Durant l'enregistrement de l'émission, Michel Drucker et Carla Bruni ont eu droit à une surprise : la visite impromptue de Nicolas Sarkozy.

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Tout juste arrivé de Syrie, le Président a foncé directement au studio Gabriel pour voir comment se passait l'émission. Il a débarqué entre les répétitions des chansons et l'enregistrement. « C'était touchant, on aurait dit deux jeunes mariés, vraiment deux amoureux », témoigne bon public Michel Drucker devant le couple présidentiel roucoulant.

« Où est passée la magie de 2007 ? Les foules retrouvées ? Ces 83% de participation dans cette élection capitale ? Où est passé le style, la vraie parole politique, celle comprise immédiatement, qui fait vibrer, bouger, espérer ? ».  
 
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« Nicolas Sarkozy, en cinq ans de combats, cinq mois de campagne, a tout changé. C’est ainsi ! Il est président de la République et son bilan est déjà simplement énorme. Que telle mesure soit contestée, que le rythme surprenne, et la démocratie bat son plein ! Voilà la surprise. »

M. Sarkozy a régulièrement félicité les sportifs français engagés à Pékin, et avait notamment adressé le 13 septembre un message de félicitation à Assia El'Hannouni pour une de ses médailles d'or.

Dans les pages "Rebonds" de Libération se déploient d’habitude des analyses savantes et des points de vue engagés que le journal accueille en fin de pagination : manière d’ouvrir les colonnes à de plus amples développements argumentatifs, à des signatures extérieures à la rédaction, et à des positions ouvertement partisanes que les pages strictement factuelles et informatives n’ont pas vocation à recevoir. C’est l’endroit où ça débat, où ça polémique, où les spécialistes ont l’occasion de revenir sur un fait pour en éclairer des facettes que les feux de l’actualité avaient d’abord dérobées au regard : ça instruit, ça fait cogiter, on s’y chauffe les neurones jusqu’à porter parfois le cerveau à ébullition.
 
D’habitude.  
 
Mais quand Rachida Dati et Nathalie Kosciusko-Morizet s’emparent de la tribune, c’est une autre histoire, et les pages Rebonds portent mieux que jamais leur bondissante appellation.

Ayant lu intégralement leur vibrante invitation (à quoi d’ailleurs ? à bouger avec elles ?), l’ayant écoutée avec probablement plus d’attention encore qu’elles n’en réclamaient, je me sens autorisée à leur faire cette petite réponse. Si vous voulez respecter ma singularité, les filles, commencez donc par respecter cette exigence toute bête à laquelle je suis assez sensible : chez moi, pour convaincre, on raisonne et on argumente - on ne se contente pas de faire du bruit en agitant tout plein d’exclamations creuses, contradictoires et fautives. Et donc permettez-moi, dans cette cour d’école où vous êtes venues chanter le plaisir de jouer avec vous, de rester dans mon coin avec mes vieux bouquins pourris.

Une nouvelle baisse de pouvoir d'achat des salariés a été confirmée vendredi pour le deuxième trimestre 2008, dans un contexte économique morose peu propice qui fait aussi peser des menaces sur l'emploi.

Selon un indice définitif du service statistiques du ministère de l'Emploi (Dares), le salaire mensuel de base (SMB), malgré une progression de 3,1% en un an, a accusé une perte de pouvoir d'achat de 0,4 point au 2ème trimestre, comme au 1er trimestre.

PARIS (AFP) - Le secrétaire d'Etat aux Sports Bernard Laporte a prôné vendredi sur l'antenne d'Europe 1 une réforme des jeux Paralympiques afin d'améliorer leur exposition, proposant notamment de les organiser avant les jeux Olympiques.
 
Il faut "mettre les jeux Paralympiques en amont des jeux Olympiques", a déclaré M. Laporte, précisant qu'il "en parlerai(t) (lui)-même à Jacques Rogge" (président du Comité international olympique (CIO)).
 
Cette mesure pourrait, selon le secrétaire d'Etat, contribuer à l'engouement autour de cet événement. "Parce que sur place, j'ai vu des tribunes de presse vides mais des stades plein."

des stades plein.

PARIS (Reuters) - Après la polémique sur le fichier de police Edvige, Nicolas Sarkozy est de nouveau contraint de monter en première ligne pour mettre fin à un cafouillage gouvernemental sur les bonus-malus écologiques.
 
 
Le 9 septembre, le président français avait déjà convoqué à l'Elysée le Premier ministre, François Fillon, et la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie.
 
Il avait alors sommé celle-ci de lancer une concertation pour éliminer de ce fichier les éléments les plus contestés, à droite comme à gauche, dans les syndicats comme au patronat, touchant au profil sexuel ou à la santé.
 
Les services du Premier ministre ont annoncé jeudi que ce fichier serait profondément modifié par un décret, confirmant ainsi un recul de l'Elysée et du gouvernement sur ce dossier.
 
 
 
Vendredi, ce sont le ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, sa secrétaire d'Etat Nathalie Kosciusko-Morizet et le ministre du Budget, Eric Woerth, qui étaient attendus en fin d'après-midi à l'Elysée sur leurs dossiers. Eric Woerth est arrivé le premier, à 17h30.
 
 
Nicolas Sarkozy devait notamment rappeler les deux premiers au respect de la procédure d'arbitrage.
 
"On n'a pas à faire d'annonces tant que les arbitrages n'ont pas été faits", dit-on de source proche du président. "Toute décision d'une telle importance doit être arbitrée à l'Elysée."
 
Les députés de la majorité avaient déjà été irrités par la taxe de 1,1% sur les revenus des placements et du patrimoine proposée par le président pour financer le revenu de solidarité active (RSA), un nouveau dispositif d'aide au retour à l'emploi.
 
Leur exaspération est montée après une succession de fuites dans la presse sur l'extension à toute une série de produits du système du bonus-malus visant à encourager un comportement plus écologique, aujourd'hui appliqué aux seules voitures.
 
 
"BATAILLE MÉDIATIQUE"
 
Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Jean-François Copé, est venu à l'Elysée, flanqué de deux sénateurs et de deux députés, faire part de cette exaspération.
 
"Nous sommes tombés d'accord, avec le président de la République, sur le fait qu'il ne fallait pas gâcher le formidable travail pédagogique qui a été fait avec le 'Grenelle de l'environnement' par des annonces brouillonnes", a-t-il dit à Reuters à l'issue de cet entretien, vendredi matin.
 
"L'idée est de remettre un peu d'ordre dans tout ça", a ajouté Jean-François Copé, qui a assuré que le chef de l'Etat était "en phase" avec lui et ses collègues parlementaires.
 
 
 
 
François Fillon avait déjà mis le holà jeudi en annonçant que le gouvernement n'envisageait pas dans l'immédiat l'extension du bonus-malus ni de "taxe pique nique" - un projet de taxe sur les ustensiles jetables en matière plastique.
 
"Il y a eu un peu de précipitation dans la communication. Ce n'est pas très responsable", a-t-il déclaré dans l'avion qui l'emmenait à Rome.
 
En déplacement à Monaco, Jean-Louis Borloo a assuré ne pas s'être senti désavoué par la mise au point du Premier ministre.
 
"François Fillon fait son travail de chef du gouvernement, maintenant il faut cadrer", a-t-il dit. "Il y a eu des fuites sur ces dossiers, elles n'étaient pas très justes et moi je courais derrière pour les éteindre."
 
"Il vaut mieux que ce soit le chef du gouvernement qui dise 'maintenant voilà, on fait comme ça, on fait une expérimentation, on l'évalue, et après on passera à la phase suivante si l'évaluation est bonne'", a-t-il ajouté.
 
Son entourage met cette affaire sur le compte de tentatives de déstabilisation à l'encontre du numéro deux du gouvernement. Sont notamment visés les services du ministère de l'Economie, accusés d'être à l'origine des fuites à la presse.
 
Selon un proche de Jean-Louis Borloo, le ministre de l'Ecologie n'a en tout cas pas dit son dernier mot.
 
"Tout le monde n'a pas bien compris ce qu'était un bonus-malus", dit-il. "On a perdu une petite bataille médiatique (...) Mais rendez-vous dans quelques jours."