Reprise du message précédent :
Ma tante me parlait de féria justement ou les gamins de 12 ans boivent avec leurs parents J'ai du commencer dans ces eaux là d'ailleurs, plutôt vers 14 ans, avec mon père qui me proposait un demi en vacance, puis me suivait avec mes amis en soirée. Avec le recul je pense que c'était un prétexte pour lui de venir boire et non de me surveiller ou autre. Tout les voyants étaient au vert chez moi pour que je nourrisse cette addiction, alcool à profusion et ancré au plus profond des moeurs, aucune contre indication ni alerte à l'adolescence hormis le goût du risque et du danger, l'aventure, les interdits, bla-bla...  
Ma mère comme toutes les mères voyait, mais d'un ton trop doux laissait faire les choses. L'alcool pourrait être un chapitre entier de l'histoire de France tellement elle est ancrée dans nos racines mais voilà, lorsqu'une personne en tombe malade, il y a toujours cette image de pestiféré qui ressort au niveau de la société "bouh il est malade, tant pis pour lui, 'sa faute toussa, il est faible ". Tout cela pour dire qu'aujourd'hui encore on a du mal à mettre un nom à ce mal tout aussi ravageur que le cancer, et c'est aussi à cause de cela je pense que la majorité des personnes touchées sont dans le déni et ne prendront pas les devants pour se soigner, c'est un mal qui n'est sociétalement pas acceptable mais que l'on nous inonde depuis l'enfance.

Père, grand père et arrière grand père viticulteur, je suis aussi tombé dedans quand j'étais petit

J'ai eu une période ou j'appréciais énormément le vin que je mariais avec la gastronomie, je jouais d'association et me constituais une cave digne de ce nom. Malheureusement la dégustation n'était plus de mon ressort, dès lors que l'ivresse prenait le pas sur les sensations olfactives. Quel gâchis, si l'on devait conserver un patrimoine ce serait bien celui-ci, le plaisir de la table, de la bonne chère et de la convivialité qui alimentait les discussions et les idées de célèbres poètes et écrivains d'antan et qui l'ont magnifié. On dit que bien manger et bien boire et un des plaisir qui se rapproche le plus voir à égalité avec l 'étreinte sexuelle.  

 
Pas mieux    

Attention, dans les régions festayres, nous buvons plus, mais avons moins d'accidents en tout genres lies à l'alcool.
 
En feria, tlm assume ce qu'il est ; le parent n'ira pas chercher à boire avec le jeune, il le laisse simplement boire avec lui, de manière assumée et le cadre.
 
Se toutes manières, les jeunes boivent tous, en fortes proportions à partir de 12 ans en binage de binge de drinking

Oui et euh c'est plutôt rare que ça boive à 12 ans quand même. Faut pas non plus trop noircir le tableau.

T'es bourré ? je comprends rien  

3 demi et un rhum. Petite soirée entre collègues. Je culpabilise un peu. C'est bien. C'est bon signe

Moi je culpabilise tellement quand je suis bourré maintenant que ça me démoralise au plus haut point et pendant plusieurs jours, pas bon signe  

Cinq emissions sur l'alcool.
 
 
http://www.franceculture.fr/emissi [...] t-2015-06-

tout le monde
 
Tiens, on est le 26, c'est donc mon anniversaire + 1 mois with no alcohol at all
toujours aucune envie, c'est le top. Suis allé au resto avec des amis que j'avais pas vu depuis +20 ans, z'ont été surpris de ma totale abstinence, mais surpris en bien
parfois, je me rappelle les lendemain de cuite, voire même uniquement de petite cuite, et la dureté des réveils, de passer la journée, l'envie de rentrer pour s'allonger et juste attendre que ça passe. Et quand je repense à ces moments, ben ça me fait flipper. Vraiment plus envie de passer par là.
Depuis, c'est la forme. Je me permets de faire des abdos et d'autres trucs tous les matins au réveil, histoire de s'entretenir. Ce que je n'aurai jamais pu faire avant of course. Pis du vélo souvent, tous les jours en fait, plusieurs dizaine de bornes, et le week-end, encore plus. Vais d'ailleurs m'acheter un course pour passer à la vitesse supérieure
 
Tout ça pour vous dire qu'il est bon de ne plus picoler. Y a vraiment du bon à se passer des verres, des bouteilles. Physiquement, et surtout aussi mentalement. Plus de de déprime constante, l'envie de de ne pas sortir, sans avoir passer un cap.  
 
Alors n'hésitez pas. Jetez les dernières bouteilles et sortez faire un tour dehors. Marcher, c'est déjà la première étape

 
Ca se quote ça    

Tout à fait Vlad, comme un pacte  vis à vis de quoi je m' engage, c'est à dire d' une vie meilleur, envers ma psy et mes gosses, et surtout envers moi même. Des que je bois, je me fait directement du mal maintenant et j' en ai de plus en plus conscience, même si j' ai besoin de déconnecter de temps à autre.

J'avais préparé un pot de cerises à l'eau de vie avec celles du jardin.. Au final ça aura mature un jour...  Bordel suis incapable de garder de l'alcool au moins c'était pas mauvais même encore jeune

 
 
Gin, eau de vie tu commences à taper dans le dur toi

 
tu fais référence à quel genre de moments  
en cas de gros stress ?

 
Oui en ce moment ma vie est tourmenté, j' ai perdu en l'espace d' un an ma belle mère, mon père et ma grand mère, et je suis actuelleme en  séparation et n' aurais pas la garde des enfants. Comme je n'ai plus beaucoup d'amis, j' essaye d' en profiter quand j' en ai l' occasion. En revanche j' arrive a conserver le mental pour me sortir de l'alcool qui est une grosse source de problème et qui ne fait qu' empirer certaines situations.

 
 
J'ai écouté les 1, 4 et 5 c'est pas terrible

 
Vrai, je n'avais pas encor écouté lors de mon message, la première est valable, le rest très moyen, mille excuses  

 
 
oué la première est écoutable ils parlent de la conso hommes/femmes chez les jeunes mais pas en milieu urbain

 
Ah oui quand même ...
Courage à toi en tout cas.
 

 
 
Ca fait plaisir de lire ça Mon Keizer !

Congratulations.
J'me suis mis au vélo aussi, j'fais un peu de route, ça me permet de me casser de chez moi (j'ai pas le permis), des fois quand je broie du noir je monte sur le vélo et je tape un sprint de 5km, pour rentrer claqué. C'est pas grand chose, mais ça défoule. Là je broie du noir d'ailleurs... Ma copine me gonfle, je m'agace sur des futilités, je lui explique ce qui me gonfle mais elle retient pas et continue, ce que j'arrive pas à supporter. J'ai envie de me barrer définitivement de cette baraque de merde, je supporterai pas un hiver comme le précédent (10°C max dans la chambre en hiver, youpi), j'ai aussi des pensées suicidaires, et surtout envie de me bourrer la gueule, mais là si je picole je vais être ultra malade, je le sens, je suis encore nauséeux et certainement encore déshydraté...
Bref, ça va pas, mais pour l'instant je vais m'abstenir de prendre des cuites parce que 2 verres suffisent pour me filer la gerbe.
Je pense que j'ai besoin de "vacances" loin de cette baraque, seul, sans alcool, ... je me ferais bien une sortie cyclotouriste, il suffit que je fasse garder le chien...

C'est une grosse baraque qu'on loue et qu'on rénove en même temps. Un projet à la con, l'idée serait de créer une asso ou une sci pour racheter la maison, moi j'y crois pas, je suis pas là pour ça, je suis là parce que ça me dépanne dans ma galère de thunes et de surendettement, que ça me permet d'avoir 2km² de jardin pour le chien, mais la vie en coloc ça me plait plus, on me reproche de rester dans ma chambre et de pas m'impliquer dans le projet, alors que c'est pas un projet qui me touche particulièrement, au contraire il me bouffe. Ca me bouffe de voir tout ce qu'il y a à faire, ça me bouffe de me dire qu'on va probablement passer un hiver comme le précédent, je passe tous les jours à me demander ce que je fous là, et je me rappelle tous les jours que j'ai pas de thunes, que je suis incapable de tenir un boulot sans finir par envoyer chier ouvertement tous ceux qui essaient de m'imposer une quelconque forme d'autorité, et que ça va pas s'améliorer vu ma vision du monde du travail.
En gros j'ai pas trop le choix, si je me barre dans une autre location ça va re-finir comme avant, je vais à nouveau déconner (encore plus, je veux dire), alors qu'ici c'est pas grave si je passe 4 mois sans payer le loyer, personne dit rien, les "propriétaires" s'en foutent puisque c'est pas à eux qu'on verse les loyers mais à l'association.
En gros je pense qu'il faut que je ravale ma fierté, que je trouve un moyen d'assainir ma relation avec cet environnement, et que ça va passer par l'établissement d'un dialogue avec mes colocs. Mais ça va être compliqué je pense.
 
L'alcool, actuellement, je trouve que "ça va", j'arrive à gérer, j'arrive à passer une semaine sans picoler ou presque, même si je me dis que m'enterrer à nouveau dans l'alcoolisme créerait cette bulle, ce cocon qui donne l'impression de ne plus exister, une forme de "suicide blanc" quoi, je picole et je suis malade à crever le lendemain, je suis bon à rien, je n'existe pas, foutez moi la paix.
Mais je vais éviter autant que possible de retomber là dedans...

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Un mois de sobriété tiens  

Feloche ! A part la reprise du travail, tu sens une meilleure productivité sur d'autres aspects ?

Nan là comme le boulot me fatigue pas mal je fous vraiment rien à côté j'en parlais avec mon infirmière hier, je lui ai dit que ça me frustrait un peu mais le fait est qu'en deux mois je suis passé de larve complète se nourrissant essentiellement de bière forte et de codéine à 32h de boulot physique par semaine avec un saut par la case HP, tput ça quand même c'est pas rien alors que je glande c'est pas un drame. Faut que je stabilise bien ma situation sans me presser, la productivité on verra après

Yep chapeau mon pote ! Je risque de passer sur panam cet été je te préviendrais pour qu'on se boive un coca.

Contrats Deltibo !!!!
T es sur la bonne voie : l énergie après le boulot, reviendra bientôt
 
C'est bien joué Vlad
 
Les barbecues c'est dur !
Mes deux trois tentatives réussies ces derniers barbecue :
Une bière avant ( pendant la découpe, l assaisonnement). De l'eau pendants cuisson Pas de vin ou alcools à tables !  
(Après Y'avait pas d amateurs de vins durant ces soirées, ni d autre alcools disponibles que la bière, ce qui m'aide, vu mon faible attrait pour cette boisson).
 
Bon y'a des barbecues ou j'ai moins contrôlé l alcool, mais c'est surtout l'hydratation qui me fait défaut ces dernières semaines

@ Blaska : tient bon mon gars, il y a des hauts et des bas mais l'alcool ne résout pas les problèmes du quotidien    
 
@ maitre_stone : Tant que tu te sens bien c'est le principal, même si tu vois que ta conso est un poil excessive, fait attention tout de même car l'habitude est fatal même en petite quantité.
 
 
@ Déouss   bien ouèj, continu.
 
@ Vlad, tu te sens comment après ce barbeuc ? envie de reboire ? dégouté ? satisfait ? ça fait un moment que t'avais pas touché il me semble...
 
@ Dzama : L'eau entre les prises d'alcool c'est le secret dixit mon addicto, ça calme la soif et permet d'espacer les prises et donc de diminuer la quantité ingéré lors d'une soirée, mais pas évident à réaliser en fonction de l'alcool disponible...

Sinon moi je n'ai rien touché depuis la fête de la musique, avant j'arrivais à tenir une ou deux semaine entre les prises, maintenant c'est de l'ordre du mois et lorsque je prends c'est une fois, disons un samedi soir.

Quelqu'un a des news de Maldo ?  
 

C'est ça, dès lors qu'on a franchit le cap de plusieurs semaines, l'alcool n'a plus le même effet, on le supporte moins, comme des personnes normales quoi   par contre c'est normal de s'octroyer ces moments de relâchement tant que ça ne redevient pas routinier...