MiXoR a écrit :
En fait cette montre appartenait à un membre, haut gradé, de l'armée de Napoléon 1er. Puis elle a dû être transmise aux générations suivantes, comme de coutume. Alors un jour, un probable descendant de ce gradé, ayant mal tourné, (mon grand père appris plus tard qu'il avait fini sa vie alcoolique et rejeté de tous suite à un acte qu'il n'avait jamais commis)en pélerinage sur l'ile d'Elbe, afin de retrouver la foi, eu l'occasion de la marchander sur le port à un pêcheur au filet qui n'était autre que Raymond Cousteau, le père de Jacques Yves, l'aventurier. Cette montre a été cédée (comme cadeau d'anniversaire, pour ses 20 ans) à son fils Robert, le frère de Jacques Yves, et le suivit jusqu'en Indochine, pendant la guerre. C'est là que mon grand père fut le témoin d'un acte de générosité extraordinaire. Robert remis en effet sa montre à un petit cambodgien prostré devant le cadavre de ses parents morts, abattus au beau milieu d'une rizière de Phnom Penh. Mon grand père décida alors d'escorter le petit cambodgien jusqu'à une zone sécurisée. D'après ses dires, le petit cambodgien désirant faire une dernière prière sur la tombe de fortune des ses parents, érigée par ces deux hommes blancs, confia la montre à mon grand père. Il s'éloigna, et sauta sur une mine, triste histoire, paix à son âme. A ce moment là, mon grand père est donc l'heureux possesseur de la montre aux mille histoires. Sa rentrée en France lui permis de traiter le scorbut dont il était atteint. Remis sur pied, il repris le cours paisible de sa vie. Il était passionné de cyclisme, et un jour, environ 9 mois plus tard, il se fit renversé par une voiture. Il tomba dans le coma, et plus jamais il ne rouvrit les yeux. Ma grand mère ainsi que toute ma famille a pris la décision de le "débrancher" le 11 mars 1989. Je me suis alors vu offrir un coffre empli de moultes choses que je décidais de n'ouvrir que 15 ans plus tard. J'ai donc découvert, il y a quelques jours, que l'héritage de mon grand père consistait en cette montre, un petit carnet intime retracant chaque jour de sa vie, trois lingots d'or de 125G et divers bijoux récoltés de ci de là. En son honneur, je jure donc sur ma vie, de la faire réparer par un professionnel, et de la porter fièrement, jusqu'à ce que mort s'en suive, et que transmission suive son cours. Merci de votre écoute.
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