Reprise du message précédent :
Encore une fois, si ils s'entendent bien et par respect pour ce qu'ils ont vécu ensemble, ils peuvent également décider ensemble qu'il n'y ait pas de prestation compensatoire ; c'est ce qu'on a fait..

Au début, tout va bien. Notamment, le "quitteur" arrondit les angles, est prévenant. Du coup ça instaure une ambiance de confiance et de loyauté.
Mais une fois que le temps aura passé, que la souffrance des deux côtés sera partie et que chacun aura refait sa vie, toute cette belle gentillesse (sincère hein) laissera place à la réalité de la séparation.

Non pas que tout ira au clash mais que les bons sentiments n'auront plus leur place et c'est à ce moment précis qu'il est utile, nécessaire voire "vital" d'avoir un jugement en bonne et due forme.

Ca ne se passe pas vraiment comme ça en vrai désolé.
 
Ce qui laisse la place à la réalité de la séparation c'est l'indifférence justement.

Il ne s'est peut-être pas bien exprimé, mais je pense que vous voulez dire la même chose...  

 
Je crois que c'est lui qui ne s'est pas bien exprimé.

Bonjour le topik  

Bonjour
Raconte!

Bonjour,
Raconte nous ton histoire

Séparation initiée par moi mais faisant le constat commun de l’échec de notre relation le jour de notre premier anniversaire.
Aucun doute sur les sentiments respectifs mais incompatibilité fondamentale faisant qu'on se rend mutuellement malheureux. Bien évidement, on a tenté tout ce qu'on a pu pendant plusieurs mois et il n'y a aucun regret à avoir par rapport à ça.
 
Mais putain que c'est dur de devoir se séparer quand on s'aime...

 
J'ai comme une certaine interrogation...    

C'est quoi l'incompatibilité fondamentale en question?

Ça a toujours été un mystère pour moi, ce genre de logique et de relation.
 
Mais courage, anyway.

Balance.

Prend à peu près n'importe quel sujet et pastèque!
Le titre "Les Hommes viennent de Mars, les Femmes de Venus" n'a jamais eu autant de sens que dans cette relation : on était incapable de se comprendre.

Y'a rien de logique. Simplement le constat d'un échec.

Ce qui fait chier, c'est que nos différences nous ont permis de se faire découvrir des choses extraordinaires.

Comment peut-on aimer quelqu'un qui nous rend malheureux et qu'on ne comprend pas ?

C'est ça mon interrogation. "devoir se séparer quand on s'aime" en fait je crois que c'est la tournure de la phrase qui m'a fait tiquer.  
 
La relation a duré combien de temps ?

Mon autre question est: comment peut-on avoir des sentiments amoureux respectifs tout en ayant une incompatibilité fondamentale ?
 
N'est-ce pas la compatibilité justement qui nous fait tomber amoureux de l'autre ? Et cette incompatibilité, pourquoi s'est-elle manifestée si tard ?

avec mon ex on s'est séparé après plus de 4 ans de relation car c'est ce qui est arrivé, des incompatibilités se sont révélées mêmes si on a appris beaucoup l'un de l'autre.

Etaient-ce vraiment des incompatibilités ou alors après 4 ans, la réalité de l'autre ou pour le dire autrement, la fin de l'idéalisation de l'autre avec la prise de conscience des défauts et autres joyeusetés qu'on découvre ?

 
Mois, année, décennie

On la connait?

 
sur certains points j'étais arrivée au bout de ma patience, et elle a réalisée que certains points chez moi niveau caractère elle ne pouvait pas passer outre.

Votre couple s'est simplement érodé. Pas tant des incompatibilités. Enfin je perçois les incompatibilités comme un frein voire un obstacle à l'union de deux êtres dès le départ.

pleins de facteurs sont entrés en compte oui

 
1 an
 
 
 
L'incompatibilité s'est révélé rapidement mais on sait tous comment ça se passe dans une relation naissante
Les premiers symptômes du problèmes se sont manifesté après 2 mois de relation, mais au début on se dit que c'est rien...
Puis après on se rend compte qu'il va falloir travailler pour résoudre les problèmes. Entre temps les sentiments et l'attachement se sont développés donc il est plus question d’éjecter la relation d'un revers de main.
Puis le temps passe et malgré les recadrages et les tentatives pour renverser la vapeur, rien ne change. On tente des choses pour corriger le tire (voyage, psy), ca marche sur le coup mais jamais bien longtemps..
Jusqu'au moment où on se rend à l’évidence : on y arrivera pas. Et malgré ça on veut continuer à y croire alors on s'acharne... Et là on se fait plus de mal que de bien...

T'as un exemple d'incompatibilité ?

ah merde
 

Pas d'autre femme vers le moment de la rupture ?

Non. Celle ci ne vient pas d'HFR

I'm back chez les nigauds

Et bien pour une fois non. Pas du tout.
J'étais vraiment au taquet cette fois

 
C'est pourtant très commun et répandu, des gens amoureux de leur tortionnaire.

Bonjour Azubal, courage à toi, le plus dur reste à faire, le détachement.
 
Je suis resté 4 ans avec quelqu'un d'incompatible + troubles psys de son côté. Ca m'a littéralement brisé en deux, ca fait un an qu'on est séparé (je l'ai quitté), 4 mois et demi que je ne l'ai pas vu et je suis toujours déprimé.  
 
J'avoue que je me demande combien de temps cela va me prendre pour passer à autre chose étant donné que je n'ai qu'une envie c'est qu'elle me recontacte et me dise les choses que j'attends depuis le début, la reconnaissance de ses problèmes et sa responsabilité dans l'échec de notre couple. Bien entendu cela n'arrivera jamais donc tout est bel et bien fini mais je n'arrive pas à m'y faire.

Oula.
Je suis de tout coeur avec toi.
Elle avait aussi des problemes psy.

On vaincra.  

De toute facon, je me connais, je vais repasser en mode chasseur et taper dans tout ce que je vais attraper jusqu'à en vomir.

  si tu passe a bordeaux viens donc descendre une pinte ou deux a la maison  

Merci mec.
Je garde l'invitation en tête.
 
Allez, en attendant, une nouvelle journée commence...

Pour cette partie, jamais. J'avais connu une amie qui était clairement pas bien, qui avait fait 2 TS avant d'aller voir un psy (conseillé par d'autres amis à elle et sa famille). Elle s'est séparé de son mari car il lui "en demandait trop", pour finalement se tourner vers la médecine classique pour des problèmes de douleurs chroniques aux mains qu'elle s'attribuait au syndrome du canal carpien alors que ce n'était pas du tout ça. Même en connaissant le problème, elle n'a jamais voulu admettre que c'était ses douleurs - et donc son état psychologique qui en découlait - qui avait fait foiré son mariage. Pas de gosse "heureusement".
 
Après pour le temps, vous pouviez être ensemble 1 mois, 1 an ou 10 ans, ce qui "compte" c'est l'intensité des sentiments. Certains tournent la page rapidement car il arrive à se raisonner suffisamment pour mettre ces sentiments de côtés, d'autre ça prend plusieurs années.

L'intensité était vraiment là, je pense qu'elle a tourné la page, moi non et très honnêtement ca m'inquiète vraiment de savoir quand je vais aller mieux.  
 
Je suis l'ombre de moi-même depuis un moment c'est pénible et fatiguant.

le boulot ca change les idées

 
Ouep je sais, très sincèrement je suis étonné d'être encore sous le choc vu le merdier que c'était.  J'ai l'impression de ressentir encore des choses mais en même temps j'ai plus aucun respect pour elle vu la manière dont elle m'a traité donc pour moi ce n'est clairement plus de l'amour de ma part, et pourtant je souffre.

 
On peut rester obsédé très longtemps par quelqu'un, même si tout sentiment tendre est parti.
A l'extrême,  avec des sentiments négatifs.

C'est là qu'on comprend l'idée selon laquelle l'amour et la haine sont une même chose.
On pense tout le temps à la personne, comme quand on est amoureux,  mais on lui en veut  

La guérison se trouve dans les petits intervalles où on pense à autre chose. Il faut essayer de desserrer l'étau,  d'augmenter ces intervalles (activités, sorties, sport....) jusqu'à devenir indifférent.

J'ai eu un passage, après ma récente rupture, où j'aimais encore mon ex-copine tout en la détestant ardemment. Première fois que je ressens un truc pareil, j'avais l'impression que mon cerveau faisait le grand écart
Maintenant je pense encore assez souvent à elle, mais les sentiments que j'ai à son égard sont de plus en plus neutres (à part certaines fois où mon cerveau décide de se la jouer nostalgique kamikaze).