Reprise du message précédent :

 
Bcp moins d'élèves/classe ??? C'est ça que tu veux dire ???
 
Parce que si c'est ça, tu te plante ? La tendance est plutôt à 30 élèves par classe, même en petite section...

Non, je parle du nombre d'élèves au total. Un prof du secondaire a plusieurs classes et plusieurs niveaux et certains (profs d'arts plastiques, musique...) ont tous les élèves du bahut dans certains endroits.
 
 
 
Sinon, je précise, c'était de la rigolade.  Ne le prends pas si sérieusement.   Il n'y a aucune élite dans l'EN nous le savons tous.

Les agrégés

Tu es agrégé ?

Les PE n'ont pas à composer avec l'administration, ça c'est un avantage.

Ils sont surtout bien moins payés  

J'aimerai, mais ayant été non admissible deux fois de suite, là, je temporise un peu. ET je rappelle que j'avais mis un redface, humour, toussa

Le redface ne t'empêchait pas d'être agrégé.  

Nan mais si j'étais agrégé tu crois que je traînerai sur un thread rempli de certifiés et de PLP  

Les PLP sont l'élite de la nation !
Et leurs élèves aussi.

 
Ah oui, non mais clairement, je vais être    à partir de septembre.

...

Ca ce n'est pas particulièrement anormal.

 
Oh si    
 

 
Ce thread c'est une montgolfière. Les PLP sont le ballon et tu es le sac de sable    
 

 
T'as tout compris    
 

 
En fait non    
 

 
C'est un concours. Dis toi que les autres en ont fait qu'un quart  

 
Ne pars pas négatif tout de suite. Même si tu n'as pas eu le temps de tout faire, tu en as fait une partie et il y a souvent des candidats au concours qui n'ont pas le temps de tout terminer. Par ailleurs, c'est l'ensemble des épreuves qui comptent. Je ne connais pas du tout ta spécialité mais dis-toi que si l'épreuve de demain est nouvelle, elle sera une nouveauté pour tout le monde ou presque. Donc, laisse derrière toi ce que tu as fait aujourd'hui. Les dés sont jetés et bats-toi à fond demain. Ne lâche rien surtout.
 
Sinon, tu aimes bien Georges Clooney à ce que je vois...

 
Les élèves ne sont pas l'élite  mais l'avenir de la nation. Chaque fois qu'on regarde l'un d'eux, il faut toujours se dire "Toi, tu représentes l'avenir (et l'espoir) de notre beau pays !" . C'est cela qui fait un  prof lucide.

Ben oui, et je me dégonfle pas avec un bruit de pet mouillé à la moindre accroche  

 
Ouaip.
Mais si ce sont eux qui payeront ma retraite, je vais mettre de l'argent de côté hein...

Le truc c'est que du coup, quand je me dis ça en regardant Kévin et Nabila, je me dis surtout que l'avenir fera un duckface et répondra "euhhh" à chaque question qu'on lui posera

...

Arrête de stresser. Faut te détendre. De toute façon, avant les épreuves, il est toujours conseillé de faire le vide. Et comme je te l'ai dit, ca va être difficile pour tout le monde. C'est cela le concours. Ta performance est toujours relative, évaluée par rapport aux autres...  
 

...

Ah, l'IUFM, en 1994, de bonnes années, j'ai passé un an de vacances payées !

 
Détends toi. Vous serez tous dans la même situation demain. En plus, à l'externe, ils sont souples sur la pratique pédagogique. Là, il s'agit d'un document de travail, il n'y a jamais eu de concours de ce type, il y aura forcement de la marge pour la vraie épreuve au point de vue de la correction. Puis à l'IUFM, ils forment largement, ils peuvent pas s'adapter à chaque spécialité specifique. Si le formateur est issue de génie meca ou pire, une raclure recyclée de sciences de l'education, comment veux-tu qu'il comprenne tes cablages.
 
Aller, ca va bien se passer. Garde tes couinements pour quand tu seras prof, t'en auras souvent l'occasion    

On doit se taper nous-même l'administration, c'est plus simple

...

 
Ah ben oui mais c'est un peu normal tu crois pas ? Pourquoi tu ne fais pas contractuel toi aussi ?  

 
On n'apprend jamais "à faire un cours". J'attendais aussi la même chose quand j'étais à l'iufm, mais ce n'est juste pas possible.
Tu t'attends à une conf sur "on commence par noter le titre... demain on verra comment faire une conclusion" ?
 
Non, à l'iufm tu apprends des choses sur la psycho des élèves, sur le fonctionnement d'une école, des notions d'histoire de l'éducation, d'autorité, différents courants éducatifs etc...
Le reste, tu le fais toi même.
 
Tu verras dans ton B.O que la chose la plus importante est de faire apprendre à apprendre... sauf que les profs qui doivent faire ça ne savent même pas le faire eux-mêmes, et attendent qu'on leur serve le truc tout prêt, alors que c'est juste impossible : il faut tout un tas de notions que l'on apprend bribe par bribe à l'iufm justement.
 
 
Je reviens sur un cas concret dans mon collège : on passe en REP+. 1 mois après des profs osent demander en réunion "mais c'est quoi une REP+" ?
Ce qui, si je traduis donne "je suis bac +5, cadre A de la fonction publique, j'enseigne à mes gamins comment rechercher une info, mais je sais pas le faire moi-même".
 
Donc ta formation, elle peut te paraitre abstraite, mais tu n'auras jamais de formation idéale, juste des pistes, des idées ; le reste tu le feras toi même au gré des rencontres, des formations, des essais en classe (tu seras avant tout expérimentateur lors des premières années, l'important sera d'analyser le déroulement de tes séances).
 
Je veux pas paraitre aigri, mais je trouve que l'on critique beaucoup l'iufm (ou espe..) alors que l'on peut y apprendre plein de choses, que l'on côtoie des experts dans leurs domaines... faut juste pas rester passif et attendre que l'on te serve tout, tout prêt, que tu comprennes tout, sans efforts.

...

...

...

Les formations sont très différentes, en fonction des villes et des époques, en effet. Dans mon cas la formation était purement universitaire, 95% disciplinaire, orientée concours, et l'IUFM fournissait des locaux, mais pas de formateurs. A Bordeaux, je me suis laissé dire que, au contraire, il y a des cours de psycho de l'ado, de pédagogie, que les formés trouvent chiants d'ailleurs.  

Les profils d'élèves, la gestion du conflit, la psycho de l'ado, j'ai découvert aux formations IUFM (enfin ESPE) en pluridisciplinaire cette année. La construction d'une séquence j'en avais entendu (un peu) parler en masters, mais uniquement parce que l'épreuve d'EOD demande souvent d'en construire une - mais il s'agit plus d'une construction dans l'optique concours que dans l'optique classe (on ne va pas au fond des choses).

Enfin, un reproche souvent fait aux formations IUFM (et qui avait conduit Sarko à essayer de les supprimer) c'est qu'elles étaient parfois fortement politisées et/ou syndicalisées.

tout à fait : il ne faut pas critiquer l'IUFM en soi, mais les formateurs. Je n'ai pas fait la première année de l'IUFM mais la seconde et même si la formation avait des manques, elle m'a appris aussi beaucoup de choses que j'utilise maintenant.
En anglais à l'IUFM de Rennes, on a fait beaucoup de traitement des supports : on était divisé en deux groupes - ceux qui faisaient leur stage en collège et les autres en lycée. Et les formateurs étaient enseignants à temps partiel en lycée ou collège.
Pour l'épreuve de didactique au CAFEP, je n'avais pratiquement rien appris puisqu'en candidat libre qui n'avait qu'une vague idée de ce en quoi l'épreuve consistait (j'exaggère un peu mais je ne me sentais pas près du tout). Et au final, je crois que j'ai "réussi" l'épreuve (8 sur 20) grâce à une bonne dose de bon sens.

En tant que contractuel, j'ai eu droit à une formation en IUFM.
 
On a commencé, à la demande de la formatrice, à se mettre par groupes de 3, et il fallait écrire sur une feuille ce qui qualifiait un "bon prof" et un "mauvais prof"  
 
Le reste de l'après midi a été utilisé à commenter les réponses des différents groupes, puis on a eu un powerpoint sur je ne sais plus quoi.
 
Il ne faut pas se leurrer : une bonne formation à l'IUFM c'est une exception.
 
Rassurons nous, sur ce coup là, ce n'est pas mieux dans le privé. Dans les "aspirateurs à subventions" (CIF, DIF), un bon formateur est une chose rare, et souvent un coup de pot, le responsable du dit formateur étant généralement incapable de différentier un bon d'un mauvais, son seul critère étant : pas trop de commentaires négatifs de la part des participants sur la feuille distribuée en fin de formation.

J'ai fait mes deux années d'IUFM, bah...comment dire.
J'en suis sortie avec un sentiment de cruelle insatisfaction. Sur mes deux formateurs l'un était un prof excellent que j'adorais voir à l'œuvre avec ses classes, l'autre était... nulle.
 Au final, au bout de deux ans je ne savais pas comment faire face aux élèves, et niveau préparation de cours c'était limite, sans avoir vraiment la clé pour mieux faire.
Mon métier, je l'ai appris sur le tas, à force de me planter et de recevoir le retour du boomerang.  Alors peut-être que ça vient des formateurs, oui, mais je n'ai que du mépris pour la soit disant "formation" que j'ai reçue pendant ces 2 années.