AFP le 21/11/2004 18:14  
Londres est intervenu pour empêcher la fusion EADS-Thales (presse)  
 
Le gouvernement britannique est intervenu pour empêcher la création d'un grand groupe européen de défense par la fusion du groupe franco-allemand EADS avec le français Thales, a rapporté dimanche The Observer.

Loading GP7200 - the very first Airbus A380 prototype engine developed by common efforts of GE and P&W. It will be mounted on a Boeing 747 testbed in Victorville, CA. It is so huge that it's dwarfing D-18T Progress engines of the Russian giant!

Le conseil d'administration d'EADS se réunira lundi sur l'A350
Fri November 26, 2004 8:05 PM CET
 
PARIS (Reuters) - Le conseil d'administration d'EADS doit se réunir lundi pour examiner le lancement éventuel par sa filiale Airbus d'un nouvel appareil, l'A350, destiné à concurrencer le B7E7 de l'américain Boeing, a-t-on appris vendredi de source industrielle.
 
Le président d'Airbus, Noël Forgeard, avait indiqué mardi que le conseil d'EADS devrait se réunir "la semaine prochaine" pour examiner ce projet, dont l'investissement est estimé à quelque trois milliards d'euros. Il s'était déclaré alors "raisonnablement optimiste" sur le fait que sa maison-mère EADS donne son feu vert.
 
Le projet devra également être soumis au conseil du groupe britannique BAE Systems, qui détient le solde de 20% d'Airbus et prendra part à ce titre aux investissements.
 
Lors d'une rencontre avec la presse au siège toulousain d'Airbus, Noël Forgeard a également déclaré mardi que l'A350 ferait l'objet d'une demande d'avances remboursables auprès des quatre pays participant au programme : la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Espagne. Un sujet particulièrement sensible au moment où les Etats-Unis et l'Union européenne s'apprêtent à se livrer à une guerre commerciale en s'accusant mutuellement de ne pas respecter l'accord conclu en 1992 sur les aides à l'industrie aéronautique.
 
Dans un entretien accordé mercredi à Reuters, Philippe Camus, co-président d'EADS, avait pour sa part indiqué que plusieurs options étaient à l'étude pour l'A350, se déclarant personnellement favorable à un projet ambitieux, "qui a du souffle", pour ce nouveau moyen-courrier.
 
"Entre ces différentes options je suis plutôt partisan de voir à long terme et de prendre des options ayant beaucoup de souffle. Il faut avoir de l'audace", avait-t-il estimé.
 
Dérivé de l'A330, avec toutefois des ailes modifiées et un nouveau moteur pour voler plus longtemps en consommant moins de carburant, l'A350 devrait permettre de transporter environ 270 passagers à l'horizon 2009, soit davantage que la première version du 7E7 que Boeing prévoit de mettre en service en 2008.
 
Le constructeur américain prévoit pour sa part de dépenser six milliards de dollars environ (4,6 milliards d'euros) pour développer son 7E7, dont le principal argument de vente est également d'être économe en carburant.
 
L'A350 pourrait présenter un rayon d'action allant de 13.000 à 15.000 kilomètres environ, contre 10.500 km pour l'A330-300 et 12.500 km pour l'A330-200.

Airbus choisit provisoirement Toulouse pour la livraison finale de l'A380
 
FRANCFORT (Allemagne), 25 nov (AFP)
L'avionneur Airbus choisit provisoirement Toulouse pour accueillir le centre de livraison finale de l'A380, faute de pouvoir l'installer comme prévu à Hambourg en raison d'un conflit avec des riverains du site allemand, a-t-il annoncé jeudi.
La filiale du groupe européen EADS a pris cette décision en raison d'un conflit juridique avec des résidents locaux de la ville du nord de l'Allemagne, qui s'opposent à l'extention d'une piste d'essai de l'usine locale Airbus.
Or l'allongement de cette piste est nécessaire si Airbus veut comme prévu installer dans la ville hanséatique le "centre de livraison" de son très gros porteur.
Il s'agit d'une infrastructure permettant d'accueillir les clients qui viennent tester les appareils avant de prendre livraison de leurs commandes.
Ce centre pourra employer jusqu'à 100 personnes au plus fort de la production de l'A380, en 2008.
Airbus prendra sa décision finale sur la localisation au plus tard à la mi-2006. Si le conflit judiciaire en cours à Hambourg est alors réglé, la construction du centre pourra débuter et il commencera à fonctionner courant
Dans ce cas de figure, Airbus, qui prévoit de livrer ses premiers A380 à la mi-2006, le fera à partir de Toulouse en attendant de pouvoir utiliser l'infrastructure de Hambourg.
"Le problème de l'allongement de la piste ne se pose pas à Toulouse, où elle est déjà assez longue puisqu'elle accueillait notamment des vols du supersonique Concorde," a expliqué un porte-parole d'Airbus.
Cette solution provisoire pourrait "devenir définitive" si la situation n'est pas débloquée dans la ville hanséatique, a-t-il mis en garde.
"Le cas de figure idéal serait bien sûr que tout s'arrange avant 2006 et que la construction du centre en Allemagne démarre le plus vite possible", a-t-il dit.
Outre la livraison finale, le site de Hambourg est également chargé de la construction des sections avant et arrière du fuselage de l'A380, ainsi que des finitions (peinture, installation des fauteuils, aménagements intérieurs).