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Auteur Sujet :

Carl Jung - Psychologie analytique, une alternative à Freud ?

n°43481566
elmo86
De l'ordure en or...
Posté le 08-10-2015 à 11:43:14  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Je pense que, en dehors de pathologie lourde qu'il faut traiter, chacun exprimera une réponse particulière...


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http://carl-gustav-jung.blogspot.com/    https://www.facebook.com/Ordre-Mart [...] 890782347/  
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Posté le 08-10-2015 à 11:43:14  profilanswer
 

n°43486781
Profil sup​primé
Posté le 08-10-2015 à 18:30:40  answer
 

Mais alors peut-on parler de psychanalyse jungienne ,ou pas? :??:  
Quel terme employer?
 
b) Et sur Wilhem Reich, c'est cohérent?

n°43490944
elmo86
De l'ordure en or...
Posté le 09-10-2015 à 09:13:21  profilanswer
 

Ce que je voulais écrire, c'est que "se sentir" mieux psychologiquement repose sur des critères propres à chacun.
 
Reich en cohérence avec quoi ?


Message édité par elmo86 le 09-10-2015 à 09:13:57

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n°43497317
Profil sup​primé
Posté le 09-10-2015 à 17:36:12  answer
 

Ses  théories avec l'orgone, présente partout mais aussi avec "l'nalyse caractérielle"?

n°43497691
Profil sup​primé
Posté le 09-10-2015 à 18:25:01  answer
 

elmo86 a écrit :

Il faudrait demander aux analysés eux-mêmes...
 
Les bases de la psychanalyse sont fustigées ou n'est ce pas plutôt l'individu Freud qui l'est ?
 
Soigner en psychologie ou la crédibilité d'une thérapie quelconque, c'est quoi au juste ?


 
 
Certes l'individu l'a été. Mais à travers cela il y a eu une remise en question de cette discipline. De plus en plus de méfiance quant aux "résultats" sur des pathologies sont de mises. Notamment avec l'histoire que j'ai récemment découvert sur l'autisme qui a porté un grand coup à la psychanalyse.
 
Pour qu'une thérapie soit crédible, il faut, à mon sens qu'elle puisse répondre d'une efficacité générale et non individuelle. je dirais que les TCC ont cette crédibilité. Plus ça va et plus je vois l'analyse comme une sorte de courant de pensée, une cheminement intellectuel basé sur des théories (trop) suggestives ?

n°43523602
elmo86
De l'ordure en or...
Posté le 12-10-2015 à 20:48:04  profilanswer
 

Je ne nierais jamais la part suggestive dans la conceptualisation de l'outil analytique.
 
Pour le reste, vouloir estimer l'efficience en psychologie est une totale forfaiture selon moi, au regard de la nature singulière de la psyché...ceci étant, la différence fondamentale de l'analyse est que, contrairement à ce que des personnes déraisonnables veulent faire croire, elle ne traite pas de pathologie ou de champ symptomatique défini.


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n°43523741
Profil sup​primé
Posté le 12-10-2015 à 21:03:16  answer
 

Jung s'est-il penché sur la schizophrénie? :??: :??:

n°43525574
elmo86
De l'ordure en or...
Posté le 13-10-2015 à 07:02:08  profilanswer
 
n°43531346
Profil sup​primé
Posté le 13-10-2015 à 15:32:19  answer
 

Dans quels articles plus précisément

n°43545775
Herbert de​ Vaucanson
Grignoteur de SQFP depuis 2002
Posté le 14-10-2015 à 18:17:28  profilanswer
 

elmo86 a écrit :

Je ne nierais jamais la part suggestive dans la conceptualisation de l'outil analytique.

 

Pour le reste, vouloir estimer l'efficience en psychologie est une totale forfaiture selon moi, au regard de la nature singulière de la psyché...ceci étant, la différence fondamentale de l'analyse est que, contrairement à ce que des personnes déraisonnables veulent faire croire, elle ne traite pas de pathologie ou de champ symptomatique défini.

 

A chaque fois que je te lis, j'ai l'impression de voir un poisson qui glisse pour éviter de répondre à toute question.

 

La question est tout de même simple :
* La psychanalyse, est-ce que c'est sensé servir à quelque chose ?
* Si oui, à quoi ?
* Est que ça "marche" au sens, "Est ce que ça a du succès dans ce à quoi ça prétend servir ?"

 

Si tu remplaces le terme "psychanalyse" par n'importe quelle science, je suis capable de répondre clairement à chacune de ces questions, sans faux fuyant. Toi, j'ai l'impression qu'à chaque fois, ta réponse est de dire que la question n'est pas pertinente (valable pour les 3 questions), sans développer, ce qui ressemble quand même fortement à une fuite. Du coup, on se demande bien à quoi ça sert ou à quoi c'est censé servir, la psychanalyse.

Message cité 1 fois
Message édité par Herbert de Vaucanson le 14-10-2015 à 18:18:28

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Posté le 14-10-2015 à 18:17:28  profilanswer
 

n°43545920
Profil sup​primé
Posté le 14-10-2015 à 18:32:01  answer
 

Perso, sans en avoir fait l'expérience, je pense qu'il s'agit de personnes qui vivent un mal-être général. Et que l'analyse va "modifier" ce qu'ils sont dans la profondeur. Comme une nouvelle manière de voir le monde.

 

En cela, je pense qu'elle peut être plus qu'utile. Mais il faut voir cela comme un voyage "intérieur" (même si je n'aime pas ce genre d'expression trop abstraite) une sorte de quête spirituelle finalement. j'ai longtemps cru aux vertus thérapeutiques, mais il faut admettre qu'il n'en est rien.
Ca reste à mon sens une expérience qu'il faut "vivre" (là je ne fais qu'une supposition) pour mieux l'appréhender. Mais cela a un coût.


Message édité par Profil supprimé le 14-10-2015 à 18:32:42
n°43546258
Profil sup​primé
Posté le 14-10-2015 à 19:11:26  answer
 

@Nick donc non pas une modification du monde, mais une modification de la "perception" du monde, c'est ça? :??:

n°43546277
Profil sup​primé
Posté le 14-10-2015 à 19:13:44  answer
 

 

"une nouvelle manière de voir le monde" = perception du monde. C'est ce que je dis en effet. ;) Une "modification intérieure" pour une nouvelle vision/perception extérieure.


Message édité par Profil supprimé le 14-10-2015 à 19:14:23
n°43546285
Profil sup​primé
Posté le 14-10-2015 à 19:15:03  answer
 

Oui mais, du coup, est-ce que ça vaut le coup de faire une "analyse"?
Car il y a plusieurs courants en France..(Lacan notamment)

n°43546347
Profil sup​primé
Posté le 14-10-2015 à 19:21:33  answer
 

 

Est-ce que ça vaut le coût ou le coup ?  :D  

 

Ce n'est pas une question à laquelle on peut répondre. Oui il y a les lacaniens, les freudiens, les Jungiens (mais plus rares et donc plus chers souvent). Ca dépend de ce que tu recherches, du sentiment que tu auras lors de ton premier entretien, des attentes que tu as. Il y a plein de variables en fonction de chaque individu qui fait qu'il est difficile de dire si ça vaut le coup. Tout est question d'expérience. C'est comme demander un conseil sur un film, pour simplifier. ^^


Message édité par Profil supprimé le 14-10-2015 à 19:25:10
n°43546433
Profil sup​primé
Posté le 14-10-2015 à 19:30:30  answer
 

Ok merci.
a priori je serais intéressé par un Jungien.
 
dans le détail, comment arriver à comparer 2 "cures""analyses" , avantages et inconvénients, afin de choisir sa propre thérapie? :??:  

n°43546492
Profil sup​primé
Posté le 14-10-2015 à 19:36:22  answer
 

 

Je pense (encore une fois, je n'ai jamais pratiqué) que l'essentiel repose sur ta relation avec le thérapeute. Si tu t'orientes vers un jungien mais que tu ne sens pas ce truc, cette confiance, ce feeling alors que tu l'auras avec un lacanien, alors le courant importera peu. Ne te ferme pas à un thérapeute pour son courant mais ouvre-toi plutôt au ressenti que tu auras avec lui. C'est plus cela qui définira la réussite de l'analyse à mon humble avis.

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 14-10-2015 à 19:37:35
n°43547135
Profil sup​primé
Posté le 14-10-2015 à 20:50:02  answer
 


 
 
Ok merci.
 
En somme, "Ne pas être dogmatique", non?

n°43547161
Profil sup​primé
Posté le 14-10-2015 à 20:53:22  answer
 


 
Exactement. Ce n'est pas tant le courant qui te fera l'analyse mais le thérapeute.

n°43547410
Profil sup​primé
Posté le 14-10-2015 à 21:15:46  answer
 

Ok merci mais..ça s 'évalue dès la première rencontre?
 
Ou bien après? :??:

n°43548402
elmo86
De l'ordure en or...
Posté le 14-10-2015 à 22:56:40  profilanswer
 

Herbert de Vaucanson a écrit :

 

A chaque fois que je te lis, j'ai l'impression de voir un poisson qui glisse pour éviter de répondre à toute question.

 

La question est tout de même simple :
* La psychanalyse, est-ce que c'est sensé servir à quelque chose ?
* Si oui, à quoi ?
* Est que ça "marche" au sens, "Est ce que ça a du succès dans ce à quoi ça prétend servir ?"

 

Si tu remplaces le terme "psychanalyse" par n'importe quelle science, je suis capable de répondre clairement à chacune de ces questions, sans faux fuyant. Toi, j'ai l'impression qu'à chaque fois, ta réponse est de dire que la question n'est pas pertinente (valable pour les 3 questions), sans développer, ce qui ressemble quand même fortement à une fuite. Du coup, on se demande bien à quoi ça sert ou à quoi c'est censé servir, la psychanalyse.


C'est vrai qu'en terme d'esquive, tu en connais un rayon...voir ton silence élogieux suite à mon évocation de Nicolescu.

 

Pour le reste, c'est comme d'hab, la distinction entre les sciences dures et leurs cadres (fortement bousculés cette dernière décennie d'ailleurs) et le reste...je ne me défausse pas mais n'assumerais jamais un avis universel sur le sujet.

 

*****

 

Jupiter,
Je suis à 100% de l'avis de Nick, fais ton expérience et n'hésite pas à changer de crémerie si cela ne te convient pas...
Sur le papier, l'école jungienne a un degré de profondeur et d'ouverture non négligeable par rapport aux autres...à vérifier sur le "terrain".

 

Edit : et en général, dès la première rencontre, on a déjà un avis...qui mérite parfois d'être affiné par plusieurs séances. Tu n'as jamais de contrat, même moral, avec un analyste et tu peux sans aucun scrupule en quitter un qui ne te convient pas.

 

Mon conseil est d'aviser rapidement, dès le début, une fois le travail engagé certaines "résistance" (qui font partie du travail) peuvent apparaître et perturber le jugement.


Message édité par elmo86 le 15-10-2015 à 10:28:52

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n°43560584
Herbert de​ Vaucanson
Grignoteur de SQFP depuis 2002
Posté le 16-10-2015 à 01:37:53  profilanswer
 

Ben si tu te défausses, tu ne veux même pas répondre à une des 3 questions ? Je ne te demande pas de donner «un avis universel» (prétexte que tu prends pour te défiler), mais juste ton avis personnel qui n'engage que toi.

 

Comment veux tu que ta discipline soit prise au sérieux quand leurs adeptes refusent de répondre à des questions aussi simples sous des prétextes aussi vaseux que «je ne me permettrais pas de donner un avis universel» ? Le message n'est vraiment pas clair. Je te répète que si tu me poses ces 3 questions pour n'importe quelle science, je te répondrais facilement, clairement, dans un langage limpide et sans me défiler.


Message édité par Herbert de Vaucanson le 16-10-2015 à 01:44:07

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n°43560610
Profil sup​primé
Posté le 16-10-2015 à 01:56:18  answer
 

Philippe Dransart "la maladie cherche à me guérir" 1H45 interveiw =questions réponses
https://www.youtube.com/watch?v=fXStTvkYejE

n°43560626
Herbert de​ Vaucanson
Grignoteur de SQFP depuis 2002
Posté le 16-10-2015 à 02:18:21  profilanswer
 

Sinon, Elmo, je ne comprends pas de quoi tu parles quand tu évoques «mon silence» suite à ton évocation de Nicolas truc : je viens de me retaper tout le topic pour vérifier si j'avais pas zappé quelque chose et je ne vois aucun post où tu parles de ce type avec moi.


Message édité par Herbert de Vaucanson le 16-10-2015 à 02:19:21

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n°43571434
elmo86
De l'ordure en or...
Posté le 17-10-2015 à 09:08:10  profilanswer
 

Herbert,
Tu as raison sur un point : je confonds de forum et nous n'avons jamais évoqué ensemble Basarb Truc, éminent physicien du CNRS et cofondateur de la transdisciplinarité (que je t'engage à découvrir https://fr.wikipedia.org/wiki/Transdisciplinarit%C3%A9 même si ça peut te piquer les yeux).
 
Pour tes 3 questions, voici les réponses personnelles que tu demandes :
 
La psychanalyse, est-ce que c'est sensé servir à quelque chose ? et Si oui, à quoi ?
Je vais évidemment faire abstraction des nuances (pourtant fondamentales) des "grandes écoles" et en rester aux fondamentaux.  
En remarques liminales indispensables : il faut accepter le fait que le psychisme possède un dynamisme propre, à rapprocher de la biologie du corps. Mais je pense que si l'on accepte les déséquilibres mentaux, cela va de soi.
La psychanalyse ne permet pas la guérison (au sens médical) mais le rétablissement d'un équilibre psychique perturbé. Si l'on fait une analogie avec la biologie du corps, on pourrait dire que c'est un outil qui contribue à l'homéostasie psychique.
 
Est que ça "marche" au sens, "Est ce que ça a du succès dans ce à quoi ça prétend servir ?"
Ben oui  [:airforceone]  
Tu vas que je  répondes comment ?


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http://carl-gustav-jung.blogspot.com/    https://www.facebook.com/Ordre-Mart [...] 890782347/  
n°43571484
psychoreve
L'ouverture résout tout.
Posté le 17-10-2015 à 09:22:54  profilanswer
 

elmo86 a écrit :

Herbert,
Tu as raison sur un point : je confonds de forum et nous n'avons jamais évoqué ensemble Basarb Truc, éminent physicien du CNRS et cofondateur de la transdisciplinarité (que je t'engage à découvrir https://fr.wikipedia.org/wiki/Transdisciplinarit%C3%A9 même si ça peut te piquer les yeux).
 
Pour tes 3 questions, voici les réponses personnelles que tu demandes :
 
La psychanalyse, est-ce que c'est sensé servir à quelque chose ? et Si oui, à quoi ?
Je vais évidemment faire abstraction des nuances (pourtant fondamentales) des "grandes écoles" et en rester aux fondamentaux.  
En remarques liminales indispensables : il faut accepter le fait que le psychisme possède un dynamisme propre, à rapprocher de la biologie du corps. Mais je pense que si l'on accepte les déséquilibres mentaux, cela va de soi.
La psychanalyse ne permet pas la guérison (au sens médical) mais le rétablissement d'un équilibre psychique perturbé. Si l'on fait une analogie avec la biologie du corps, on pourrait dire que c'est un outil qui contribue à l'homéostasie psychique.
 
Est que ça "marche" au sens, "Est ce que ça a du succès dans ce à quoi ça prétend servir ?"
Ben oui  [:airforceone]  
Tu vas que je  répondes comment ?


La première des corrections serait, sur ta réponse initiale au message d'Herbert, d'éditer par ce même rectificatif.


Message édité par psychoreve le 17-10-2015 à 09:23:49

---------------
http://interprétationdesrêves.fr  http://psychoreve-psychoreve.blogspot.com/ Le devoir a une étrange ressemblance avec le bonheur d'autrui. Hugo Victor
n°43687247
Profil sup​primé
Posté le 28-10-2015 à 01:41:38  answer
 

Bonsoir

 

Une psychothérapie sert à quoi exactement? Non pas à guérir mais à mieux connaître notre manière de fonctionner? :??:

 

Je ne comprends pas le terme "homéostasie psychique"

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 28-10-2015 à 01:42:51
n°43707612
elmo86
De l'ordure en or...
Posté le 29-10-2015 à 17:09:51  profilanswer
 


Une psychothérapie sert à soigner des symptômes.
 
Une psychanalyse peut être comparée à une plongée en soi, sans concession, guidée, afin de comprendre les mécanismes les plus fins de nos comportements et enrayer, de fait, certains automatismes, jugements, etc...sur le plan de l'analyse jungien, il y a aussi une dimension de l'ordre du dégagement d'un sens, d'une attente de la vie profonde.
 
Grossièrement, l'homéostasie est la capacité d'un système à se réguler, à compenser, pour rester autour d'un fonctionnement optimal.

n°43708324
Profil sup​primé
Posté le 29-10-2015 à 18:22:56  answer
 

merci.
On distingue donc psychothérapie et psychanalyse(d'où l'intérêt de de connaître le grec..)..

n°43709493
elmo86
De l'ordure en or...
Posté le 29-10-2015 à 20:40:08  profilanswer
 
n°43710357
Profil sup​primé
Posté le 29-10-2015 à 21:53:35  answer
 

elmo86 a écrit :

Un tableau de synthèse, lacunaire mais qui permet d'y voir plus clair.
 
http://www.sophie-debauche.be/le-p [...] ifferences


 
 
Une fois de plus..Merci.

n°43904843
Herbert de​ Vaucanson
Grignoteur de SQFP depuis 2002
Posté le 17-11-2015 à 12:26:46  profilanswer
 

elmo86 a écrit :

Herbert,
Tu as raison sur un point : je confonds de forum et nous n'avons jamais évoqué ensemble Basarb Truc, éminent physicien du CNRS et cofondateur de la transdisciplinarité (que je t'engage à découvrir https://fr.wikipedia.org/wiki/Transdisciplinarit%C3%A9 même si ça peut te piquer les yeux).

 

Pour tes 3 questions, voici les réponses personnelles que tu demandes :

 

La psychanalyse, est-ce que c'est sensé servir à quelque chose ? et Si oui, à quoi ?
Je vais évidemment faire abstraction des nuances (pourtant fondamentales) des "grandes écoles" et en rester aux fondamentaux.
En remarques liminales indispensables : il faut accepter le fait que le psychisme possède un dynamisme propre, à rapprocher de la biologie du corps. Mais je pense que si l'on accepte les déséquilibres mentaux, cela va de soi.
La psychanalyse ne permet pas la guérison (au sens médical) mais le rétablissement d'un équilibre psychique perturbé. Si l'on fait une analogie avec la biologie du corps, on pourrait dire que c'est un outil qui contribue à l'homéostasie psychique.

 

Est que ça "marche" au sens, "Est ce que ça a du succès dans ce à quoi ça prétend servir ?"
Ben oui  [:airforceone]
Tu vas que je  répondes comment ?

 

Ok très bien. Merci pour ta réponse, ça va dans le bon sens. Enfin je comprends mieux.

 

Donc j'ai du coup deux autres questions.

 

1) Tu dis que "ça marche", que ça permet d'être "rétabli" après avoir eu un psychisme perturbé. Comment a t'on établi que "ça marchait" ? Comment on le sait ? Ce sont des procédures parfois très longues : comment savoir si au bout du même temps passé mais sans cette démarche, le "patient" n'aurait pas été tout autant "rétabli" ?

 

2) Ok, maintenant on partage un "Quoi" bien défini sur la psychanalyse. Du coup, je pose maintenant la question du "Comment" ? Pas en détail mais dans les grandes lignes : quels sont les principaux postulats sur le monde que pose la psychanalyse en général, même si on en verra des variations suivant les écoles. Je veux dire des postulats desquels on se sert pour effectuer ce "rétablissement" (donc autres que les 3 que tu m'as déjà cités : "Il existe un truc qui s'appelle le psychisme. Ce truc peut être perturbé. Il peut être rétabli." ).

Message cité 1 fois
Message édité par Herbert de Vaucanson le 17-11-2015 à 12:28:14

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n°43994323
elmo86
De l'ordure en or...
Posté le 24-11-2015 à 10:29:13  profilanswer
 

Bonjour Herbert,
 

Herbert de Vaucanson a écrit :


1) Tu dis que "ça marche", que ça permet d'être "rétabli" après avoir eu un psychisme perturbé. Comment a t'on établi que "ça marchait" ? Comment on le sait ? Ce sont des procédures parfois très longues : comment savoir si au bout du même temps passé mais sans cette démarche, le "patient" n'aurait pas été tout autant "rétabli" ?


Je vais tenter de te répondre mais, tu t'en doutes j'imagine, ces questions simples mériteraient des réponses très détaillées et replacées dans un contexte adapté à définir clairement. De plus, il ne faut pas se formaliser sur les terminologies mais essayer de cerner ce qu'ils définissent comme processus dans la "vie psychique".
Soyons un peu lapidaire.
 
Tout d'abord, et là, je me ferai probablement des ennemis parmi les "professionnels", rien ne nous dit en effet que le "rétablissement" ne pourrait s'opérer naturellement, sans aide extérieure...mais j'estime pour autant que pour des "symptômes" lourds et avérés (disons au minimum du domaine névrotique), cela reste des cas isolés et plutôt exceptionnels.
Pourquoi ? Je tenterai de répondre avec ta deuxième interrogation.
 
Pour le résultat, c'est lié à chaque cas singulier.
Partons des cas psoitifs, au fil des séances, des révélations et dévoilements qui font sens pour l'analysé surviennent, les symptômes s'estompent naturellement (et ce n'est que la partie émergée de l'iceberg quant au véritable résultat).  
Des terreurs nocturnes d'enfants se stoppent, des tocs s'estompent, des réflexes névrotiques disparaissent progressivement, des phobies s'effacent...bien évidemment, tout dépend de la qualité du travail en séance, liée à la contribution et coopération de l'analysé et de la compétence de l'analyste (il y en a de très médiocres, comme dans toutes les spécialités) et il y a aussi de nombreux cas qui passent 10-15 ans en analyse comme ils prendraient leur pillule d'antidépresseur chaque matin...sans que jamais rien n'évolue.
 

Herbert de Vaucanson a écrit :

2) Ok, maintenant on partage un "Quoi" bien défini sur la psychanalyse. Du coup, je pose maintenant la question du "Comment" ? Pas en détail mais dans les grandes lignes : quels sont les principaux postulats sur le monde que pose la psychanalyse en général, même si on en verra des variations suivant les écoles. Je veux dire des postulats desquels on se sert pour effectuer ce "rétablissement" (donc autres que les 3 que tu m'as déjà cités : "Il existe un truc qui s'appelle le psychisme. Ce truc peut être perturbé. Il peut être rétabli." ).


Un des principes de la psychanalyse, que je simplifie, est que le moi (~la conscience) fuit tout élément traumatique qui pourrait brusquer son conservatisme (c'est son rôle premier que de permettre à un individu d'être le même chaque matin). Le moi se constitue à l'enfance, faisant que l'individu x ne serait jamais l'individu y. Chacun aura sa personnalité, opté pour des inclinaisons, des adaptations, c'est vital pour le petit enfant et le jeune adulte ce qui explique ce conservatisme.
 
Mais l'individu "perturbé" (suite à un traumatisme, ou parce que les choix et adaptations initiaux et constitutifs de son "moi" ne sont plus en phase avec un environnement toujous mouvant) a trouvé un arrangement pour continuer à vivre sans modification apparente malgré un déséquilibre intérieur. Si l'on accepte le postulat de l'inconscient, inutile de faire un dessin sur le fait que des matériaux s'accumulent (puisque la conscience les refusent).  
Un autre postulat désigne l'élément à l'origine de la dynamique psychique comme libido (à ne pas prendre tout à fait au sens populaire et freudien de pulsion), flux ininterrompu qui maintient un échange conscient/inconscient. Dans le cas optimal, la frontière conscient/inconscient est perméable, la libido circule et tout est bien dans le meilleur des mondes...mais ça ne se passe jamais comme ça en réalité !
Riche de matériaux, l'inconscient concentre une charge de libido à l'origine des symptômes.
 
Le principe de l'analyse est de rétablir la perméabilité avec l'inconscient, ce qui n'est jamais une partie de plaisir puisque le principe est d'éclairer ce que le "moi" ne veut pas voir...
 
C'est très très schématique et je me doute que cela peut soulever des critiques, que j'accepte volontiers au demeurant.
 
 
Pour compléter, il y a quelques pages intéressantes ici (p82 à 88)
https://books.google.ca/books?id=iW [...] ng&f=false
 
Et je demeure convaincu que des initiatives comme celles-ci établiront un véritable dialogue qui pourrait réconcilier ce qui semble inconciliable :
http://ciret-transdisciplinarity.org/index.php


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n°44138414
psychoreve
L'ouverture résout tout.
Posté le 07-12-2015 à 18:08:02  profilanswer
 

elmo86 a écrit :

... et là, je me ferai probablement des ennemis...

Je vois que tu raisonnes toujours en termes d'amis/ennemis.


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n°44151035
Profil sup​primé
Posté le 08-12-2015 à 18:17:08  answer
 

Bonsoir
 
dans le cadre Jungien  existe-t'il une relation entre la sexualité d'un homme hétéro et autres? :??: :??:

n°44155866
elmo86
De l'ordure en or...
Posté le 09-12-2015 à 09:12:20  profilanswer
 


Je ne saisis pas bien la question.

 

Est ce que la psychologie jungienne a une interprétation sur l'orientation sexuelle ?


Message édité par elmo86 le 09-12-2015 à 15:45:27

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n°44174991
Profil sup​primé
Posté le 10-12-2015 à 18:46:24  answer
 

Non ,(désolé) disons Estce qu'elle a une interprétation  sur la relation entre sexualité, libido et névroses ou troubles psychiques

n°44184968
elmo86
De l'ordure en or...
Posté le 11-12-2015 à 16:32:56  profilanswer
 

La libido n'a pas la même acception chez Jung et Freud...
La sexualité est une des pulsions primales, archaïques, instinctives, comme d'autres, reconnue par Jung...sauf que Freud en a fait la pierre angulaire de sa pensée.


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n°44191576
Profil sup​primé
Posté le 12-12-2015 à 17:36:48  answer
 

Merci.Wilhelm Reich et Jung se sont-ils déjà rencontrés?

n°44195495
elmo86
De l'ordure en or...
Posté le 13-12-2015 à 09:08:12  profilanswer
 

Bonjour Jupiter,

 

Non, aujourd'hui, connaissant bien leur parcours de vie, on peut considérer qu'ils ne se sont jamais rencontrés. Aucune correspondance entre eux n'existe (à ce jour).
Ceci étant, connaissant un peu l'oeuvre de Reich, je pense qu'il y a certaines similitudes dans leur approche :

  • Une unité sous-jacente entre le corps et "lesprit",
  • L'intérêt pour l'alchimie médiévale,
  • Une approche non dualiste du bien et du mal,
  • Une critique sur une forme de scientisme qui n'accepte pas le champs "non rationnel",
  • La nature de l'homme l'engage vers sa propre connaissance.

Etc


Message édité par elmo86 le 13-12-2015 à 09:08:30

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n°44373295
Profil sup​primé
Posté le 03-01-2016 à 06:01:40  answer
 

Guy Corneau, Jungien
 
"Pères manquants, fils manqués?"
https://www.youtube.com/watch?v=UB_cA1onoWw

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