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Auteur Sujet :

Paléoanthropologie, évolution de l'espèce humaine et préhistoire

n°42389601
Alci
Posté le 25-06-2015 à 16:54:02  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
http://www.sciencesetavenir.fr/arc [...] connu.html
 
Découverte d'un descendant proche (4 à 6 génération) d'un croisement entre sapiens et néandertalien.
 
Eléments intéressants : Le fossile a environ 40.000 ans et a été trouvé en Roumanie. L'interfécondité n'a donc pas été possible uniquement au proche orient et a pu être très tardive.


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BattleTag: Alci#2178 - C'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleurs démos
mood
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Posté le 25-06-2015 à 16:54:02  profilanswer
 

n°43505447
Kupfer
Chalcolithique
Posté le 10-10-2015 à 21:09:41  profilanswer
 

Sur Arte à l'instant un documentaire sur l'apparition de l'homme moderne, apparement il y aurait eu plusieurs foyers d'apparition et des croisements entre homo1(
195 000 quand même) et d'autres espèces humaines.

n°43509275
hpdp00
bleus, c'est fou
Posté le 11-10-2015 à 14:32:58  profilanswer
 

plusieurs foyers simultanés en des endroits différents donnant le même résultat? bien sûr que non.  
les différentes branches ont une origine commune, et se sont croisées et recroisées dans tous les sens.
le premier sapiens n'est pas tombé du ciel tout fait, avec sa femme sapiens, c'est forcément un mélange entre variétés existantes et une évolution spécifique, ou plutôt des évolutions locales spécifiques qui se sont homogénéïsées au fil du temps et des contacts qui ont amené l'apparition d'un spécimen normalisé appelé sapiens.
donc bien sûr que les croisements ont eu lieu entre les premiers sapiens et d'autres variétés plus anciennes.  
autres variétés qui elle-mêmes ne se privaient pas de circuler, donc pour définir qui est qui et débrouiller l'écheveau, bonjour ;)  
on connait les croisements avec néandertal en europe, et c'était beaucoup plus récent, moins de 40 000 ans. il y en a eu en afrique, il y en a eu ailleurs.  
 
actuellement on peut grâce à certains marqueurs génétiques dire que telle personne possède des gènes correspondant à telle et telle régions actuelles, ce devait être pareil à l'époque, mais à l'époque la population humaine totale était beaucoup plus faible, c'étaient de petits groupes nomades ayant peu de contacts, ou les fuyants. du fait de la consanguinité la diversité génétique devait être plus faible dans le groupe et les différences plus marquées entre groupes, et d'autant plus que les groupes étaient séparés par les barrières naturelles.
 
on est loin de savoir quelles variétés d'homo vivaient où et quand. il faudrait une avancée technologique qui permette d'examiner le génôme des fossiles très anciens pour remonter leur filiation et reconstituer les grandes étapes de l'évolution des primates à l'homme et particulièrement celle menant à sapiens.


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du vide, j'en ai plein !
n°43511012
FrigoAcide
Posté le 11-10-2015 à 18:45:57  profilanswer
 

L’Afrique, berceau de l’homme moderne, est généralement considérée comme une terre d’émigration. C’est d’Afrique qu’Homo sapiens a commencé, il y a 125 000 à 60 000 ans, son irrésistible conquête du reste du monde. Avant lui, en étaient déjà sortis les ancêtres d’Homo erectus, et on soupçonne plusieurs épisodes migratoires hors d’Afrique plus ou moins réussis dans la préhistoire humaine. Mais on évoque bien plus rarement des mouvements de populations dans le sens inverse.
 
Cette étude montre que des populations du Moyen-Orient, ayant pratiqué l'agriculture au néolithique, auraient ensuite migré en Afrique, jusqu'à constituer 4% à 7% du génome de l'ensemble des africains modernes : http://www.lemonde.fr/sciences/art [...] 50684.html


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Paléoanthropologie, évolution de l'espèce humaine et préhistoire
n°43511062
FrigoAcide
Posté le 11-10-2015 à 18:50:27  profilanswer
 

Une série documentaire (que je n'ai pas encore regardée :o) sur les origines d'Homo Sapiens passe en ce moment sur Arte : http://www.arte.tv/guide/fr/050567 [...] lanete-1-5


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Paléoanthropologie, évolution de l'espèce humaine et préhistoire
n°43514663
maurice ch​evallier
Versus Maurice Laspallès
Posté le 11-10-2015 à 23:42:23  profilanswer
 

Bons documentaires mais... fallait sacrément être en chien pour se taper des homo erectus ou des neanderthal vu la tronche qu'ils ont  [:prems]

Message cité 1 fois
Message édité par maurice chevallier le 11-10-2015 à 23:42:30

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http://lesbaydaydemc.blogspot.fr/
n°43514696
FrigoAcide
Posté le 11-10-2015 à 23:51:02  profilanswer
 

Y'a bien des mecs aujourd'hui qui se tapent des peluches Mon petit poney...


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Paléoanthropologie, évolution de l'espèce humaine et préhistoire
n°43535102
crazy_c0vv
Oui.
Posté le 13-10-2015 à 20:16:02  profilanswer
 

maurice chevallier a écrit :

Bons documentaires mais... fallait sacrément être en chien pour se taper des homo erectus ou des neanderthal vu la tronche qu'ils ont  [:prems]


 
C'est sûr que selon nos critères modernes occidentaux, les néandertals et les homo-erectus sont pas vraiment attirants sexuellement parlant, mais les hommes et femmes de cette époque avaient sûrement des critères fort différents. Il n'y a qu'à voir, il n'y a pas si longtemps à l'échelle de l'histoire de l'Homme, que le surpoids était considéré comme beau. Alors que bon, aujourd'hui, c'est clairement l'inverse.  
Peut-être que la force de néandertal, la protection qu'il pouvait offrir ou que sais-je encore faisait qu'il était préféré à un sapiens ?
Et puis, peut-être que pas mal de femmes n'ont pas eu le choix du géniteur de leur enfant.


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These Violent Delights Have Violent Ends
n°43536604
hpdp00
bleus, c'est fou
Posté le 13-10-2015 à 22:12:58  profilanswer
 

le surpoids n'était pas considéré comme "beau" mais comme "en bonne santé", c'est à dire pas atteint par une maladie grave faisant dépérir. de plus ça indiquait une personne aisée qui n'avait pas besoin de travailler de ses mains pour vivre.
 
une belle plante = une femme plantureuse, c'était l'assurance d'avoir de nombreux enfants en bonne santé. alors qu'une femme maigre ne pourrait pas les nourrir à suffisance surtout en cas de disette et aurait moins de temps pour s'en occuper si elle doit travailler.
si en plusse elle était maigre à cause d'une maladie, ce qu'il était difficile à savoir à l'époque vu les connaissances médicales, c'était la certitude de ne pas avoir de descendance.  
donc mince = trop jeune, maigre = à éviter, dodue = miam = "belle".
 
de tous temps les clans / tribus nomades ont dû se combattre quand il y avait du butin à prendre : territoire de chasse, point d'eau, femmes et enfants emmenés comme épouse et esclaves, animaux domestiques, ...  sans trop de risque de perte. ou s'allier c'est à dire échanger des femmes et des cadeaux.
 
pour les enfants, une fois adoptés par un clan, c'était surtout la position sociale atteinte à l'âge adulte (ou celui de ses parents) qui permettait de se marier ou pas avec une fille du clan, probablement peu le physique. il ne devait pas y avoir tellement de choix, et refuser à cause d'un physique bizarre d'épouser un fils/une fille du clan c'était risquer de le/la voir partir, donc affaiblir le clan.


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du vide, j'en ai plein !
n°43546998
FrigoAcide
Posté le 14-10-2015 à 20:36:24  profilanswer
 

L'Homme moderne est apparu en Afrique il y a ~180.000 ans. On pensait jusqu'alors que les première populations sorties du continent dataient de ~60.000 ans, avant d'atteindre l'Europe et l'Asie il y a ~40.000 ans.  
 
Des dents d'Hommes modernes datant de 80.000 à 120.000 ans ont été découvertes en Chine : http://www.lemonde.fr/sciences/art [...] 50684.html


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Paléoanthropologie, évolution de l'espèce humaine et préhistoire
mood
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Posté le 14-10-2015 à 20:36:24  profilanswer
 

n°45291556
robertpato​ulachi
Posté le 31-03-2016 à 14:22:43  profilanswer
 

Nouvelle datation pour Homo Floresiensis.  
Les datations qui menaient l'Homme de Florès jusqu'à -12 000 ans avant notre ère étaient faussées par une erreur d'appréciation de la stratigraphie de la grotte... :??:  
... tout ce temps pour s'en rendre compte !?!
 
La présence la plus récente du Hobbit remonterait à environ -60 000 ans, voire -50 000 ans pour des outils qui pourraient lui être attribués. Pour les plus anciennes traces celles-ci serait de -190 000 ans.
 
Je suis étonné qu'on soit resté aussi longtemps avec ce type d'erreur de datation.
 
http://www.lemonde.fr/paleontologi [...] 50762.html

n°45295921
hpdp00
bleus, c'est fou
Posté le 31-03-2016 à 19:52:47  profilanswer
 

dans le même genre, des analyses plus précises des derniers néandertaliens donneraient vers - 45 000 ans, donc juste avant l'arrivée des sapiens, qui donc ne les auraient pas mangés/chassés/contaminé/etc, ils se seraient éteints tout seuls.


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du vide, j'en ai plein !
n°45295933
epsiloneri​dani
Modérateur
Posté le 31-03-2016 à 19:54:18  profilanswer
 

hpdp00 a écrit :

dans le même genre, des analyses plus précises des derniers néandertaliens donneraient vers - 45 000 ans, donc juste avant l'arrivée des sapiens, qui donc ne les auraient pas mangés/chassés/contaminé/etc, ils se seraient éteints tout seuls.


 
Pour les néanderthaliens maintenant qu'on sait qu'ils font partie de la même espèce il y a une grosse probabilité qu'ils aient été assimilés par les sapiens.

n°45296013
hpdp00
bleus, c'est fou
Posté le 31-03-2016 à 20:01:22  profilanswer
 

on n'a que 2% de gènes N, ce n'est pas beaucoup pour de l'assimilé, quoiqu'ils (gènes N) ont sans doute été "écrasés" chez les sapiens "hybrides" par les vagues successives de sapiens orientaux.
les sapiens n'ont pas massacré les N en tant qu'espèce, les sapiens ont massacrés les sapiens hybrides, super.


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du vide, j'en ai plein !
n°45297705
epsiloneri​dani
Modérateur
Posté le 31-03-2016 à 22:44:59  profilanswer
 

hpdp00 a écrit :

on n'a que 2% de gènes N, ce n'est pas beaucoup pour de l'assimilé, quoiqu'ils (gènes N) ont sans doute été "écrasés" chez les sapiens "hybrides" par les vagues successives de sapiens orientaux.
les sapiens n'ont pas massacré les N en tant qu'espèce, les sapiens ont massacrés les sapiens hybrides, super.


 
2% par individu mais au total c'est 20% des gènes néanderthaliens qui existent toujours aujourd'hui chez au moins une partie des hommes modernes.  
 
Par ailleurs le ratio ne veut pas dire grand chose tant que notamment tu ne connais pas la taille relative des deux populations d'origine. Si tu avais 20k nénaderthaliens et 1M de sapiens, il n'y a pas besoin de se mettre sur la tronche pour arriver au résultat actuel. De même si la reproduction était moins efficace que chez les sapiens, par exemple 3% d'efficacité en moins par génération, sur des milliers d'année ça peut avoir des effets colossaux.

n°45329205
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 04-04-2016 à 09:17:09  profilanswer
 

hpdp00 a écrit :


les sapiens n'ont pas massacré les N en tant qu'espèce, les sapiens ont massacrés les sapiens hybrides, super.


 
Le cliché de sapiens exterminateur de neandertal est plutôt lassant...
 
Je repost le point de vue d'un paleontologue (Gilles Escarguel) sur la question. Ca commence à dater mais ça permet de voir comment on pose les hypothèses.
 

Citation :

Bien sûr, cette longue période de cohabitation des deux groupes ethniques pose directement la question du "pourquoi" de la disparition des Néandertaliens... Il n'y a en fait pas 50 000 solutions (en excluant d'emblée toutes les hypothèses +/- farfelues et intestables qui ont put être proposées durant ce dernier siècle) :  
 
(i) soit il y aurait eu fusion des deux groupes, et les données archéologiques indiquent alors clairement qu'il y aurait eu acculturation des Néanderthaliens par Cro-Magnon ;  
 
(ii) soit il y a eu élimination active ("génocide" ) des Néanderthaliens par Cro-Magnon ;  
 
(iii) soit il y a eu élimination passive des Néanderthaliens par Cro-Magnon.  
 
(i) La fusion des deux groupes et l'acculturation.  
En 1999, le préhistorien portugais Joao Zilhao et l'Américain Erik Trinkaus ont trouvé au Portugal, dans un contexte archéologique aurignacien, et donc attribuable à Cro-Magnon, le squelette d'un petit enfant où ils ont cru pouvoir distinguer un mélange de caractères propres à Néanderthal et à cro-magnon, concluant fort logiquement à l'interfécondité des deux groupes, impliquant de fait qu'ils appartenaient à une seule et même espèce biologique, dont ils représentaient deux sous espèces : Homo sapiens neandertalensis et Homo sapien sapiens. Mais l'interprétation est très délicate, et la plupart des spécialistes, dont certains co-signatiaires de l'article initial publié dans les PNAS (Compte-Rendus de l'Académie des Sciences des U.S.A.), pensent qu'en fait ce squelette appartenait à un enfant H. sapiens. Donc à ce jour, et même si on prend en compte les deux ou trois autres squelettes, toujours d'enfants, où ce type d'interprétation a également été proposé, on peut considérer qu'on ne dispose d'aucune preuve matérielle (archéologique ou paléontologique) claire et non-ambiguë permettant d'argumenter soit l'interfécondité, soit l'interstérilité des deux groupes. A quels groupes qu'appartiennent réellement ces 2 ou 3 enfants, ils témoignent simplement d'une très importante plasticité morphologique de ces populations de la fin du Paléolithique moyen et du début du Paléolithique supérieur. Une autre source de données concernant l'hypothèse de fusion biologique est les molécules, et notamment l'ADN fossile que l'on cherche à extraire des os fossiles (on a récemment discuté de ce sujet ici). Il y a 6 ans, une séquence d'environ 200 paires de bases si mes souvenirs sont bons (sur les plusieurs millions que compte le génome humain, c'est vraiment pas grand chose !...) a été extraite d'un os de Néanderthalien. En soit, ca n'est pas impossible : si les conditions de préservations sont excellentes, 35 000-40 000 BP est l'extrême limite d'age à laquelle on arrive à remonter pour retrouver de l'ADN fossile. Publication, scoop médiatique, etc. La secousse a été forte dans le microcosme paléoanthropologique, et la réplique ne s'est pas faite attendre. Mais comme c'est toujours le cas dans les médias, l'onde de choc du scoop est telle qu'elle masque totalement les répliques qui suivent... Très vite, de sérieux doutes ont été émis sur la nature et l'origine de cette séquence d'ADN. En clair, aujourd'hui, on ne sait absolument pas a qui appartient cette séquence, et vu l'état de conservation du fossile d'où elle a été extraite, il est en fait fort vraisemblable qu'elle appartienne... à une bactérie actuelle qui logeait dans l'os !... Bref : circulez, y a rien à voir ! Première conclusion : toutes les preuves fournies à ce jour en faveur du modèle paléoethnologique et paléoanthropologique de fusion des Néanderthaliens et des Cro-Magnons se sont les unes après les autres effondrées. Si ce modèle est le bon, alors sa démonstration reste encore à établir.  
 
(ii) L'élimination active. Ce modèle, qui a la faveur actuelle des médias surement parce qu'il est le plus simple à exposer et à conceptualiser (pas la peine de faire un dessin...), a pour principal défenseur le très charismatique et médiatique Chris Stringer (il a écrit un ou deux bouquins de vulgarisation sur ce sujet, d'ailleurs assez bien faits et traduits en français). Pour aller à l'essentiel, ce modèle repose sur une anthropologie assez curieuse -- et c'est un euphémisme ! --, et est loin d'être un modèle consensuel ; à ma connaissance, Chris est même pratiquement le seul à le défendre... Sans trop rentrer dans les détails, on peut présenter le débat de cette façon. Si, à un moment donné, un individu est en compétition avec un autre individu pour une ressource, il va y avoir conflit, mais local, et très limité dans le temps (quelques secondes ou minutes, le temps généralement qu'un des deux abandonne). Ce conflit ne va jamais se généraliser à l'ensemble des individus (dans le sens où ce type de conflit-là ne va jamais entraîner une "guerre" ). En était-il de même pour l'Homme moderne il y a 30 000 ans ? Difficile à dire, mais la position scientifique de prudence, même si elle est ici très discutable du fait du statut très singulier de l'Homme dans la nature, consiste logiquement à répondre oui. En outre, dans les peuples de chasseurs-cueilleurs actuels ou disparus depuis peu que les ethnologues et ethnographes ont pu observer ces deux derniers siècles, la lutte pour l'accès ponctuel aux ressources n'est pas un motif concevable de "guerre totale" pour ces gens-là. Simplement parceque, dans l'humanité et au delà des cultures, la "guerre" est intimement liée au concept de propriété, lui-même initié par la notion de travail, qui s'origine dans l'agriculture et dans la sédentarisation. De plus, il faut bien admettre qu'à ce jour, on a encore découvert aucun squelette de Néanderthal ou de Cro-Magnon témoignant "dans sa chair" de ces luttes guerrières, alors que dès l'instant où l'agriculture apparaît, les témoignages de guerres et de massacres inter-ethniques apparaissent...  
 
(iii) L'élimination passive. Cette hypothèse fait intervenir les règles élémentaires de dynamique des populations, et repose donc sur une argumentation de nature purement écologique. Si on admet que les deux groupes ethniques étaient en compétition pour la même niche écologique, ou pour le moins pour des niches écologiques largement recouvrantes, ce qui semble raisonnablement vraisemblable, et si on admet que le taux de fécondité des femmes H. sapiens était supérieur d'1 pour mille à celui des femmes de Néanderthal (une moyenne de 1001 bébés H. sapiens naissaient lorsque 1 000 bébés Neandertal naissaient), ce qui est une différence vraiment minime, alors les modèles standards de dynamique des populations prédisent qu'il faut environ... 6 000 à 10 000 ans pour que, passivement, sans affrontement ni combat mais simplement parce qu'ils sont en compétition pour le même type de matières premières, Cro-Magnon élimine Néanderthal. Coïncidence ?... Peut-être... Mais en tout cas indice qu'il n'est pas forcément nécessaire d'invoquer des guerres fratricides pour comprendre la disparition des Néanderthaliens. En outre, il est remarquable que tout dans la morpho-anatomie des Néanderthals semble indiquer que ceux-ci étaient de meilleurs stratèges K que les Hommes modernes. Du reste, dans la nature actuelle, lorsqu'on a deux espèces morphologiquement et phylogénétiquement proches, l'une vivant dans des zones plus froides que l'autre, l' "espèce froide" (ici, Néanderthal) est généralement meilleure K que l' "espèce chaude" (ici, Cro-Magnon). Ors qui dit meilleur stratège K dit, en moyenne : une taille plus grande et un squelette plus robuste (c'est le cas ici), d'où un rapport Surface/Volume plus faible, un taux d'activité métabolique de base masse-spécifique plus faible (c'est pour ca que ces espèces résistent mieux aux températures plus basses), une longévité plus grande, une acquisition de la maturité sexuelle plus tardive, une durée d'élevage de la progéniture plus longue, une mortalité infantile plus faible, et... un taux de fécondité plus bas. Donc une certaine cohérence de cette hypothèse, avec l'énorme avantage qu'il n'est pas utile ici de faire intervenir on ne sait qu'elle hypothèse ad hoc, mais les simples règles écologiques normales de l'interaction de population au sein d'écosystèmes de tailles finies.


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Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°45870225
Kupfer
Chalcolithique
Posté le 25-05-2016 à 21:18:59  profilanswer
 
n°45870316
FrigoAcide
Posté le 25-05-2016 à 21:25:20  profilanswer
 

http://s33.postimg.org/wkmjpjiov/4926454_6_d322_dans_la_grotte_de_bruniquel_tarn.jpg

 

S’aventurer dans les profondeurs d’une grotte, y faire reculer l’obscurité, une torche à la main. Trouver une vaste salle hérissée de stalagmites. Les briser par centaines. Les assembler pour ériger de petits enclos circulaires, tout en gardant vivante la lueur vacillante du feu — pour retrouver le chemin du retour à l’air libre. « Il y a quelques années, dit Jacques Jaubert, professeur de préhistoire à l’université de Bordeaux, je n’aurais jamais cru que l’homme de Néandertal, que j’étudie depuis trente ans, en soit capable. » C’est pourtant bien ce qu’il décrit dans un article signé par une équipe internationale et publié dans la revue Nature jeudi 26 mai : il y a 176 500 ans, l’homme de Néandertal a construit d’énigmatiques structures à plus de 300 mètres de l’entrée de la grotte de Bruniquel (Tarn-et-Garonne). Il s’agit de la plus ancienne construction jamais découverte aussi loin de la lumière du jour.

 

http://www.lemonde.fr/archeologie/ [...] 50751.html


Message édité par FrigoAcide le 25-05-2016 à 21:27:39

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Paléoanthropologie, évolution de l'espèce humaine et préhistoire
n°46024107
FrigoAcide
Posté le 09-06-2016 à 14:26:21  profilanswer
 

Il y avait débat sur Homo floresiensis (l'Homme de Flores, alias "le Hobbit" ). On n'avait trouvé le fossile que d'un seul individu, dont on se demandait s'il appartenait à une "nouvelle" espèce humaine naine, ou s'il s'agissait d'un Homo sapiens atteint d'une maladie (nanisme ou trisomie 21).

 

On vient de retrouver des fossiles d'autres individus semblables. Il semble bien s'agir d'une nouvelle espèce, descendante de Homo erectus.

 
Citation :

Si l’homme de Flores est le premier exemple de nanisme insulaire affectant une espèce humaine, le phénomène est bien connu pour de nombreux autres animaux. « Ce mécanisme de variation de taille va dans les deux sens, explique le paléoanthropologue Antoine Balzeau (Muséum national d’histoire naturelle) : dans les îles, où il y a moins de nourriture disponible, les gros carnivores ont tendance à disparaître. Les proies des petits carnivores grandissent pour leur échapper, et les gros animaux rapetissent pour faire face à la restriction alimentaire. » Cette sélection de la taille par l’appétit des uns et des autres fait que l’on retrouve des éléphants nains fossiles dans des îles méditerranéennes, par exemple. Il n’a fallu que six millénaires aux cerfs rouges de Jersey pour voir leur taille réduite par six par rapport à la population ancestrale. Et à Flores même, Homo floresiensis et ses ancêtres devaient chasser des stégodons nains, des cousins de l’éléphant. Et on a retrouvé dans la grotte des hobbits des restes fossiles de marabout géant.


Citation :

Si le hobbit a engendré tant de scepticisme de la part d’une frange de la communauté scientifique, qui a voulu à toute force voir en lui une anomalie médicale plutôt qu’une nouvelle espèce, c’est aussi pour des raisons culturelles, analyse-t-il : « Imaginer qu’un homme récent ait pu à ce point être influencé par son environnement était contraire à notre vision de sapiens comme maître du monde. L’idée que la taille du cerveau conditionne l’intelligence a aussi joué, certains jugeant impossible qu’il ait pu fabriquer des outils. » De nouvelles analyses montrent pourtant que la petite taille encéphalique d’Homo floresiensis s’inscrit dans la variabilité intra-espèce observée chez d’autres animaux.


http://www.lemonde.fr/paleontologi [...] 50762.html

 

http://s33.postimg.org/5fa5n6cjz/4943367_6_3a6b_2016_06_08_1ee4963_5822_1umi6sj_0.jpg

 

(Reconstitution d’Homo floresiensis par l’Atelier Elisabeth Daynes)


Message édité par FrigoAcide le 09-06-2016 à 14:27:39

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Paléoanthropologie, évolution de l'espèce humaine et préhistoire
n°46289726
hpdp00
bleus, c'est fou
Posté le 02-07-2016 à 23:29:32  profilanswer
 

plus exactement, on a trouvé des morceaux de l'ancètre (700 000 ans) du hobbit (50 000 ans) à proximité, démontrant une filiation qui se rattache à érectus, et non une évolution locale de sapiens.
http://www.futura-sciences.com/mag [...] sin-63120/


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du vide, j'en ai plein !
n°46547112
Wendigo
Profil : Castor Funk
Posté le 27-07-2016 à 21:43:38  profilanswer
 

Je drap et rattrape mon retard :D


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Dessin du 15 Février 2024 : Fille triste | Graphisme
n°46549229
bongo1981
Posté le 28-07-2016 à 08:42:13  profilanswer
 

J'ai des lacunes à rattraper

n°46554157
masterrosh​i
jamais d'eau sans pernaud
Posté le 28-07-2016 à 15:12:57  profilanswer
 

On a trouvé chez les tibétains des gènes venant de l'Homme de Denisova , et on pense que ce sont ces gènes qui leur permettent de vivre en altitude !
 
 


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nunc est bibendum
n°46639237
hpdp00
bleus, c'est fou
Posté le 07-08-2016 à 15:06:15  profilanswer
 

Les toxines qui s'exhalent lors de la combustion du bois et d'autres matières végétales peuvent augmenter le risque d'infection respiratoire, de mortalité infantile et d'insuffisance pondérale chez les nouveau-nés.  
Une mutation génétique rendant rend l'organisme insensible à certaines toxines a aidé l'ensemble des humains contemporains à s'adapter à la présence de ces substances, lui donnant un avantage sérieux sur les Néandertaliens, estiment des chercheurs de l'Institut national de la santé auprès de l'Université de Pennsylvanie.  
https://fr.sputniknews.com/internat [...] ens-fumee/
 
le sapiens serait donc "apte" à utiliser le feu alors que ses prédécesseurs ne l'étaient pas sauf à se mettre en danger, c'est en effet un avantage technologique énorme.
 
 
puis tiens, un peu hors sujet mais toujours de cette université  
on sait où et pourquoi les derniers mammouth ont disparus :  
 
C'est sur l'île Saint-Paul (l'une des plus grandes des îles Pribilof, en Alaska) que se trouvait l'un des derniers groupes de mammouths laineux, qui se serait éteint il y a 5.600 ans.
Ayant analysé des échantillons de l'ADN d'une mousse poussant près d'un lac, la principale source d'eau potable sur l'île, les paléontologues de l'Université d'État de Pennsylvanie ont conclu que l'élévation du niveau de l'océan, suite à un changement climatique, a réduit la surface de l'île et provoqué une salinisation des eaux du lac, induisant une disparition graduelle de la végétation et une érosion du sol. Les sources de nourriture et d'eau potable se sont épuisées.  
https://fr.sputniknews.com/internat [...] xtinction/


Message édité par hpdp00 le 07-08-2016 à 15:08:18

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du vide, j'en ai plein !
n°47226931
FrigoAcide
Posté le 28-09-2016 à 20:56:01  profilanswer
 

Citation :

Deux siècles et demi que ces deux-là s’affrontent. Que, par disciples interposés, leurs théories sur l’origine de la violence humaine déchirent philosophes et scientifiques. Hobbes contre Rousseau, le « loup pour l’homme » contre « le bon sauvage », l’humain intrinsèquement agressif envers son semblable contre l’individu pétri d’innocence, poussé au mal par une société corruptrice. Dans une étude publiée mercredi 28 septembre par la revue Nature, une équipe espagnole tranche le débat : la violence létale humaine plonge ses racines dans la théorie de l’évolution. En d’autres termes, si l’homme « descend du singe », il en va de même de ses tendances meurtrières.


http://www.lemonde.fr/sciences/art [...] 50684.html


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Paléoanthropologie, évolution de l'espèce humaine et préhistoire
n°47227747
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 28-09-2016 à 21:40:49  profilanswer
 

C'est super intéressant.

 

Et c'est bien raccord avec la vieille étude de Richardson sur les morts à la guerre.
http://www.pourlascience.fr/ewb_pa [...] -24195.php

 

Un premier graphique intéressant: nombre de conflit par magnitude (la magnitude étant le log en base 10 du nombre de morts).

 

http://reho.st/www.dartmouth.edu/~chance/chance_news/for_chance_news/gif/HayesWars.jpg

 

Magnitude of a war, as defined by Lewis Fry Richardson, is the base-10 logarithm of the number of deaths. Blue bars indicate the number of wars between 1820 and 1950 that are in each magnitude range; orange bars are the total deaths from wars of that magnitude. Two magnitude-7 wars account for 60 percent of all deaths.(American Scientist January-February 2001)

 


En outre il semble que les conflits obéissent à une loi de Poisson qui caractérise les phénomènes rares stochastiques. Ci dessous le graphique montre le nombre d'années ayant vu le déclenchement de n conflits. La ligne orange montre la loi de Poisson correspondante. Le très bon ajustement de la variable "nombre de conflits" par une loi de Poisson suggère qu'il s'agit d'un processus essentiellement hasardeux et qu'il n'y a donc pas de raison pour en faire une seule grande entité.

 

http://reho.st/www.dartmouth.edu/~chance/chance_news/for_chance_news/gif/HayesPoisson.jpg
Frequency of outbreaks of war (blue bars) is very closely modeled by the Poisson distribution (orange line), suggesting that the onset of war is an essentially random process. (American Scientist January-February 2001).

 

Entre 1820 et 1950, le nombre des morts à la guerre représente 1% de la mortalité mondiale et les deux Guerres mondiales ont été responsables à elle toutes seules de 60% de ces morts.

 

Conclusion :

 

1/ réduire le nombre de conflits armés ne changera pas grandement la mortalité dans le monde,
2/ il faut éviter avant tout les gros conflits...


Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 28-09-2016 à 21:41:10

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Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°47228866
simius_com​putus
oh Gary boy
Posté le 28-09-2016 à 22:57:16  profilanswer
 

Les conflits de magnitude 0 c'est les homicides isolés, peine capitale inclue ? 10 millions ça paraît énorme.


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IWH  ---  Le forum de toute une génération : http://losersiv.1fr1.net (losers, sans-ami, dépressifs, allez on va faire cette merde)
n°47229143
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 28-09-2016 à 23:22:59  profilanswer
 

Oui, ça fait 77 000 par an sur le monde entier moyenné sur 130 ans.

 

Le banque mondiale donne 62 000 homicides intentionnel par milliard de personnes et par an, l'ordre de grandeur me semble bon pour la période étudiée.

 

http://donnees.banquemondiale.org/ [...] HR.PSRC.P5


Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 28-09-2016 à 23:27:07

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Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°48130645
southparty
Posté le 23-12-2016 à 14:16:40  profilanswer
 

T'es européen et gros : c'est génétique ! (c'est la faute à Neandertal) :o

 

Je savais que Neandertal avait transmis à l'homme moderne (enfin, à la majorité, à l'exclusion d'une partie de l'Afrique) des gènes relatifs à la peau, aux ongles et aux cheveux (kératine) au système immunitaire (meilleures défenses mais plus de pathologies auto immunes)
Il semblerait qu'il nous ai aussi transmis une meilleure capacité à assimiler les graisses :
http://www.futura-sciences.com/sci [...] tal-53142/

Citation :

Avantageux autrefois, ces variants géniques pourraient aujourd'hui favoriser les acides gras associés à des maladies métaboliques, terme qui regroupe l'obésité, le diabète, l'hypertension ou des maladies cardiovasculaires. Ce qui fut un avantage pour les premiers Européens modernes se retourne aujourd'hui contre leurs descendants actuels.


Transmis aux population grosso modo européennes, mais à priori pas de manière significative aux populations asiatiques

 

L'étude originale : http://www.nature.com/articles/ncomms4584

 

De mémoire, les populations asiatiques avaient beaucoup bénéficié de Denisova, et un peu de Neandertal tandis que les européennes uniquement de Neandertal. Les populations asiatiques auraient donc une plus grande richesse génétique que les européennes. Faudrait que je retrouve ça.


Message édité par southparty le 23-12-2016 à 14:50:55
n°48189727
hpdp00
bleus, c'est fou
Posté le 01-01-2017 à 04:52:41  profilanswer
 

quand je dis que les néandertals ont été mangés... : http://www.rfi.fr/europe/20161231- [...] rehistoire
 
L’homme de Néandertal pratiquait le cannibalisme sur le territoire de la Belgique actuelle. C’est ce que révèle une étude internationale, qui prouve pour la première fois que le cannibalisme a existé dans le nord de l’Europe.
 
« On peut conclure que certains Néandertaliens sont morts et ont été mangés ici », a confirmé Hélène Rougier, de la California State University Northridge.
L’anthropologue française a dirigé une équipe internationale qui a étudié des fragments d’os retrouvés dans les grottes de Goyet. Plusieurs os humains, d’un nouveau-né, d’un enfant et de quatre adultes ou adolescents, montrent des traces de découpe : « Les os ont été coupés dans des zones précises afin de les manger. La faune était traitée de la même manière », indique la paléoanthropologue Isabelle Crevecœur, qui a participé à l’étude.
 
Pourtant, l’homme de Néandertal prenait soin des corps des morts, comme le montre des exemples de sépultures néandertaliennes.
Ces faits datent d’il y a environ 40 000 ans..

 
40 000 ans correspond à la présence de sapiens.


---------------
du vide, j'en ai plein !
n°48221468
bongo1981
Posté le 04-01-2017 à 13:50:47  profilanswer
 

Tu veux dire que des sapiens auraient mangé des néendertal ?


Message édité par bongo1981 le 04-01-2017 à 13:50:57
n°48221834
southparty
Posté le 04-01-2017 à 14:14:52  profilanswer
 

Le cannibalisme, endo ou exo, rituel ou de survie, a été pratiqué de manière relativement fréquente à l'époque moderne chez certaines peuplades (Océanie, Amérique du sud, Afrique)
Ce ne serait pas du tout surprenant que dans certaines régions et à certains moments Sapiens l'ai pratiqué sur lui même, que Néandertal l'ai pratiqué sur lui même, et que chacun l'ait pratiqué sur l'autre.

 

Ceci étant l'article parle d'endocannibalisme à propos de Néandertal, et n'exclue pas que cette forme de cannibalisme soit un rite funéraire (on a des cas actuel de consommation de la chair des parents décédés, parfois des os pillés)
L'expression "mange tes morts" prend dans ce cas tout son sens :o

Message cité 1 fois
Message édité par southparty le 04-01-2017 à 14:21:17
n°48222109
bongo1981
Posté le 04-01-2017 à 14:30:42  profilanswer
 

hpdp00 a écrit :

Pourtant, l’homme de Néandertal prenait soin des corps des morts, comme le montre des exemples de sépultures néandertaliennes.

Ceci dit, il peut très bien prendre soin des morts de sa propre famille, mais dévorer les rivaux de la tribu voisine.

n°48222801
Elessar777
Tripatt' Faux-reveur.
Posté le 04-01-2017 à 15:07:19  profilanswer
 

ta cervelle sent bon, fais moi gouter ta cervelle :love: :love:
 
ah non, merde, loupage de référénce :D


---------------
Cassoulet, again !
n°48226048
hpdp00
bleus, c'est fou
Posté le 04-01-2017 à 18:52:56  profilanswer
 

bongo1981 a écrit :

Ceci dit, il peut très bien prendre soin des morts de sa propre famille, mais dévorer les rivaux de la tribu voisine.

tout à fait. la plupart des primates ne se gênent pas pour en bouffer d'autres, y compris de la même espèce, quand ils en ont l'occasion. alors entre néandertals et sapiens, pourquoi pas.
(mais ce n'est pas moi qui ait écrit l'article, je le cite)
 

Elessar777 a écrit :

ta cervelle sent bon, fais moi gouter ta cervelle :love: :love:
 
ah non, merde, loupage de référénce :D

y a eu des cas, en océanie je crois, où la cervelle des guerriers vaincus était consommée par le vainqueur pour s'approprier son esprit. en fait il s'appropriait surtout ses maladies dégénératives et les transmettait au suivant...
la maladie kuru chez les papous http://www.persee.fr/doc/hom_0439- [...] 8_3_366985
 


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du vide, j'en ai plein !
n°48255086
Wendigo
Profil : Castor Funk
Posté le 07-01-2017 à 12:39:43  profilanswer
 

southparty a écrit :

Le cannibalisme, endo ou exo, rituel ou de survie, a été pratiqué de manière relativement fréquente à l'époque moderne chez certaines peuplades (Océanie, Amérique du sud, Afrique)
Ce ne serait pas du tout surprenant que dans certaines régions et à certains moments Sapiens l'ai pratiqué sur lui même, que Néandertal l'ai pratiqué sur lui même, et que chacun l'ait pratiqué sur l'autre.

 

Ceci étant l'article parle d'endocannibalisme à propos de Néandertal, et n'exclue pas que cette forme de cannibalisme soit un rite funéraire (on a des cas actuel de consommation de la chair des parents décédés, parfois des os pillés)
L'expression "mange tes morts" prend dans ce cas tout son sens :o

 

Ha ? Ce n'est pas une lu ça ?


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Dessin du 15 Février 2024 : Fille triste | Graphisme
n°48255761
southparty
Posté le 07-01-2017 à 13:54:17  profilanswer
 

Wendigo a écrit :


 
Ha ? Ce n'est pas une lu ça ?  


Bah non  [:spamafote]  
Quand je dis époque moderne, je veux dire l'époque ou ces peuplades ont été découvertes. Ça remonte donc au 18e - 19e.
C'est l'époque qui te surprenait, ou le fait qu'il y avait un certain nombre de cannibales ?

n°48256810
Wendigo
Profil : Castor Funk
Posté le 07-01-2017 à 16:16:48  profilanswer
 

Il me semble avoir entendu dans la tête au carré que le cannibalisme n'a jamais été démontré. Que c'était une LU.
 
Dans le sens : "mangeons les ennemis vivants ou certains de notre tribu".


---------------
Dessin du 15 Février 2024 : Fille triste | Graphisme
n°48258070
masterrosh​i
jamais d'eau sans pernaud
Posté le 07-01-2017 à 19:12:20  profilanswer
 

southparty a écrit :


Bah non  [:spamafote]  
Quand je dis époque moderne, je veux dire l'époque ou ces peuplades ont été découvertes. Ça remonte donc au 18e - 19e.
C'est l'époque qui te surprenait, ou le fait qu'il y avait un certain nombre de cannibales ?


 
dernier cas relaté de cannibalisme rituel relevé en 1950 , ils mangeaient leur défunts ce qui d'ailleurs provoquait une maladie appelée Kuru .
 
Une encéphalopathie spongiforme transmissible , genre "vache folle" !
 
 [:the_k586]  


---------------
nunc est bibendum
n°48258439
Rasthor
Posté le 07-01-2017 à 20:05:30  profilanswer
 

masterroshi a écrit :


 
dernier cas relaté de cannibalisme rituel relevé en 1950 , ils mangeaient leur défunts ce qui d'ailleurs provoquait une maladie appelée Kuru .
 
Une encéphalopathie spongiforme transmissible , genre "vache folle" !
 
 [:the_k586]  

C'etait pas plutôt Kiri ? :??:

n°48260119
southparty
Posté le 07-01-2017 à 23:42:23  profilanswer
 

Wendigo a écrit :

Il me semble avoir entendu dans la tête au carré que le cannibalisme n'a jamais été démontré. Que c'était une LU.

 

Dans le sens : "mangeons les ennemis vivants ou certains de notre tribu".


Je te confirme qu'il y a eu de nombreux cas de tribus cannibales, y compris dans un cadre guerrier (mais là aussi c'est ritualisé)
http://www.scienceshumaines.com/le [...] _3482.html

Citation :

le cannibalisme devrait être pris, estime G. Obeyesekere, pour une construction langagière.
Les limites du scepticisme

 

Mais cette belle démonstration est loin de convaincre tout le monde. Marshall Sahlins, professeur à l'université de Chicago, n'en est pas à sa première controverse avec G. Obeyesekere : les deux spécialistes ont déjà croisé le fer il y a dix ans, à propos de la mort du capitaine Cook. En juin dernier (3), il publiait une réponse anticipée à la conférence du 15 juillet, dénonçant les soubassements politiques de ce scepticisme postmoderne, et les risques d'« obscurantisme épistémologique » qu'il comporte. Son argumentation tient en trois points. D'abord, souligne-t-il, les déconstructeurs du cannibalisme ne s'attaquent qu'à un très petit nombre de récits : au vu de la masse des témoignages, cela ne constitue pas une preuve. Ensuite, le soupçon d'anthropophagie n'a jamais été, selon lui, un préjugé généralisé chez les Occidentaux : au xixe siècle encore, certains voyageurs réagissaient avec surprise en découvrant le cannibalisme océanien. Enfin, prenant le cas des îles Fidji, M. Sahlins montre qu'il existe au moins un cas, en 1831, où le même festin anthropophage a été décrit par des observateurs suffisamment indépendants pour ne pas fournir exactement les mêmes détails. Chose qui, aux yeux de l'historien, augmente la vraisemblance des faits rapportés. Selon M. Sahlins, donc, le cas fidjien constituait bel et bien un « phénomène complexe » en relation avec l'ensemble de la culture matérielle, politique, linguistique, rituelle et sacrée de la société indigène. S'il en allait ainsi aux Fidji, pourquoi pas aux îles Salomon, chez les Aztèques ou ailleurs ?

 
masterroshi a écrit :

 

dernier cas relaté de cannibalisme rituel relevé en 1950 , ils mangeaient leur défunts ce qui d'ailleurs provoquait une maladie appelée Kuru .

 

Une encéphalopathie spongiforme transmissible , genre "vache folle" !

 

[:the_k586]

 

:jap:
Et il y a eu mutation pour s'adapter au cannibalisme :
http://www.sciencesetavenir.fr/san [...] kuru_29146

Citation :

n exemple saisissant d'évolution darwinienne

 

Cette histoire terrifiante refait aujourd'hui surface en raison de la publication le 10 juin 2015 dans la revue Nature d'un travail qui met en évidence, dans cette tribu Fore, une mutation génétique capable de protéger contre les prions pathogènes. En 2009, l'équipe de chercheurs britannique de l'Institut de neurologie de Londres est partie effectuer une analyse génétique des femmes qui avaient étrangement survécu à l'épidémie de kuru. Ils se sont aperçus qu’une nouvelle variante (G127V) des protéines prions était apparue et que celle-ci conférait une résistance particulière à l’infection. Autrement dit qu'une "protéine mutante" était apparue pour protéger la population de la maladie. Le principal auteur de ces travaux John Collinge y voit un "exemple saisissant d'évolution darwinienne chez les humains, où l'épidémie de maladie à prion a sélectionné un changement génétique pour protéger contre cette dégénérescence fatale".

 

Des cannibales mutants  [:max evans]


Message édité par southparty le 08-01-2017 à 00:00:03
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