Reprise du message précédent :
Le Noctamide m'a bien sauvé    
Me suis écroulé comme une merde sans m'en rendre compte. Ça fait un bien fou d'échapper à cet enfer.
Aujourd'hui je vais prendre mon traitement bien normalement comme il faut et rester sage.

 
ben c'est quoi qui se fait au 21ème siècle avec un psychiatre quand on est au fond du bac ?

 
Du Seroplex.
 
Seroplex everywhere  

Je suis pas tout à fait d'accord, effectivement le traitement est une chose importante (et à ce titre le Seroplex est assez impressionnant), mais la discussion reste l'autre élément qui, en ce qui me concerne, me permet de tenir.

c'est un AD le seroplex ? désolé mais je connais pas...    
 
J'ai quand même de la peine à accepter le fait que je devrai peut-être prendre des medocs du genre une grande partie de ma vie pour aller mieux... C'est quelque chose que j'ai dis à mon psychiatre après notre premier rendez-vous et sa réaction m'a surpris... en début de séance il me dit ne pas être un fan de médicament mais quand je lui parle de ça, il me dit qu'il faut rester conscient que ça aide et que si c'est nécessaire d'en prendre toute sa vie pour "fonctionner" comme dans n'importe quelle autre maladie, il faut les prendre etc... j'ai trouvé cela contradictoire et j'espère quand même que le fait d'être suivi par un professionnel permet à la longue de plus avoir besoin de chimie...  
 
Je me vois mal avoir 0 libido comme quand j'étais sous Cymbalta pendant toute ma vie quoi...  

Nan mais je déconne, c'est juste qu'on voit très souvent sur ce topic le Seroplex prescrit en 1er traitement AD, c'est pour ça que je fais fixette dessus  

Oh putin, vous me faites flipper avec vos histoires de médoc.  

Oui, tu vas probablement mourir, mais on te fera signer une décharge avant !

Il y a souvent des effets secondaires effrayants de prime abord, mais si certains en prennent, c'est bien qu'il y a encore plus à y gagner non?

Non, ce n'est pas ça, c'est juste que je n'ai pas envie d'en prendre, encore moins à vie ou presque.

Après, je pense que c'est le grand problème de l'être humain. Le système immunitaire "physique" est bien fait: il réagit en faisant au mieux pour le long terme, quitte à en chier sur le court terme, et un traitement symptomatique suffira le temps d'attendre la guérison spontanée dans 95% des cas. Mais le "système immunitaire" psychique, lui, aura plus tendance à te booster sur le coup quitte à en chier à la longue lorsque tu tombes "malade" (que ce soit une dépression classique ou autre chose). Et là un traitement de fond est obligatoire pour s'en sortir. Mais cela peut prendre du temps voire ne jamais vaincre la maladie au point que tu doives continuer aussi le traitement symptomatique pendant très longtemps.

Va voir ton psy, parle-lui de tes appréhensions (même s'il n'évoque pas forcément directement les médicaments)
De toute manière, rien ni personne au monde ne peut te forcer à les prendre

non, ne flippe pas, niveau effets secondaires, j'ai déjà connu pire, et ce n'est pas un AD, j'ai une cyrhose du foie dûe à un médoc alors que je ne bois pas ou très rarement
 
Par contre je sais que sans le seroplex et le prazepam, j'aurais fait game over depuis longtemps, alors que là, j'essaye de m'en sortir.

T'as jamais envisagé d'aller consulter en addicto ?
Non parce que sans juger, il me semble (et je crois que tu l'as dit toi-même) que ton traitement (et ton rapport aux médocs) est assez chaotique et ça parait assez dangereux, tes derniers messages.

En parlant d'addiction, et c'est peut-être un peu HS, mais j'ai, outre mes accès dépressifs, d'énormes problèmes de sommeil. Cela fait une dizaine d'année que je n'ai pratiquement jamais dormi sans Zopiclone/Imovane (entre 1/2 3.75mg et 1 7.5mg selon les périodes).
Je suis clairement accro et j'aimerais en sortir.
 
Y en a-t-il par ici qui ont été suivis pour des troubles sévères du sommeil ?

 
C'est prévu en effet (j'en parle à mon psy à la prochaine séance, semaine prochaine).
 
Cela dit, mes crises d'angoisses, ça date pas d'hier, c'est la base de la base, j'en ai toujours eu, même quand j'avais 0 traitement.

y'en a-t-il parmi vous qui ont déjà demandé à intégrer un "centre" pendant quelques mois histoire de relâcher la pression quand ça va vraiment plus ? J'ai vraiment l'impression d'arriver au bout du bout de ce que je peux supporter et c'est quelque chose que mon père ou des amis m'ont suggéré mais par fierté je me suis toujours refuser à ne serait-ce qu'envisager quelque chose du genre...
 
Et puis maintenant il se trouve que j'y pense... avec tous les peurs et interrogations que ça peut amener, vais-je perdre mon taf, que vont penser les gens, à qui faut-il le dire, est-ce que ce serait vraiment m'aider que de quitter le monde réel pour rejoindre ce genre d'établissement...    j'ai pas l'impression que les gens autour de moi se rendent compte que j'arrive vraiment à saturation de ce mal-être, même mon nouveau psy (bon ok je l'ai vu qu'une fois, mais c'est pas faute de lui avoir dis très clairement) et c'est vraiment pénible. La typiquement je suis censé partir samedi pendant 10 jours pour mon travail en Australie, plus l'heure du départ approche plus ça me TERRORISE, je ressens un énorme sentiment d'insécurité à l'idée de quitter ce que je connais, je me dis sens arrêt que je vais pas revenir, que l'avion va se crasher etc...etc... j'hésite à dire que je ne peux pas y aller... Je réagis intérieurement de façon tellement violente à la moindre chose qui peut me contrarier un tant soit peu. Alors que il y a quelques années quand ça allait mieux, j'aurais ressenti un petit trac et de l’excitation à l'idée de partir et rien de plus... La j'ai besoin d'être rassuré constamment. Je l'ai dis à mon psy que je redoutais vraiment le fait d'être encore plus mal en arrivant la bas et de ne pas réussir à "fonctionner" normalement pour ce que j'ai à faire professionnellement, il m'a juste répondu que ce n'était pas garanti que ca allait mal allé qu'au contraire le manque de sommeil du au voyage et décalage horaire pouvait éventuellement avoir un effet bénéfique etc..etc... Alors que je sais très bien que quand je suis trop fatigué je déprime encore plus... bref, je cherchais à être rassuré, encore une fois, et je ne l'ai pas été donc ça ne me convient pas
 
bon j'ai de nouveau pondu un pavé alors que je voulais juste poser la question de mon premier paragraphe...   mais la de nouveau, je sais qu'au fond j'ai écris tout ça pour être rassuré, alors que ce n'est pas possible.  

Quesque t'apelle un "centre" ?

une maison ou l'on est pris en charge par des thérapeutes ou qqch du genre.... je voulais pas dire un asile de fou mais c'est peut-être ça au final....

Il y a bien d'autres solutions à essayer avant pour changer de rythme d'une manière thérapeutique (long arrêt maladie "classique", etc..), je suppose

il y a déjà la solution des centres médicaux psychiatriques (communément appelés CMP), qui sont des centres de jour, et suivant ta pathologie, tu peux faire différentes choses.

 
Bon bah j'ai fait même mieux et je lui en ai parlé à la séance d'aujourd'hui.
 
D'ailleurs j'ai pas pris de pincettes et j'ai fait du rentre dedans    
 
Je lui ai dit très franchement que vis à vis des médocs, j'avais tendance à surconsommer, pas que pour calmer les angoisses, mais aussi pour la défonce personnelle.
Mais considérant que :
-je ne donne que peu de valeur à la vie
-je me fiche totalement des conséquences à moyen/long terme
Eh bien j'en en avais cure    
 
Mais considérant aussi que :
-la vie m'emmerde
-le Xanax et le Noctamide allège cet emmerdement
Il faut donc continuer de m'en prescrire.
 
Parce que même si je pense qu'il y a sûrement des solutions à cet ennui général et profond de la vie (à travers les AD ou autres), ces solutions prennent du temps, et en attendant, vivre me fait tellement chier que ça en devient insupportable. Donc cette surconsommation occasionnelle/régulière des médocs m'aide à tenir, et donc ne pas m'en prescrire reviendrait à juste précipiter la décision d'un suicide. C'est du chantage ?    Oui et je l'assume, mais à mon stade j'ai pas grand chose à perdre.  
 
Face à ces mots, le psy ne se sent pas de joie, et pour montrer sa belle voix, il ouvre un large carnet d'ordonnance et me prescrit ce qu'il faut mais pas trop non plus parce que faut pas déconner. Bon à sa décharge le monsieur n'a pas trop le choix, je ne compte pas mettre fin à ma vie dans l'immédiat, je refuse d'être hospitalisé, je coopère pour du traitement AD ou de la thérapie long terme, donc qu'est-ce que vous voulez qu'il fasse ? Y'a du boulot pour me faire changer d'état d'esprit, le problème c'est que y'a des gens qui attendent derrière et que la semaine prochaine c'est blindé, donc va falloir patienter M. Krinosk    
 
Et s'il y en a qui pensent que je suis une nuisance pour la société, svp, laissez-les m'éliminer.
 
Bon après s'il y a une quelconque clinique ou CHU qui a besoin d'un cobaye pour une expérimentation de lutte contre la dépression, je suis 100% partant, qu'ils me contactent en MP.
 
Bon voilà, au moins y'a pas d'hypocrisie ni de voilage de face, je suis 100% honnête et je ne joue même pas ma victime.
 
Ah ça fait du bien    
 

T'es dans quel coin Krinosk ?

Nantes  

Chacun réagit différemment à tel ou tel AD.
Celui là ne m'a rien fait...
Par contre la fluoxétine (=prozac), c'est chez moi un véritable ensoleillement.

C'est le boulot des visiteurs médicaux  contrairement à tant d'autres AD le bouzin est encore couvert par le brevet, pas de générique.

Ma première hospit' en clinique psy a été comme ça. A ma demande. Avant de faire une connerie. Le tout en accord avec le psychiatre qui me suivait à l'époque.
Et bon, tous les psy que j'ai eu m'ont souvent proposés des séjours. Sans pour autant qui est eu pétage de plomb ou autre avant. Juste du préventif.
 
C'est assez courant comme truc.
 
 
Ya aussi les maisons de repos mais c'est pas du tout la même chose, ni le même encadrement, ni même la façon dont c'est le plus souvent non remboursé (dépends des mutuelles)

 
 
Je sais que certains CMP proposent des hospitalisations de jour pour les désintox

Reflag  

j'entame une cure de millepertuis

Suivie ?

Depuis que je suis passé à 15mg de Seroplex, j'ai la mâchoire complètement "stressée", je grince des dents...
Ca me le faisait déjà lors de ma première "cure" de Seroplex...

 
 
en parler au médecin, le séroplex a des effets secondaires, il changera de mollécule. Enfin tous les AD ont des effets secondaires, même presque tous les médocs, il faut parfois faire la part des choses, entre deux maux, lequel est le moindre ?

 
automédication
900mg par jour en 3 prise
la posologie recommandée  
 
jvais racheter des boites de gélules bientôt pour faire ça durant au moins 4 mois  

 
Je préfère ça à la déprime !

 
Y a un autre médoc qui contrebalance cet effet indésirable. C'est l'Akineton.  
 
J'ai eu ça avec un autre AD, je l'ai pris vraiment peu de temps parce que quand j'en ai parlé à ma psy, elle m'a changé de molécule, mais même après avoir arrêté de le prendre depuis des années, j'ai encore des séquelles, mâchoires douloureuses pendant encore très longtemps après et le bruxisme qui n'a jamais disparu, donc gouttière pour dormir, super...

Alors ça, ça m'intéresse grandement !
 
Je vais en parler dès mon prochain rendez-vous.
 
Merci !

 
Je t'en prie, j'aurais aimé qu'on m'en parle aussi à l'époque !
Mais pas de bol, je n'ai pas tout de suite fait le rapprochement avec le médoc.

Disons que j'ai fait le rapprochement très vite, étant donné que ça avait coincidé à l'époque déjà avec la prise du Seroplex. Mais mon psy de l'époque était dubitatif quand je lui en avait parlé, et n'avait pas donné suite.
Là, j'ai la caution HFR. Imparable !

 
Malheureusement plein de psys ou médecins ont tendance à essayer de te convaincre que ce n'est ABSOLUMENT pas de la faute du médoc, mais de ta maladie, alors que toi t'as bien remarqué que c'est en prenant le médoc que ça déconnait...
 
Là je suis tombée sur une psy qui connaissait les médocs et qui m'a tout de suite dit que c'était à cause de l'AD. Elle m'a proposé l'Akineton pour contrecarrer l'effet contraction des mâchoires, mais j'avais d'autres effets indésirables, donc elle m'a complètement changé de molécule.
(encore une fois, ce n'était pas le seroplex, j'ai d'autres joyeusetés avec cet AD là par contre... )

 
Que diriez-vous à un dépressif (dépression sévère) qui refuse de se soigner/suivre une psychothérapie car il ne croit pas en l'aide médicale ? Il a déjà été hospitalisé il y a environ 6 mois, pendant 1 mois.