Reprise du message précédent :
   
 
Ca déprend vraiment des labos. Il n'y a pas qu'en France que les chercheurs te disent que ce n'est plus comme avant et que de nos jours c'est bien plus difficile d'avoir des fonds ou un poste.

Ah, ca c'est encore autre chose, et c'est partout pareil.

 
un seul cluster dédié ?

Non, en fait on en a 2 selon les opérations.

http://www.nature.com/nature/journ [...] 17671.html
 

j'ai vue une place de bio informaticien sur paris si y'en a que ça interresse :
http://www.enterome.fr/site/offre- [...] rmaticien/

 
C'est nettement en-dessous de ce qu'on pensait. Saynul, ça veut dire qu'il faut travailler, on ne peut pas se contenter de gagner à la loterie génétique
 
A l'inverse je suis étonné qu'il y ait aussi peu de gènes avec un effet important (disons, supérieur à 10 écart-type), je pensais que ça serait nettement plus réparti dans le génome.

http://www.lemonde.fr/idees/articl [...] _3232.html ah bah super.  
 
ca fait plus de 10 ans que je suis parti, aucun regret a avoir apparement

c'est pour empecher la fuite des cerveaux  ...
 
http://focuscampus.blog.lemonde.fr [...] -remedier/

Ce tissus de conneries.    

C'est vraiment sérieux ???

Si les chercheurs partent dans un autre pays, c'est pour plusieurs raisons, mais surtout (dans le désordre):

1) Au niveau personnel: salaire attractif, perspectives de carrières. Genre faire un postdoc dans un labo prestigieux, avoir un poste de chef de groupe junior.

2) Au niveau de l’université: prestige, soutien institutionnel et financier de la part de l’université / Institut d'accueil.

3) Au niveau national: accès a des financements, réseaux collaboratif.

La France a plusieurs problèmes qui repoussent les gens de venir:

- Le financement global pour la recherche.

- Les bas salaires.

- Un népotisme latent. Connaître les bonnes personnes aident a avoir les postes plus facilement, indépendamment de la qualité de sa science

- Un climat délétère. Vivre a Paris, faut avoir envie, quand tout le temps faire attention aux voleurs.

- Le classement et la faible compétitivité des unis au niveau international.

- Le Français comme langue de travail. Dans certains labos, les réunions se font en français. Bon courage aux anglophones pour suivre. Heureusement, c'est en train de changer.

 
+1111
 
La recherche française est vraiment mal au point    

Amha, dans l'ordre des raisons qui font que la recherche française est en chute libre :
 
1- Il n'y a quasiment pas de postes ouverts, beaucoup de ceux qui veulent revenir en France laissent tomber et trouvent un job dans le pays où ils se trouvent.
2- Les financements c'est la catastrophe, tu passes ton temps à rédiger des demandes de pognon pour avoir une chance infime d'avoir une fraction de ce que tes collègues étrangers obtiennent.
3- La difficulté d'accéder aux meilleurs post-docs vu qu'ils sont au courant de la situation et qu'ils se barrent pour une bonne partie d'entre eux.
 
Plus loin derrière :
- L'organisation en une myriade de micro-groupes faibles alors que ce qui marche, ce sont les groupes plus gros et puissants
- Les salaires

Un truc assez rare pour une relecture d'article:
 
1er round:
 
Reviewer 1: Accept after minor essential revisions (seulement rajouter quelques refs).
Reviewer 2: Major revisions required (clarifier plein de choses).
 
2eme round:
 
Reviewer 1: Accept without revision.
Reviewer 2: Reject.
 
 
 
J'etais le reviewer 2....  

lol
t'avais demandé des manips en plus ?

Non, c'est très rare que je demande des manips en plus.

Mais il y avait des trucs pas clairs a la première lecture, que j'ai demande de clarifié (genre préciser comment ils avaient fait leur tests).

Mais a la deuxième relecture, j'ai vu un truc vraiment bizarre (des calculs significatifs, mais avec un taux de détection de 0%). Ca m'a mis la puce a l'oreille et je suis allé fouiller dans leur supplementary material. J'ai refait les calculs, et il n'y avait rien de significatif au final. En fait, ils avaient inversé l’hypothèse nulle et l’hypothèse alternative pour leur calcul de vraisemblance.

Je m'en veux un peu (mais pas trop) de ne pas avoir vu ca au premier round, ca aurait épargné du temps a tout le monde. Mais l'autre reviewer a vraiment fait la grosse feignasse.

salut à tous,
on  publie une seconde offre de thèse... on voudrait la poster à l"international" quesl sites conseilleriez vous ? à part findaphd, naturejobs (600€ l'annonce...) ...
merci d'avance

Twitter.
LinkedIn.

twitter ??  

Tu mets l'annonce sur ton site institutionnel, et tu envoies sur twitter, en demandant aux gens de retwitter ([Please RT]). Ca se fait de plus en plus.

Researchgate

 
Bah oui    
Sans déconner, c'est devenu quasi indispensable je trouve. Je dis ça et pourtant j'ai pris le train en marche assez tard, j'ai fait mon propre profil il y a même pas un an pour un congrès notamment parce que tout le monde m'en vantait les mérites. Je n'y croyais pas vraiment et je ne peux plus m'en passer. J'ai un profil pro uniquement et je suis essentiellement les journaux, gens de mon field, groupes de mon field et quelques trucs de vulgarisation du coup je ne vois que de la science et franchement l'utilité est dingue. Ne serait-ce que pour les papiers en fait, je ne regarde quasiment plus mes alertes mails, dès qu'un truc important dans mon field sort, ça sera retweeté par les gens et ça apparaitra en avant sur ma timeline, plus tous les journaux. Ca marche aussi pour pas mal d'autre choses, ça permet de voir des offres, d'avoir des news sur ce que font les uns et les autres une relation avec une partie des étudiants, je trouve que ça fait gagner un temps fou. Je pense que c'est particulièrement développé aux US mais je commence à voir pas mal de français aussi.  
 
En postant ton annonce sur twitter, tu peux être sûr que les gens de ton field vont la relayer, ça fera boule de neige. Balance en MP si tu veux, je peux lancer ça autour de moi (même si on ne fait pas la même chose, je peux balancer ça dans ma fac et sur mon twitter).

 
je suis convaincu... et merci de ta propal de coups demain... j'hésitais à poster sur usenet mais je crois qu'il n'y a que des dinos comme moi dessus    

 
Et ca permet de justifier sa glande sur internet vis-a-vis de son boss (et vice-versa ).

 
par rapport à ça, il se trouve que la page "RNA-Seq" sur Facebook est super intéressante comme quoi...
https://www.facebook.com/RNA-Seq-12 [...] 2/?fref=ts

Facebook, c'est le seul réseau social ou je n'y suis pas.
(Google+ non plus).

J'ai eu l'opportunite de tester ce jeu, il est sympa, et realiste.

https://www.kickstarter.com/project [...] r-2-4-comp

Je ne sais pas quoi penser de tout ça    
Je viens qu'il faut évoluer avec son temps et le reste, mais ça me dérange quelque part qu'on soit de plus en plus forcé d'aller vers la consommation des réseaux sociaux.
Reste la solution de faire un profil exclu pro comme tu fais, pour ne pas mélanger pro et privé.

Bah, je pense que c'est comme ceux qui déplorent l'accès aux journaux en ligne parce que tout va trop vite et qu'on n'a le temps de rien lire... ce qui est loin d'être faux, mais... Je pense que comme beaucoup d'outils 2.0, il y a du bon et du mauvais, tout dépend de ton utilisation. C'est loin d'être obligatoire à mon avis, mais je vois mon ancienne chef qui est contre tout ça, elle ne se vend pas vraiment et n'a pas beaucoup de visibilité. Je me rappelle que pour certaines interview de postdoc il y a deux ans, on m'avait déjà dit : "han mais tu n'as pas de twitter, researchgate RIEN!". Après, aux US c'est parfois l'extrême inverse (et on pourrait parler des heures du fait qu'il faut de plus en plus "vendre" la science dans les papiers ou ailleurs, mais on dépasse le simple cadre de twitter) et les gens utilisent beaucoup facebook/twitter dans un contexte pro. Je ne pense pas que ce soit obligatoire, mais je trouve que ça aide beaucoup pour le réseau (et ça fait plais quand un des dieu du domaine retwitte ta prose   ), en particulier quand tu es un random postdoc ou student parmi d'autres.

Effectivement, tu peux voir ça comme une espèce de feed pro (comme les flux rss des journaux en fait). Après, comme dit rasthor, c'est aussi une bonne excuse pour glandouiller sur de la science quand tu veux juste voir ce qui se passe ailleurs. Pour le coup, si je devais faire un profil perso sur twitter, je l'anonymiserais je pense.

Rasthor : ah putain, j'ai vu passer ça justement sur... twitter   via Nature, et j'ai lu d'autres reviews sympa, c'est quoi comme style de jeu ?

Un jeu de carte de type Ressource-building. En gros, tu essaies de construire un moteur qui va te generer des ressources pour accumuler d'autres ressources, et au final pouvoir payer des prix nobel et des papiers dans Nature Nurture avant les autres.
 
J'ai pledge la version post-doc pour ma part.  

 
Pas mal, le science game for real quoi. Vendu, ça changera de Pandémie.

https://medium.com/@BorisAdryan/the [...] c80f0fabd8
 

On joue a un jeu ?

1) Trouver les ressemblances entre ces différents articles des memes auteurs:

http://www.nature.com/articles/srep24172

http://journal.frontiersin.org/art [...] 00313/full

https://peerj.com/articles/1588/

https://www.researchgate.net/public [...] mechanisms

2) Parmis les figures images des articles ci-dessus, compter combien ont subi l'utilisation de photoshop (ou gimp). ("toutes" est une réponse valable!).

Indice:

Mais il y a plein d'autres trucs avoir, c'est fascinant !

 
Rien que sur cette image il a du passablement user les touches Ctrl, C et V
 

Quel article ?
 
La meme, mais avec des concentrations differentes:

Les noms des éditeurs et des reviewers devraient être révélés et banni a vie du système academique.

 
La version que j'ai attrapé c'est la figure 7 du Frontiers in Pharmacology.
 
Je croyais que maintenant les journaux utilisaient des software pour détecter ce genre de fraudes mais je me suis trompé. Là c'est vraiment dans la fraude grossière où tu fabriques tes figures à la truelle en 3 minutes de Photoshop, des reviewers sérieux auraient du le voir.
 
Le nombre de cas de fraudes repéré est faible mais il est probable que pour un fraudeur neuneu comme celui-là tu dois en avoir dix qui "fraudent intelligemment" et qui sont autrement plus difficiles à détecter.

Ils ont publie dans quatre journaux différents. Ca veut dire qu'au moins 12 personnes n'ont strictement rien vu: 4 journaux x (1 éditeur + 2 reviewers). C'est juste hallucinant.

Ah ouais qd même le truc c'est que c'est tellement grossier comment peut - on penser que personne ne verra rien ?

Hors polémique fraude tout ça, j'ai une question faussement naïve : quelqu'un peut me rappeler l'intérêt de la b-actin sur un WB ?

 
La plupart du temps, c'est parce que c'est un gène de ménage dont on suppose avec sans doute un peu trop de confiance qu'il est toujours présent à la même concentration dans les cellules. Ca permet donc de dire que tu as utilisé la même quantité de cellules dans tes WB et que les différences que tu observes sur les gènes d'intérêt ne sont pas simplement dues à une différence sur la quantité de matériel utilisé.