Forum |  HardWare.fr | News | Articles | PC | S'identifier | S'inscrire | Shop Recherche
2815 connectés 

  FORUM HardWare.fr
  Discussions
  Vie pratique

  histoire de fou

 


 Mot :   Pseudo :  
 
Bas de page
Auteur Sujet :

histoire de fou

n°5052721
madmax-xp
Posté le 12-03-2005 à 21:58:20  profilanswer
 

Je m’appelle Yoann et j’ai 24 ans.
 
Je poste aujourd'hui cette lettre sur ce forum et sur d'autre pour signaler mon désarroi sur la situation dans laquelle je suis, et si par hasard quelqu’un avait déjà été dans une situation similaire, avoir des conseils…
 
J’ai racheté une société le 7 mai 2004, pour cela ma mère m’a prêté les économies de toute sa vie.
 
Totalement en confiance dans le fait que je la rembourse le plus rapidement possible et c’était bien dans mon intention.
 
La solution de son prêt était la plus rapide pour le rachat de cette société qui intéressait beaucoup de monde, j’avais ensuite tout le temps pour faire une demande de prêt auprès d’une banque ou autre, la rembourser avec ce prêt, m’enlevant le poids de risquer de l’argent qui ne serait pas le mien.
 
Si ma société avait rencontré des difficultés, cela n’aurait alors regardé que moi.
 
Mes premières demandes rencontrant un avis le plus souvent favorable mais nécessitant un temps d’exploitation de la société plus long (de l’ordre d’un an).
Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, (gérant de sa propre société à 24 ans et surtout réalisant un rêve d’enfant) ma société, la SARL Space Games, un cybercafé basé à valence (26) ( www.spacegames-valence.adussee.com ) était en plein essor et rien ne semblait pouvoir s’y opposer, sans gagner des cents et des milles, j’étais indépendant et c’était le plus important.
 
 
 
Seulement le lundi 25 octobre 2004, à cause d’un défaut d’entretien et de conception, lors d’une grosse pluie, une bouteille…une simple bouteille en plastique…est venue se planter dans l’évacuation d’eau de la terrasse au dessus de ma salle.
 
Débordement de chéneau, et ce sont des trombes d’eau qui tombent dans ma salle, sur mes clients et mon matériel informatique.
 
En 5 minutes, 5 cm d’eau dans la salle, le faux plafond effondré, 18 de mes 24 ordinateurs hors d’état, l’électricité d’une partie de la salle, pas mal de matériel réseau et mon câblage foutus…
 
photos de la salle le soir du sinistre: www.forfun-team.com/SPG/sinistre
 
Cela peut paraître étonnant, mais la surprise passée, le propriétaire prévenu dans l’heure et le passage des pompiers, je ne me faisais pas plus de soucis que ça, me disant que ça pouvait arriver à tout le monde et qu’au pire, la paperasse réglée, je serai réouvert au cours du mois suivant.
 
Que nenni, le lendemain du sinistre, mardi 26 octobre 2004 au matin, je remplis le constat d’assurance amiable dégât des eaux avec mon propriétaire.
 
(Sur lequel je précise : dommages sur sol, mur, plafond, immobiliers, mobiliers, matériels, marchandises, électriques, réserve sur climatisation)
 
Prévient mon assurance par téléphone que je leur faxe dans la journée pour qu’il puisse lancer la procédure.
 
(Mon assureur se trouve à une centaine de kilomètres de mon lieu de travail, celui-ci étant le même depuis les premiers jours de la société, 6 ans auparavant car un des fondateurs habitait à cet endroit)
 
Ceux-ci me répondent qu’il n’y a pas de problème, qu’ils appellent un expert qui me contactera le plus vite possible vu l’ampleur des dégâts et que je ne dois toucher à rien pour l’instant.
 
Le lendemain mercredi 27 octobre 2004, je téléphone à mon assurance pour savoir s’ils ont bien reçu mon fax, ceux-ci me répondent qu’ils ont un problème avec leur fax et qu’ils n’ont rien reçu, me demandant alors de bien vouloir leur renvoyer.
 
Le lendemain jeudi 28 octobre 2004, je leur faxe à nouveau deux fois le document pour être sûr.
 
Ils me rappellent le vendredi 29 octobre 2004 au matin pour confirmer la réception,(Lettre du 29 octobre 2004)
 
Malheureusement n’ayant rien reçu auparavant, ils me disent qu’ils n’ont pas pu ouvrir de dossier informatique, que l’expert ne peut pas agir sans et donc, que celui-ci m’appellerait au début de la semaine suivante…
 
N’ayant pas de nouvelles le lundi 1 novembre 2004, j’appelle à son bureau mardi matin, on me répond qu’il a beaucoup de travail et qu’il passera le 25 novembre 2004(!) Je leur explique l’étendue des dégâts, que ce serait bien qu’il fasse un effort et on me répond qu’il aurait une place pour le vendredi 12 novembre 2004 (17 jours après…) mais pas avant...
 
N’étant pas au courant des délais pratiqués habituellement, je prend mon mal en patience et attend le 12 novembre 2004…Je reçois une lettre datée du 4 novembre 2004 pour confirmer le rendez vous, tout en appelant régulièrement mon assurance pour avoir des détails sur les procédures et prévenant banques, créanciers, fournisseurs et autres de ma fermeture provisoire et récupérant tous les devis nécessaires me disant qu’un jour ou l’autre on me les demanderait de toute façon.
 
Le vendredi 12 novembre 2004 a commencé le véritable casse-tête.
 
Mon expert faisant un tour rapide de ma salle, il m’annonce que l’électricité sera à ma charge puisque ce n’est jamais pris en compte dans un dégât des eaux (à la rigueur, c’est effectivement marqué sur mon contrat…)
 
Les murs, les rideaux qui ont pris l’eau et ont été souillé, mon aquarium (dont j’ai sauvé les poissons) qui ressemble maintenant à une culture d’algues et de moisissures, le totem d’un personnage de jeu vidéo grandeur nature en 200 exemplaires hors de prix prêté par une autre société ayant été endommagé lorsque le plafond est tombé dessus, sont, entre autres, nettoyables, lessivables, rénovables, ou à remettre en état par mes soins et à mes frais.
 
Et au final, j’aurais dû de toutes façons tout déplacer dans un endroit sûr et sec !  
 
Problème :
 
J’habite près de ma société à titre gratuit chez un ami dans un 30 m² depuis le rachat de celle-ci pour limiter mes frais; mes parents habitent à 100 Km. Je suis seul à gérer la société 7 jours sur 7, de 10 h du matin à 2 h du matin non-stop et de toutes façons on m’avait dit de ne toucher à rien (et ce n’était pas l’envie qui me manquait de déblayer le plus vite possible le dépotoir qu’était devenue ma société après le sinistre…)
 
Et de toute façon,à part le délai de fermeture, je sais maintenant que l’action du temps (humidité ou autre) n’a pas eu d’effet néfaste sur quoi que ce soit.
 
Assez abattu par toutes ces nouvelles et sentant les ennuis arriver, je fais appel le jour même à un huissier pour faire un état des lieux précis, (mobiliers, matériels, murs) et commencer à faire un peu de ménage dans les plus bref délais en étant sûr que si on me reprochait d’avoir touché quelque chose qu’il ne fallait pas, j’aurais le rapport d’huissier à présenter.
 
Je préviens ensuite mon propriétaire pour qu’il fasse venir son expert le plus vite possible.
 
Ils arriveront le lundi 14 novembre 2004 au matin en compagnie du directeur de l’assurance.
 
M’étant renseigné entre temps, je savais ce qu’ils allaient me dire…comment se fait-il que votre expert soit passé si tard…Et bien…Il faudrait lui demander ? Non ?
 
Ils m’annoncent qu’ils sont d’accord pour rembourser une partie des dommages mais pas ce qui aurait pu être sauvé si mon expert était venu plus vite et qu’ils allaient faire un recours contre mon assurance…
 
A partir de ce jour, tout le monde s’est renvoyé la balle…Les secrétaires de mon assureur me disent de voir avec mon expert, mon expert me dit de voir avec ses secrétaires et ses secrétaires me disent de voir avec mon assureur…c’est aussi dans ces jours que ma situation financière devenant difficile je me renseigne pour une possible avance, et que mon assurance me dit : « Ah bon ? Mais vous êtes fermé ? »
 
(No comment…)
 
Mon expert se retranche derrière le fait que mon assurance ne lui ai pas indiqué la gravité de la situation et mon assurance se retranche derrière le fait que rien n’indiquait la gravité de la situation sur ma déclaration.
 
(Et la trentaine de coups de fils, factures France Telecom détaillées à l’appui, que je leur ai passé pendant les 15 jours qui ont suivi le sinistre. C’était pour leur demander le temps qu’il faisait chez eux ? il n’est pas toujours urgent de réparer un sinistre? Que pouvais-je dire de plus que : murs, plafonds, mobiliers, peintures, sol, plâtrerie, marchandises, électricité, matériels…)
 
On me propose alors les services d’une entreprise de décontamination.
 
Pour assécher la salle (« Mais elle est sèche ma salle monsieur, ça fait 30 jours que j’ai pris l’eau vous savez ? ») pour stopper la corrosion sur le matériel informatique et vérifier ce qui fonctionne ou pas.
 
Je demande alors : « C’était pas possible avant ? » ; on me répond alors que mon assurance ou mon expert aurait dû me le proposer les jours suivant le sinistre voir même immédiatement…
 
Deux entreprises de décontamination me contactent à la suite du coup de fil de mon expert le 23 novembre 2004, les devis sont faits le 25 novembre 2004.
 
Puis, vient le moment où tout le monde se rencontre, le vendredi 3 décembre 2004 (40 jours après le sinistre, lettre du 23 novembre 2004).
 
J’ai bien tenté d’avancer la date mais « il » n’avait pas le temps avant ; qui « il » ? Je n’ai jamais pu le savoir…
 
A cette rencontre, tous mes devis partent à la trappe :
 
Le plafond ? « Trop cher ».
(Depuis un accord a été trouvé et mon plafond est réparé)
 
Le réseau électrique et informatique ? « On accepte à la rigueur de vous indemniser une remise en route, pas une remise aux normes et de toute façon, ça sèche ».
(J’ai repris des parts de la société et le bail est le même depuis 1998, donc pas de remise au normes depuis, aucun électricien n’accepte de me faire qu’une simple remise en route, forcément, si j’ai un feu d’origine électrique plus tard, vers qui se retournerait-on ?)
 
Mes ordinateurs ? « Qui va payer quoi ? Entre ceux qui ont pris l’eau directement et ceux qui ont pris l’humidité à cause du temps qu’a mis votre expert à venir?».
(J’ai maintenant des attestations confirmant que tout a été endommagé au moment du sinistre)
 
Mon délai de fermeture ? « Qui va payer quoi ? Alors que cela aurait pu aller plus vite si votre expert était intervenu plus rapidement ? »
 
Lorsque je demande à mon expert s’il est possible d’avoir une avance (mes premières mises en demeure commencent à pointer le bout de leur nez) mon déficit étant assez conséquent, il me répond que le problème est que je suis mal assuré et qu’il pourrait me faire une avance de 20 à 30%, bien en dessous de ce dont j’aurais besoin (je me dis encore une fois que c’est de ma faute, et que j’aurais du relire mon contrat depuis longtemps parce qu’il y a décidément beaucoup de trucs bizarres dans celui-ci !!!)
 
L’entreprise de décontamination passe prendre le matériel qui a subit des dommages le 8 décembre.
 
Je reçois un coup de fil le vendredi 10 décembre 2004 de mon assurance me demandant de passer à leur agence pour venir chercher un chèque d’avance fait par l’inspectrice des assurances (Tiens ? il y a des inspecteurs pour les assurances ?) quand je demande son numéro, on me répond que c’est confidentiel, soit.
 
Le lendemain chez mon assureur, le chèque est d’une valeur correct, je pensais que la situation commençait à se débloquer si on me faisait un tel cadeau : leurre !
 
La décontamination se passe, on me rapporte les ordinateurs le 22 décembre 2004, problème : en présence des ouvriers de la société, le premier ordinateur censé fonctionner que je branche, me claque dans les doigts dans la minute…je leur demande quoi faire dans ce cas, ils me répondent que ce n’est pas un souci et que je n’ai qu’à le déclarer « perdu » à la suite du sinistre à mon assurance.
 
Dans le doute je téléphone à mon assurance immédiatement, qui me répond que j’ai du faire une fausse manipulation en le branchant et que c’est de ma faute
(C’est sûr maintenant ils m’en veulent ! Et merci pour la confiance, j’ai branché mon premier ordinateur à 8 ans et voilà 7 ans que je fais de la maintenance officielle, mais bon, ils ne sont pas censés le savoir, est-ce qu’on devient boulanger sans jamais avoir appris à faire du pain…?)
 
Quand je leur répond que le technicien de la société de décontamination est à coté de moi et qu’il peut attester du bon branchement de l’appareil, on me répond que dans ce cas là, si la société assure que l’ordinateur fonctionnait chez eux, ils se retourneront contre eux…Et bien voyons…
 
Ni une ni deux, voyant encore des problèmes arriver (commençant à avoir l’habitude certes…)
 
Je fais reprendre les ordinateurs par la société de décontamination le temps d’y voir plus clair.
 
J’apprend que les tests sont les suivants : redémarrage des ordinateurs sur écran de veille pendant 15 minutes…j’essaye alors vainement d’expliquer que mes ordinateurs ne sont pas ceux de « monsieur tout le monde », que dans mon domaine ce sont des ordinateurs qui tournent 15 à 20 heures par jour souvent à fond, et que les tests devraient être plus poussés.
 
De plus (il y a toujours un plus…!) j’apprend que les ordinateurs qui seront déclarés « ok » n’auront plus aucune garantie, la société qui me les garantissait refusant de reprendre cette garantie prétextant (à juste titre il me semble selon mon expérience) qu’elle savait très bien ce qui arrivait au bout de quelque temps à du matériel ayant pris l’humidité.
 
Je précise que cette société très compétente, basée à Valence, (j’ai fait jouer la concurrence jusqu’en Belgique lorsque j’ai acheté mes ordinateurs) continuait de garantir mes ordinateurs à titre commercial même lorsque la garantie constructeur était arrivée a son terme, tant elle est convaincue de la qualité de son matériel.
 
La société de décontamination n’assure que deux choses : que les ordinateurs soient secs et la corrosion stoppée (et elle le fait très bien).
 
Quant à l’assurance, elle reste assez vague, arguant qu’il faudra voir lorsqu’un problème se présentera pour savoir quoi faire.
 
Quand on sait que dans mon domaine, la casse sur l’ensemble d’un parc informatique de 27 ordinateurs atteint une pièce (processeur, disque dur, carte graphique, alimentation,…) tous les deux/trois jours, il vaut mieux avoir une bonne garantie.
 
Le rendez-vous de clôture du dossier fut pris pour le mardi 4 janvier 2005 (73 jours après le sinistre, lettre du 22 décembre 2004) directement au siège de la société de décontamination, à ma demande, pour avoir l’avis d’autres professionnels.
 
Les experts ont fini par accepter que je puisse tester en condition réelle les ordinateurs qui seront déclarés « ok » par la société de décontamination (non sans rechigner…je recevrai la confirmation par écrit après plusieurs relance de ma part le 25 janvier 2005 !!!)
 
Je ne peux malheureusement plus faire ces tests à l’heure actuelle, l’EDF m’ayant coupé l’électricité le 27 janvier 2005 (je l’ai appris de mon propriétaire qui s’était branché sur mon compteur sans m’avertir pour faire des travaux au-dessus de mon magasin, il n’avait donc plus d’électricité et était bien ennuyé…)
 
La clôture du dossier fut ensuite repoussée pour la raison suivante: personne ne pouvait attester si les ordinateurs avaient claqué le jour du sinistre ou à cause de l’humidité.
 
La réunion s’est terminée par la visite guidée de la société de décontamination faite par le patron de celle-ci aux experts, me laissant rentrer chez moi avec la seule certitude que je n’étais pas encore sorti de l’auberge…
 
Je reçois par la suite 2 courriers de la part de mon expert, à plus d’un mois d’intervalle (c’est important pour la suite) me demandant diverses pièces justificatives de renseignements sur la société ou pour le calcul de mes indemnités. La première est du 6 décembre 2004, la seconde du 20 janvier 2005.
 
Je me disais que les choses étaient en bonne voie, puisqu’on me demandait enfin des informations relatives à ma probable indemnité. Mais après un de mes appels au siège même de mon assurance pour expliquer une énième fois mon cas, j’obtiens le numéro de l’inspectrice des assurances qui supervisait mon dossier (je croyais qu’il était confidentiel ?)
 
Celle-ci m’apprendra que :
 
Mon expert lui aurait dit qu’il m’avait laissé des messages et se serait présenté à mon entreprise où je n’étais pas présent juste après le sinistre, et que pour cette raison il avait fait le courrier convenant de la date du vendredi 12 novembre 2004 pour la première expertise. (Je rappelle qu’il n’était pas au courant de l’affaire entre le 25 octobre 2004 et le 1 novembre 2004, mon assurance ne l’ayant pas encore prévenu et que la première date prévue était le 24 novembre 2004, avancé à ma demande, le courrier de confirmation datant du 4 novembre 2004).
 
Que je traînais maintenant pour lui donner les documents dont il avait besoin. (Il m’a envoyé 2 lettres à plus d’un mois et demi d’intervalle me demandant des documents différents, fournis le jour même de la réception des dites lettres; n’est-il pas plus simple de tout me demander en une seule fois pour que je ne traîne pas ?)
 
Après avoir appelé mon expert pour demander des explications, (3 jours d’attente avant de réussir à le joindre, exceptionnel, d’habitude c’est de l’ordre d’une demi-douzaine de jours) celui-ci a nié en bloc ce que m’avait dit l’inspectrice ou a prétexté une mauvaise interprétation de ses dires.
 
Voilà mon histoire.
 
A ce jour (jeudi 28 février 2005, 117 jours après le sinistre) je n’ai plus de nouvelles de qui que ce soit, un courrier que j’ai reçu le 20 janvier 2005, me demandait, à moi, de fournir des attestations d’entreprises informatiques sur la raison du non fonctionnement des ordinateurs déclarés hors service par la société de décontamination.
 
Une lettre du 1 février 2005 me prévient que mon expert est dans l’attente des tests des appareils afin de prévoir la réunion de clôture, alors qu’il a en sa possession les mises en demeure d’EDF, France Télécom et Wanadoo, indiquant que ces services m’ont été coupés et que, comme indiqué plus haut, mon câblage informatique et une partie de mon système électrique sont hors d’usage.
 
Plusieurs coups de fil pour réussir à le joindre, lui souligner ces détails et nous nous mettrons d’accord sur l’effective nécessité de remettre ces tests à plus tard.
 
Une réunion de clôture prévu le lundi 21 février 2005 m’a été notifiée par téléphone, mais n’ayant reçu aucune confirmation le vendredi 18 février 2005, on me répondra que finalement, il s’agit d’une réunion entre experts pour discuter de divers points sur lesquels ils ne sont toujours pas d’accord.
 
Un appel le 24 février 2005 pour en savoir plus, m’apprendra que mon expert est injoignable avant la semaine prochaine et que la personne qui s’occupe de mon dossier est absente.
 
Mes pertes, toutes cumulées (pertes d’exploitation, ordinateurs, denrées périmées ou abîmées, Factures impayées…) sont énormes.
 
J’ai une pile de mises en demeure impressionnante qui arrive régulièrement par la poste, on m’a coupé tous les services (EDF, eau, téléphone, Internet…)
 
Je suis interdit bancaire auprès de tout établissement de crédit sous peine de sanction pénale.
 
Et comble de l’ironie, mon assurance m’a mis en demeure de lui régler mes cotisations de retard sous peines de résilier mon contrat.
 
Je suis complètement dépendant de mes parents qui me donnent de quoi subvenir à mes besoins et payent le loyer de la salle à ma place.
 
Le pire de tout pour moi, avant même le risque de perdre ma société, étant de me demander quand est-ce que je pourrais rembourser ma mère…
 
Ma famille, mes amis, mes clients me soutiennent à chaque instant et je souhaite plus que tout que mon avenir passe par cette société.
 
Lundi 7 mars 2005 :
 
Suite à une entrevue avec mon assureur le lundi 1 mars 2005, il ressort de la conversation et des documents que j’ai réclamé (conditions générales, livrets explicatifs) que nous avons lu ensemble :
 
- que j’ai normalement droit à une avance de 50% sur le montant total du préjudice
- que la garantie Perte d’Exploitation de mon contrat, prévoie normalement un versement d’indemnité, à partir jour du sinistre, pour justement éviter la situation dans laquelle je suis.
 
Il ne comprend pas pourquoi ces sommes ne m’ont pas étaient versées
 
Il devait me tenir au courant par email, dès le lendemain, des raisons de cette « omission »
 
Un email reçu aujourd’hui lundi 7 mars 2005, m’informe d’une négociation de sa part avec son inspectrice pour obtenir une nouvelle avance (une bonne chose, mais qui ne permet même pas de lever mon interdit bancaire…) mais aucunes informations sur la garantie perte d’exploitation…
 
Voila…si vous m’avez lu jusqu’ici, merci d’avoir fait cet effort (c’est long…) et n’hésitez pas à poster votre avis et/ou vos conseils…cela me sera utile.

mood
Publicité
Posté le 12-03-2005 à 21:58:20  profilanswer
 

n°5052744
Gordon Shu​mway
Modèle bikini & astrophysicien
Posté le 12-03-2005 à 22:00:08  profilanswer
 

www.20six.fr


---------------
Tees et autres trucs pour geeks | Mon Instagram il est bien. Suis-le.

Aller à :
  FORUM HardWare.fr
  Discussions
  Vie pratique

  histoire de fou

 

Sujets relatifs
hotline apple : une histoire très comique :)Je recherche cette page ou y avait une histoire d'angle mort la
ki si conait en histoire politique et geographique[Sondage / Histoire] L'impact des thèses révisionnistes
[Histoire] Fascisme, nazisme, génocide : mise au point{topik histoire & actualité} La colonisation: qu'en pensez-vous?
[appart] histoire de bail meme si je suis de la famille !!!site sur l'histoire du peer to peer
"Histoire de mon Amérique" par A. Adler sur France CultureEd Gein le boucher...... (histoire vraie).
Plus de sujets relatifs à : histoire de fou


Copyright © 1997-2022 Hardware.fr SARL (Signaler un contenu illicite / Données personnelles) / Groupe LDLC / Shop HFR