Les deux mis en cause, qui appartiennent à la communauté des gens du voyage, avaient été, au début de l'instruction, mis en examen pour viol et agression sexuelle.

En mars 2014, la juge qui avait été préalablement requise pour traiter ce dossier devant le tribunal des enfants (l'équivalent du tribunal correctionnel pour les majeurs), s'était dessaisie au vu de la gravité des faits. Requalifiée en délit criminel, l'affaire devait donc renvoyer les deux jeunes hommes devant la cour d'assises des mineurs pour viol aggravé. Après plus de deux ans d'instruction, la juge d'instruction en charge du dossier a finalement requalifié les faits en une atteinte sexuelle avec violence, contrainte et menace, renvoyant, de facto, le jugement devant le TPE.

Le 5 janvier 2014, quelques jours après les fêtes de fin d'année, une collégienne castelsarrasinoise de 15 ans était entraînée par deux individus dans la cour derrière la mairie. Mise à genoux, cette dernière était contrainte de leur pratiquer une fellation. Pour ajouter au nauséabond, une dizaine d'individus, sur les côtés et au-dessus d'un escalier, assistait à la scène, non sans, pour les uns, cracher sur la victime et, pour d'autres, se masturber. L'un des mis en cause poussait l'infamant jusqu'à uriner sur sa victime avant que cette dernière puisse s'enfuir.

Les deux jeunes prévenus, qui n'ont jamais nié la relation sexuelle avec la victime ce jour-là, récusaient toute contrainte. Les investigations ont toutefois confirmé que les deux protagonistes, qui avaient été tour à tour les petits amis de l'adolescente, avaient bien exercé une contrainte morale

«la prison ferme pour ces deux cousins n'aurait aucune vocation pédagogique»

Un verdict qui satisfaisait pleinement la défense.

Lundi, vers 22 h 35, trois jeunes qui étaient de sortie se sont arrêtés devant un distributeur

Sauf qu’au lieu de mettre des pièces dans le distributeur, les trois individus ont tenté d’arracher l’appareil du mur où il était fixé !

Malheureusement pour eux, la soirée a finalement capoté

"Malheureusement, la permission de sortie a été refusée à Franck (le petit frère de Mickaël Simon N.D.L.R.) par le juge d'application des peines et par la chambre d'application des peines", explique Me Lidwine Malfray, avocate de la famille de Mickaël Simon.
 
En réaction, dans la nuit de vendredi, une centaine de personnes issues de la communauté des gens du voyage a réclamé la libération du détenu afin qu'il puisse assister aux obsèques de son frère. Au cours de la manifestation, des dégâts matériels ont été causés, a-t-on appris auprès de la préfecture.  
 
Cinq voitures ont été brûlées dans plusieurs endroits de la ville, deux bus municipaux qui se trouvaient au dépôt et du mobilier urbain ont aussi été dégradés, selon la même source.  
 
Les manifestants, qui s'étaient rassemblés aux alentours de 20 heures non loin du camp où ils sont installés, ont mis également le feu à des caddies de supermarché et des pneus usagés. Une trentaine de policiers et des gendarmes venus en renfort ont été dépêchés sur place.  
 
 

Il a été baptisé Théo et confié aux services sociaux.

Le tribunal indique que la partie ferme, aménageable sera exécutée avec un placement sous surveillance électronique.

Alors qu'il se trouvait sur une portion de ligne droite, il a brusquement été heurté par un rapace, vraisemblablement une buse. Déséquilibré par ce choc impromptu, le pilote a d'abord traversé la chaussée avant de chuter dans un champ de céréales, une centaine de mètres plus loin.

Vers 8 heures, les gendarmes de la SR de Dijon ont débarqué dans la vallée de la Vologne, là où il y a un peu plus de 32 ans le petit Grégory Villemin, 4 ans, avait été assassiné. Ils se sont rendus dans un petit village du secteur de Bruyères. Ils ont interpellé et placé en garde à vue un couple de septuagénaires.
 
Un couple dont le nom figure depuis belle lurette dans ce dossier hors-norme et qui a été conduit à la brigade de Bruyères.
[...]
 
La justice a-t-elle découvert à qui appartenaient les empreintes génétiques jusqu’ici mystérieuses ? La question reste ouverte.  
[...]
 
Le couple pourrait ne pas être seul à faire face au juge d’instruction de Dijon en charge du dossier. Car une troisième arrestation, voire une quatrième, auraient également eu lieu ce matin.

Selon nos informations, le couple de septuagénaires interpellé est très proche de la famille Villemin.