j'avais un coloc' comme ça, le mec était capable de parler pendant des heures de ses "objectifs" , c'est-à-dire de son taf (il était informaticien).
La première fois, je cuisinais, et lui aussi, par politesse je lui avais demandé ce qu'il faisait comme boulot. C'est comme si j'avais ouvert la boite de pandore En plus il parlait en anglais ultra speed et s'embrouillait lui-même, au final j'ai débranché mon cerveau et j'ai continué de touiller mon plat en lâchant des "ha ok" toutes les minutes.
Je prévenais des potes qui passaient chez moi, mais il n'empêchait qu'eux-aussi se retrouvaient piéger.
Au demeurant c'était un bon gars, mais il disait tellement de la merde qu'il s'est même fait taper une fois.
Lui c'était un cas, mais j'en ai connu un pire.
Le mec se place immédiatement dans la deuxième catégorie : un mytho' narcissique, le genre à être persuadé que chaque meuf qui le regarde le désire ardemment
Gt en TD avec lui, c'était le seul que je connaissais de vue et je lui avais parlé. Ca avait suffi. Je le croisais de temps en temps, et il me parlait des meufs qu'il voulait se faire, du genre : "putain t'as pas vu la blonde là-bas ? elle m'a regardé comme une chienne, et moi aussi, je l'aurais niquées sur place"
Il s'était mis en tête de se faire une fille qui était avec nous en TD, et ce con, alors qu'on sortait à trois du cours et qu'on était au beau milieu d'un couloir, m'avait dit comme un prince - devant la pauvre fille qu'il convoitait : "bon, Kede, je vais te laisser là, bonne soirée", j'avais été obligé de sourire de sa connerie : je m'étais retrouvé à marcher 10m devant eux
Surtout que quelques temps après, je voulais savoir la suite de l'histoire, et pour le coup il m'avait répondu de manière évasive, il avait dû sans doute se prendre un râteau bien violent
Message édité par Kede le 31-08-2011 à 13:25:42
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On est tous en cellule mon petit pote, toi, moi, tout le monde. La vie est une prison. Et la plus terrible de toutes parce que pour s'en évader faut passer l'arme à gauche. Plaisante jamais avec ces choses là. Je vais t'enculer.