Keyzer93 a écrit :
J'aimerais forcer ma cops à arreter de fumer comment j'peux faire ? Elle fume bcp trop pr son âge
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si tu veux un peu de matière à lui faire comprendre ,de
http://www.tamaloo.com/parseur.asp [...] es/a_tabac:
Les méfaits du tabac : tout ce que vous devez savoir
Les effets nocifs du tabac sont nombreux et connus et 60000 décès lui sont directement imputables chaque année. Pourtant, plus d'un Français sur trois est fumeur (34 %). Actuellement, la consommation ne diminue plus en France. Le tabagisme augmente même chez les femmes et chez les jeunes. Alors pourquoi fume-t-on ? Pourquoi faut-il s'arrêter de fumer ? Et comment y parvenir ?
Mickaëlle Bensoussan
Qu'est-ce que c'est ?
La première cigarette... et les suivantes
Les effets du tabac: risques encourus
Le tabac et les femmes
Tabac et beauté ne font pas bon ménage
Le tabac et l'enfance
Le tabagisme passif
La législation
La dépendance (test de Fagerstrom)
Arrêter de fumer, comment s'y prendre ?
Questions
En savoir plus...
Qu'est-ce que c'est ?
A chaque bouffée de tabac, la fumée inhalée fait pénétrer dans votre corps plus de 5000 composants chimiques, dont une multitude sont toxiques. Parmi eux figure la nicotine, qui est principalement responsable de la dépendance physique au tabac. Cette substance est d'ailleurs de la classe des alcaloïdes, comme la plupart des drogues dites dures. Outre la nicotine, d'autres substances sont particulièrement nocives. L'oxyde de carbone est un gaz toxique qui prive le sang d'une partie de l'oxygène essentiel à la vie. L'organisme se défend en produisant un plus grand nombre de globules rouges, ce qui rend le sang plus "épais". Les substances irritantes sont à l'origine de la toux du fumeur, puis progressivement de la bronchite chronique. Elles inactivent les petits cils vibratoires qui nettoient en permanence les bronches, favorisant l'apparition des cancers du poumon. Enfin, les goudrons sont les principaux agents cancérigènes du tabac. Ils se déposent dans les voies respiratoires et provoquent des cancers de la bouche, de la gorge, des poumons, mais aussi de l'oesophage, des reins et de la vessie.
La première cigarette... et les suivantes
En général, l'enfant a une mauvaise image du tabac. Il trouve son odeur désagréable et juge le tabagisme inutile, voire nocif. Il est convaincu que lui-même ne fumera jamais. Et n'hésite pas à manifester sa réprobation aux fumeurs de son entourage. Mais à partir de 11-12 ans, au début de l'adolescence, son attitude change. Plusieurs facteurs d'incitation se présentent à lui. La curiosité, le désir de faire "comme les grands", le plaisir de transgresser un interdit. L'adolescence est souvent l'âge de prédilection pour la première cigarette. En France, 59 % des 17-18 ans fument. Pourtant, la première cigarette est souvent désagréable (toux, nausées, maux de tête), et les raisons qui poussent un jeune à continuer à fumer sont difficiles à cerner. Le fait est que l'organisme s'accoutume très vite, et qu'avec cette tolérance commence le plaisir de fumer. De la tolérance à l'accoutumance, il n'y a qu'un pas : la dépendance à la nicotine s'installe très vite et le plaisir vient alors du comblement d'un manque, à chaque cigarette.
Les effets du tabac: risques encourus
La nocivité du tabac est aujourd'hui incontestable et très étendue. Quand on pense risques liés au tabac, on pense cancer du poumon. Mais les effets du tabac sont nombreux. Et c'est surtout au niveau cardiovasculaire que les effets les plus précoces du tabac se font sentir. Le tabac constitue une grande menace pour les artères. Un tiers des maladies cardiovasculaires est dû au tabac. Fumer favorise le dépôt de cholestérol sur la paroi des artères (athérosclérose). Et le risque majeur est qu'une artère se bouche : c'est l'accident vasculaire. S'il s'agit des artères coronaires qui irriguent le c?ur, cela conduit à l'infarctus. La plupart des infarctus qui surviennent avant 45 ans sont d'ailleurs dus au tabac. Si ce sont les artères cérébrales, il y a risque d'accident vasculaire cérébral pouvant conduire à une paralysie. Le risque concerne également les artères pulmonaires (risque d'embolie pulmonaire) et les artères des jambes (risque d'artérite ou de phlébite). La relation entre tabac et cancer du poumon n'est plus à démontrer. C'est une véritable bombe à retardement et il faut 20 ans en moyenne pour développer un cancer du poumon.On en diagnostique 20 000 nouveaux cas par an en France. Les zones touchées sont en fait tous les organes situés sur le parcours emprunté par les composants du tabac. Associé à la consommation d'alcool le tabac provoque également des cancers de l'?sophage. Le tabac a d'autres effets, et sa gamme de nocivité est très étendue. Il altère le teint et la qualité des cheveux, il donne mauvaise haleine, entraîne le jaunissement des dents et la formation de tartre, il augmente la fréquence des ulcères gastro-duodénaux, et est responsable d'insuffisance respiratoire. On estime que le tabac fait perdre en moyenne 20 à 25 années de vie à ses adeptes. Et la durée du tabagisme est un risque plus important que le nombre de cigarettes fumées.
Le tabac et les femmes
Pendant longtemps, les femmes ont moins fumé que les hommes.
Mais la cigarette est devenu un des accessoires de l'émancipation féminine. Elles se sont mises à fumer plus tard que les hommes, mais malheureusement, elles comblent rapidement le fossé.
Actuellement 30 % des Françaises fument (contre 42 % chez les hommes) et cette tendance s'accentue. Chez les jeunes, parmi les 18-25 ans, les filles sont mêmes plus nombreuses que les garçons (58 % contre 52 %).
A consommation égale, les femmes courent davantage de risques que les hommes.
Outre les risques encourus par tous les fumeurs, les fumeuses sont confrontées à des risques spécifiques liés à leur système hormonal. Le risque immédiat est l'association de la cigarette et de la pilule. C'est un cocktail extrêmement néfaste qui augmente considérablement les risques cardio-vasculaires. Le risque d'accidents majeurs est multiplié par 22 chez la femme sous pilule qui fume, alors qu'il est presque nul chez celles qui ne fument pas. Les accidents les plus fréquents sont la thrombose cérébrale avec paralysie, la phlébite et l'embolie pulmonaire. Le risque d'infarctus est multiplié par 39.
A plus longue échéance, le tabac gêne le fonctionnement d'une hormone féminine, l'oestrogène. Les conséquences se font sentir par une baisse significative de la fertilité (et ceci d'autant plus que le nombre de cigarettes consommées est important), une ménopause précoce, et un risque accru d'ostéoporose.
Chez la femme enceinte qui fume, le tabac a des effets directs et immédiats sur le foetus. Chaque inhalation soumet le futur bébé à une souffrance et à un stress entraînant une augmentation de la fréquence cardiaque et une diminution des mouvements spontanés. On note aussi une augmentation de la proportion de fausses couches, de grossesse extra-utérine, de naissances prématurées et une réduction du poids de naissance.
Heureusement, de nombreuses femmes s'arrêtent de fumer pendant leur grossesse, conscientes des risques qu'elles font courir à leur enfant.
La grossesse constitue une très forte motivation (sinon la plus forte) pour arrêter de fumer et il est très intéressant de noter que pour l'intérêt de leur enfant, 75 % des mères arrivent à s'arrêter de fumer. Malheureusement, une majorité d'entre elles reprend la cigarette après la naissance.
Chaque moment fort de la vie d'une femme (choix de la contraception, grossesse, ménopause) est l'occasion pour la femme d'aborder le problème du tabac avec son médecin. Elle est d'ailleurs souvent plus réceptive à ce sujet et plus motivée qu'un homme.
Tabac et beauté ne font pas bon ménage
L'image glamour de la femme tenant une cigarette est dépassée.
On le sait bien, le tabac et la beauté ne font pas bon ménage. En diminuant l'arrivée du sang et de l'oxygène vers la peau, la peau devient plus terne, voire grisâtre, elle perd progressivement de sa souplesse. Les rides sont plus précoces et plus profondes.
Même si les soins cosmétiques sont de plus en plus performants, leur efficacité ne peut aller à l'encontre des méfaits du tabac.
De plus, l'association du soleil et du tabac accentue considérablement l'apparition des rides profondes et définitives.
Le tabac et l'enfance
Les enfants sont souvent pris en otage du tabagisme de leur entourage.
Fumer en présence de jeunes enfants favorise chez eux les infections de la sphère ORL (otites, rhinopharyngites) et des poumons (bronchites), ainsi que les allergies, et bien évidemment l'asthme. De plus, au delà de ces risques, les enfants de parents fumeurs sont beaucoup plus nombreux à fumer (+ 25 %).
Les fabricants de cigarettes le savent bien : un adolescent qui fume deviendra sûrement un fidèle client de cigarettes car du fait de la dépendance qui s'installe très vite, il est très difficile de s'arrêter de fumer.
Commencer à fumer lorsqu'on est jeune est d'autant plus dangereux que la maturation des poumons s'achève pendant l'adolescence.
Le tabagisme passif
L'exposition du non-fumeur à la fumée des fumeurs entraîne non seulement une gêne, mais aussi de réels effets négatifs sur la santé .
L'inhalation passive du tabac est particulièrement néfaste pourles enfants : accélération du rythme cardiaque, diminution de la fonction respiratoire, asthme...
Les atmosphères confinées comme les voitures ou les petites pièces non aérées sont particulièrement redoutables pour les non-fumeurs qui ne peuvent échapper à la fumée.
Respirer la fumée des autres peut être dangereux.
Un lien direct entre inhalation passive du tabac et augmentation de la fréquence d'apparition de cancer a été établi de façon irréfutable. Selon un récent rapport, le tabagisme passif est responsable de la mort de plus de 2500 personnes par an en France.
La législation
En France, deux textes de lois visent à limiter l'incitation à fumer et à informer des risques encourus.
La loi Veil (1976) interdit la publicité en faveur du tabac, et le tabagisme dans certains lieux collectifs.
La loi Evin (1991) rend obligatoire l'inscription de messages sur les paquets de cigarettes ("fumer provoque le cancer", "fumer nuit à votre entourage"...).
L'image du tabac évolue, et la législation avec. En Belgique, la loi interdit désormais la vente de tabac aux mineurs
La dépendance (test de Fagerstrom)
Plus de la moitié des fumeurs souhaite s'arrêter de fumer.
Enoncer les méfaits et les dangers du tabac ne suffit malheureusement pas à y parvenir. L'immense majorité des fumeurs éprouvent une sensation de manque lorsqu'ils ne fument pas. Cette dépendance les pousse irrésistiblement à fumer afin de maintenir dans le sang un taux suffisant de nicotine. C'est la dépendance physique.
De plus, fumer entraîne un rituel de gestes automatiques et répétitifs associés à des circonstances particulières : plaisir et convivialité, réponse au stress, ennui... C'est la dépendance psychologique.
Alors que la dépendance physique correspond à un besoin physiologique de fumer (votre corps en a besoin), la dépendance psychologique correspond plus à un désir de fumer, pour se sentir bien dans sa tête. C'est la plus difficile à vaincre. Elle nécessite souvent un soutien extérieur de l'entourage, et un changement des habitudes de vie.
Testez votre dépendance au tabac en cliquant ici
Arrêter de fumer, comment s'y prendre ?
Mieux vaut le savoir : il est très difficile de s'arrêter de fumer.
Chaque année, plus d'un fumeur sur trois essaie d'arrêter et un sur dix seulement y parvient.
La plupart des anciens fumeurs ont fait plusieurs tentatives avant d'arrêter définitivement.
Il n'existe pas de méthode infaillible pour arrêter de fumer. Premier point essentiel : la motivation personnelle. Si vous êtes dépendant physiquement au tabac, le recours à des substituts nicotiniques sera sûrement nécessaire.
Récemment, un arrêté ministériel permet la vente libre de ces substituts en pharmacie, hors prescription médicale. Il s'agit de patchs ou de gommes à mâcher. Un avis médical est cependant recommandé afin d'adopter la meilleure stratégie. Votre pharmacien peut également vous aider à adapter les doses qui vous sont nécessaires.
Pour surmonter la dépendance psychologique et augmenter vos chances de succès :
- choisissez un jour J
- jeter vos cigarettes, votre briquet et ranger les cendriers
- prévenez vos proches et vos collègues que vous arrêtez de fumer.
Le désir de fumer peut survenir brutalement et de manière très intense pendant les premières semaines après l'arrêt du tabac. Mais il ne dure que quelques minutes. Préparez-vous à y faire face. Prévoir par exemple de :
- boire un grand verre d'eau
- macher un chewing-gum
- faire quelques inspirations profondes
- changer d'activité...
Eviter toutes les situations associées à la prise de cigarettes (café, alcool...) Trouver des activités compensatoires. Le sport est idéal. Il permet en outre de dépenser des calories, et de lutter ainsi contre la prise de poids éventuelle liée à l'arrêt du tabac...
Questions
Arrêter de fumer fait-il toujours grossir ?
Un fumeur a souvent un poids inférieur à celui qu'il aurait s'il ne fumait pas. En effet, la nicotine a un effet sur le métabolisme : fumer brûle des calories. De plus, fumer coupe l'appétit. La prise de poids à l'arrêt du tabac est donc une réalité, mais pas une fatalité. En moyenne, la prise de poids est de 2,8 kg pour un homme et 3,8 kg chez une femme.
Mais les situations sont variables en fonction de chaque cas. Un tiers des fumeurs qui s'arrêtent ne prennent pas de poids du tout. Si ce point vous préoccupe beaucoup et qu'il constitue un point essentiel à votre réticence à tenter de vous arrêter de fumer, vous pouvez demander un suivi nutritionnel auprès d'un professionnel.
Mais sachez que même s'il est trop dur d'entamer un régime trop strict en même temps que l'arrêt du tabac, quelques règles simples d'hygiène alimentaire peuvent facilement éviter une prise de poids excessive.
Passer aux cigarettes légères permet-il de diminuer les risques du tabagisme ?
En théorie, les cigarettes légères devraient contenir moins de produits toxiques inhalés mais les taux de nicotine et de goudrons indiqués sur les paquets correspondent au rendement des machines à fumer.
Quand une personne dépendante de la nicotine se met à utiliser des cigarettes légères, elle modifie inconsciemment sa façon de fumer pour absorber la même quantité de nicotine qu'auparavant, puisque son organisme en ressent toujours le besoin.
Passer aux cigarettes légères ne permet donc pas d'éliminer les risques. Cela réduit un peu les risques de cancer du poumon mais pas celui d'accident cardio-vasculaire.
Je fume depuis très longtemps. Arrêter maintenant est-il bénéfique ?
Quelle que soit la quantité de tabac consommée et aussi longtemps qu'on ait fumé, il n'est jamais trop tard pour s'arrêter. En effet, le risque de développer une maladie grave s'atténue après l'arrêt pour avoisiner progressivement celui des non-fumeurs.
il se pourrait que les parties "le tabac et les femmes" ,et "le tabac et la beauté ne font pas beau ménage" attirent plus son attention