Reprise du message précédent :
Pas vraiment, je l'ai fait l'année de création, en 1995 ou 1996. Mais c'était facultatif à l'époque.

Parait que c'est obligatoire depuis 2005...

Et surtout ça sert à quoi dans les villes industrielles dévastées si tu veux faire mieux qu'ouvrier?

 
leurs montrer le monde du travail .....  
leurs montrer que les cacas nerveux qu'ils font pour un iphone sont complètement déplacé, et éventuellement, leurs inculquer la valeur de l'argent et du travail à ces jeunes merdeux    
leurs donner l'envie de bosser dans une cogip   qui leurs filera un iphone de fonction ....    
leurs faire passer l'envie de faire youtuber professionnel    
leurs montrer que s'accoupler avec brian ou beverly et vivre des aides sociale n'ai pas une trop mauvaise idée    
 
bref ... j'en sais rien

Si ton rejeton veut faire notaire, médecin ou buralier peu lui chaut de visiter l'usine de sardines du coin je suppose.

 
tu sais pendant qu'ils sont là, ils ne sont pas en math/francais/..... , et leurs choix est vite fait

burElier ! Celui qui travaille dans les bureaux

J'en ai fait un en 91... Et ce n'était pas une nouveauté dans mon collège...  

 
A cette époque c’était pour les cppn  

La fille d'un collègue, idem, elle a dû faire un mémoire sur un sujet défini avec l'école et le soutenir à la place.

ho ptain, tout ces souvenirs du collège qui resurgissent, des gens mi humains mi animaux  

Par curiosité, et parce que je cherchais des réponses à certaines questions, j'ai fait fait un test en début d'année.
J'en ressors sans vraiment avoir eu de réponses et avec un score de 130. Donc pile à la limite, ce qui est bien agaçant  

Et au final, contrairement à ce que j'ai lu ici ou là, mon quotidien n'est pas boulversé après avoir eu cette information.

Voilà, voilà, rien de très intéressant à partager en sommes.

maintenant les memes font un bac genre pro
merci l’Europe  

Tu as lu ici que le quotidien était bouleversé après avoir eu l'information d'un QI > 130 ?
De mes souvenirs, ça a aidé certains à mieux se comprendre et ça n'a rien changé pour d'autres.  
Mais bouleversé ?    
 
Où ça ?

J'avais passé un test de QI à la même période que celui pour vérifier si j'étais asperger.
Et le résultat du QI, je ne cherchais pas à vraiment à savoir, l'autre diagnostique était à mes yeux bien plus important.
Au final, ça change mon regard sur qui je suis, mais ça n'a pas bouleversé mon quotidien.
J'ai juste un jeu solitaire pour décrypter ma façon de réagir.  

bah disons que si tu tapes un 150 tu sais pourquoi t'es bizarre
 
si t'es a 100 bah t'es juste bizarre

bah nan t'es juste normal    
donc de fait peu apte à discourir sur la finesse d'un topak HFR

Le terme boulversé est peut-être effectivement un peu fort.
De ce que j'avais pu voir d'une discussion que j'ai eu avec une personne qui m'a conseillé de faire le test: pour cette personne ça a été LA révélation qui lui a donné des explications sur beaucoup de situation qu'elle avait mal vécu étant plus jeune ou adulte. Elle était assez mal dans sa peau, et depuis qu'elle a pu mettre une "explication" elle va mieux.

Moi au final j'ai eu et j'ai de temps en temps des "problèmes" relationnels, mais globalement ça va je pense.

edit: le "ici ou là" de ma réponse précédente était plus à prendre comme une expression: "un peu partout sur internet"

Perso mon cerveau a passé 3 jours à refaire toute ma vie et à voir tous les évènements sous un nouveau jour. J'ai pu ajuster des trucs, changer ma façon de faire certaines choses avec les autres, ou continuer d'imiter les gens pour paraître sociable

Ben, ça ne bouleverse pas la vie de ceux qui ont vécu dans un environnement motivant .

Et si ce n'est pas le cas, tu comprends pourquoi tu te sens bien décalé à vie.  

Du coup, c'est mon cas, et ça empêche pas d'être en décalage. Y a une différence entre se savoir intelligent (avant le test) et se savoir normal (après le test).

 
si tu tapes un 150, tu sais pourquoi la majorité des gens t'emmerde ....

 
 
Pour contribuer modestement au topic j'ai été effectivement plutôt bouleversé (en mieux, j'étais très déprimé et d'un coup cela m'a soulagé) quand je me suis reconnu dans certains ouvrages sur le sujet, les résultats du test n'ont fait que confirmer le ressenti initial.
 
Maintenant la véritable question : Qu'est-ce que ça change et que faire de cette information ? Le fait de savoir me permet de comprendre ce décalage mais pas d'y remédier, j'ai toujours l'impression d'errer dans cet océan de solitude sans réussir à me lier aux autres.
 
Bon tout ça est assez récent j'imagine qu'il me faut un peu de temps pour digérer le tout

 
C’est vraiment gênant la partie en gras? Si oui, et si vraiment c’est la cause, alors il “suffit” de trouver des gens comme toi non?

le risque étant de découvrir que même avec des gens de son QI, il sera toujours autant mal à l aise

Reste l'alcool.  
Non mais en vrai ça prend du temps et parfois on ne trouve pas. Mais c'est rare. et je conseille pas de viser les HQI ou assimilé mais plutôt des activités qui nous plaisent et d'y rencontrer des gens. C'est beaucoup plus sain je trouve.

Gênant oui et non

Au boulot c'est un peu pesant parfois de trouver des "accroches" avec les collègues car mine de rien certains sujets se discutent à la machine à café ou en off au détour d'un couloir.
Je connais les codes et je sais en jouer pour me fondre dans la masse, c'est juste que c'est pesant de jouer ce rôle et si j'ose être d'avantage moi-même en arborant les sujets qui m'intéressent je vois que ça ne colle pas avec les autres. L'inverse ne se produit jamais, mes collègues ne sont pas curieux des sujets qui pourrait m'intéresser c'est toujours à sens unique

Au final je joue toujours une partition en dessous qui n'est pas la mienne. On le fait tous, surdoué ou pas, c'est juste que de temps à autre c'est bien de pouvoir se sentir stimulé dans les échanges.

Effectivement depuis que j'ai découvert ce sujet j'ai pu rencontrer d'autres HPI avec qui le courant passe bien donc c'est un peu rassurant mais côté age (30ans) j'ai l'impression d'être dans le ventre mou de la douance (de ceux qui s'y reconnaissent) car j'ai pu rencontrer soit des gens très jeunes (la 20aine ou moins, testés enfants) soit des parents qui se sont découverts surdoués par leurs enfants (plutôt la 40aine passée), c'est stimulant mais les centres d’intérêts ne sont pas tout à fait les mêmes.

Je garde bon espoir car suite au test la psychologue m'a orienté vers une association d'adulte surdoué (toulouzebre), j'aurais probablement l'occasion d'y faire quelques rencontres

Par ailleurs je ne sais pas pour vous mais des forums comme zebracrossing ne me parlent pas du tout

Merci pour les réponses en tout cas

Si ça peut te rassurer, j'ai le même sentiment de solitude. Faire semblant tout le temps, avoir un masque, c'est pesant et assez déprimant au final.
J'ai pas trouvé de solution. J'ai essayé de rencontrer d'autres hpi, mais à part ce point commun, j'ai surtout conclu qu'il n'y avait pas vraiment de profil type, ni d'accroche systématique.
Trouver une personne avec qui on s'entend vraiment sans jouer de rôle est peut être plus probable dans ce "groupe", mais ça reste difficile, comme avec "les autres" (désolé pour cette ségrégation, j'ai mis des guillemets mais je vois pas comment l'exprimer autrement).

De mon point de vue, j'ai toujours trainé avec les mêmes amis, qui ont toujours eu des conversations bas de plafond. Je m'en suis rendu compte depuis toujours et je suis toujours passé pour le chieur qui essaye de changer de sujet.
Maintenant, je n'arrive plus à composer avec des personnes de "mon niveau". A force de végéter je n'ai pas appris les commodités en dehors de mes connaissances.(je suis autiste).
Au final, je suis devenu sociable par complaisance, mais je me rends compte que j'ai maintenant beaucoup de manques lorsque le débat s'élève. Je ne sais plus comment réagir et tous mes moyens pour m'adapter s'effondrent.

On pourrait dire, que ça vous a rendu encore plus introvertis ?  
Et que vous avez tellement vulgarisé des idées complexes afin de communiquer avec les gens, que ce fonctionnement est devenu automatique ?

En fait on se construit face au miroir de l'autre, donc arriver face à un groupe avec des capacités et des affinités communes alors que l'on est formé, construit, ça ne règle aucun problème je trouve. On a appris qu'on est différent, donc on existe beaucoup par ce prisme là et on se trouve complètement paumé sans ce repère, parce qu'une partie de nous est construite par nos peurs. Un peu comme les gens qui ont un problème ou une phobie et qui sont encore plus paniqués à l'idée de se débarrasser du problème que par le problème lui même...
Par exemple j'ai une amie arachnophobe à très haut niveau, au point de faire des crises de panique la nuit et de t'appeler en hurlant parce qu'une araignée est posée sur l'évier de la cuisine. Quand j'ai évoqué avec elle la possibilité de faire une thérapie comportementale pour se débarrasser de cette peur qui lui pourrit la vie, sa réponse a été "tu es folle ? Je ne veux pas devenir copine avec ces sales bêtes !"  J'ai trouvé ça fou de me dire que sa peur l'avait construite, et qu'elle ne pouvait même pas envisager de s'en débarrasser sans frissonner.

Bref, grosse déception que de se rendre compte qu'on a finalement pas plus à voir avec les surdoués qu'avec le reste du monde alors qu'on a pensé un temps que c'était la solution au problème... j'avais évoqué ce sentiment chez moi il y a un moment. Je reste totalement froide face à l'exaltation de certains zèbres à l'idée de faire connaissance parce que je sais que ça ne présage de rien...

J'ai majoritairement des amis zèbres. Ils n'ont pas tous les mêmes rayures. Et des normaux aussi. Et pour les quelques normaux, j'apprécie leur normalité. En fait, ils m'acceptent comme je suis, et je les accepte et les apprécie aussi comme ils sont. On a des ressemblances, des différences, des centres d'intérêt communs et divergents. Et voilà.  
 
Je n'ai pas les mêmes genres d'échanges avec mes amis zèbres ou normaux. Mais à l'intérieur  de ces catégories, les types d'échanges diffèrent aussi.  

 
Pour ma part, j'ai mis des années à décortiquer les comportements physiques et verbaux des personnes que je rencontre. Je suis heureux de voir que pour la plupart des gens, ça fonctionne.
Or, lorsque j'ai eu mes diagnostiques, j'ai été confronté à des personnes "similaires".
Et là, tous mes repères sont devenus useless car ne fonctionnant plus. Mon mode de communication calibré pour ne pas être pris à dépourvu a montré ses limites. Je n'ai pas appris à communiquer dans ces conditions, hors, pour moi, c'est l'étape obligatoire pour me sentir à l'aise.
 
En gros, les mécanismes mis en place me brident, et je ne sais pas comment faire machine arrière.
Le temps peut m'aider, si j'ai le courage de m'y plonger.

Clairement
 
Je trouve d'ailleurs ça assez triste, cette vision un peu sectaire

 
   
 
Au début l’idée d’appartenance à un groupe rassure, mais au final la nature de ce groupe n’est pas pertinente pour créer des liens forts.
 

 
Je te prescris  des chaussettes de contention classe 3 pour tes chevilles