Par genre, j'entends le fait d'être socialement un homme ou une femme. Par sexe, j'entends le sexe biologique. Sauf qu'il n'y a pas deux sexes biologiques mais plus que ça : il y a le sexe anatomique (pénis/vagin ou un "intermédiare" entre les appareils génitaux femelle et mâle), le sexe chromosomique (XX ou XY), qui peut différer du sexe anatomique, et il y a d'autres caractéristiques à prendre en compte : http://sexes.blogs.liberation.fr/a [...] is-48.html

En gros, un(e) transexuel(le) h-> f est de sexe masculin et de genre féminin avant sa "transformation" anatomique.

Une bonne féministe est une féministe morte ou à la retraite ?
Je suis féministe.
Je voudrai :

• ne pas avoir été violée (oh que c'est futile)
• que la police et la justice aient fait leur boulot : ne pas me décourager de porter plainte, par exemple, ou juste évité de justifier le viol. Soyons fous : les deux.
• avoir les mêmes chances salariales que mes homologues masculins.
• Ne pas me faire couper la parole, comme les femmes et au contraires des hommes de mon équipe, quand on est en réunion. Particulièrement quand je suis la seule experte du sujet dont on parle, ce qui rend la réunion inutile (ok, c'est plus subtile)
• que les hommes aient autant de congé paternité que les femmes (point légal)
• et en conséquence, que ce soit autant impliquant pour un homme qu'une femme de faire un gosse, en termes de progression de carrière et d'implication personnelle.
• qu'il n'existe pas plus de femmes anorgasmiques que d'hommes anorgasmiques. Non, ce n'est pas physiologique, c'est social (voire http://www.amazon.fr/secret-femmes [...] 738125425)

En gros, je voudrais que naitre avec un vagin ou un pénis ne soit pas important en terme de futur, de chances, de risques, d'options, de considérations sociale.

Par genre, j'entends le fait d'être socialement un homme ou une femme. Par sexe, j'entends le sexe biologique. Sauf qu'il n'y a pas deux sexes biologiques mais plus que ça : il y a le sexe anatomique (pénis/vagin ou un "intermédiare" entre les appareils génitaux femelle et mâle), le sexe chromosomique (XX ou XY), qui peut différer du sexe anatomique, et il y a d'autres caractéristiques à prendre en compte : http://sexes.blogs.liberation.fr/a [...] is-48.html

En gros, un(e) transexuel(le) h-> f est de sexe masculin et de genre féminin avant sa "transformation" anatomique.

 
Oui enfin les XX qui ont un sexe gonadique mâle, ce sont des anomalies rares comme il en existe des tas en biologie, au même titre que les mecs qui naissent avec un doigt en plus, pas de quoi changer de mot. Et puis, dans ta phrase, tu parlais bien de sexe biologique, pas d'être socialement homme ou femme, puisque tu parlais d'orgasme. Que le mâle éjacule est une nécessité biologique pour que les deux individus engagés dans la copulation propagent leur gènes. Je parle là des animaux vertébrés en général, mais c'est vrai aussi pour les humains. Le fait que la femme puisse jouir, c'est un bonus, un cadeau de l'évolution, un "feature" qui est là juste parce que le clito est bati sur les mêmes plans génétiques que le pénis. L'orgasme féminin est très plaisant, mais il n'a pas d'utilité biologique, il existe pour la même raison que nous les hommes avons des tétons.
 
D'ailleurs les différentes tentatives d'expliquer l'utilité biologique de l'orgasme féminin ont toujours été particulièrement sexistes et rabaissantes pour la femme (genre ça la fidélise car elle est de nature infidèle et volage)

 
On retombe sur la question de tout à l'heure. Tu as envie d'y travailler toi, ou que ta mère ou ta sœur y travaille dans ces bordels soi disant si idillyques?

En gros, je voudrais que naitre avec un vagin ou un pénis ne soit pas important en terme de futur, de chances, de risques, d'options, de considérations sociale.

J'ai toujours pensé que le plaisir sexuel, homme ou femme, c'était justement pour pousser à se reproduire.

 
banni parce qu'il faisait l'apologie du système prostitutionnel, ou pour une autre raison?

 
Tout le monde souhaite ça je pense, que nous soyons tous, hommes, femmes, quel que soit la couleur, l'origine, égaux devant la lois, les opportunités.
 
Après, il ne sert à rien de nier, et essayer de détruire les différences fondamentales. Il y en a, du coup nous ne serons jamais équivalents.
Certains ont du coup des avantages indirect, d'autres en ont d'autres.
 
On peut prendre un des exemples les plus éloquents: Les femmes décident d'avoir des enfants. Elles ont le contrôle absolu la dessus, événement qui est tout de même ultra important et fondamental, et qui a des conséquences sur plusieurs décennies dans un couple par exemple.
 
==> En tant qu'homme, es ce que ça m'ennui? Non. C'est une différence physique, un avantage indirect, comme nous en avons d'autres.
Si j'avais le mode de pensé des féministes radicales, appliqué à l'homme, je dirais : C'est scandaleux, on est sous la coupe des femmes, il devrait avoir un jugement, ou chacun des deux membres à 50% de droit de décision la dessus.
 

Ouais, dis-nous donc c'est quoi ton objectif: l'égalitarisme parfait?  

Euh c'est pas ce qu'il dit hein   Il dit justement le contraire  

 
Oui, c'est pas su-per clair, mais j'répondais à Alanina en rebondissant sur ce qu'a dit jambier, en fait  

 
Ouais, dis-nous donc c'est quoi ton objectif: l'égalitarisme parfait?  
 
Ca n'existe pas: la seule égalité à laquelle les hommes et les femmes puissent prétendre, c'est celle en droit. Devant la justice.
 
Pour le reste: ya les cocus et les cocufiés, les victimes et les violeurs, les patrons et les secretaires. Tous égaux devant la Justice. Et c'est tout.

 
Non mais y'a un petit truc aussi qu'on peut souhaiter et qui s'appelle égalité des chances. Genre fils de patron ou d'immigré syrien, on part pas au même niveau, mais le rôle d'un Etat-providence peut être d'essayer de minimiser ce gap et d'offrir au fils d'immigré des perspectives plus reluisantes.

 
Ca n'a rien a voir avec l'égalité des chances. C'est plutôt la fourniture d'un "minimum de chance" via le système public. Les minimas sociaux, qu'on dit. L'école publique obligatoire est un "minimum social" par exemple.
 
Mais rien a voir avec une "égalité de chances" qui ressemble à de la novlange pour décrire lesdits minimas ^^

 
Non mais y'a un petit truc aussi qu'on peut souhaiter et qui s'appelle égalité des chances. Genre fils de patron ou d'immigré syrien, on part pas au même niveau, mais le rôle d'un Etat-providence peut être d'essayer de minimiser ce gap et d'offrir au fils d'immigré des perspectives plus reluisantes.

 
 
Sympas les débats
 
J'ai toujours pensé que le plaisir sexuel, homme ou femme, c'était justement pour pousser à se reproduire.

Comme la sodomie

 
L'égalité des chances, c'est offrir les mêmes chances de "succès" à un fils d'ouvrier qu'à un fils de cadre. C'est utopique évidemment, mais l'effort vise à réduire le gap entre ces deux individus, dans la mesure des moyens de l'Etat. On ne va pas s'amuser à réduire les chances de succès de quelqu'un parce qu'il est riche ou fils de profs, au contraire les efforts vont se concentrer sur l'amélioration des chances des plus défavorisés.
 
Donc oui ça passe par les minima sociaux, mais pas seulement. Il y a aussi le système scolaire, des réflexes sociaux (monsieur Mohammed Ben Islam vs Jan-Baptiste De la Tour sur un CV), etc. Dans cette optique, un combat féministe s'inscrit parfaitement dans la logique "d'égalité des chances".
 
Edit : désolé pour le HS

 
OK, mais c'est une utopie que je réprouve et rejette. A contrario des minimas dont le système scolaire obligatoire fait partie) et de l'égalité des droits.
 
L'égalité des chances reviens dans ton cas à essayer avantager l'un plutôt que l'autre.
 
Ce qui va a l'encontre de l'égalité de droit.

Revenons sur les putes hein.

L'égalité des chances je le comprends comme mettre en place le droit pour donner la même chance à chacun au début. L'égalitarisme c'est adapter le droit pour faire converger à chaque instant la situation de tout le monde. /HS

T'facon un frottis de ta quéquette sur sa CHATTE, et c'est grossesse

C'est elle qui le dit

http://www.feministes-radicales.or [...] integrite/

 
Nan mais on sait bien qu'au départ déjà la donne est faussée: tu ne pourras jamais donner les mêmes chances "de départ" à un mec qui sort de la cuisse de Jupiter et un autre né dans le ruisseau.
 
Ce qui compte, c'est le "minimum" que tu vas donner a celui qui est dans le ruisseau, dans tout les domaines. (médecine, éducation...) (et que tu donneras a l'autre s'il lui manque: être né de Jupiter n’empêches pas de naitre aveugle, par exemple...), ce "minimum" n'arriveras jamais a égaler ce dont disposeras son compatriote jupitérien. Ce n'est pas l'objectif.
 
Et ce "minimum" n'est pas cantonné au début: c'est valable toute la vie.
 
Et entre le "minimum" et le reste: a chacun de tirer son épingle du jeu selon ses handicaps et difficultés, ou avantage outrageux! La loi est la même pour tous!
 
Je ne suis pas contre la remontée des minimas en question d'ailleurs. Mais pour tout le monde pareil.

T'as le chic pour détourner les phrases toi  . Tu réponds à un truc que je n'ai pas dit   Je donne une définition théorique ; je n'ai pas donné mon avis sur le sujet hein surtout que c'est HS ;-)

 
C'est le graphique 4: les noires sont évidemment moins payées que les blanches. Si tu vas lire l'article il est écrit que la nationalité compte aussi ainsi que des critères physiques qui correspondent aux stéréotypes du désir masculin (minceur voire anorexie) mais surtout la couleur des cheveux: les blondes, qui sont a priori caucasiennes, valent plus sur ce "marché". Effectivement on se croirait sur un marché d'animaux, quand tu lis les critères de facturation qui objectifient purement et simplement les prostituées et c'est tout juste si on ne regarde pas leurs dents comme sur un marché aux bestiaux. L'article à vrai dire est assez complaisant envers le système proxénète, ce qui a l'avantage de le rendre paradoxalement plus honnêtes mais il conserve quand même une touche d'hypocrisie quand il parle des prostituées diplômées qui soi-disant gagnent plus que les autres. Tentative pas très crédible pour restaurer le mythe de la "travailleuse" du sexe voire involontaire, et pour normaliser cette "profession" en faisant croire que comme dans toute profession le salaire dépend du diplôme.

Un CR non  
mais je veux gagner ma vie en tournant des films de cul

Un CR non  
mais je veux gagner ma vie en tournant des films de cul

Elle a posté 10mn avant ta remarque, mec. Tu sais, un forum, ce n'est pas un chat en direct

Il ne porte pas un jugement de valeur, il donne un avis. C'est interdit?  

mais pas tout à fait d'accord.
Dans le premier cas, le fautif n'est pas le client, s'il ne le sait pas. Dans ce cas, il faut lutter contre l'homophobie et pour l'information de ces jeunes maltraités pour qu'ils puissent s'émanciper après condamnation de leurs parents. Dans le deuxième cas, les fautifs sont le fiancé et le système qui traite mal les cas de violencees conjugales. Pas vraiment le client.  
 

 
J'aimerais pas que mon père, mon frère ou mon fils ne devienne éboueur.
On pourrait pas faire une loi pour interdire les poubelles ?

D'où l'importance d'éduquer les clients sur les motifs qui poussent à se prostituer: cf l'école des clients dans les états des USA qui pénalisent les clients, j'espère qu'on fera la même chose en France (sur le modèle des stages de citoyenneté) pour expliquer que la prostitution n'est jamais un choix et que de toute façon elle constitue une atteinte à la dignité.

Mais un niveau global, ce qu'il faut c'est que, dès l'école les hommes bénéficient d'une éducation sexuelle digne de ce nom: par exemple, qu'on leur explique que la sexualité, par définition, c'est un plaisir partagé qui résulte de la fusion de deux désirs et que si l'une des partenaires le fait sans plaisir, sous le poids d'une contrainte quelconque, alors on n'est plus dans de la sexualité mais dans un pur rapport de domination même si le client n'en a pas conscience. Et au niveau médical il faut que les hommes qui prennent du plaisir à des formes non sexuelles de sexualité (pornographie, prostitution, pédophilie, viol, voyeurisme) soient le plus tôt possibles identifiés comme des malades et traités en conséquence.