement souffert sur les kilomètres quatre et cinq. Au milieu du huitième kilomètre il y a un abri où on peut acheter des provisions et faire le plein d'eau. Je pense que c'est un emplacement bien réfléchi parce que les kilomètres neuf et dix sont difficiles, les murs sont impressionnants. On arrive à plus de 3000 mètres et on sort enfin dans le Paramo, paysage typiquement andin entre forêts et neiges éternelles. On se promène jusqu'à aborder le quatorzième et dernier kilomètre qui sert de bouquet final avec une pente moyenne de quasiment 24%    Cette première montée a été bouclée en 6h25, pauses incluses. Il n'y pas de paysage particulier à voir, même en dehors de la jungle.
 

 
Honnêtement je m'attendais à plus difficile, sans pour autant m'être baladé. Du coup je suis arrivé assez tôt au refuge pour aller me promener autour.
Le refuge est grand, c'est l'usine. Les repas (environ 12$, que ce soit le déjeuner ou le dîner) sont corrects et on y vend aussi quelques denrées. Les dortoirs sont spacieux et les draps sont fournis (pas l'oreiller) mais le lit est dur. En revanche il fait froid là-haut, il n'y a pas d'eau chaude et il fait meilleur dehors sachant que la température extérieure a dû chuter à 3°C cette nuit-là. J'ai dormi avec tout ce que j'avais dans mon sac à dos  
 
Refuge Crestones Base Lodge

 
A 3h50 du matin (J15) je sors seul avec ma frontale vissée sur mon bonnet vissé sur ma tête vissée dans mon cul pour le coup. Autant dire que je n'avais jamais vu un aussi beau ciel de toute ma vie, pas de lune, des étoiles partout et une voie lactée ahurissante. En fait c'est flippant et jouissif tout à la fois. Il reste cinq kilomètres et demi et 427 mètres de dénivelé jusqu'au sommet. Je n'ai pas eu de difficulté autre que me repérer à la frontale et reprendre deux trois fois mon souffle sur le chemin. L'aube pointe et apparaissent des nuances de rouge et violet que je n'avais jamais vues. Les dernières dizaines de mètres sont particulièrement abrupts et il faut s'aider avec les mains. Puis le sommet se montre et le soleil se lève, il est 5h55 du matin.
 

Ouais c'est moi


 
Lors de la descente on voit tout ce qu'on a manqué en pleine nuit mais ce n'est pas fou. Un peu de ravitaillement au refuge et on peut commencer la longue et pénible descente jusqu'à l'hôtel. Anticipant les 2300 mètres de dénivelé négatif à faire dans la journée j'ai acheté des bâtons mais à l'usage il a bien fallu se rendre à l'évidence...

Au final le genou a fini par siffler et une fois encore j'ai mis plus de temps à descendre qu'à monter.
 
Je précise que l'on peut évidemment rester plus d'une nuit au refuge et découvrir les autres sommets alentours, les lacs glaciaires etc. Il y a tout un réseau de sentiers. Et pour ceux qui n'ont de place dans le refuge, autant je ne vois pas de difficulté majeure à aller au sommet d'une traite, autant il faut vraiment être costaud pour se faire toute la descente dans la foulée. Avec forcément de grandes sections de nuit. Je ne vois pas spécialement l'intérêt.
 
J'en garde un merveilleux souvenir    
 
 
          Puerto Jiménez (J16 & J17)  
 
La route la plus rapide pour rejoindre Puerto Jimenez depuis le Chirripó passe par la côte mais je déteste passer deux fois par le même chemin alors j'ai choisi l'intérieur des terres (par la route numéro 2) et j'ai bien fait, toute la première partie est magnifique.
 
Je suis maintenant dans la Péninsule d'Osa et il fait chaud, très chaud. Et humide, très humide. Puerto Jiménez ne présente pas vraiment d'intérêt, c'est un simple point de passage obligé (une alternative est Bahia Drake) pour découvrir le reste de la péninsule. Comme dans la péninsule de Nicoya les animaux sont omniprésents.
 
Iguane

Toucan

Aras rouge

 
J'ai simplement profité un peu d'une journée et demie de repos en me balladant et en faisant un peu de plage (Playa Platanares vaut le détour). J'ai improvisé une sortie en kayak (40$) vraiment sympa. Ca commence vers 16h par une partie dans les mangroves, puis on rejoint une bande de terre où on déguste des fruits frais. Vient le moment de repartir par l'océan cette fois-ci et de regarder le coucher de soleil en guettant les dauphins (fail). On accoste à nouveau pour se baigner dans le plancton luminescent (c'était pas fou fou mais quand on claque des mains dans l'eau ça fait des étincelles feu d'artifice) et on rentre de nuit sur la plage. Les eaux du golfe doivent être à 35°C stupeur C'est une sortie très agréable.


 
L'hôtel La Choza del Manglar (25$) est situé juste à côté de l'aéroport à cinq minutes de marche de la rue principale. Je n'ai pas grand chose à redire, c'est tout à fait correct dans un cadre très nature.
 
 
          Le Parc National Corcovado (J18, J19 & J20)
 
Sur 424 km² le parc du Corcovado contient la plus grande forêt primaire de la côte Pacifique américaine et une biodiversité époustouflante ( 10 000 espèces d’insectes, 2418 espèces de plantes, 700 espèces d’arbres, 140 espèces de mammifères, 367 espèces d’oiseaux, 40 espèces de poissons d’eau douce...). Il y a beaucoup à dire sur cet endroit unique que National Geographic appelle "l'endroit sur Terre le plus intense biologiquement en terme de biodiversité", aussi je vous laisse googler si ça vous intéresse.
 
Parmi les formules qui existent pour découvrir le parc depuis Puerto Jiménez j'ai choisi d'aller à la station de Sirena depuis Los Patos, y dormir deux nuits et finir par rejoindre La Leona. Le guide est désormais obligatoire et c'est dingue que ça n'ait pas toujours été le cas en fait. Il existe une infinité ou presque de compagnies qui proposent tout ça. J'en ai eu, avec Surcostour, pour 360$ (avec deux dîners et un petit déjeuner inclus, mais sans les frais de taxi qui vous emmène à Los Patos et vous ramène de La Leona, 55$). Je rencontre mon guide comme convenu la veille du trek, très jeune, à tel point que je me permets de faire part de ma peur quant à son inéxpérience au boss de la boîte. Voici grosso modo la réponse que j'ai eue  Je rencontre aussi mon co-équipier d'aventure, un sino-canadien de quarante piges qui en paraît vingt et qui sort un fuck ou une de ses variantes toutes les deux minutes.
 
C'est difficile de décrire ces trois jours dans le parc, c'est vraiment une expérience sensorielle, physique. On marche, on transpire, on écoute, on regarde...Voici tout de même les grandes lignes.
 
Le premier jour (J18) commence à 5h du matin quand le taxi vient nous chercher, on fait le plein de provisions et d'eau à la boulangerie, puis direction l'entrée du parc à Los Patos. Le trajet nous met dans le bain, on traverse des rivières et on prend des chemins farfelus.

Une fois arrivés et l'administratif réglé, c'est parti pour vingt kilomètres et un peu moins de neuf heures de marche. Les six premiers kilomètres sont les plus sympas, ça monte et ça descend. La forêt primaire est dense, c'est la jungle la vraie. C'est l'aventure.



Ensuite ça se calme et les derniers kilomètres sont pour ainsi dire chiants, c'est tout plat et large.
 
Et évidemment on fait des rencontres. Le guide nous montre une foultitude de choses, de l'arbre dont la sève est inflammable aux vagues de fourmis qui éliminent toute forme de vie où elles passent, en passant par des plantes aux pics acérés etc. Cette première partie n'est toutefois pas la plus riche en faune.



 
Je commence à bien connaitre mon environnement. Par exemple je sais que quand j'entends un mouvement de feuilles par terre dans la jungle, il y a 70% de chances pour que le bruit suivant soit la voix de mon guide : "Wild chicken   ". Ouais, je suis maintenant bien adapté
 
La station de Sirena est grande mais spartiate. J'y ai donc sorti dormi deux nuits dans une grande pièce ouverte sur l'extérieur, sur des matelas en mousse avec un drap et une moustiquaire. Tous les visiteurs dorment dans cette même pièce, sauf quelques-uns qui ont droit à leur propre tente à l'extérieur. La station est actuellement en travaux et la capacité est réduite à trente-cinq personnes. Les repas sont bons et servis avec du jus. Même si c'est probablement coupé avec de l'eau du robinet, rien à foutre, j'en ai bu des litres
Il est plus ou moins interdit de partir seul de la station, dans les faits rien ne nous en empêche.
L'extinction des feux a lieu vers 20h, ensuite c'est le plus grand des calmes.
 
 
Le second jour (J19) est dédié à la randonnée et l'observation autour de la station. On se lève à 4h du matin pour aller observer le tapir. Être dans la jungle en pleine nuit noire, écouter sans bouger les bruits, la faune se réveiller avec l'aube, les singes hurleurs juste au-dessus, les bruissements de feuille...C'est une expérience unique. On finit pas trouver un tapir assoupi et je ne voyais pas cet animal aussi gros ! En revanche il faisait bien trop sombre pour une photo...
Ensuite on décide d'aller traquer le puma qui préfère rester en bordure de l'océan.

De manière générale les plages du Corcovado sont superbes mais les eaux infestées de requins et de crocodiles. J'ai souvent eu l'impression d'être face à un paquet de bonbons sans avoir le droit d'en manger    
La traque au puma n'a rien donné et je ne même pas été déçu, c'était déjà fou de se dire qu'on suivait ses traces dans le sable et qu'il n'était pas loin. On croise d'autres bestioles tout de même.
 
Faucon Noir

Tapir

Trogon Élégant

 
Après une petite pause à la station on repart marcher, se baigner dans une rivière et on finit sur la plage pour le coucher de soleil. Au total on a encore marché huit heures mais sans difficultés.
 

La dernière nuit j'entends le plus beau des sons, une sorte de chant d'oiseau majestueux et magique. Alors je demande à mon guide quelle espèce mythologique bleue et entourée d'étoiles qui scintillent produit un tel son. "Wild chicken   "   Le départ a lieu vers 4h50 du matin, il faut passer une rivière avant que la marée ne soit trop haute. Au bout d'une grosse heure le guide s'absente dix minutes et revient nous demander de le suivre, il dit qu'il en a trouvé...Le coeur s'emballe et là, tapis sous les feuillages...

J'aurais bien aimé voir la maman aussi L'oubli de ma paire de Ray Ban à la station me semble désormais bien peu importante (surtout que j'ai acheté deux jours plus tard une paire de Rey Bic à 4$ ).
 
La route vers la station La Leona alterne entre jungle et plages de rêve, et c'est clairement pas facile de marcher dans le sable sous un soleil de plomb et sans le moindre vent. Les rencontres se succèdent jusqu'à la station de La Leona (à dix-sept kilomètres de Sirena) qui marque la sortie du parc.



 
On rejoint alors Carate à trois kilomètres de là, non sans s'être enfilé plusieurs bières bien fraîches   Le trajet en taxi de Carate à Puerto Jiménez est long et pénible.
Au final pour ma dernière longue marche du séjour on a parcouru une vingtaine de kilomètres sur à peu près huit heures.
 
Vous l'aurez compris, c'est un endroit tout simplement fantastique. Pour ceux que cela intéresse voici l'album complet des photos du parc.

Quatrième séquence - La côte Pacifique
 
Pour les quatre derniers jours j'ai voulu me reposer et profiter de l'océan. J'ai donc remonté la côte Pacifique depuis la Péninsule d'Osa jusqu'à Jacó.
 

 
 
 
          Uvita et la le Parc National Marin Ballena (J21)
 
La curiosité d'Uvita et du parc marin Ballena (6$, gratuit avant 7h et après 16h) est le banc de sable et de rochers qui, à marée basse, dévoile sa forme en queue de baleine. Dans les faits, quand on est au niveau de la mer, ce n'est pas très excitant. La longue et jolie plage est située dans le parc et est donc payante en fonction de l'heure. Une particularité est que la montagne est à proximité immédiate et qu'elle retient les nuages sans pour autant gâcher le soleil sur la plage, c'est un contraste sympa.
Les baleines migrent au large mais ce n'était pas la saison. Ca n'empêche pas les agences de proposer des sorties en mer pour les observer    


 
J'ai séjourné à La Ballena Roja Boutique Beach Hotel (40$) tenu par deux amies allemandes et que je recommande vivement. J'ai entre autre bien aimé sa situation, un peu à l'écart des magasins du centre mais à deux cent mètres de la plage, section Playa Colonia. Cela veut dire que pour rejoindre la queue de baleine à pieds il faut compter une grosse demi-heure de marche dans le sable et sous un soleil de plomb.
 
La "ville' en elle-même ne présente pas d'intérêt mais est bien fournie en commerces.
Il y a une cascade à deux minutes du centre en voiture mais elle est payante (genre 2$, je ne sais plus, mais j'ai pu approcher sans payer) et ne casse pas des briques, tellement que j'ai rebroussé chemin après l'avoir vue.
 
Beaucoup de monde m'a recommandé de faire attention à Uvita, d'autant plus que je voyageais seul. Il ne faut pas laisser traîner ses affaires ni sur le sable ni dans sa voiture. Effectivement il y a des panneaux de mise en garde. Enfin même sans ça j'aurais fait attention, d'une part parce que c'est du bon sens, d'autre part parce qu'à Santa Teresa j'ai vu débarquer à l'hôtel deux français avec comme seuls bagages deux sacs plastiques : ils avaient décidé de se baigner dix minutes à Uvita et à leur retour leur voiture avait été entièrement vidée    
 
 
          L'île de Caño (J22)
 
Le plus beau spot de plongée du Costa Rica est l'île de Coco, mais c'est à trois cent bornes et le ticket d'entrée dépasse les 5000 dollars    Le second est censé être Isla del Caño, à une dizaine de kilomètres au large du Corcovado. C'est de Bahia Drake que le trajet est le plus court mais il existe aussi des sorties depuis Uvita. J'ai donc réservé plusieurs semaines à l'avance ma sortie snorkeling d'une journée auprès de Bahia Aventuras (140$).
Le trajet en petit bateau dure environ 1h20 et est plutôt pénible, c'est très tape-cul. A l'arrivée on passe environ une heure et demie à deux endroits distincts de l'île. La visibilité peut atteindre vingt mètres, c'est impressionnant. Je n'ai pas tellement de points de comparaison (Floride et mer Rouge) mais c'était sympa sans être non plus une explosion de poissons et de couleurs. Enfin je suis tout de même comblé, j'ai nagé au-dessus d'une tortue (dont j'ai oublié le nom) et surtout d'un requin pointe blanche. Je suis amoureux de ces bestioles et c'était très émouvant    
 
Ensuite un déjeuner bon et copieux nous est servi sur les Îles Violines (je n'ai toujours pas compris l'intérêt d'aller là-bas), à environ trente minutes de bateau, puis on prend le chemin du retour. Histoire de finir en beauté on croise des dauphins qui chassent à deux.
 
Intérêt de l'île mis à part je suis mitigé sur cette sortie : elle est plutôt chère, dure moins longtemps que prévu, les guides sont compétents mais ce sont des gosses...Je pense qu'il y a mieux ailleurs. Puis je voulais aussi voir une raie    
 
 
          Playa Palo Seco (J23 & J24)
 
J'ai eu envie de passer mes deux dernières nuits dans un hôtel plutôt chic et situé en front de mer. J'ai choisi le Cocomar Residences and Beachfront Hotel (99$) à Playa Palo Seco, une petite bande de terre en retrait de Parrita. Je n'ai pas été déçu, on m'a carrément filé un appartement de 100m² avec triple terrasse et la totale    Je n'avais pas de vraie vue sur l'océan mais je n'avais qu'à marcher trente secondes pour arriver à la plage. Celle-ci est très belle, quasi déserte et les vagues parfaites. En revanche ce n'est pas surveillé et les courants sont puissants.
Le restaurant est cher et la qualité n'était pas au rendez-vous. On peut peut commander et se faire livrer des menus bons, copieux et pas chers dans le soda du coin.
 
 Se baigner pour le lever du soleil est agréable mais il ne faut pas trop traîner sur le sable à cette heure-ci. Je me suis fait démonter par les puces de sable    J'ai eu des piqures partout, heureusement ça ne démange pas et mon visage a été épargné   Il faut attendre 9h30 10h que le soleil chauffe le sable et qu'elles se calment.
 


 
 
          Parc National Manuel Antonio (J23)  
 
J'ai longtemps hésité mais, à moins de trente minutes de route, j'ai fini par aller visiter le parc Manuel Antonio (16$ + 2$ parking). Et comme attendu, d'autant plus un dimanche, c'était l'usine. Des gens par centaines, touristes ou locaux avec leur glaciaires, des guides insistants, des agents de circulation à l'entrée...Et même sur les sentiers ça parle fort, ça crache, ça marche tout droit sans se soucier de ce qui se passe autour...Au final je n'ai même pas été aux plages, j'ai marché deux petites heures essentiellement pour voir les paresseux puis je suis rentré. C'est dommage parce que la densité d'animaux et particulièrement de singes est assez impressionnante. Cela m'a aussi confirmé que des quatre espèces de singes présentes dans le pays c'est bien le singe écureuil mon préféré.
 
Paresseux

Singe Écureuil    

Singe Hurleur

 
 
          Jacó (J24)
 
C'est très clairement une station balnéaire à l'occidental. J'y ai passé ma dernière après-midi sur un transat mais c'est parfaitement évitable comme endroit. La plage est quelconque, bondée de surfeurs.
Le principal "intérêt" de Jacó est, je crois bien, tout autre. Au Costa Rica la prostitution est légale et les filles du pays (et parfois de l'étranger) font des kilomètres pour se regrouper dans des lieux dédiés où elles sont en sécurité. Les mecs n'ont plus qu'à entrer et se servir...A Jaco c'est l'hôtel Cocal & Casino qui sert de repère. Et non, je ne suis pas du tout client    
 
Un dernier cocktail, un dernier coucher de soleil sur l'océan, et je reprends la route direction Alajuela et le même hôtel qu'à l'arrivée    
 
 
 
Épilogue
 
 
Le dernier matin (J25) au petit déjeuner je rencontre des allemands qui viennent d'arriver et c'est à mon tour de leur donner des conseils, des impressions....tout comme j'en avais reçu à cette même table, au petit-déjeuner le premier matin. Je ne peux pas l'expliquer mais je trouve ça spécial, pas drôle ni ironique mais agréablement perturbant...
 
Il est temps de rendre la voiture, de payer pour la ventouse du GPS qui s'est volatilisée (20$) et d'aller à l'aéroport. Une dernière surprise m'attend puisque je dois payer une taxe de sortie du territoire (29$).
Je me rends compte que je commence vraiment à fatiguer quand, dans le terminal, un inconnu m'aborde et me tend mon iPhone   que j'avais négligemment laissé sur une banque du terminal    
 
C'est le moment de partir pour Mexico mais je sais qu'un petit bonus m'attend pour boucler de la meilleure des manières mes vacances. Trois jours avant j'ai reçu le mail à la fois espéré et redouté, l'offre de surclassement d'Air France. Je tergiverse quelques secondes puis je m'offre le retour en Business (455 euros  ) sur l'A380. Je n'ai jamais essayé, les vacances sont finies et on ne vit qu'une fois. Ne serait-ce que pour ce que je me suis mis dans le lounge à Mexico et les deux secondes pour m'endormir à l'horizontale dans l'avion, aucun regret Le seul truc qui me chiffonne c'est que dans l'A380 tout le pont supérieur est dédié à la Business et on ne se rend même plus compte qu'il existe une plèbe, c'est moins drôle        
 
 
 
Conclusion
 
 
 
Quelques chiffres
 
2013 - C'est la distance roulée en kilomètres. Je suis étonné, j'aurais dit beaucoup moins.
 
4 - C'est le nombre maximum d'heures passé à conduire la même journée.  
 
455 485 - C'est le nombre de pas comptés par mon mobile.
 
1779 - C'est le nombre étonnamment faible de photos prises. Je garde le pourcentage de poubelles pour moi
 
8 - C'est le nombre de nationalités différentes avec lesquelles j'ai échangé.
 
3 - C'est le nombre de tshirts tombés sur le champ de bataille, les blessures étaient trop graves.
 
5817 - C'est le budget total en euros    
Si on exclut les deux modifications de vol on arrive à 5177 euros, c'est presque en ligne avec le budget estimé avant de partir.
J'ai mangé à ma faim, je ne me suis pas privé, je n'ai pas fait de compromis, mais je n'ai pas fait d'excès non plus. Les deux postes de dépense les plus importants sont évidemment l'avion et la voiture (53% à eux deux, essence comprise).
Je pourrai donner plus de détails à ceux que cela intéresse.
 
4 - C'est en mois et à la louche le temps de préparation du voyage.
 
1 - C'est le nombre de congés payés qu'il me reste à cet instant précis    
 
 
Retour d'expérience
 
En février le soleil se lève un peu avant 6h du matin et se couche vers 17h45. Je me levais généralement vers 5h30 et étais toujours à l'ouverture sur les sites, c'est clairement le meilleur moment.
   
Quand je regarde en arrière je n'ai aucun regret concernant le programme, j'assume d'avoir ignoré la côte Caraïbes. Même les changements de dernière minute ont été opportuns. Je ne sais pas si j'aurais pu faire mieux de ce côté là.
En revanche j'aurais vraiment pu apprendre les bases de l'espagnol pour une meilleure immersion. J'aurais aussi pu réviser mon bestiaire pour être en mesure de reconnaître plus facilement ce que je voyais, en particulier les oiseaux. Dans le même registre je me suis toujours passé de guide, sauf dans le Corcovado. C'était une vraie erreur en ce qui concerne la faune mais un bon choix en terme de sportivité des randonnées. Il y avait sans doute moyen de trouver un juste milieu. Par exemple j'aurais peut-être pu voir un quetzal à Monteverde    
 
En ce qui concerne la photo, j'ai clairement atteint et franchi la limite de mon matériel, sans parler de celle de mes compétences. Faire de l'animalier dans des conditions si difficiles demande à mon avis pas mal de pratique. Cela dit cela rend un cliché réussi, par chance ou non, encore plus gratifiant. J'avais dans l'idée de faire beaucoup de street mais je ne m'y suis pas tenu. Et je ne sais toujours pas pourquoi je n'ai fait aucun panorama  
Je ne suis pas vraiment satisfait de ma production et pas encore convaincu par certaines retouches (balance des blancs, exposition, recadrage...je me laisse le droit de faire encore des modifications).  
 
Je n'ai pas de commentaire particulier à faire sur la nourriture. Oui leur base c'est riz et haricots, mais au final on trouve de tout, que ce soit dans les sodas ou les restaurants classiques. Pas de surprise de ce côté là. Le service est très souvent
inclus dans l'addition (10%). En revanche, même si tout le monde m'a soutenu que l'on pouvait, je n'ai pas bu d'eau du robinet.  
 
Avec le recul il est nettement plus avantageux de tout payer en colones, cela évite de laisser l'occasion au commerçant d'appliquer le taux de change qui l'arrange selon qu'on lui donne de l'argent ou qu'il nous en doive  
Le Costa Rica est un pays cher, les prix sont au niveau de ce qu'on trouve en Europe. Pourtant le revenu mensuel moyen ne dépasse pas 700 euros. Je ne sais pas comment ils se débrouillent...Si je faisais un raccourci facile je dirais que cela
explique cette obssession du tip et les nombreux vols, notamment dans les voitures. Je ne sais pas.
Je ne me suis pas franchement mélangé à la population alors c'est difficile de juger mais n'ai trouvé les Ticos ni plus ni moins aimable que les autres, vous vous ferez votre idée.
 
 
Pura Vida
 
C'est leur replique préférée, sortie à toutes les sauces, mais je n'ai jamais vraiment compris le fond. On dit merci à un Ticos ? Pura Vida. On croise quelqu'un dans la rue ? Pura Vida.
J'ai même été arrêté par un flic qui m'a fixé et m'a sorti Pura Vida    
D'après les explications de mon guide du Corcovado je traduis ça par "as good as it gets". C'est une sorte de mantra un peu fourre-tout.
 
 
Le mot de la fin
 
Je n'ai jamais été époustouflé par les paysages, scotché comme quand on arrive à Island in the Sky ou même certains coins des Pyrénées pour faire moins loin. Mais le pays reste magnifique, capable de produire des environnements totalement différents à quelques kilomètres de distance.
Je n'ai jamais eu le sentiment d'être dans un zoo à ciel ouvert, j'en attendais peut-être trop. Mais j'ai croisé des dizaines d'espèces différentes dans leur milieu naturel, j'ai fait des rencontres qui m'ont donné envie de pleurer.
J'ai vécu des moments uniques, seul dans des endroits sauvages avec comme seul bruit celui de la nature.
J'ai rencontré des gens formidables, des voyageurs avides de découverte et avec qui j'ai pu partager des moments privilégiés.
 
Et c'est tout ce que j'étais venu chercher.
 
 
 

 
Sympa ton CR ! Tu connais Tico (à puerto jimenez)?  

 
Normalement quand tu passes aux US pour aller à une autre destination, seul l'ESTA suffit.
Un ami était allé en Amérique du Sud avec une escale à Miami et avait juste dû payer les 14$ de l'ESTA.
A confirmer par ceux qui ont déjà été confrontés à ça mais ça me paraitrait évident.
Moche comme histoire sinon

Superbe CR et photos!  

Top le CR du costa rica  

Super le CR!

Superbe CR et photos magnifiques  

1779 photos pour 4 semaines... c'est cool de privilégier la qualité à la quantité. Au moins t'en as profité

POLALALALALA ce CR. Eh beh putain, quel régal pour les yeux

Hahaha l'Irazu j'ai eu la meme, mais on a pu voir les 2 cratères tout de meme. C'était assez naze j'ai trouvé. Bien fait d'avoir zappé le Poas. J'avais l'éruption du Turrialba à ce moment là mais avec le brouillard on l'a pas vu.

Le passage du corcovado   tants de souvenirs émus   Je suis jaloux du tapir, nous on a vu que son cul quand il dormait

Petit enculage de mouche au passage, ton toucan (juste au dessus de l'ara rouge) est un Araçari  (Pteroglossus frantzii) et ton faucon noir n'est pas un faucon mais une buse des mangroves  ( Buteogallus anthracinus )

En étant seul, les chambres coutent quasi le même prix qu'une double. Et encore une fois, le CR n'est pas un pays bon marché. Les tarifs sont alignés aux tarifs US car c'est leur plus grosse clientèle. On a eu pour 4.5 par personne pour 2 semaines et qq, donc 5.1k (hors billet business) pour 3 semaines ca ne me choque pas du tout.

PUTAIN LE PUMAA§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§  
 
JE TE HAISSSS FUUUUUUUUUUUUUU§§§§§§§§§§§§§§§§§§
 
En tout cas superbe CR, vraiment. Gros gros taf avec les cartes qui vont bien, bravo!    
 
Si tu as besoin d'identification sur qq zozios, hésite pas

J'attendais ce post  

Ce CR.

Clairement le meilleur CR depuis le début de l'année. Je vais faire tache avec mon CR D:

Ca mérite un  

 
 
Comment ça donne envie le CR avec des photos de paysage (et pas uniquement d’oiseux    )

Comme preem les paysages du Costa Rica ne m'ont pas fait taper le cul par terre.

Les blasés.

Preem
T'assures.

Cette qualitance !  

Un peu court ce CR

Blague à part, j'ai fait le panama et c'était assez similaire sur certains points.

Ca fait 5 ans que je veux y aller, va vraiment falloir qu'on planifie ça, ca donne envie

Ce CR de merde

Merci pour les retours
van_fanel m'avait mis la pression aussi
 

 
Non c'est qui/quoi ?
 
 
 
van_fanel a tout dit, le pays n'est pas spécialement bon marché. D'ailleurs j'en ai souvent entendu parler comme de la "Suisse de l'Amérique centrale". La voiture seul ça fait mal, j'aurais pu prendre des bus. Et j'aurais aussi pu choisir des dortoirs. La note aurait ainsi significativement baissé mais j'ai fait des choix de voyage et je ne les regrette pas  
 
 

 
Ah ben ouais les pumas je vais m'en souvenir très très longtemps
Sinon pour les oiseaux je savais que je prenais des risques et que tu allais me reprendre Je veux bien de ton aide ouais, y'en a certains que j'ai du mal à identifier
 

 
Je ne sais pas quels coins tu visites mais si ta galère t'amène à devoir faire des arbitrages un peu à l'arrache et que tu as des doutes, n'hésite pas  
 

T'as qd meme un bol extraordinaire, les puma je pense qu'il y a genre une 20ene de touristes qui en voient grand max par an, et encore. J'ai vu beaucoup de traces fraiches aussi, mais évidemment pas l'animal D:
 
Mais bon ça me donnera une raison d'y retourner (et cette fois je prendrai l'avion de Carate, fuck la marche )
 
Si t'as des doutes pour les piafs, envoies les numéros des photos ou les liens en MP, je me ferai un plaisir de t'aider

L'avion se prend de puerto jimenez.

Euh non noob. T'as pas vu l'aerodrome de Carate qd t'es revenu? Avec tous les aras rouges autour?

En fait je crois que ce sont les jaguars qui ne sont vus que très exceptionnellement dans le parc, genre jamais en fait. D'ailleurs on n'a même pas essayé de le chercher. Les pumas semblent tout de même plus simples à observer.
 
Pour l'avion je ne sais pas (effectivement l'aérodrome doit bien servir à quelque chose) mais je ne comprends pas l'intérêt d'aller à Carate si c'est pour prendre l'avion

oui, les jaguars tu les verras jamais c'est très secret. Pour pas être dérangés ils sont souvent dans les zones sans pistes, et dans le Corcovado tu n'as pas le droit de t'en écarter. L'espèce de lac de l'autre coté du Rio Claro est apparemment infesté de crocos et y a des jaguars (vus par piégeage photo). Je crois que la BBC a pu y aller pour filmer mais bon, c'est la BBC quoi

 
ah oui peut être, j'étais tout niqué de la marche sur la plage, j'ai pas fait gaffe    
 
ça sert à quoi d'atterrir à Carate alors que tu peux te faire déposer oklm directement à la Sirena, comme un gros Yankee pétri de billets verts ?

CR de qualité bravo  

Je sais que t'as utilisé pas mal de biberons bourré de bisphénol quand t'étais petit mais quand même. Tu pars de Carate pour être déposé à la Sirena par exemple?  

 
tu pars pas de carate, bordel de zob, tu pars de puerto jimenez, ça t'évite de traverser les rivières en crue avec ton 4x4 moisi  

Oui mais tu vois pas les aras du coup. Vu tes tofs de merde je me dis que j'avais raison Et puis entre la route de Puerto Jiménez et de Carate il y a les fameux ibijaux (potoo).