Profil supprimé | Invocation ratée. Backbone- a écrit :
Réfugiés & étrangers: petit guide anti-préjugés
Citation :
Il se compose de dix textes brefs, accessibles et argumentés, en réponse aux affirmations suivantes:
Préjugé 1 : "On est envahis par les migrants"
Préjugé 2 : "On ne peut pas accueillir toute la misère du monde"
Préjugé 3 : "Si on les accueille, ils vont venir plus nombreux"
Préjugé 4 : "Ils viennent seuls puis font venir toute leur famille"
Préjugé 5 : "Ils sont un danger pour notre économie"
Préjugé 6 : "Ils viennent prendre l’emploi des Belges"
Préjugé 7 : "Ils viennent profiter de notre système social"
Préjugé 8 : "Ils sont trop différents, ils ne s’intégreront jamais"
Préjugé 9 : "Parmi les réfugiés, il y a des terroristes et des criminels"
Préjugé 10 : "C’est en restant chez eux qu’ils développeront leur pays"
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http://reho.st/http://www.cire.be/ [...] vHH-QS.jpg
http://www.cire.be/sensibilisation [...] juges-2016
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Invocation réussie Tin cet appeau à moi-même Ce topic est vraiment un éternel recommencement Donc si je comprends bien, si je me paie un infographiste pour qu'il fasse une plaquette avec mes arguments à l'intérieur, tout de suite j'ai automatiquement raison c'est ça ? Ou alors faut-il simplement que ça ne représente pas mon nom mais celui d'une association ? Y a strictement rien dans ce pdf, à supposer que vous l'ayez lu , se contenter de trouver une source de ce niveau d'indigence pour appuyer ses propos à l'heure de la société de l'information, on atteint quand même le sommet de la paresse intellectuelle.
Je ne m'étalerais pas sur les coûts liés aux mauvais comportements comme on en trouve aussi chez nos précédentes vagues d'immigration régulièrement pointées du doigt pour leur surreprésentation dans les crimes et délits mais je rappelle quand même que la seule étude (ou en tout cas la plus connue et donc sûrement celle dont parle le guide du dessus) qui parlait d'un bénéfice positif de l'immigration (toute l'immigration, européenne comprise par exemple) et c'était 24 milliards se voyait annuler très simplement en mettant en parallèle une étude parlant de coûts liés aux infractions pour... 24 milliards aussi (et encore certains ne sont pas financiers) vu que la première n'analysait que la fiscalité (en fait elle se faisait annuler toute seule en extrapolant sur la seconde génération à partir du graphique fourni sur la "comptabilité générationnelle" cad sur la contribution fiscale sur une vie par rapport à l'âge d'arrivée en France pour l'immigré ou de naissance pour le français, mais pour trouver ça fallait faire comme moi l'effort de la lire ). Mais vu que les cultures sont proches, j'ai ce qu'il faut en stats et en anecdotes diverses sur cette autre question. De même je ne m'attarderais pas sur des cas particuliers de coûts d'hébergement qui font la joie des antis du topic migrants même s'il y en a de belles.
Je vais essayer de vous faire passer le stade de la paresse intellectuelle en vous fournissant de la lecture Donc pour commencer, les coûts liés à l'accueil. Citation :
C'est comme l’Angleterre qui veut ne pas donner d'aides sociales aux migrants avant 3 (ou 4 ?) ans. L'europe dit non, par contre vous pouvez le faire pour tout le monde, en gros pour tous les anglais, ceux qui sont là depuis toujours et ont cotisé, coupez les aides sociales à ceux là et on vous le laissera faire pour les autres Là l'europe veut bien, ça n'a plus aucun sens mais le "principe d'égalité" est sauf.
http://www.dailymail.co.uk/news/ar [...] edits.html
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liano a écrit :
Citation :
http://www.capital.fr/bourse/actua [...] es-1096367
L'excédent budgétaire de l'Allemagne dédié aux réfugiés
L'Allemagne a dégagé en 2015 un excédent budgétaire plus élevé que prévu, d'un montant de 12,1 milliards d'euros et qui servira à financer l'accueil et l'intégration des demandeurs d'asile, a annoncé mercredi le ministre des Finances, Wolfgang Schäuble.
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La fortune des passeurs doit être faite. L'année 2016 s'annonce fameuse pour les sociétés privées d'hébergement allemandes et les marchands de sommeil moins regardant
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Ensuite les problèmes qui concerne le partage de la richesse, la compatibilité avec nos aquis sociaux. Citation :
Le Fonds monétaire international plaide dans un rapport pour une intégration rapide des migrants sur le marché du travail. Mais certains économistes craignent une concurrence déloyale.
Autoriser les réfugiés à travailler pendant l'examen de leur dossier, mais aussi et surtout, pouvoir les payer moins que le salaire minimum là où il est en vigueur: c'est ce que propose ce rapport du Fonds monétaire international (FMI) pour intégrer les migrants sur le marché de l'emploi, présenté par sa directrice générale Christine Lagarde mercredi au World Economic Forum (WEF) à Davos.
Pas d'obligation de salaire minimum
Les dépenses publiques liées à leur accueil risquent en effet de peser sur les finances des Etats, et il faut trouver des solutions. Pour le FMI, l'impact économique de cette vague migratoire dépendra de la capacité des réfugiés à pouvoir travailler rapidement et sans que les employeurs ne doivent forcément leur verser le salaire minimum.
"Sur le plan économique, c'est LA bonne solution", estime Charles Wyplosz, professeur d'économie à l'IHEID à Genève. "Ces réfugiés qui arrivent ont des problèmes pour acquérir la langue et les compétences locales. Et ils ne sont probablement pas employables dans les pays où les salaires minimum sont relativement élevés, ce qui est un peu le cas de l'Allemagne et beaucoup le cas de la France", relève-t-il.
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Le problème de l'employabilité. Citation :
Ok, j'ai raconté de la merde avec mon un syrien sur six au Danemark est analphabète. Ma mémoire a fourché. Ce sont 38% d'entre eux qui le sont.
Source: KORA.dk (National Institute for Municipalities and Regions Analysis and Research) ainsi que la DA (Danish workers association)
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Citation :
« C'est exactement de gens comme cela dont nous avons besoin chez Mercedes ! » s'enthousiasmait Dieter Zetsche en voyant arriver en Allemagne des dizaines de milliers de réfugiés à l'automne dernier. Des hommes jeunes, vigoureux et munis d'une formation solide. Le chef de Daimler-Benz faisait même miroiter un « second miracle économique allemand », pareil à celui que connut l'Allemagne avec l'arrivée des immigrés italiens, puis turcs dans les années 50 et 60. Pour l'Allemagne qui souffre d'un manque chronique de main-d'œuvre qualifiée, ces réfugiés sont une aubaine. Les jeunes gens, disait Dieter Zetsche, qui ont entrepris un voyage aussi dangereux vers l'Europe et qui ont coupé les ponts avec leur pays ne viennent pas pour profiter de l'État providence, mais pour y refaire leur vie. Plusieurs PDG de grands groupes allemands faisaient les mêmes plans sur la comète et jubilaient : cet afflux massif de réfugiés était un investissement dans l'avenir et permettrait de régler une fois pour toutes les conséquences de la crise démographique qui risque de plomber le marché du travail et le système social.
Cinq mois plus tard, tout le monde met un bémol à ce grand élan d'enthousiasme. Les entreprises mais aussi les instituts d'analyse économique le reconnaissent: la majorité des jeunes hommes qui débarquent en Allemagne n'arrivera pas à s'intégrer sur le marché du travail sur-le-champ. 80 % d'entre eux n'ont ni le niveau ni la formation d'un simple OS allemand. Ils ne parlent pas allemand. Ils ne connaissent pas l'alphabet latin. Et bon nombre d'entre eux sont analphabètes. Il va donc falloir du temps et beaucoup d'argent et de patience pour les intégrer sur le marché du travail.
(...) http://www.lepoint.fr/monde/refugi [...] 358_24.php
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Voyons à présent comment ils s'intègrent sur le marché du travail. Au cas où je repasse sur ce quote plus tard et que l'image ne marche plus : Citation :
nov 2015.
Stats du chômage en %
Total des allemands 7,0
Total des étrangers 14,4
Pays éloignés
Syrie 63,8
Liban 48,8
Irak 43,0
Afghanistan 31,8
Iran 31,5
Pays de l'Europe de l'Est
Bulgarie 16,7
Kosovo 14,0
Bosnie 10,2
Roumanie 7,5
Croatie 6,3
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Citation :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Immig [...] .C3.B4mage
Lorsque l'on observe le taux de chômage des immigrésN 14, les chiffres diminuent mais la tendance reste qualitativement la même : les immigrés originaires de pays hors de l'UE sont en moyenne significativement plus au chômage que les autres, et cette différence est essentiellement due aux pays d'Afrique et à la Turquie141. On observe les mêmes tendances pour les descendants d'immigrés, avec des chiffres légèrement en hausse142.
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Une actualité Citation :
En Grande-Bretagne, un immigré hors Union européenne qui gagne moins de 44 000 euros par an après cinq années de résidence pourra être expulsé.
Depuis le 6 avril, une nouvelle loi est entrée en vigueur. Désormais, si un travailleur étranger gagne au bout de cinq ans 3 700 euros par mois, il pourra rester. Mais s'il gagne moins, il sera expulsé. Même si des professions stratégiques comme les infirmiers sont exclus de la réforme, les syndicats britanniques pronostiquent un véritable chaos social : il y a des milliers d'étrangers qui travaillent dans les hôpitaux publics ou dans l'Éducation nationale.
http://www.francetvinfo.fr/monde/e [...] 23873.html
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Une étude, pour finir : Citation :
En 1946, 88% des étrangers installés en France étaient d’origine européenne tandis qu’aujourd’hui, ces derniers n’en représentent plus qu’un gros tiers ; il y a bien une modification profonde de la nature de l’immigration.
Une autre vision de l’immigration
La plupart des commentateurs de l’immigration pensent, ou feignent de penser, que les immigrés vivant en France participent à l’économie nationale au même titre que les nationaux, ce que les chiffres donnés par le gouvernement lui-même ne permettent pas de vérifier. En 2011, le taux de chômage national était de 9,1% (2,6 millions sur un total de 28,4 millions de « personnes actives »), celui des nationaux et des étrangers originaires de l’Union européenne de 7,8% et celui des étrangers extra-européens de 20,7% (600.000 sur un total de 2,9 millions de « personnes actives »). La part des personnes « occupées » parmi l’ensemble des personnes en âge de travailler n’était que de 40% au sein de la population d’étrangers extra-européens tandis qu’il était de 64% dans l’ensemble rassemblant les nationaux et les immigrés d’origine européenne. De plus, cette situation ne s’améliore pas avec le temps ; la première génération d’immigrés extra-européens a un taux de chômage de 20% tandis que celui de la suivante atteint 23% ! Des études faites à partir des recensements de 1975, 1982 et 1990 montrent que le taux de chômage des jeunes issus de l’immigration maghrébine augmente régulièrement. Contrairement à tout ce que nous serinent les médias, le temps n’améliore pas les choses dans ce domaine.
[...]
[...]
La part de la population des immigrés extra-européens et de leurs descendants de la première génération représentait 12,4% de la population de notre pays en 2011 mais sa part dans le PIB n’était que de 7,3% ; le PIB par tête de cette population était de 17.900€ quand celui des populations d’origine française ou européenne était de 32.300€.
Il faut ajouter que la présence des immigrés nous contraint à investir dans des logements sociaux et des infrastructures (écoles, hôpitaux…) ; Maurice Allais estimait que, lorsqu’un travailleur supplémentaire s’installe en France, les infrastructures nécessaires coûtent quatre années de son salaire annuel, soit pour 200.000 entrées annuelles un coût total de l’ordre de 16 à 20 milliards d’euros par an. Les ressources financières immobilisées dans ces infrastructures sont autant de ressources qui ne sont pas investies dans l’appareil de production du fait que ces travailleurs ne sont pas nécessaires à notre économie parce que nous disposons de réserves considérables de main-d’œuvre inemployée (2,6 millions de chômeurs en 2011 mais plus de 3 millions aujourd’hui) et mobilisable en revenant à la semaine de 39 heures (plus de 2 millions d’équivalent temps plein), sans parler de l’inéluctable allongement de la vie professionnelle. Sachant que le chômage minimal se situe aux alentours de 4% de la population active, soit environ 1.000.000 de chômeurs, il apparaît très clairement que nous n’avons pas besoin d’immigrés supplémentaires et qu’il y en a déjà beaucoup trop. Dans cette histoire il y a, bien sûr, des perdants (les travailleurs autochtones peu qualifiés dont les salaires tendent à baisser ou qui sont contraints au chômage, les contribuables et les capacités d’investissement) mais il y a aussi des gagnants, dont les entreprises de génie civil qui construisent les logements et les infrastructures (Francis Bouygues fut le premier des grands patrons à plaider en faveur de l’immigration et du regroupement familial), la grande distribution et les privilégiés qui peuvent disposer de domestiques dociles et peu exigeants. Cela dit, la facture est salée parce que le coût annuel de la présence de ces quelque 8,1 millions de personnes se monte à 115 milliards d’euros selon Gérard Pince, soit le double du déficit budgétaire de l’Etat ! Leur présence coûtait 2.000€ par an en 2011 à chacun d’entre nous soit 8.000€ par an pour une famille de quatre personnes. La dette de la France qui approche les 2.000 milliards d’euros semble donc être, pour l’essentiel, une conséquence d’une immigration insensée qui ne nous enrichit pas, bien au contraire.
De nombreux obstacles juridiques
Pour mettre un terme à ces dépenses qui ruinent notre pays, il est évident que la première des mesures qui devrait être prise consisterait à mettre un terme à l’entrée de nouveaux migrants extra-européens (67% des Français considèrent qu’il y a trop d’immigrés et 59% sont même partisans d’une limitation de l’immigration en provenance des pays de l’Union européenne), ce qui impliquerait la mise en place d’un contrôle des frontières nationales et la suspension des Accords de Schengen. Par ailleurs, le Conseil constitutionnel et la Cour européenne des droits de l’homme s’opposeraient à la suppression du regroupement familial, et la limitation du droit d’asile serait en contradiction avec les traités en vigueur. Seul le rapatriement des étrangers extra-européens au chômage ou en situation irrégulière ne poserait pas de problème juridique.
Gérard Pince estime que pour lever tous ces obstacles et imposer la volonté de la majorité des Français, il n’y a pas d’autre solution que le recours au référendum. Mais ce ne sera possible qu’à la faveur de l’élection d’un président de la République vraiment décidé à s’attaquer au problème essentiel qu’est l’immigration.
Ce livre est, certes, aride, mais sa lecture est d’un très grand intérêt parce qu’il remet en cause tous les poncifs diffusés par les médias et confirme pour l’essentiel les conclusions auxquelles était parvenu le « Prix Nobel » d’économie Maurice Allais.
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