Reprise du message précédent :

Salut a tous,  
Nouvelle galère, hier comme un c.. tête en l'air je bute sur une racine et je me retrouve le nez dans.la poussière.  Je pensais m'en tirer sans bobo mais au mong de la journée le tibia me faisait de plus en plus mal, cet matin au réveil  un  gros hématome qui doit me compresser quelques muscles. Ce matin j'ai fait 7 miles dans la douleur, je ne marchais pratiquement que sur un pied, au parking de Parks Creek Trailhed au mile 1537 j'ai décidé de rejoindre Dunsmuir en stop pour ne pas agraver le problème, je pense que 2 jours de repos avec de la glace resoudront le problème.

Les joies de se retrouver comme une merde au sol, j'ai connu plus d'une fois ^^.

Tu as fais du stop à 3 mile de là ou j'ai cassé ma tente-moustiquaire (mile 1534, Deadfall Lakes)

Allez voir le blog de Poupou qui s'est fait une petite frayeur aquatique
Ya de la casse cette année

Hormis Diane et Verlaine maintenant, il y a pas eu d'autre blessé. Pas de grande casse.
C'est plus dans la tête que pas mal lâche (surement car la plupart pensé que le PCT était un sentier plus facile physiquement et mentalement).

C'est le problème des récits américains où tout est beau. Ça cache la réalité du terrain.
Tu t'imagines un sentier entretenu, avec que des pentes douce, des trail angel presque chaque jours qui te nourri à coup de bière dans les glacière.
En réalité, tu te retrouves à avoir mal au pied (merci les ampoules), à avoir chaud la journée, à avoir froid le soir, à trouvé les paysages souvent monotone et à transpirer dans les montée pas si douce que ça. Tu te demandes pourquoi finalement tu continues le sentier alors que tu pourrais être pénard chez toi.
Quand tu arrives dans la Sierra, tu découvres (pour les novices) que marcher dans la neige c'est très fatiguant et que traverser des torrents c'est plus dangereux que ce que t'imaginais en lisant les récits. Qu'entre lire que "l'eau est glacé" et le vivre, il y a un monde, etc... Résultat, si tu n'as pas une vrai âme de combattant, tu abandonnes ou tu zappes les passages "dur" (à tes yeux).

Par contre, Poupou doit pas bien connaitre la montagne français pour dire ça :

Car en France, les montagnes sont jamais fermé au randonneur. C'est au randonneur de décider si oui ou non il peut aller dans la montagne.
Il y a que les voiture qui sont interdite si route bloqué. Ou alors, il confond station de ski et randonnée.

En 2016 il y a eu à peu près 10 à 15 % de finisseurs et je polémique pas sur les afabulateurs du registre à l'arrivée, c'est pas mal comme niveau de casse :-)

Le pct est une merveilleuse aventure, mais elle est éreintante mentalement. C'est tout dans la tête. Le physique peut lâcher bien sûr, sur blessure ou rupture, mais en dehors de ça, le plus gros challenge je pense, c'est de résister à toutes les tentations quotidiennes d'abandonner ou de partir off trail un moment.
Quelques soient les conditions, chaque jour où le thru hiker résiste à la tentation est une victoire et une chance de savourer le jour suivant! Et ce, jusqu'à l'arrivée au Canada

Si autant de personne tape le PCT, c'est en grande partie à cause des récits idéalisé et on sait à ce que cela mènne : moins de 20% de réussite.
Si une partie de nos PCTiste français savez la réalité de se qu'il les attendait, je doute qu'il y aura 100% de ceux là sur le sentier.
Pour AL, c'est Wild qui lui a donné envie de faire le PCT. J'ai lu le livre et vu le film, Cheryl parle peu (et mal) des difficulté du PCT. En même temps, elle n'a fait ni le désert, ni la Sierra Nevada et ni Washington.
Combien de PCTiste américain ayant échoué parle de leur échec ? aucun.

Pourtant en soit, le PCT ne demande pas d'être une bête niveau physique. Comme je dis ainsi qu'Olivier, le PCT se fini en grande partie via le mental (et un peu de préparation- analyse du terrain).

J'espère que Anne-Lise et Wandda viendront parler ici de leur PCT. Leur retour sera surement d'une aide précieuse pour les PCTiste 2018.
J'aimerai bien avoir leur avis sur comment elle voyaient le PCT avant et comment elle le voit après.

 
A lire aussi le récit d'un PCT réussi par "The Planner" guy : http://lunky.com/pct2013/
Il a fait ça dans un grand confort et sans se presser.

J'ai rencontré Wanda avant hier , elle remonte vers le nord , elle est en pleine forme.

Du coup vous ne devez pas croiser beaucoup de monde non ?  
Le gros des thru-hikers doit être au début du nord de la Californie là, il doit pas y avoir énormément de monde qui a passé le mid-point encore

Elle n'est plus avec Anne-Lise ?

Je pense le contraire. De ce que je lis, la plupart on zappé la sierra de Independence à SLT voir un peu plus loin.

+1 avec André. Il y a en plus le fait que les américains en grande majorité sont près de chez eux donc la tentation d'arréter est forte. En 2016, j'ai rencontré des thru-hikers qui avaient déjà fait une tentative avortée et qui remettaient ça avec une meilleure connaissance du chemin. Avoir déjà fait une longue randonnée est un plus aussi ! Certains de ceux rencontrés avaient fait le JMT...

L'envie d'arriver au bout est le meilleur moteur pour la réussite du PCT AMHA. Sachant qu'au fur et à mesure de la marche, le corps devient de plus en plus "fort", le point faible reste le mental. Par contre, le corps ne peut se mettre à "performer" qu'au bout d'un certain temps, il faut y aller doucement et/ou bien préparer le corps avant le départ. De plus l'appréciation du risque est quotidien et l'écoute de soi primordiale pour ne pas dépasser sa limite du moment, limite qui varie tous les jours en fonction de la fatigue, de la nourriture et du mental. Se ressourcer auprès des autres (hikers ou non) sur le trail ou off-trail est un bon moyen de renforcer le mental...
Chi va piano, va sano e va lontano

Non, elle est avec 1 américaine et 2 américains. Si , nous croisons beaucoup de monde qui ont carrément jumpė la Sierra. La plupart ont redémarrés de Chester et quelques-uns de Belden où ailleurs . Nous trouvons aussi quelques Hikers qui ont choisi notre option de remonter le PCT à  partir d'Ashland. Cette année je retrouve  des hikers avec qui j'avais marché dans le Sud de la Californie et qui me demande si je n'ai pas vu untel ou untel.  Il y a  du monde partout et nulle part . Beaucoup d'abandons cette année sont déjà à déplorer. Certains me disent qu'ils finissent Washington et vont revenir dans la Sierra en Septembre, je pense que très peu d'entre eux le réaliseront.

Petite info , après Dunsmuir sur le PCT on vient de nous signaler la présence d'un ours noir qui serait particulièrement agressif, je n'ai pas réussi à savoir dans quelle zone exactement.

Vers le sud ou vers le nord ?

C'est un ours brun (plus châtain même vu la vidéo). Il a était vu entre drakesbad guest ranch et le mile 1339
 
Vidéo : 1min44
 
C'est pas la 1er personne qui le prend en photo/video depuis 15 jours.

 
Pareil j'ai entendu un peu de tout  
Et de toute façon, je pense que si jamais t'en viens à te retrouver face à un ours, t'auras pas forcément le temps de te rappeler la bonne attitude à adopter
Je serai d'avis qu'il faut lever les bras et hurler et faire du bruit surtout s'il ne t'a pas vu pour ne pas le surprendre.  

Ca dépend du type d'ours.

Les ours brun, tu essais de paraitre grand-gros en levant les bras en faisant du bruit (le but étant de lui faire peur).
les grizzly, tu baisses le regard et tu recules en restant face à l'ours (et tu pries en même temps).

Sur le PCT, tu te dépêches à sortir l'appareil photo pour avoir une preuve que tu as vu un ours    (c'est con un PCTiste quand il voit un ours, il pense pas à sa sécurité en premier ^^).

Facebook PCT Class 2017 :

la pêche est bonne vu les commentaires

Une costaude : Optimistic Turtle
https://www.facebook.com/MeaningfulHike/
http://www.meaningfulhike.com/about/

link please    
groupe fermé ?

groupe fermé.
Suffit juste de demander

Glen pass. La dernière monté avant d'atteindre le col.  
Si tu es moins "bourrin", tu fais des lacets volontaire pour moins te fatiguer quand c'est comme ça

Comme j'étais bourrin il y a 27 ans de cela c'était tout droit avec les skis de randos sur le sac et les chaussures de ski au pied (avec crampons)  et le piolet.
Le kiff vers 5h00 en mai juin dans les alpes du sud, neige bien verglacée qui ne permettait pas de monter à ski  

André, tu vas être content !
Il a vu l'ours et il s'ennuie dans la forêt
http://blog.jeromemonnet.info/

Jeronimo qui trouve aussi que la Californie du nord est monotone (ainsi que le désert).

C'est sûrement car il ne profite pas du PCT  

Ben non.
Le dernier moment de l'ascension d'un col, tu as souvent de la neige qui recouvre 100% du sentier. C'est à toi de faire des lacet sur la neige.
 
Perso, il y a que Forester pass que j'ai tracé tout droit à cause du terrain qui ne permet pas vraiment de faire de lacet.
Pour Glen pass, on pouvait faire des mini-lacet. J'ai créer quelque marche à coup de chaussure (qu(Olivier à dû utiliser 2h plus tard).
 
Après, sur le terrain, c'est pas dur et pas impressionnant les cols. Dans la Sierra, tu as juste les torrents/rivière à traverser qui impressionnent mais une fois que tu as le coup de main, tu es plus emmerde par le déshabillage/eau froide/rhabillage que par le peur de la traversée en elle même.

 
la photo semble pencher carrément vers la gauche aussi  

Curieusement, pour ma part, je ne pense pas que ça serait pas les torrents qui m’embêteraient le plus, mais bien la marche dans la neige... Peut-être mes anciennes habitudes de pêcheur, habitué à marcher dans les rivières. Même si le débit ne sera évidement pas le même que ce que j'ai pratiqué, je ne suis pas, pour le moment, plus impressionné que ça.  
Par contre, ouais, la neige, je ne pratique presque jamais. Et dans les pentes, là, ouais, je pense que je n'en mènerais pas large...
 
PS : ebook d'Andre1980 commandé.

 
Je suis bien content d'avoir fait la montée au Mont Whitney à 1h du mat', ça m'a évité quelques frayeurs

Suis tombé sur ça, j'ai tout de suite pensé à andré: https://youtu.be/Dc9zMzhnCzg?t=2m27s
 

Quand le paysage semble devenir, il faut regarder plus près de soi et découvrir les différences, fleurs, animaux, arbres, rivières, ombres. Le PCT déroule son chemin dans des univers au delà de la taille humaine, il faut rester humble et regarder autour de soi, c'est différent de minute en minute, impossible de s'ennuyer    

En ce qui concerne la neige, le meilleur c'est le matin bonne heure et avec des crampons. Pas de dérapage et pas/moins de risque de trous/effrondrements. Passer à tout prix dans de la neige molle est dangereux et peu conduire à un arrêt de plusieurs jours voir un abandon... Pour ceux qui craignent le vertige, pratiquer quelques heures d'escalade/varappe en salle est un bon moyen de se donner confiance.
Tailler ses marches dans la paroi neigeuse sécurise aussi.
Si les traces existent déjà, bien s'appliquer à les suivre pour ne pas les dégrader, elles serviront aux suivants  

Oué, même que je me suis dit "il est bourré le Gars qui a fait la trace ou quoi???"

:-P

Ça c'est Sytchev.    + =