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  Polygénisme vs. Monogénisme

 


Les races humaines existent-elles ?




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Auteur Sujet :

Polygénisme vs. Monogénisme

n°12846760
_Genesis_
Singular Think
Posté le 01-10-2007 à 18:14:09  profilanswer
 

On nous répète en permanence dans tous les medias que la génétique prouve l'inexistence des races humaines ; il n'y en aurait qu'une seule à leurs yeux et la nomenclature ancienne en quatre races (caucasoïde, mongoloïde, négroïde et australoïde) serait non seulement obsolète mais fausse. De manière parallèle, et pour justifier de cette affirmation, on nous explique également que nous viendrions tous d'Afrique, il y a quelques 100.000 ans. Cette hypothèse dite de l' "Eve africaine" bénéficie de l'adoubement médiatique de tous les conformistes et de tous les antiracistes de salon. Nous avons ici le mythe d'Adam et Eve réactivé par la science moderne prétendument objective. En fait, nous avons affaire à un lyssenkisme évident en un domaine sensible.
 
Voltaire et plusieurs philosophes des Lumières s'opposèrent à la théorie monogéniste qui était bien vue des chrétiens de l'époque pour y opposer leur théorie polygéniste. Il y aurait eu à l'origine de l'humanité plusieurs foyers qui seraient à la base des différentes races humaines.
 
La version moderne de cette théorie polygéniste est celle de l' "évolution multirégionale". Si les premiers hominés seraient bien apparus en Afrique (mais certains parlent de l'Asie), à partir de l'homo erectus, il y aurait eu division de l'humanité et création parallèle de plusieurs foyers qui auraient abouti à l'émergence de l'homme moderne dans quatre foyers différentes au moins, correspondant aux races humaines.
 
La génétique, sollicitée systématiquement par les théoriciens de l'autre hypothèse, elle-même, ne peut répondre et de manière très imparfaite car une question bien posée. Or l'étude du génome humain démontre l'existence de plusieurs familles régionales correspondant exactement aux dites races dans la nomenclature classique. Simplement, les généticiens refusent d'utiliser ce terme et l'argumentaire pour justifier de ce refus serait la confusion dans le sens de ce terme. Or, le terme de « race » signifie « sous-espèce » et c'est en réalité lorsqu'on parle de « races » artificielles, comme chez les animaux domestiques, qu'il y a mauvais usage.
 
S'il est entendu qu'il existe bien une seule espèce humaine moderne, celle-ci se serait bien divisée en grandes souches. Mais cette théorie évidemment n'est pas à l'honneur et le totalitarisme a aussi créé un « scientifiquement correct » distinct de la réalité.
 
________________________________________
 
Et vous ? Généticiens ou simples citoyens, qu'en pensez-vous ? L'antiraciste politiquement correct actuel n'est-il pas abusif ? Peut-on admettre l'existence de races humaines ? Peut-on définir des prédispositions raciales pour certaines activités, de la même façon que certains médecins définissent des prédispositions raciales pour certaines maladies ? Ne risque-t-on pas de sombrer dans des dérives hiérarchisantes ?
________________________________________
 
 
Définitions souveraines dans ce topic :
 
Polymorphisme : existence de plusieurs allèles pour un gène, qui se distinguent par un certain nombre de mutations.
 
Distance génétique : différence de répartition des polymorphismes entre 2 groupes d'individus. Si cette différence est assez grande, ces 2 groupes constituent 2 races distinctes. Si cette différence est encore plus grande, ces 2 groupes constituent 2 espèces distinctes.
 
Race : groupe d'individus présentant une spécificité polymorphique pour un certain nombre de gènes.
 
Note : j'utilise volontairement des expressions vagues ("certain nombre", "assez grande" ) car c'est à mon avis ici que doit se tenir le débat.
 
Polygénisme : croyance en l'existence de différentes races humaines.
 
Monogénisme : croyance en l'existence d'une seule race humaine.
 
Inspiré de http://es.geocities.com/sucellus24/2080.htm

mood
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Posté le 01-10-2007 à 18:14:09  profilanswer
 

n°12846781
Profil sup​primé
Posté le 01-10-2007 à 18:16:07  answer
 

Beaucoup d'artifices pour dire que les noirs sont differents des blancs dans les genes, donc?
Oui oui, c'est la définition exacte du racisme. On peut trouver ca bien ou non, mais c'est du racisme :)

n°12846813
_Genesis_
Singular Think
Posté le 01-10-2007 à 18:18:27  profilanswer
 


Justement, je n'ai pas utilisé le mot "racisme" à cause de sa connotaction péjorative actuelle. Ca ne veut pas dire que ce topic tente de fonder un substratum scientifique à des théories nazies (je crois que c'est assez clair).

n°12846882
Koko90
L'éternité plus 10%
Posté le 01-10-2007 à 18:23:37  profilanswer
 

Ben déjà les noirs ont un ensemble de gènes qui font qu'ils sont noirs. Même si tout leurs autres gènes sont indistinguables des gènes des blancs cela fait une différence. Nier cette différence serait absolument stupide ! Le "racisme" au sens ou on l'entend c'est dire que les noirs sont différents des blancs sur des critères autres que la couleur. Pas simplement qu'ils sont différents.

Message cité 1 fois
Message édité par Koko90 le 01-10-2007 à 18:24:44

---------------
Découvrez l'anthologie des posts de Mikhail. Je suis le cinéphile déviant.
n°12846944
_Genesis_
Singular Think
Posté le 01-10-2007 à 18:30:23  profilanswer
 

Koko90 a écrit :

Ben déjà les noirs ont un ensemble de gènes qui font qu'ils sont noirs.


Oui.
 

Koko90 a écrit :

Même si tout leurs autres gènes sont indistinguables des gènes des blancs cela fait une différence.


Oui.
Mais dans cette hypothèse, leur distance génétique avec les Blancs serait trop faible pour qu'on puisse parler de races.
 

Koko90 a écrit :

Le "racisme" au sens ou on l'entend c'est dire que les noirs sont différents des blancs sur des critères autres que la couleur.


Pas seulement. C'est également dire que ces autres différences permettent d'établir une hiérachie entre Blancs et Noirs.

n°12846948
Profil sup​primé
Posté le 01-10-2007 à 18:30:32  answer
 

Plutôt que d'utiliser le terme race, remplacer par des termes plus précis et appropriés, que sais-je, (méta-)populations, et bcp de problèmes s'envoleront.
(Amha, le terme 'race' n'est pas strictement équivalent à 'sous-espèce'. On peut p.ex. entendre parler de "races" chromosomiques au sein d'une même sous-espèce - faute d'un terme plus précis pour ce style de relation d'apparentement.)
 
En fait je vois pas trop l'intérêt du topic si personne n'a les mêmes définitions en tête... :D
 
Mais effectivement, reconnaître des différences ne constitue pas un mal en soi ; par contre une hiérarchisation est souvent 1/ idéologiquement orientée et 2/ très arbitraire. Qu'on fasse des médocs appropriés aux populations ouralo-altaïques, no soocy ; mais qu'on leur fasse payer plus de frais d'assurance, bof.

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 01-10-2007 à 18:32:50
n°12846971
Profil sup​primé
Posté le 01-10-2007 à 18:32:37  answer
 

Non mais les roux ne sont pas une race, les gens petits ne sont pas une race, les gens aux yeux bleux ne sont pas une race. Je vois pas en quoi les noirs seraient une race parce qu'ils ont la peau pigmentée. Ca veut rien dire, y'a qu'a voir les metisses, les gens mats de peau, tout ca...

n°12847018
_Genesis_
Singular Think
Posté le 01-10-2007 à 18:37:56  profilanswer
 


Disons que le terme race est le plus communément employé pour définir des sous-espèces. Si on ne peut plus appeler un chat un chat... :)
 
 
Je lis et j'entends trop souvent un négationnisme politico-médiatique concernant l'existence des races chez l'Homme. Ce topic a pour but :
- principalement de réfléchir aux soubassements génétiques qui confirment ou infirment le polygénisme
- accessoirement de faire prendre conscience aux gens que ce qui a l'air évident en média-politique l'est moins en sciences (vraies sciences ^^)

n°12847036
_Genesis_
Singular Think
Posté le 01-10-2007 à 18:40:13  profilanswer
 


Le problème, c'est que la différence entre blancs et noirs ne se limite pas forcément qu'à la couleur. La grande question que je vous pose est de savoir si ces autres différences sont suffisantes pour qu'on puisse parler de races. Cette grande question est toujours débattue dans le monde de la génétique.

n°12847058
Profil sup​primé
Posté le 01-10-2007 à 18:42:55  answer
 

C'est pas du négationnisme à mon sens, plutôt de la précaution oratoire. Si un spécialiste des souris méditerranéennes emploi le terme de 'race', t'auras forcément un crétin pour s'en servir comme "caution scientifique" à ses lubies d'apartheid.
Déjà qu'y a des gens pour se demander "si y a des races de chien, pourquoi pas des races d'homme"... alors que la première question à se poser, c'est "quel(s) fondement(s) y a-t-il à la distinction opérée chez le chien"... et là c'est une autre paire de manches.

mood
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Posté le 01-10-2007 à 18:42:55  profilanswer
 

n°12847065
lornithory​nk
procrastinateur professionnel
Posté le 01-10-2007 à 18:43:34  profilanswer
 

je me souviens d'une interview d'André Langaney expliquant que le concept génétique de race était inexistant.
 
edit :http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article235
 

Citation :

Mais ce mot de race a-t-il un contenu scientifique ?
 
Entendons-nous bien. « Race » : on prétend par ce terme évoquer des caractères physiques différents entre des groupes de personnes. Scientifiquement, pourtant, on n’a pas mis en évidence des caractères « raciaux » qui soient génétiquement repérables. Quel que soit le système génétique étudié, on n’a jamais pu isoler de phénomènes qui soient présents à la fois chez tous les Noirs et absents chez tous les Blancs, etc. Il n’y a pas, montrent aujourd’hui les biologistes, de marqueur génétique de la race.
 
Tous les gens que l’on range par exemple dans la catégorie « à peau noire » n’ont pas les mêmes gènes. Certains Africains seront plus proches des Européens que les Mélanésiens, les Indiens seront encore plus proches des Européens et beaucoup moins que les Asiatiques, etc. On peut toujours classer. C’est arbitraire. Les gènes, eux, n’ont pas de race. C’est une idée difficile à admettre tant elle est contraire à notre habitude de décrire nos semblables par des caractères approximatifs et apparents. C’est dire si certains préjugés sont tenaces

Message cité 1 fois
Message édité par lornithorynk le 01-10-2007 à 18:45:17

---------------
http://www.landes.pref.gouv.fr
n°12847081
Profil sup​primé
Posté le 01-10-2007 à 18:44:59  answer
 

_Genesis_ a écrit :


la différence entre blancs et noirs ne se limite pas forcément qu'à la couleur


 
Par exemple? Faut arreter les postulats théoriques, montre nous en quoi blancs et noirs different dans les genes autrement que par des criteres de pure apparence physique

n°12847083
darkangel
C2FFA
Posté le 01-10-2007 à 18:45:16  profilanswer
 

quel est l'intérêt de vouloir hierarchiser les les ethnies?

n°12847097
Profil sup​primé
Posté le 01-10-2007 à 18:46:50  answer
 

darkangel a écrit :

quel est l'intérêt de vouloir hierarchiser les les ethnies?


Demande aux Belges qui ont distingué Hutus et Tootsie ([:dawa]) au Rwanda...

n°12847098
_Genesis_
Singular Think
Posté le 01-10-2007 à 18:47:01  profilanswer
 


C'est bien cela la question que je pose, au final. Sur quels critères génétiques définit-on une race ? Ou plutôt : à partir de quelle distance génétique entre 2 groupes peut-on parler de race ? Cette distance est elle comparable entre 2 races de chiens et 2 "races" d'Hommes ?

n°12847129
_Genesis_
Singular Think
Posté le 01-10-2007 à 18:50:32  profilanswer
 

lornithorynk a écrit :

je me souviens d'une interview d'André Langaney expliquant que le concept génétique de race était inexistant.


Oui, j'avais déjà vu cette citation qui a d'ailleurs toute sa place sur ce topic. Je rappelle pour ceux qui ne savent pas qu'André Langaney est un généticien assez réputé.
Mais il me semble que ces propos ne sont pas universels dans le monde des généticiens. Le meilleur contre exemple que je puisse trouver, c'est le fait qu'il existe des médicaments spécialement développés pour les Noirs, du fait de leur métabolisme légèrement différent.

n°12847195
Profil sup​primé
Posté le 01-10-2007 à 18:57:02  answer
 

_Genesis_ a écrit :


C'est bien cela la question que je pose, au final. Sur quels critères génétiques définit-on une race ? Ou plutôt : à partir de quelle distance génétique entre 2 groupes peut-on parler de race ? Cette distance est elle comparable entre 2 races de chiens et 2 "races" d'Hommes ?


Ben déjà la distance génétique, y a plein de moyens de la mesurer. Et ce n'est pas forcément "le" critère ultime ; on peut aussi se baser sur la phylogéographie (grosso merdo, "l'histoire des populations au cours du temps" ) qui n'est pas forcément entièrement reflétée par la génétique à un instant t.
Classiquement on a utilisé des critères purement phénotypiques pour diviser l'espèce humaine, vu que c'est le plus facile : couleur de peau, morphologie crânienne et tout le toutim. Ensuite, si on s'attache à du calcul de distance génétique, ça donne tout de suite une matrice foutrement plus compliquée, avec tout autant d'intrusions possibles pour l'arbitraire lorsqu'il s'agit de simplifier cette matrice "descriptive" pour en faire une "interprétée". Les distinctions opérées n'en sont pas moins sujettes à caution. Il y a toujours des choix à faire, un peu comme quand on découpe un continuum de longueurs d'ondes en "couleurs de l'arc-en-ciel".
Au final découper l'espèce humaine est pas aussi facile que de distinguer les races chromosomiques chez le porc (y a juste à compter des batonnets), ou de séparer des espèces biologiques (y a isolement reproductif ou y en a pas). En ce sens y a pas de découpage très satisfaisant pour nous autres, si ce n'est par pure commodité pour des usages particuliers (style : "votre agresseur était-il noir, jaune, blanc ; européen, arabe, nègre, asiate, océanien..." et là t'es bien emmerdé si c'était un métis de compète, le portrait robot sera chiant à établir... :D)

n°12847208
Svenn
Posté le 01-10-2007 à 18:58:11  profilanswer
 

Diviser la population humaine en 4 groupes, ca me semble pour le moins audacieux. Pourquoi 4 et pas 1 ou 338 ? Il y a de nombreuses populations homogenes dans le monde et differentes de leurs voisines. Meme en France metropolitaine, il y a une telle sous-population, il s'agit des basques qui ont un certain nombre de differences genetiques par rapport aux populations environnantes. Par exemple, la proportion de personnes de groupe sanguin B est beaucoup plus eleve au Pays Basque que dans le reste de la France et de l'Espagne. Vas-tu pour autant conclure qu'il existe une "race basque" ?
 
Ensuite, tu as plus de diversite genetique en Afrique Subsaharienne que dans tout le reste du monde. C'est donc absurde de dire qu'il y a une population africaine si tu fais la difference entre europeens et asiatiques par exemple.
 
Donc le nombre de "races" que tu definis est completement arbitraire et la designation de ces races l'est encore plus :/

n°12847227
Profil sup​primé
Posté le 01-10-2007 à 19:00:12  answer
 

_Genesis_ a écrit :


Oui, j'avais déjà vu cette citation qui a d'ailleurs toute sa place sur ce topic. Je rappelle pour ceux qui ne savent pas qu'André Langaney est un généticien assez réputé.
Mais il me semble que ces propos ne sont pas universels dans le monde des généticiens. Le meilleur contre exemple que je puisse trouver, c'est le fait qu'il existe des médicaments spécialement développés pour les Noirs, du fait de leur métabolisme légèrement différent.


Là, tu aboutis à un découpage en deux races : ceux qui métabolisent tel truc avec telle facilité, et ceux qui ne le font pas. Et dans le lot des "Noirs", t'en auras à qui ton médoc ne fera que dalle. Ca reste quand même de l'à peu près.
Pour un autre médoc, t'auras un autre découpage.
Pour un autre caractère (par exemple digestion du lactose), t'obtiendras deux ou trois "races" totalement disjointes géographiquement ou phénotypiquement (convergence & co...), ce qui est un peu en dépit du bon sens. (En ce sens mon père et moi sommes pas de la même race, v'là l'affaire [:mlc])
Donc ?

n°12847240
darkangel
C2FFA
Posté le 01-10-2007 à 19:01:15  profilanswer
 

_Genesis_ a écrit :


C'est bien cela la question que je pose, au final. Sur quels critères génétiques définit-on une race ? Ou plutôt : à partir de quelle distance génétique entre 2 groupes peut-on parler de race ? Cette distance est elle comparable entre 2 races de chiens et 2 "races" d'Hommes ?


Si je me souviens bien, 2individus sont de la même espèce s'ils peuvent se reproduire entre eux et engendrer des individus pouvant également se reproduire.
 
Pour la race, 2individus sont de la même race s'ils ont les mêmes gènes entre eux, gènes devant en plus être "typiques" de la dite race.
 
Me semble pas qu'il y ait des groupes de population humaine ayant des gènes spécifiques que d'autres n'ont pas, m'enfin, je ne suis pas un expert non plus [:cerveau bpp]

n°12847250
_Genesis_
Singular Think
Posté le 01-10-2007 à 19:03:01  profilanswer
 

Svenn a écrit :

Donc le nombre de "races" que tu definis est completement arbitraire et la designation de ces races l'est encore plus :/


OUI ! On on abouti donc encore et toujours à la même question : où on place les barrières ?
 
Moi, ce que je voudrais savoir, c'est si la distance génétique entre un Blanc et un Noir est comparable à celle qui existe entre un Labrador et un Berger Allemand.

n°12847265
Svenn
Posté le 01-10-2007 à 19:04:46  profilanswer
 

darkangel a écrit :

Me semble pas qu'il y ait des groupes de population humaine ayant des gènes spécifiques que d'autres n'ont pas, m'enfin, je ne suis pas un expert non plus [:cerveau bpp]


 
Si, ca existe (la capacite a digerer le lactose a l'age adulte en Europe, la capacite a etre bourre apres un verre de Champomy au Japon, etc...). Mais un gene ou deux, ca me semble un peu leger pour definir une race  :o

n°12847274
_Genesis_
Singular Think
Posté le 01-10-2007 à 19:05:28  profilanswer
 


:)
Donc je résume :
Tu est en train de vouloir définir des races pour chaque polymorphisme, c'est une erreur.
Il faut regarder la répartition des polymorphismes au sein d'une population.
Pour revenir à ton exemple, on pourra parler de race si 2 groupes d'individus réagissent différents pour *plusieurs* critères. Plus il y a de critères, plus on peut parler de races.

n°12847325
charlie 13
Posté le 01-10-2007 à 19:10:44  profilanswer
 

Les 4 groupes reposent sur l'apparence physique, pas sur la genetique, pour décrire cette apparence, il est commode de dire:"Il est blond de type nordique, il est roux, il est noir.
J'ai même vu dans un rapport de police, "de type pied noir", j'ai jamais su ce que le flic pouvait bien entendre par là, les pieds noirs étant des europeens de toute origine, allemands, alsaciens, espagnols, italiens etc.
Donc on trouve des termes pour décrire une apparence, pas plus, ça n'a rien à voir avec une quelconque race.
Dans une même portée il peut y avoir des chats noirs et blancs, ça reste des chats, on dira un chat noir comme on dira un homme noir.
Comme dit plus haut, il y a de telles differences entre les africains, du plus clair au plus foncé, qu'il n'est pas possible d'y voir une race au sens genetique.
Sauf erreur de ma part, il n'y a pas de "races "humaines qui ne soient interfecondes, ce qui définit l'appartenance à une même espèce.
Il n'existe qu'une seule espèce humaine, les differences entre les individus, couleur de peau ou facies étant en fait minimes.

Message cité 1 fois
Message édité par charlie 13 le 01-10-2007 à 19:16:59
n°12847349
Profil sup​primé
Posté le 01-10-2007 à 19:13:30  answer
 

_Genesis_ a écrit :


:)
Donc je résume :
Tu est en train de vouloir définir des races pour chaque polymorphisme, c'est une erreur.
Il faut regarder la répartition des polymorphismes au sein d'une population.
Pour revenir à ton exemple, on pourra parler de race si 2 groupes d'individus réagissent différents pour *plusieurs* critères. Plus il y a de critères, plus on peut parler de races.


Ce n'est pas une erreur, c'est la seule façon "descriptive" de procéder. Autrement dit tu reformules tes données mais ne les interprète ou modifie pas.
Après, tu dis à ton programme de simplifier ta matrice pour regrouper des différences, mais cette simplification elle-même sera arrêtée à un seuil arbitraire. La machine ne pourra pas choisir toute seule et te sortir LE résultat, tu devras lui dire où s'arrêter (= en fonction de quoi s'arrêter) de simplifier, pour des différences dans le "décompte des différences" de l'ordre de 5%, de 10%, de 50%... et t'auras alors 318 races, ou 25, ou 4, ou 1.
En bonus, si tu prends en compte une dimension supplémentaire (le temps), tu peux te livrer à un découpage différent qui tienne compte à la fois des distances génétiques (groupes définis à tel ou tel seuil) ET de l'histoire évolutive de ces 'races', commune ou non. Ce qui ne sera pas forcément en accord avec ton premier découpage ; comment choisir alors ? Sachant que de toute façon, tes groupes ne seront jamais que des approximations...
 
Et pourtant il faut bien faire des choix. Alors on en fait, tout en gardant à l'esprit qu'il y a des notions d'arbitraire et de commodité là-dedans. Tant que ça ne te fait pas interdire l'entrée des autobus, you can live with it :D

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 01-10-2007 à 19:14:40
n°12847386
Svenn
Posté le 01-10-2007 à 19:17:18  profilanswer
 

charlie 13 a écrit :

Les 4 groupes reposent sur l'apparence physique, pas sur la genetique, pour décrire cette apparence, il est commode de dire:"Il est blond de type nordique, il est roux, il est noir.
J'ai même vu dans un rapport de police, "de type pied noir", j'ai jamais su ce que le flic pouvait bien entendre par là, les pieds noirs étant des europeens de toute origine, allemands, alsaciens, espagnols, italiens etc.
Donc on trouve des termes pour décrire une apparence, pas plus, ça n'a rien à voir avec une quelconque race.
Dans une même portée il peut y avoir des chats noirs et blancs, ça reste des chats, on dira un chat noir comme on dira un homme noir.


 
La couleur de peau est certes un caractere genetique particulierement facile a observer mais ce n'est pas pour autant que ca en fait un critere pertinent. Pourquoi les criteres "couleur de peau" ou "couleur des yeux" seraient plus pertinents que les criteres "resistance a la malaria", "digestion du lactose a l'age adulte" ou "groupe sanguin" ?

n°12847419
lornithory​nk
procrastinateur professionnel
Posté le 01-10-2007 à 19:21:16  profilanswer
 

j'appartiens à la race de ceux qui aiment le tripoux d'aveyron :o


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http://www.landes.pref.gouv.fr
n°12847420
_Genesis_
Singular Think
Posté le 01-10-2007 à 19:21:23  profilanswer
 


Si, c'est une erreur. Je te renvoie à la définition de "race" que j'ai donné dans le 1er post du topic.
Mais c'est vrai que c'est la seule méthode phénotypique. Ce qui prouve bien que cette méthode n'est pas bonne, et donc qu'une différence de couleur de peau ne suffit pas à définir des races.
 
 
 
Je suis bien d'accord. C'est toute la problématique de ce topic. Je ne cesse de le dire !
 
 
Bien sûr, tu peux avoir un polymorphisme plus marqué entre un Breton et un Alsacien qu'entre un Français et un Japonnais. Mais ce n'est que pour UN gène, alors qu'à côté pour un million d'autres tu vas trouver des polymorphismes répartis de manière totalement différentes entre tes Français et tes Japonnais.

n°12847473
lornithory​nk
procrastinateur professionnel
Posté le 01-10-2007 à 19:27:26  profilanswer
 

_Genesis_ a écrit :


Oui, j'avais déjà vu cette citation qui a d'ailleurs toute sa place sur ce topic. Je rappelle pour ceux qui ne savent pas qu'André Langaney est un généticien assez réputé.
Mais il me semble que ces propos ne sont pas universels dans le monde des généticiens. Le meilleur contre exemple que je puisse trouver, c'est le fait qu'il existe des médicaments spécialement développés pour les Noirs, du fait de leur métabolisme légèrement différent.


 
le seul texte critique sur André Langaney que j'ai trouvé sur le web vient du club de l'horloge, que je qualifierai pas vraiment de référence scientifique.


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http://www.landes.pref.gouv.fr
n°12848804
Koko90
L'éternité plus 10%
Posté le 01-10-2007 à 21:45:37  profilanswer
 

Svenn a écrit :


 
Si, ca existe (la capacite a digerer le lactose a l'age adulte en Europe, la capacite a etre bourre apres un verre de Champomy au Japon, etc...). Mais un gene ou deux, ca me semble un peu leger pour definir une race  :o


Si jamais l'eau disparaît et qu'on doit se contenter de lait et d'alcool ça donnera aux européens un très net avantage sur les japonais. En attendant c'est quand même du détail.


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Découvrez l'anthologie des posts de Mikhail. Je suis le cinéphile déviant.
n°12848954
Profil sup​primé
Posté le 01-10-2007 à 21:53:45  answer
 

Bon, le forum a planté, pas fait gaffe que mon pavé était parti aux chiottes :D
 
Je poudroie le groin et relance de cinq :
 

_Genesis_ a écrit :


Si, c'est une erreur. Je te renvoie à la définition de "race" que j'ai donné dans le 1er post du topic.
Mais c'est vrai que c'est la seule méthode phénotypique. Ce qui prouve bien que cette méthode n'est pas bonne, et donc qu'une différence de couleur de peau ne suffit pas à définir des races.
 
 


 

_Genesis_ a écrit :


Je suis bien d'accord. C'est toute la problématique de ce topic. Je ne cesse de le dire !
 


 

_Genesis_ a écrit :


Bien sûr, tu peux avoir un polymorphisme plus marqué entre un Breton et un Alsacien qu'entre un Français et un Japonnais. Mais ce n'est que pour UN gène, alors qu'à côté pour un million d'autres tu vas trouver des polymorphismes répartis de manière totalement différentes entre tes Français et tes Japonnais.


 
Bon, tu as pas l'air de piger my point (faut dire que c'est des notions pas évidentes à cerner, comme ça, sans tableau ni craie pour gribouiller).
Je tente une image, avec les risques que ça implique...
 
Disons que tu as une courbe peu ou prou en cloche [supermultidimensionnelle, vu le nombre de variables disponibles au sein du génome p.ex.] qui représente l'humanité dans son ensemble. Vu le peu de diversité de l'humanité (eu égard à notre histoire récente) et à sa forte populace, elle sera déjà très resserrée à la base, une sorte de pain de sucre comme dans les Andes (ça serait plus simple avec une espèce ayant bcp divergé et à peu d'individus). L'aire englobée sous cette courbe, tu peux la concevoir comme une superposition de plein de petites courbes en cloches, leur nombre et position étant défini grâce à des seuils [ou grâce à l'histoire des lignées, via les fossiles p.ex., ce qui donnerait un découpage différent]. Effectivement tu es en droit de considérer que ce découpage est raisonnable, et que chaque individu 'moyen' (ou 'médian' ou 'modal') pour chaque courbe représente un "type" racial duquel s'écartent les autres individus de cette même courbe. Mais là tu te retrouves avec un autre problème : cet écart entre individus d'une même courbe sera parfois plus grand que l'écart entre deux individus moyens de deux courbes différentes. Autrement dit, ton découpage sera bon mais pas vraiment utilisable quand il s'agira de dire s'il est judicieux de rattacher Monsieur Dupont à Monsieur Rekjzsavoski (fils d'immigrés hongrois et tchètchènes), vu que ce dernier est situé à l'extrème confluence d'une autre courbe.
Pour s'en tirer, il faut pouvoir vérifier le 'pouvoir discriminant' de tes seuils : à partir d'un petit nombre d'individus dont on est sûr de la courbe d'appartenance, vérifier que notre modèle à whatmille variables permet bien de le reclasser dans SA courbe. Sauf que là le serpent se mord la queue, vu qu'à la base on utilise notre modèle "supposé bon" pour vérifier notre modèle. D'où parfois le recours à une astuce : on choisit un critère arbitraire pour identifier clairement Monsieur Dupont, et on vérifie que le résultat de notre analyse multi-critères replace bien Monsieur Dupont là où il doit être. Si ça marche pas terrible, on choisit un autre critère (ou groupe de critères) "distinctif" et ainsi de suite. Le souci c'est qu'avec 2000000 variables, ça fait une mégachiée de combinaisons à tester jusqu'à trouver celle qui maximise la discrimination.
 
Et même si ça marche (on trouve une combinaison linéaire de variables qui maximise la discrimination entre groupes très "homogènes" ), on n'aura même pas encore de moyen pour dire si Monsieur Dupont doit se voir interdire l'entrée dans les bus (ça c'est une question morale, celle de hiérarchiser notre résultat).
 
Tout ce qu'on aura, c'est une meilleure idée de comment décrire "de façon commode et simplifiée" la structure de l'humanité, sur la base des différences. C'est un but très noble en soi, et qui peut servir à plein de choses intéressantes (recréer l'historique des migrations, etc.).
Autre souci : ok on a trouvé comment discriminer de façon puissante, mais on n'a pas encore d'idée de quelles sont les "caractéristiques" (variables les moins variables...) au sein de chaque groupe discriminé, autrement dit les structures intra-groupes. Ce qui là encore peut servir, par exemple en fabriquant des médicaments dont on est sûr qu'ils fonctionneront parfaitement pour tous les membres d'un groupe.
 
Vu le bordel que c'est, bah normal qu'on zappe tout ça et qu'on aille au plus court : allez zou on sépare les noirs des blancs des jaunes, et on fait des médicaments qui marchent bien chez 75% des noirs et seulement 10% des inuits (preuve que notre opération de séparation est pas vraiment tip-top pour le but recherché, autrement dit qu'il y avait des variables à pondérer plus que d'autres dans notre combinaison linéaire, et que la couleur de peau est pas ce qu'il y a de mieux). C'est pas idéal, ça reste une distinction vague et sub-optimale, mais qui marche, oui. Pour autant, rien ne permet de prédire qu'il existe une équation de discrimination particulière qui sera totalement optimale (= qui n'aura aucun cas problématique). On ne peut que l'espérer.
Alors si en plus tout est à refaire à chaque génération (et ce d'autant plus que ça se mélange allègrement entre eux, les humains...), oskour.
 
C'est là tout le putain de problème de "comment se structure cette putain de biodiversité" et de "quelle est sa dynamique" [:fing fang fung]

n°12848990
Svenn
Posté le 01-10-2007 à 21:55:30  profilanswer
 

Koko90 a écrit :


Si jamais l'eau disparaît et qu'on doit se contenter de lait et d'alcool ça donnera aux européens un très net avantage sur les japonais. En attendant c'est quand même du détail.


 
Pour ce qui est de supporter l'alcool, on sent bien que les européens se sont entrainés depuis la nuit des temps  :whistle:

n°12849152
_Genesis_
Singular Think
Posté le 01-10-2007 à 22:03:01  profilanswer
 

Je ne suis pas sûr de bien saisir ta métaphore, mais tes conclusions me laissent pourtant penser qu'on est sur la même longueur... d'onde ! (tu as l'air d'aimer les ondes ^^)


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"Il ne suffit pas de diaboliser une opinion pour la discréditer. Il faut dire en quoi elle est fausse."
n°12856849
Herbert de​ Vaucanson
Grignoteur de SQFP depuis 2002
Posté le 02-10-2007 à 19:21:38  profilanswer
 

Je ne comprends pas trop l'intéret de ces débats sur la génétique, vu que le concept de "race" n'a de base, que très peu à voir avec des considérations génétiques objectives. Sauf erreur, une race, au sens où on l'utilise pour les animaux domestiques, ça n'est pas qq chose d'objectif, ni de défini par des critères génétiques globaux et objectifs: c'est défini en fonction d'un certain nombre de critères morphologiques tout à fait arbitraires (c'est simplement les critères, et ceux qui y sont liés, que l'on a voulu mettre en valeur en "créant" cette race par croisements successifs), et donc par un ensemble de gènes très limités en regard de la totalité génome et choisi totalement arbitrairement.

 

Le débat de la pertinence de l'utilisation de ce mot "spécifiquement pour les humains" n'a pas vraiment de fond, vu que toutes les objections que l'on peut faire à l'utilisation de ce terme "pour les humains", on peut les faire aussi pour les animaux [:spamafote]

 

Bref, "race" est un terme qui existe. Tel que ce mot est employé pour les animaux domestiques, il définit un truc absolument pas rigoureux et assez éloigné de considérations génétiques objectives sans choix arbitraires. On l'utilise quand même pour les animaux, alors je ne vois pas ce qui interdit de l'utiliser également pour les humains [:spamafote]

 

EDIT:
Donc pour répondre aux questions du premier post:
Peut-on admettre l'existence de races humaines ?
Oui, faut juste choisir les critères arbitraires en question. Si on fait comme pour les animaux, on prendra sans doute les plus visuellement évidents, comme la couleur de la peau. Qu'importe que ça ne concerne qu'un ou deux gènes sur l'ensemble du génome: le terme de race n'est pas rigoureux...

 

Peut-on définir des prédispositions raciales pour certaines activités ?
Ca dépend de si les gènes concernés font partie ou non de ceux qui ont étés arbitrairement choisi pour définir cette "race" :D


Message édité par Herbert de Vaucanson le 02-10-2007 à 19:31:27

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n°12877069
charlie 13
Posté le 04-10-2007 à 16:50:41  profilanswer
 

Une difference ne fait pas une race, il y a par exemple un certain pourcentage d'êtres humains qui ne sentent pas l'odeur caracteristique de la pisse de quelqu'un qui a mangé des asperges, c'esr sans doute un gêne quelque part, ça n'en fait pas une race pour autant.

n°12878518
darkangel
C2FFA
Posté le 04-10-2007 à 19:11:00  profilanswer
 

la race des pisseux :o

n°12911719
Herbert de​ Vaucanson
Grignoteur de SQFP depuis 2002
Posté le 08-10-2007 à 14:26:08  profilanswer
 

charlie 13 a écrit :

Une difference ne fait pas une race, il y a par exemple un certain pourcentage d'êtres humains qui ne sentent pas l'odeur caracteristique de la pisse de quelqu'un qui a mangé des asperges, c'esr sans doute un gêne quelque part, ça n'en fait pas une race pour autant.

 

Ca en fait une race si tu choisis ce critère comme définissant une race [:spamafote]

 

J'ai l'impression que tu penses qu'il existe une définition objective de "race", ne dépendant pas de choix arbitraires...

Message cité 1 fois
Message édité par Herbert de Vaucanson le 08-10-2007 à 14:26:44

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n°12911801
_Genesis_
Singular Think
Posté le 08-10-2007 à 14:36:35  profilanswer
 

Herbert de Vaucanson a écrit :

Ca en fait une race si tu choisis ce critère comme définissant une race [:spamafote]


Hein ?
 
On ne peut pas définir une race sur seulement 2 ou 4 critères (ceux qui l'ont fait n'ont en tout cas plus de soutien scientifique aujourd'hui). Il faut beaucoup de caractères communs pour définir une race.


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"Il ne suffit pas de diaboliser une opinion pour la discréditer. Il faut dire en quoi elle est fausse."
n°12911885
Herbert de​ Vaucanson
Grignoteur de SQFP depuis 2002
Posté le 08-10-2007 à 14:45:50  profilanswer
 

_Genesis_ a écrit :


Hein ?
 
On ne peut pas définir une race sur seulement 2 ou 4 critères (ceux qui l'ont fait n'ont en tout cas plus de soutien scientifique aujourd'hui). Il faut beaucoup de caractères communs pour définir une race.


 
Comme dis plus haut, le terme de race n'est absolument pas rigoureux, on choisit arbitrairement des critères physiques visibles, et on classe en races suivant ces critères. Il n'y a pas à ma connaissance de nombre minimal de "gènes" à prendre en compte pour définir une "race", vu que cette notion se base à la source, sur des considérations sur le phénotype, et pas sur des considérations purement "génétiques": conceptuellement, on pourrait tout à fait imaginer qu'un gène soit à lui seul responsable de beaucoup de critères "visibles", et suffise à lui tout seul à définir une race.
 
"race" est un terme sans aucune rigueur scientifique, alors parler de soutien scientifique, et de pertinence ou non à utiliser certains critères pour définir une race, c'est hors sujet: une race, c'est ce qu'on veut, disons qu'il suffit juste que ce soit "un certain nombre (arbitraire, pourquoi pas "1" )" de critères transmis à la descendance [:spamafote]  
Après dans la pratique, on définit souvent une "race" à partir de plusieurs critères, mais dans son concept premier, rien n'empêche à ma connaissance de définir une race à partir d'un seul critère, ça fera juste beaucoup de races, et ça sera moins pratique...


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n°12911972
charlie 13
Posté le 08-10-2007 à 14:55:48  profilanswer
 

A l'origine, en Français, le terme de "race "désignait une lignée d'individus, une famille.
Quand Don Diègue se plaint d'être "le premier dont ma race ai vu rougir son front", il parle de ses ancêtres ou parents, pas d'autre chose.
C'est plus tard que certains ont voulu classer les humains en race, avec une idée de hierarchie derrière la tête.

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