Reprise du message précédent :
Je ne pense pas qu'il ne veuille pas du tout trouver du boulot.
Il se sent vraiment mal de rien faire et a tendance à se dévaloriser.  
Au final en analysant un peu,  je crois qu'il a une grosse peur de l échec et foire des qu il y a des processus de sélection, de jugement. .. ca a été pareil pendant ses etudes qu'il a plutôt foirees : pourtant il a les capacités.
Du coup il fait les choses à moitié, comme ça en cas d échec il se moins touché personnellement.  Pour ça aussi qu'il ne monte pas de projet pro : on ne rate pas un truc qu'on envisage pas.
Bref je vais prendre sur moi pour aborder le sujet calmement et essayer de lui sortir les vers du nez sur ce qu'il veut faire de sa vie.  

Il a déjà vécu seul (je veux dire "vécu seul sans être entretenu par ses parents" ) ?

 
Comme dit Homer, "Essayer, c'est le meilleur moyen pour échouer ! "

Perso, je suis davantage pour l'ultimatum, et donc de continuer à mettre la pression. Tu lui exposes les choses clairement, qu'avec 600€ en moins par mois, vous allez vraiment le sentir passer en plus. Le genre de loustic que tu décris là, je le connais que trop bien, tu ne pourras rien en tirer par la méthode douce. Un homme digne de ce nom devrait avoir la rage bordel.
Puis pense à réduire dès maintenant votre train de vie pour montrer un aperçu de ce qui l'attend.

/AlertePavé
 
J'ai connu un peu la même situation : on s'est connu très tôt, monsieur a fait deux traversés du désert au chômage, la première tout de suite à la sortie des études.
Une grosse différence c'est qu'on a toujours fait comptes séparés (par contre il était sponsorisé par sa famille la première fois et il touchait tes allocs la seconde, donc il n'a jamais eu de problème à payer sa part). Par contre on se finançait du coup le minimum, donc pas de vacances et l'avenir était... Flou.
 
Il voulait trouver du taf, mais il avait toujours du mal à se lancer, peur de l'échec aussi. Du coup moi ce que je voyais c'est qu'entre le moment où il trouvait une annonce et celui où il envoyait CV + lettre de motivation, il se passait plusieurs jours. Ça me rendait dingue.
 
Une autre difficulté c'est que moi quand je rentrais de ma journée de boulot je voulais du calme et de la paix, alors que lui il était content de me voir, voulait parler, avait besoin d'attention. J'étais son dernier "lien social" quotidien.
 
A chaque fois on a eu du bol finalement, la situation se dégradait mois après mois. Les dernières semaines, bien que sachant que c'était important, on arrivait plus à se parler. Et puis il a décroché un poste, les deux fois. Et on a réussi à recoller les morceaux.
 
Après coup il m'a dit à chaque fois que mes "conseils" sur la façon de chercher du taf il les avait vécu comme des agressions.  Qu'il aurait apprécié d'attention plus "neutre".
De mon côté je persiste à trouver qu'il y avait bien des façons de s'occuper autre que glander sur son PC pour remédier à la situation. Déjà prendre sur soi le plus gros des tâches ménagères ça me semblait être la base.
 
On sait qu'on est pas à l'abri que ça recommence. Dans les "deal" au cas où, s'il a besoin de soutien moral, on pensait à des consultations psy. A une "TODO list" sur laquelle on se serait mis d'accord côté recherche d'emploi, et côté entretien de l'appart.
 
Voilà voilà. Dans ce que tu écris là on ne voit pas bien son point de vue (mais de toute façon c'est difficile d'être équitable en exposant ce genre de situation).
Faut voir ce qu'il est prêt à faire ou non, s'il veut renoncer à un poste qualifié ou pas, si tu es prête à attendre encore ou pas.
 
Bon courage en tout cas.
 
/AlertePavé

 
quel topic US ? (y en  a quelques un) merci
 
 
 

 
Ils sont plus jeunes les miens..j'ai  un espoir
 
mais bon si de tte manière ça passe pas financièrement...

 
Oui ça, le partage du loyer, des dépenses et tâches domestiques a toujours été d'actualité.
Assez d'accord avec le reste de ton poste.  

Kalyx ,
Je reconnais bien certaines attitudes que tu décris!  Le plan d' envoyer ses candidatures plusieurs jours après avoir repéré les annonces,  le gros besoin de bavarder le soir quand je rentre...

Nous n'en sommes pas encore à ne plus réussir à nous parler.
Mais je vais essayer la todo liste , en lui présentant calmement mais en posant quand même un ultimatum sur le respect de cette liste.  
Et effectivement pourquoi pas un soutien psy qui lui serait sans doute profitable pour lever son blocage
 

Dis, plutôt que de faire du teasing sur tous les topics à ce sujet, tu pourrais pas nous faire un bon gros post bien détaillé

@Titeeden: question anecdotique mais il peut viser quel domaine professionnel ? C'est ouvert, c'est  bouché ?  
Et le tien c'est quoi ?

Faut tester la méthode Lysistrata  

Voilà. Il part d'un M2 pas fini de fac       , déjà c'est pas la joie, alors si c'est un M2 d'histoire de l'art pas fini...

Lui a fait des études en économétrie : je connais pas bien mais ca a l air d avoir quelques débouchés.
Moi suis dans l informatique mais après un cursus pas en rapport.  

J'ai connu un peu la même chose avec Monsieur, et déjà ça me rendait dingue alors qu'on contribuait à 50/50 (lui avec ses allocations chômages), mais le jour où il est arrivé en fin de droits je lui ai donné 3 mois avant de le virer de la maison (sous-entendu et de retourner chez sa mère, donc). Bizarrement il a trouvé, job alimentaire 1 mois dans un café, ce qui a relancé sa motivation, lui a donné le courage de taper du poing sur la table à Pôle Emploi pour obtenir une formation rémunérée, ce qui a donné un stage, qui est devenu CDD, qui a enchaîné sur CDI ailleurs grâce à l'expérience (ré-)obtenue.
Si vous gagnez 600 € de moins par moi, je suis quasi-sûre que ça ne changera rien : il ne bougera pas tant qu'il ne sera pas au pied du mur (et sur le palier, donc) à mon avis.

Oui, ça en a, mais faut quand même être un peu bon et choper un bon M2

Quel point de vue rude et égoïste

"Si tu ne trouves pas de job tu ne vois plus tes gosses"

Je sais que je serais du genre à prendre le job moins rémunéré mais plus épanouissant et sans négocier avec lui.  
 
J'ai été des deux côtés de la barrière dans cette situation (et mon compagnon aussi, du coup) mais dans les deux cas on se rendait bien compte, chacun, qu'il manquait toujours du fric à la fin du mois, on a juste mis beaucoup de temps à trouver ensemble la meilleure façon de gagner un peu plus sans que ça pourrisse la vie du foyer (on n'avait pas à se convaincre de la nécessité de gagner un peu plus, mais plutôt à accepter le fait que des jobs trop prenants qui bouffent tout ton temps et ta tête, on n'en voulait plus, c'est une autre histoire).
 
Je pense que 600 euros de différence, on le sent passer, quand même, et qu'il faudrait trouver un moyen pour qu'il s'en rende compte. Je dirais que quand la banque t'appelle régulièrement parce qu'elle s'apprête à rejeter tel ou tel chèque si dans deux jours t'as pas approvisionné le compte, que quand ta CB ne te file plus de thune 15 jours par mois, tu commences à comprendre, non ? Y'a pas moyen de le mettre dans cette situation ? Qu'une ou deux fois il se pointe au supermarché et que sa carte ne passe pas ? Nous dans les périodes de vache maigre, y'a pas deux CB ni deux chéquiers dans le couple... celui qui gagne rien est obligé de passer par le seul compte qui est approvisionné. Penses-tu que ça lui permettrait de se rendre compte ? Il le trouve où, son fric, actuellement ?  
Il se passe quoi, si tu assures le minimum (tu fais les courses et paies les factures) mais que tu lui dis que tu n'as plus d'argent pour quoi que ce soit d'autre ? Il finirait par lui manquer quelque chose ou bien ça lui suffirait ?
 
Dans la seule période (on était plus jeunes, on n'avait pas d'enfant etc.) où mon compagnon ne se rendait pas compte de ce que ça représentait, d'avoir des factures à payer etc., au bout d'un ou deux ans j'avais fini par fermer notre compte commun et transférer les dépenses communes sur son compte à lui (assurance, électricité, abo internet etc.) pour qu'il comprenne pourquoi moi j'étais toujours dans le rouge et pas lui (j'étais apparemment la seule à renflouer quand il y avait besoin quitte à me mettre un peu dans la merde, alors que lui se contentait d'un "bah je peux pas, j'ai plus d'argent" ).
 
L'attitude face à la recherche d'un job, c'est difficile à juger, je conçois que les conseils puissent être vus comme agressifs, il faudrait qu'il ait lui-même le déclic. Si tu lui proposes d'être attentive si t'entends parler d'un boulot, si tu commences à lui dire que tu en cherches un pour lui (quel qu'il soit), il le prendrait comment ?
Tes envies d'être proprio, d'avoir des enfants, ça peut aussi ne pas le faire trop rêver, faut voir si déjà tout simplement ça, ça le branche. Apparemment c'est pas lui qui est à l'initiative, là, mais il serait du genre à se laisser porter avec bonheur par tes envies ou du genre à flipper et à freiner devant ce genre de projet ? C'est peut-être aussi ça, la question à discuter, avant le reste.

Y a des gens qui ne fonctionnent qu'à la menace.

 
2ans sans rien faire (allocs chômage pleine) je trouve que ça laisse quand même du temps pour ce ressaisir.
Et puis je pense quelle voulait dire "voir tes gosses tous les jours" par qu'il ne les aurait plus jamais revu (ce qui est impossible en France a part s'il les bat ou qu'il est dangereux)

 
Les smileys    
 

Je relativise mon point de vue. Je viens d en parler à ma femme qui effectivement me dit qu' il faut voir la situation précise.

Voir son conjoint galérer en cherchant vraiment un job c est pas pareil que de le voir devant la télé toute la journée

Parfois la période télé suit une période de galère de recherche...quand le désespoir succède à l'échec.

Voilà. La console, en fait. Sachant que je bosse à la maison, donc en plus je me l'encadrais H24 avec FIFA en fond sonore pendant que je bossais.   Un peu rude pour le couple. Bon il faisait les tâches ménagères mais au bout d'un moment je voulais être tranquille à mon bureau, c'est pas un hasard si je bosse coupée du monde.

Hello
Je rencontre le même genre de problème au niveau emploi du conjoint... je bosse et mon mec a été licencié il y a maintenant un an. D'autres événements personnel ont fait qu'il ne s'est mis à chercher du travail que depuis le mois de juin 2013.  Il a de nombreux entretien mais n'est jamais "the one", celui qu'on retient pour le poste.  La situation devient bien pesante surtout qu'il cherche un peu à mis temps parfois,  se décourageant vite face à l'échec ou au refus. Pour l'instant il a des allocations chômage correctes, il a de plus hérité de son grand père mais financièrement c'est quand même pas le top. Il passe aussi beaucoup de temps sur la console (genre le soir je vais me coucher parce que je me lève tôt et lui reste à jouer jusqu'à 2h du matin).
Franchement cette situation joue beaucoup sr notre couple: on a pas le même rythme,  il a pas de collègues,  vie professionnelle etc. Je commence même à me dire qu'on en sortira jamais de cette situation c'est très dur (pour nous deux).
Ça fait en tout cas du bien de voir qu'on est pas les seuls dans cette situation. ...

Ça marche aussi dans l'autre sens? Virer la maman si elle ramène pas de sous?

 
Plus que la question financière, c'est de voir son conjoint inactif/oisif qui est pesant.  
 
Ça ne m'est jamais arrivé mais je réagirais comme elles je pense. Du coup si la situation était inversée, je comprendrais aussi qu'il me pose ce genre d'ultimatum.

Oui effectivement!  En ce moment ça doit même être assez fréquent.
Après pour la plupart de ceux qui ont témoigné,  la situation a fini par être réglée. D'une manière ou d'une autre. ..
Mais ça atteint quand même vraiment le couple , c'est pénible. ..
Et pour répondre à louve : en fait tu as raison,  je dois aussi m assurer que mes projets sont bien aussi les siens : il se laisse complètement porter par mes décisions et mes choix de vie.  Je pense que ça lui convient mais il faudrait qu'il me le confirme .
 

Perso, je suis dans la zone bâtarde sortie d'études depuis un an et galère pour trouver un premier emploi. Ma copine est étudiante et je n'ai pas de chômage, donc niveau argent, c'est loin d'être aisé
 
Par contre, je fais vraiment en sorte de ne pas me décaler par rapport à elle. Je me couche en même temps qu'elle (pas de consoles ou de séries jusqu'à 2h du mat), je me lève en même temps qu'elle (et souvent plus tôt qu'elle), je m'occupe de l'appart, tout ça. Mais c'est vrai que c'est une situation délicate...

Moi mon mec me dit qu'il n'est pas fatigué quand je vais au lit et que le matin bah je me lève trop tôt (5h30 trois matin par semaine c'est vrai).
Mais du coup ça joue sur notre vie amoureuse (sexuelle surtout...) et c'est dommage. Je sais que ce n'est "pas sa faute" s'il a  perdu son emploi mais c'est dur de le voir "végéter". Le combo console + pétard ça finit par me rendre folle parfois.

Ça me rappelle de bons souvenirs    
Mais on vivait chez sa mère en plus. Combo
 
S'il se levait plus tôt, il serait sans doute plus fatigué quand tu vas au lit…
 
Dans mon cas donc, sa mère et moi on bossait toutes les deux, lui non et il en foutait pas une rame à l'appart : ni ménage, ni rien.  
En fait, je bossais en 2×8. La semaine où je me levais à 4-5h du mat' et où je rentrais vers 13h, je devais bien souvent le réveiller en rentrant et faire à manger   Celle où j'étais d'aprèm, c'était quasi pareil, sauf qu'il était réveillé
Parfois sa mère faisait à manger aussi    
 
Je payais une pension et une partie des courses. Lui n'ayant pas une thune ne payait quasi rien.  
 
Mais mon ex n'avait pas envie de trouver du boulot, ni de passer son permis… Ce qui n'est ptet pas le cas des vôtres.

moi elle est en train de passer son permis (que j'ai tj pas ) mais je pensais pas que c etait aussi galère de toruver un taff pour quelqu'un sans bagage ... (mode bisounours on)  
 
Après ça me dérange moyennement, ça me fait chier car elle voit pas bcp de monde, mais bon elle touche un peu de son coté, en argent de poche
 
moi j'ai pas trop trop à me plaindre niveau tune (même si je me sens pauvre), disons que rien qu'avec un 20/25h pour elle, on serait assez bien par rapport au cout de la vie là où on est.
 
mais l'aspect le plus "pénible" c'est de rentrer le soir, et de n'avoir qu'une envie : se pose au calme, tranquille après une journée dans le bruit / taff, et que l'autre, elle n'a qu'une envie, partager sa journée, parler....  
 
A part ça, on le vit assez bien.

S'il met le réveil à 8h, il sera plus fatigué le soir, hein
 
Et, en effet, ça joue bien sur la vie sexuelle d'avoir des couchers décalés. Je ne supporterais pas de vivre en décalé de ma copine, en fait...

T'avais une certaine tolérance pour accepter ça, quand même

Ouais mais ça marche dans les deux sens. Moi, si je suis seul toute la journée à écrire, ça me fait bizarre quand ma copine rentre et a envie de discuter et raconter sa journée alors que toute la journée s'est faite dans le silence

 
Ah ouai, y'avait du niveau là aussi    
Moi il fait du ménage, la vaisselle, tond la pelouse etc. niveau partage des tâches ça va. L'oisiveté (télé, console, grasse mat') commence à me peser car même si je sais qu'il cherche et postule, ça ne bouge pas vraiment...
 

 
Je suis bien d'accord... mais bon, il peut pas laisser ses copains tout seul sur GTA  quand même    !

J'étais bien conne ouais, tu peux le dire. En plus j'avais un boulot alimentaire, donc un SMIC quoi en gros et en intérim, donc pas de stabilité.

Je manquais gravement de confiance en moi et c'était mon 2ème mec, tous les 2 rencontrés sur un MMO, donc sur le net.
Ajouté à ça le fait que les 2 étaient plus jeunes que moi et que je suis sortie avec le premier à genre 22 ans (donc super tard dans le référentiel que j'avais en tête).
Du coup, je me disais que je prenais les mecs qui voulaient bien de moi quoi, puisqu'IRL, ça se bousculait pas au portillon et que ma mère m'avait dit que si un mec voulait de moi, fallait pas le lâcher, parce que yen aurait ptet pas d'autres  

Bref, j'ai fini par prendre un appart dans la grande ville à 100km de chez lui en lui proposant qu'on s'installe ensemble. Il est venu m'y voir une fois et il m'a larguée par téléphone/internet/jesaisplus, ce qui m'a beaucoup aidée à reprendre confiance en moi  
En fait, il m'aimait tout simplement pas je pense, donc ça devait pas le motiver pour se bouger le fion pour moi. Je dis pas que c'est le cas pour les autres dont le conjoint n'a pas de boulot.

D'ailleurs avec mon actuel, je suis restée longtemps sans avoir un vrai boulot et j'ai fini par avoir mon concours après 4 tentatives et plus ou moins de boulot. J'aurais pu l'avoir plus rapidement si j'avais bossé plus et c'est pas parce que je l'aime pas que je me suis pas investie plus. Plutôt par peur de l'échec je pense.
Mon copain a été patient, mais son salaire n'était pas comparable au mien de l'époque et je prenais en charge toute la partie maison du couple et je me couchais en même temps que lui, allait en cours…

 
T'as pas pioché le bon
 
"les États Unis" sur discussion.

 
Pas sur. Il lui manque surtout une activité physique AMHA.
 
Mais c'est pas forcément plus facile pour le conjoint qui croit qu'on se complaît dans cette situation

Punaise le portrait de cassos de certains mecs décrits ici...

Le genre de personne qui te traite de pervers narcissique dès que tu veux vivre un peu, parce qu'elle est pas foutue de vivre sans toi.
 

Bah tu la traites de bipolaire pour respecter les deux trucs psy a la mode du moment.