Reprise du message précédent :
Caisse ça peut te faire, tu sais pas les prendre en photo d't'faczon
 
Go faire ton CR lo  

ben y'a des pigeons

 
J'étais motivé et tout, j'ai même pris des notes pendant le voyage, et là depuis mon retour c'est le drame    
 

 
et des poules  

teasing sans CR  

 
Je t'ai encore réservé du bien salé aujourd'hui. Tu vas pas être déçu.  

Je suis en train de lire tous les CR et j'hésite énormément entre la Thailand, le Sri-Lanka et l'Indonésie pour 2 semaines en Février 2017
 
Certains ici peuvent comparer et donner leur ressenti ?

Indonésie, c'est que c'est un petit peu large.

Je viens de lire le CR de cartemere (grosse qualitance   ) sur Java et Bali, donc je dirais Java et Bali  

Vous l'attendiez, ou pas, mais comme j'avais fait un CR ici l'an dernier, je continue cette nouvelle tradition, qui en plus a le mérite de m'aider à trier mes photos.
 
Aout 2016
Road Trip Italie : Ezio Auditore Da Firenze Tour
 
Et oui, c'est le jeu qui a inspiré cet itinéraire décidé en 5 minutes une semaine à peu près avant le départ. Ceci est en quelque sorte un pèlerinage geek.    
 
Photos prises au malinphone    
 
Départ de Paris en voiture tôt le matin, trajet de 11 heures sans encombres, mais avec des pauses fréquentes toutes les deux heures sur les aires d'autoroutes tout en mangeant 5 fruits et légumes par jour.  
Ceci nous permet au passage de constater qu'entre Lyon et Beaune, il y a des Autogrills pourvus de Burger King. Mais pourquoi diable tous les beaufs dont on a abondamment parlé sur le topic TALMMQSR et qui ont fait des heures de queue à Paris Saint Lazare et à Toulouse pour manger un burger et des frites dégueulasses comme des gros fils de pute ne sont pas allé le faire là-bas ? Mais je digresse.  
 
Nous faisons une halte à Gênes pour dormir. On visite vite fait la ville, de nuit. Mes photos sont toutes à chier. Et j'ai pas trouvé que la ville valait tellement le coup, mais j'ai sûrement loupé des trucs    
Bref, le lendemain on arrive à Florence petit hôtel pas cher au nord de la ville. Là nous sommes accueilli par un français, ce qui facilite les choses, mes notions d'italien se résumant à "pizza" et "mozzarella".  
 
En descendant à pied vers le sud sur la vieille ville, on rejoint la Galleria dell Academia.
 
C'est là que ce trouve la statue de Jean-Louis David, réalisée par Mickey l'ange de la téléréalité.

 
Bon il y a plein d'autres trucs dans ce musée, tableaux et sculptures des maîtres florentins des 14ème, 15ème et 16ème siècle.  
Après quoi, nous descendons de nouveau, et là, au détour d'une rue, il apparaît, la star de la ville, le duomo.

 
Chez nous quand on faisait des cathédrales on utilisait des pierres toutes grises. Les ritals, eux, utilisaient du marbre de couleurs différentes. Imaginez les impôts qu'on du payer les mecs au xvème siècle pour construire ce truc. Mais au final c'est classe.


 
Un ticket de 15 € permet l'accès en haut du campanile, en haut du dôme, et au musée.
 
Pour monter en haut du campanile, c'est en gros un petit 1/4 d'heure de queue, et quelque chose comme 400 marches. Pour le dôme, compter une bonne heure et demie de queue.
Tout en haut, une vue qui donne envie de courir sur les toits.

 
Les photos de l'intérieur de la cathédrale étant absolument toutes ratées, je vous les épargne. Le musée, lui, porte sur le dôme, ses statues, ses techniques de construction, tableaux et objets religieux.
 
A deux pas, le palais de la Seigneurie.

 
Ah oui, ça se voit un peu là, mais tous ces lieux sont absolument envahis de touristes. Je pense qu'il y a plus de citoyens de la République Populaire de Chine au mètre carré que de Florentins, mais bon hein, vous vous en doutiez.
Allez, on continue la descente à pied vers le sud.
Au musée Galileo nous ne faisons que passer (eho c'est bon, on a déjà fait deux musées) et nous arrivons au fameux Ponte Vecchio.  

Le pont est blindé de touristes, et de vendeurs à la sauvette : des Africains vendent des faux sacs à main et des Pakistanais vendent des jouets en plastique.
La nuit venue, les Pakis vendent des objets à hélice bleu qu'ils balancent en l'air, ce qui a la faculté de te niquer tes photos nocturnes. Nous retrouverons ces mêmes Pakistanais dans absolument toutes les villes touristiques d'Italie. Et qui vendent tous exactement les mêmes trucs, exactement les mêmes modèles de chinoiseries pour enfants, à 500 km de distance. Je me demande qui tient ce business derrière mais c'est un véritable empire.    
 
De l'autre coté de l'Arno, il y a un gros parc, le jardin Boboli, qui mène à un autre point panoramique de la ville au Piazzale Michaelangelo. Meilleure vue de la ville.

 
 
Il y a plein d'autres monuments et cathédrales dans cette ville, on les a quasiment tous fait.
 
A midi faut aller au gros marché couvert pour manger des trucs typiques, et éventuellement acheter du jambon et du saussiflar.
 
Tout ce petit programme nous a déjà pris 3 jours. Le sud du fleuve ce sont les quartiers étudiants, c'est là qu'il faut venir le soir pour picoler. En Italie on boit du Spritz partout : Aperol (ou Campari) + vin blanc + eau gazeuse + glaçons + rondelle de citron. Ce qui permet de profiter des aperitivo (buffet gratuit quand tu viens consommer : le plan futé du crevard   ).  
 
 
Après quoi, direction le sud.
 
San Gimignano, village où les riches habitants du moyen-age ont fait un concours de celui qui a la plus haute tour.  


Au XIVème siècle il y en avait genre 70, il en reste une dizaine.
Photos prises en haut de la Torre Grossa, le billet donne accès au musée du palazzo, avec des tableaux des XIV-XVème siècles.
 
C'est pas mal touristique encore une fois, mais un petit patelin très sympa si on s'écarte de la grande rue.
 
Après quoi, direction Monterrigioni, petit village fortifié. Normalement c'est là que se trouve la baraque d'Ezio, mais en fait le village est bien plus petit que dans le jeu, et pis y'a pas de villa    
 

 
C'était une place forte dépendante de Sienne pour se protéger contre Florence.
Bon, c'est fort joli quand même, avec un petit musée sur les armures du 12ème au 16ème siècle, tout à fait sympathique. La vue sur les remparts est quand même très sympa.
Le parking, lui, relève de l'arnaque.  
 
Bon, là on fait une entorse au jeu, on va à Sienne, qui n'est pas dedans.  
Sienne est une petite merveille, qui a conservé ses fortifications du moyen age (parce que la ville était en phase de dépeuplement au moment donné de l'Histoire où les autres villes se débarrassaient des leurs).
Mais du coup faut se garer à l'extérieur pour espérer loger dans le centre. Bon j'ai trouvé une place dans un coin pourri, et au prix d'une demi-heure de marche en portant des sacs sous 35°, nous avons pu loger dans un hotel pas cher à deux pas du Campo.
Le Campo, c'est cette fameuse place centrale, où se déroule le Palio (compétition entre quartiers où la place est recouverte de sable et les mecs font des courses de chevaux sans selle. Nous on était là 2 ou 3 semaines trop tard). Il comporte un campanile auquel on peut grimper pour avoir une vue de ouf.



 
Il y a aussi une grosse cathédrale en marbre blanc et noir et rose, qu'on dirait du pain de sucre, de type encore semi-gothique. Ca se visite, entrée payante il y a dans la bibliothèque des plafonds peints du 15ème siècle.

 
Et puis y'a 3 ou 4 autres églises ou cathédrales dans la ville d'ailleurs.
 
Nous y passons 2 jours, avant de revenir sur l'objectif, le Ezio Auditore Tour, hein, quand même    
Pour ceux qui connaissent le jeu l'étape suivante de ce périple est logiquement Forli.    Forli c'est là où on prend le bateau pour aller à Venise. Sauf qu'y a pas la mer à Forli. Et Forli, à part une impressionnante cathédrale du 17ème siècle toute en marbre, c'est assez nul en fait. Le château de Catherina Sforza est maintenant une prison.
Bon, on y est allé, on est resté une heure ou deux pour valider l'étape, parce que par contre sur le chemin il y a Bologne qui vaut carrément plus le coup. Là aussi, monter en haut d'une tour pour avoir une putain de vue.

 
On y a passé une journée, avant de reprendre la bagnole le lendemain direction Venise.
Pour Venise, quand on y vient en bagnole, il y a deux options : laisser sa caisse sur les parkings à l'entrée de la ville qui coûtent une blinde, et loger sur la lagune, ou bien se prendre un hôtel pouilleux dans la zone industrielle sur le continent juste de l'autre coté du pont, au prix de 5 minutes de bus matin et soir. Nous optons pour le second choix    
 

 
Il est à peu près établi que la ville vit ses dernières décennies vu qu'elle sera submergée à la fin du siècle. Donc faut y aller tant que c'est encore possible. En fait perso j'y suis déjà allé à l'age de 14 ans, mais je n'avais pas profité du lieu à sa juste mesure, étant plus préoccupé à l'époque par jouer à la Supernes ainsi qu'avec ma bite (je me suis lassé de la Supernes).
 
Arrivé à la place Saint Marc, aller au campanile (je me souvient plus du prix, 10 ou 15€) pour avoir une vue de ouf, encore une fois.
 

 
Dans la basilique, des mosaïques d'or du XIIIème siècle de toutes beauté.

 
Venise est absolument blindée de touristes sur les grands axes piétons et sur la place Saint Marc, là où les restos et les bars ont les prix qui explosent, mais, il suffit de s'en éloigner de parfois seulement 100 mètres pour se retrouver dans des ruelles vraiment désertes, et des coins  pittoresques.
 

 
Quand il fait super chaud, comme là, les petits canaux sont absolument charmants, mais ça sent la moule périmée, un peu comme la chatte pas lavée d'une vieille pute de Bangkok, comme le dit si bien Baudelaire.  

 
En revanche autour de la ville, aux extrémités ce sont des eaux bleutée, et je ne comprend pas pourquoi personne n'a l'idée de se baigner là dedans.
 
Le Grand Canal partage la ville en deux, un peu comme le ferait un fleuve, et comme à Florence, le coin le plus sympa pour picoler le soir est au sud, dans le quartier étudiant. Parce que sinon, partout ailleurs c'est extinction des feux à 23 heures ou minuit, et en s'éloignant des grands axes piétons on se retrouve pour le coup dans le noir dans des ruelles absolument désertes, avec la certitude de se paumer si on a pas de GPS, ou si celui-ci est déchargé.
 
Sinon il y a une église ou une cathédrale tous les 200 mètres en gros, on peut y voir les œuvres des maîtres vénitiens, Bellini, Titien, Le Tintoret, etc.

Mais là, je vous ai mis celle qui joue le rôle de la bibliothèque dans Indiana Jones et la Dernière Croisade.
 
On est resté 3 jours, et nous repartons pour Rome, environ 4 heures de route. Et donc on repasse à proximité de Bologne et Florence.
A Rome, on se fait les ruines le premier jour sous un soleil de plomb.


Tips : le Colisée faut pas y aller avant 18h, on évite une queue de ouf.
Les ruines du forum sont super intéressantes, sur toute l'histoire de l'époque impériale de la ville. Il y a un petit musée à proximité assez bien foutu.
 
Encore une fois, la règle immuable de la rive sud est respectée    : les quartiers pour picoler sont au sud du Tibre.
 
Sinon Rome c'est une cathédrale tous les 50 mètres. Elles valent toutes clairement la visite, et elles sont gratuites, pas comme à Sienne et Venise.
Et c'est aussi des armées de Pakistanais qui vendent leurs conneries et des flots de touristes qui veulent tous avoir leurs gueule en selfie devant les monuments.
 
Exemple, la fontaine de Trévie, coté face

 
Coté pile

 
Après quoi nous rentrons dans le petit domaine de François    

En haut du château Saint Ange, une putain de vue. A l'intérieur un mini musée sur les armes et les armures.

 

 
la basilique Saint Pierre est un lieu en permanence blindée de touristes, mais aussi de pélerins qui défilent en groupes en trimballant des grosses croix.  
 
 
A l'intérieur le musée du Vatican, rassemblent les œuvres accumulées par la papauté en 2000 ans. Des trucs égyptiens, grecs, romains, des tableaux et sculpture des plus grands boss la Renaissance, dont les 4 Tortues Ninja, une aile art contemporain... Ca prend au moins une bonne journée à visiter correctement.
A la chapelle Sixtine (juste après la chapelle Fiftine et avant la chapelle Seventine), on a pas le droit de prendre des photos. mais j'ai quand même réussi discrétos sans me faire repérer, avec le mode selfie    

Bon le résultat est à chier.
On a passé 3 jours sur place, puis retour, avec un petit passage une demi journée au lac de Garde (c'était lui qui assurait le service, les autres lacs étaient pas disponibles   )
 
On fait le bilan, calmement, en se remémorant chaque instants :
 
Budget :  ~1500 € par personne. On était deux.
Carburant + péages + hotels pas cher (jamais plus de 60 €.  Prévoir des boules quies dans la plupart des cas. On avait prévu l'option camping, mais finalement... )+ sandwichs + visites  + restos + bières + apéros (c'est sur ces 3 derniers postes qu'on a pas du tout optimisé)
 
Bouffe :
Pizzas, pâtes, pâtes, pizzas, et pizzas aux pâtes. J'ai pris deux kilos.  
A Venise c'est plus basé sur les fruits de mers, ou les calamars, mais toujours en pizzas et en pâtes.
La pratique des aperitivo, les buffets gratuits dans certains bars de jeunes permet parfois de bouffer gratuitement.    
Pas de problème de khäkhä à signaler cette année    
 
Boisson :
Bière italienne, et bien sûr le Spritz qui coule à flots.  
Et à table un délicieux chianti.    
 
Visites :
Ben y'a 100 000 trucs à visiter, on a pas tout fait.
C'était des vacances culturelles, quasiment 100% de ville, on a bien fait une petite ballade dans la campagne de Toscane à un moment, mais c'est tout. Faut avouer que le parcours itinérant était ambitieux sur 15 jours    
Le coté ultra touristique est un peu pesant par moment. Ca donnerait presque envie pour l'année prochaine d'aller au Kamtchatka pour compenser.

Super CR !
 
Au-delà du parcours j'aime le ton et le lac de Garde m'a achevé  

Toujours aussi excellent dans la manière de conter, je suis fan
 
Par contre ça manque de khakhamou par rapport au dernier CR D:

  elle est à Marseille cette statue, tu t'es fait avoir

Rond point au bout du Prado  

Voila, les vrais connaisseurs tel VF savent

L'ecosse c'est pour l'été, Lanzarote pour l'hiver  

Février, 20°, personne en vue

Juillet, 20°, personne en vue

  Alerte    
#CR Polynésie - Juin 2015
 
Contexte : voyage en juin 2015 pour un voyage de noces… c’était le voyage rêvé de Madame qui avait déjà entendu parler en long en large et en travers de la Polynésie depuis que sa mère y était allée en 2006.
Durée : 16 nuits… regret de pas avoir pu faire plus, mais niveau congés impossible de faire mieux que ça. Trois semaines (sinon plus) me semblent être une bonne base pour amortir le prix des billets.
Organisation : on a assez vite décidé de s’en tenir aux Îles de la Société (les plus proches de Tahiti), vu qu’on n’arrivait pas à choisir de faire l’impasse sur l’une d’entre elles. Aucun de nous deux ne plongeait donc on a fait l’impasse sur les atolls.
 
On part donc sur cinq îles : Tahiti – Moorea – Huahine – Raiatea – Maupiti
 

 
Maupiti est moins connue que Bora Bora mais aussi beaucoup plus authentique et le lagon y est aussi beau (ou presque, les avis divergent). Après avoir lu pas mal de CR de touristes déçus de Bora, on a donc naturellement choisi de partir vers Maupiti.
Après hésitation, on a choisi de passer par une agence spécialisée sur la Polynésie (Tiare Spirit) pour l’organisation des vols internes et les transferts, tout en leur spécifiant nos choix d’hébergements et de destination
Budget : on a payé 8900€ à l’agence pour vols et hébergements (sauf Huahine, 250€ payés en direct), et parfois demi-pension (Raiatea, Maupiti), dont environ 4000€ de vol. Compter en gros 10000€ pour deux   sur l’ensemble du séjour en comptant la bouffe, les locations de voitures et les activités. Possibilité de faire chouilla moins mais le contexte voyage de noces a fait qu’on s’est pas trop restreint non plus. En passant en direct dans les pensions, le prix moyen d’une nuit est de 75-100€. Restaus entre 10 et 30€/pers.
 
Vol aller
On arrive donc à Charles de Gaulle en début de matinée pour un embarquement à 11h. On passe via Air Tahiti Nui, la compagnie polynésienne. A peine dans l’avion, on nous distribue du tiaré et le personnel de bord se change en tenue classique polynésienne, ça met dans l’ambiance.
Par contre l’avion est bien vieillot et peu confortable… 22h là-dedans ça va piquer.
En une journée, on part de France, on survole le Groënland, on survole le Texas pour débarquer en Californie, puis on passe l’Equateur vers la Polynésie.
12h pour rejoindre Los Angeles, puis 2h d’escale, puis enfin 8h pour rejoindre Papeete.
On atterrit de nuit à Papeete (22h) donc la stratégie est la suivante : dormir le moins possible dans l’avion pour arriver décalqués et s’effondrer une fois à l’hôtel… pas le temps de chômer, on attaque fort dès le lendemain avec une location de bagnole à 9h.
On dort donc entre l’Ecosse et le Groenland en gros, puis s’ensuit une orgie de films pour rester éveillés. Les douze premières heures passent assez bien et l’escale à LA se fait finalement assez vite : tout juste le temps de passer la douane et choper un Starbucks qu’on réembarque déjà dans le même avion remis au propre.
Par contre, erreur stratégique, j’ai commencé par les meilleurs films… sur la fin du trajet il me reste que les navets : d’autant plus dur de rester réveillés   Ma femme finit par lâcher prise, moi je lutte tant bien que mal devant un film de gonzesses… C’est dur mais je tiens bon. Autant le premier vol passait, autant le bloc LA-Papeete fait vraiment mal.
 
 
Jours 1-2-3 : Tahiti  
On arrive donc de nuit (on repassera pour la vue sur le lagon), avec l’accueil au son du ukulele. Passage du collier de fleurs pour être dans l’ambiance, puis on cherche nos noms sur les multiples ardoises. On trouve enfin, et c’est parti vers notre pension.
 
On a choisi d’être hébergés à la Pension de la Plage, à Puna’aiua, à environ 15-20’ de route Papeete.
Accueil sympa du proprio, on débarque les bagages et on s’écroule vers minuit.  
 
Nuit ignoble, le bungalow est en bord d’une route à 90 et ça a défilé toute la nuit. A 5h du mat’, à force de tourner on décide donc de se lever et aller découvrir les alentours. Il fait déjà jour (le jour se lève très tôt et se couche assez tôt aussi) et on traverse la route pour aller à la plage. Les coqs sont debout aussi et on se fait donc une première baignade de bon matin, seuls sur la plage    
 

   
Petit déj à la pension (fruits frais : mangue, goyave, ananas), puis on a réservé une voiture pour aller découvrir Papeete et la côte nord de l’île.
 
Une bonne matinée suffit pour découvrir Papeete. Son marché très coloré est un incontournable, on découvre le front de mer, sympa.
 

Marché de Papeete
 
De retour à la bagnole… une amende sous l’essuie-glace. Jamais pris une prune de ma vie, il faut que la première soit en Polynésie. En Polynésie, on n’indique pas au sol que les places sont payantes mais à l’entrée de la rue… Évidemment, pas fait gaffe et nous voilà à chercher le commissariat pour gérer ça. On se perd, pour tomber finalement sur le méga bâtiment administratif de la ville, qui nous indique que c’est ailleurs Bref, 2h de perdues et un peu sur les nerfs avant d’attaquer la découverte de la côte.    
Une gentille polynésienne, nous voyant plongés dans la carte en warnings sur le bord de la route, nous demande si on est perdus et nous propose son aide. Ça nous réconcilie du coup avec la Polynésie <3
 
La balade vers le nord est sympa. On s’arrête bouffer dans une sandwicherie improbable où même la vendeuse a l’air surprise qu’on s’arrête. Le sandwich nous est servi au son de chansons à la gloire de Jésus  et on part manger ça au bord de l’eau.
Sur le retour on s’arrête la Pointe Vénus et sa plage de sable noir, pas mal. Les quartiers pauvres de Tahiti sont par contre un peu moins glamour, derrière le tourisme la réalité est moins rose. On aurait au final sûrement eu le temps de faire le tour de l’île sans l’épisode de l’amende, mais tant pis. Le soir, retour à Papeete et dîner sur la place principale de la ville, aux roulottes. Une vingtaine de foodtrucks de toute sorte (crêpes, burger, chinois, thai, local) proposent de quoi manger sur place, on choisira une roulotte polynésienne : super bon et très bon marché.
 
Meilleure nuit que la première, beaucoup moins de trafic (et peut-être la fatigue qui nous a finalement assommés).
Nouveau petit déj de folie et excursion à la journée avec Sébastien de Ciao Tahiti qui propose des excursions en 4x4 dans l’intérieur de l’île.
 
Journée au top, on est quatre dans le 4x4 (un autre couple de jeunes français) et nous voilà partis à la découverte de flore luxuriante de l’intérieur de l’île. Le chemin est cabossé mais très praticable, on voit de nombreuses cascades même si pas mal sont à sec : la saison des pluies est finie depuis longtemps. Pause baignade dans la rivière, appâtage des anguilles sauvages, super souvenir.
 

   
Le soir, après un footing polynésien, on profite de la présence de l’hôtel voisin pour assister à un show de danse polynésienne. Pas un super plan, fallait prendre le buffet à 75€/pers pour être bien placés, depuis le bar on voit moins bien, m’enfin ma moitié est contente, c’est le principal.
 
Encore un petit déj au top et c’est déjà le moment de quitter Tahiti. La pension de la plage aura été top, le seul point noir étant le bungalow qui donne sur la route. D’autres sont mieux placés, si vous passez par eux essayez de négocier pour choper un emplacement un peu plus éloigné, donc.
Le taxi arrive en milieu de matinée, retour à l’aéroport et on embarque dans un petit coucou pour Moorea. Et dès la descente on voit des couleurs de fou dans le lagon.
 
Jours 4-5-6 : Moorea
On loue une bagnole à Moorea et on longe la côte en passant par les deux baies du nord de l’île (baie de Cook et baie d’Opunohu). On va direct vers le Tiki Village que la belle-mère avait adoré. Pas de bol, c’est jour off, le village est accessible mais quasi vide. 2-3 activités sont possibles mais ça coûte un bras, on se laisse quand même embarquer sur la confection de pareos mais c’est franchement pas foudroyant.
La plage du Tiki Village est par contre superbe et vide, on prend le temps d’en profiter un peu.
 
 
 
Je sais pas ce que ça vaut les jours de spectacle mais je suis pas sûr que je conseillerais.
 
Direction notre hébergement, Fare Miti, au nord-ouest de l’île vers Haapiti. C’est un coin un peu reculé mais le bungalow est franchement top : mignon, donne directement sur la plage et la mer.
 

Fare Miti
 
Un peu de snorkeling mais sans grand succès, puis un tour de canoë pour aller au motu en face. On croise quelques petits requins juste avant le coucher de soleil puis on profite des derniers rayons sur la terrasse.
 
 
 
Le lendemain matin, grand ciel bleu donc je retourne snorkeller au petit matin au large du bungalow avec plus de succès : le soleil rend l’eau bien plus claire.
Ensuite on profite de la bagnole pour aller se promener. On vadrouille donc entre les deux baies et on monte au belvédère. La vue y est franchement cool.  
 

 
La route à la redescente est méga cabossée, je flippe pour la voiture de loc’ mais ça passe finalement sans encombre.
On se promène un peu sur le nord de l’île et la plage de Temae, magnifique et relativement vide. La vue sur Tahiti depuis Moorea vaut le coup aussi.
 

Vue sur Tahiti
 
Le lendemain, excursion programmée à la demi-journée avec Franckyfranck avec retour au belvédère, ascension de la montagne magique (sympa) et visite du jardin tropical de Moorea, avec notamment des explications sur la culture de la vanille.  
 

Montagne magique
 
Pour nous ramener à l’hôtel, on a droit au tour de l’île en bagnole par le sud, pas dégueu.
L’aprèm, retour au bungalow. Baptême de plongée pour moi tandis que Madame a prévu de se faire masser  
Le baptême se passe nickel mais me fait simplement regretter de ne pas avoir pris le temps de passer un niveau 1 avant de partir. Rétrospectivement, c’est mon plus gros regret. J’en viens à hésiter à le passer sur place mais ça me flinguait 4-5 demi-journées sur l’emploi du temps, trop compliqué donc.
Prochain voyage en mer chaude, je reviendrai avec au moins ce niveau 1.    
 

 
En fin d’aprèm, on loue des canoës pour aller snorkeller vers les motus au large de l’hôtel Les Tipaniers.
Pas mal, on y voit nos premières raies mais rien de franchement différent d’ailleurs.
 
Sur le retour on s’arrête dans une boutique de vente de perles, on y fait un achat à 60€. La perle est de bonne taille mais classée comme comptant beaucoup de défauts, d’où son prix. Pourtant on a beau l’explorer sous toutes ses coutures, elle parait vraiment nickel ou presque, alors que d’autres dans la même catégorie et sont vraiment difformes. On l’a faite regarder par d’autres polynésiens après coup, aucun d’entre eux n’a compris comment on a pu la payer à ce prix.    
 
Jours 7-8-9-10 : Huahine
Le lendemain, départ pour Huahine à la mi-journée.
On est logés chez Flora au Tifaifai & Café, tout à l’est de l’île.
Flora est polynésienne et a deux chambres d’hôtes chez elle. Le standing est un cran en dessous des bungalows des îles d’avant mais largement compensé par la gentillesse de notre hôte qui a tout plein d’histoires à raconter.
On est méga excentrés (tout à l’est de l’île), proche d’un ancien hôtel Sofitel abandonné à la fin des années 90.
 
On va y faire un tour, ça fait ambiance film de zombies avec la nature qui reprend doucement le dessus (pas de photos, dommage). La plage de l’hôtel est complètement vide et proche d’un superbe récif corallien, nickel si ce n’est qu’on prend une méga saucée, de courte durée heureusement.
Huahine est beaucoup moins touristique que les deux premières îles et très sauvage. En marchant sur la route, on est vite entouré par des dizaines de crabes qui rentrent dans leur trou dès qu’on s’approche un peu. C’est aussi la première île où on se fait déboiter par les moustiques qui visiblement n’en ont rien à battre des répulsifs. Heureusement la moustiquaire autour du lit limite la casse la nuit.
 
Au jour 8, première excursion marine (à la journée) avec Huahine Nautique, à bord d’une pirogue à moteur. Le guide est moyen, on sent le discours très rôdé et il y met pas un enthousiasme fou, mais l’excursion est quand même bien violente.
Les couleurs du lagon    
Le repas sur le motu (poisson cru au lait de coco préparé devant nous)    
Le snorkelling    
 

 
Retour chez Flora le soir et repas à sa table d’hôtes avec un autre couple de français du même âge que nous avec qui on sympathise. Eux sont en tour du monde et sortent de l’Asie du sud est, ils ont perdu l’habitude des prix occidentaux.
 
Location de voiture au jour 9 pour faire le tour de l’île, on passe voir les anguilles sacrées de Faie (pas mal), vue sur le mont Oro (qui représente selon la légende locale un sexe en érection d’une divinité polynésienne   ) et arrêts à divers points de vue sympa.
 
Le matin du départ vers Raiatea, on traine pas mal sur la plage de notre gîte (non baignable, car pas de lagon à cet endroit c’est directement l’océan) et on discute avec nos compères en tour du monde. En août-septembre, les baleines viennent à quelques dizaines de mètres du rivage, ça doit être top.
 
En début d’aprem on part faire une rando pour grimper le mont Tapu, pas très loin de notre chambre d’hôtes. Toutefois on sous-estime un peu la distance pour s’y rendre et avec la chaleur, ça avance moins vite que prévu. On est finalement obligés de rebrousser chemin à mi-montée pour pas risquer de rater l’avion, toutefois la vue est déjà sympa.
 

 
Jours 11-12-13 Raiatea
Arrivée en fin de journée à Raiatea, dans le seul hôtel de notre périple : Raiatea Lodge. La déco est aux petits oignons et les repas (demi-pension oblige) font bien mal.
 
Au jour 11, on a réservé une excursion nautique à la journée avec « L’excursion bleue » vers l’île voisine de Taha’a (signifie l’île vanille en polynésien), avec un couple de jeunes américains blindés   et une jeune néerlandaise qui vient d’enchainer Hawaii et la Polynésie après avoir vendu tout ce qu’elle possédait aux Pays-Bas  
L’excursion se fait du coup en anglais et le guide (français) a un peu de mal, ça perd un peu en convivialité mais ça reste bien sympa quand même.
Le jardin de corail de Taha’a est super coloré et s’y promener avec masque et tuba est vraiment chouette.
 
 
 
On visite également une ferme perlière aux prix exorbitants – mais nos américains achèteront la perle à 800$    Toutefois les explications sur la confection des perles et leur classification sont très détaillées. L’excursion comprend aussi la visite d’une vanilleraie, après Moorea, on est experts.
Episode appâtage de requins, c’est bien sûr spectaculaire de voir tous les bestiaux mais c’est pas franchement ma came.
Autre petit point noir, le repas polynésien sur un motu (à nouveau poisson cru au lait de coco) est franchement insipide par rapport à ce qu’on avait pu manger sur l’excursion de Huahine quand le guide avait tout préparé sous nos yeux.
 
Au jour 12, on se lance dans notre désormais traditionnel tour de l’île avec location de bagnole.
Raiatea est la deuxième plus grosse île de l’archipel de la Société et a une dimension très spirituelle. Raiatea signifie d’ailleurs l’île sacrée. On retrouve de nombreux marae, les temples traditionnels polynésiens, dont le Marae Taputaputatea, sensiblement plus grand que tous les autres qu’on a pu voir.  
 

Marae Taputapuatea
 
Pour autant ça nous transporte pas plus que ça. Au global le tour de l’île est peut être un poil moins spectaculaire que les autres, d’autant qu’il n’y a pas de plages dédiées à la baignade à Raiatea.
Au jour 13, on réserve la randonnée des Trois Cascades à la demi-journée avec Bruno. Rando au cœur de la nature luxuriante (et des moustiques), avec plein d’explications sur les arbres et baignade dans la cascade finale au milieu des anguilles.  
 
L’aprèm, on se fait l’ascension – complète cette fois-ci – du mont Tapioi, qui domine le nord de Raiatea et offre une vue sans pareil sur Taha’a. L’ascension est facile même si à un moment on se plante d’aiguillage et on manque de se faire attaquer par les chiens du propriétaire du terrain sur lequel on entrait  
La vue sur Taha'a est cool, mais vous aurez pas de photo (contre-jour inside )
 

   
Pour notre dernier jour sur l’île, on chope des vélos (sans freins…) à l’hôtel et on part vadrouiller dans la capitale, Uturoa, où au moins trois personnes nous proposeront du pakalolo . Madame chope à moitié un coup de chaud à vélo, et on prend un avion en milieu d’après-midi pour notre dernière île, Maupiti
 
Jours 14-15-16 : Maupiti
L’arrivée à Maupiti est folklorique. L’aéroport (si on peut appeler ça comme ça) est minuscule et est situé sur un petit motu au nord de l’île. Tous les hébergeurs viennent donc attendre leurs clients avec leur bateau pour le transfert.  
Notre hôte est la pension Le Kuriri, situé sur le motu sud-est de l’île. On y rencontre un couple de britanniques très cool, par contre le contact passe moyen avec les propriétaires. Le bungalow est toutefois très beau et la cuisine au top.  
Par contre, les moustiques, là aussi, on se fait déboiter même si on rend coup pour coup, en massacrant au moins 15 bébètes dans le bungalow.    
 
Pluie annoncée pour le lendemain (J14), pas de bol ça tombe le jour de notre excursion avec Sammy Maupiti Tours.
Effectivement, on se lève et ça pleut pas mal. On en vient à se demander si l’excursion va se tenir. Finalement, quand le bateau arrive vers 9h, le ciel se dégage d’un coup et on aura un grand ciel bleu toute la journée.
Sammy Maupiti = meilleure excursion jamais. Le gars est polynésien, a des anecdotes croustillantes et des proverbes pour toutes les situations possibles, souriant, adorable. Ça commence par un arrêt dans le lagon pour aller plonger avec les raies mantas. Maupiti a la particularité d’être une « station de nettoyage » des raies manta qui rentrent par la passe sud de l’île dans le lagon et y restent quelques jours pour y trouver les bestioles qui les débarrasseront de leurs parasites avant de repartir toutes propres.
Le spectacle est incroyable, après 4-5mn en snorkelling on tombe sur 3 raies dont on a l’impression qu’elles planent majestueusement.  
 

Vue sur l'île principale de Maupiti depuis le lagon
 
Je m’attendais vraiment pas à quelque chose d’aussi beau, ces bestioles m'ont emmené sur une autre planète.
Le repas traditionnel (pain coco et poisson grillé) est une tuerie et notre guide nous apprend à confectionner les plats dans lesquels on mangera avec des feuilles de palmier.
Le lagon est incroyable, encore plus beau que celui de Huahine, les nuances de bleu selon la profondeur de l’eau sont folles.
L’excursion fait le tour de l’île en bateau et nous arrête à la plage Terei’a sur laquelle on prendra le temps de chiller et observer quelques kite-surfeurs.
 

Plage Terei'a
 
Franchement génial.
Le lendemain (J15), nos hôtes nous amènent en bateau sur l’île principale où on loue des vélos pour se balader (le tour de l’île fait 14km, mais c’est assez vallonné ^^).
On attaque l’ascension du mont Teurafaatiu mais on est partis comme des touristes en tongs et il a plu pendant la nuit. On s’arrête donc là encore à mi-parcours car plus haut ça devient franchement glissant. Mais la vue à mi-hauteur est déjà incroyable.
 


 
Nouvel arrêt dans une petite boutique perlière locale, on trouve une perle pas tout à fait ronde mais assez harmonieuse pour 40€, on ressort très contents de notre achat. Malheureusement le gars a plus de belières et nous conseille de faire ça en France. Le résultat final sera assez décevant, a priori les bijoutiers français ont pas l’habitude de travailler les perles. CQFD : si vous achetez une perle en PF, ne la faites pas percer/monter en France mais sur place.
 
Nouveau passage à la plage Terei’a, impossible de se lasser de la douceur de vivre de Maupiti.
Pour notre dernier jour sur place, on chopera des canoës au gîte pour pagayer un peu et aller faire du snorkelling le long d’un autre motu. C’est là-aussi très beau, avec des fonds qui descendent très vite et permettent de voir plein de belles choses. J’ouvre l’œil pour éventuellement tomber sur une manta égarée, mais rien.
Au retour vers l’aéroport de Maupiti, j’ai la gorge serrée et franchement pas envie de partir , j’aurais pu rester là quinze jours que je pense que je me serais pas lassé.
 
Retour vers Papeete et la France
Notre avion part de Maupiti à 15h pour arriver à 17h à Papeete, nous laissant une dernière soirée à Tahiti (décollage à 23h59 pour CDG). Vu qu’on a les bagages, on prendra un taxi depuis l’aéroport vers l’hôtel Intercontinental : on restera au bar devant un show polynésien, avec nos valises à nos côtés car l’hôtel a pas voulu les garder. On fait chier tous les clients du bar avec tout notre attirail. Le show est là non plus pas immanquable, mais ça permet quand même de passer une bonne dernière soirée.
Le vol retour passera bien mieux qu’à l’aller : on dort comme des sacs jusqu’à LA sur la première partie du voyage, puis les films font passer le temps jusqu’à Paris.

Top    
 
Comme d'hab avec la Polynésie, ça fait grave kiffer mais je ne me vois pas aller la bas à moins d'être "dans le coin" pour "longtemps".

Merci pour le CR et les photos
 
FP mise à jour.

Ca intéresse des gens un CR sur 18 jours en Islande (pas avant probablement un mois vu que j'ai 4500+ photos à trier avant) ?

Teaser=ban
 
Do it

Ok M'sieur

Top ! Et marrant le couple que vous avez croisé qui revient du tour du monde en asie du sud est je pense que c'est des potes à moi.

Un couple de 25-28 ans du nord-est (Moselle je crois), Michael et Maud.
Ils enchaînaient ensuite sur AmNord et AmSud avant de rentrer en France

On devrait tenir un hall of shame en FP des "ça vous intéresse un CR de ..." Suivi de rien du tout
Ça sert à rien de demander, tous les CR sont intéressants.

La Polynésie

Vais faire ca tiens... Un jour

Ah merde non c'était pas eux. Mes potes viennent du Sud ouest de la France et ont décidé de s'installer à Tahiti. Ils viennent de trouver du boulot là d'ailleurs.

 
Je demandais parce qu'il y a déjà 3-4 CR sur l'Islande donc ça peut paraitre un peu inutile pour certains.

Ça vaut le coup de passer 15 jours en Ligurie (Gênes, les cinq terres...) ou vaut mieux viser ailleurs en Italie ?

 
Ça me paraît long

Genes ça se fait en 2j.
Ne pas tenir compte des 2 CRs (dont celui sur cette page) de gens qui y sont passés en coup de vent, sans savoir ou aller ... ca vaut le coup.

Pas très loin, tu peux envisager 4/5 j à Turin par contre, rien  que la ville y a de quoi faire cette durée et les alentours, une tonne de trucs à faire.

Merci pour les réponses mais il me faut la mer (au moins la piscine) car j'ai oublié de préciser que je partais avec les enfants

Euh, avec les enfants, pas sur que Genes soit une bonne idée par contre : gros relief et pas de plage il me semble.    

Pas à Gênes mais il y a l'air d'y avoir des patelins sur la cote qui ont l'air super sympa avec des plages au pied des falaises, et y'en a pour tous les budgets. Perso j'ai fait que passer à coté en voiture.

 
Perso super intéressée   Je suis en mode   pour l'année prochaine pour l'Islande
 
Sinon de retour d’Écosse, c'était bien mais pour nous:  La Réunion > l’Écosse   Je vous vois venir en mode "Un peu court comme CR   " donc le CR détaillé arrive, monsieur est en train de rédiger pour ceux intéressés par un whatmillieme CR

Ca interesse des gens un CR sur... non je déconne, allez hop CR.

Un drone en Grêce

Le film du trip : https://vimeo.com/185152579

Contexte :
Parti avec ma femme pour 5 jours en grêce la semaine dernière, sans enfant, histoire de faire une belle balade et d'oublier la région parisienne. Habituellement je cherche surtout les bons spots photos/ballades, mais là en plus je voulais essayer mon nouveau joujou : un drone photo/video. A force de mater des roadtrips sur youtube l'envie m'est venu de passer au format vidéo, du coup j'ai pris aussi une gopro, ca sera le test pour savoir si je switch sur ce nouveau format.

Du coup désolé mais pas trop de photos sur ce CR (mais un petit film souvenir )

Après l'étude réglementaire, qui consiste à lire tout internet sur le pays visé, trois spots photogéniques (et clichés haha) ressortent du lot :
- Santorin et ses toits bleux
- Zakynthos et son bateau échoué sur la plage
- Les meteores et leurs monastères perchés sur les sommets

Pas de bols ces trois spots sont un peu aux trois coins du pays. Du coup on zappe Zakynthos et son mono point d'intéret et on se focalise sur les deux autres. Ca implique quand même, de reprendre un avion, louer une voiture, et remonter toute une bonne partie de la grêce.

Pour limiter les kilomètres, un peu comme à chaque fois, je ne fais pas une boucle, mais fais brûler la visa pour laisser la voiture de loc dans un autre aéroport.

J1 Paris -> Santorin
- Départ par Transavia, décollage prévu 7h10. On est dans l'avion prêt à partir quand le capitaine annonce mine de rien, qu'on va attendre 2 heures avant de décoller car l'aéroport de Santorin est plein. Une vraie annonce de RER D un vendredi soir en heures de pointe.
Soit, on a déjà un planning assez serré, mais bon on finit par partir et arriver sans encombre. La vue depuis le hublot est top, aucun nuage tout le long, j'arrive même à reconnaitre Venise immédiatement quand on passe au dessus.

Petite explication sur Santorin, à la base l'ile était ronde, et suite à une éruption, tout le centre à coulé, un petit volcan a émmergé, et ce qui reste à une forme de croissant donnant sur cette caldera.

Santorin, c'est volcanique, c'est pas le pays de la verdure, du coup c'est montagne noir, plage noire, et rochers noirs. Heureusement que y'a le soleil, les nanas, et les toits blancs.

Il y'a deux grosses villes à Santorin. Oia la plus connue, tout au nord de l'ile, où parait-il les couchers de soleil sont fabuleux (on y reviendra) et Fira, la plus grande ville, blindées de restos/bars.

On a choisi de loger entre les deux, dans le petit village à côté de Fira, dans un petit trois étoiles, avec Jacuzzi extérieur, et vue sur la mer. On a eu tout ça, mais vu le prix j'aurai apprécié une chambre un peu plus luxe, mais bon ca reste une ile, un endroit prisé, donc forcément le rapport qualité/prix est un peu faussé. A part ça on bouffe pour vraiment pas cher tout le long du séjour.

Il faut savoir que tous les hotels sont installés à flanc de colline en terasses, c'est complétement piéton, et blindé d'escaliers, je vous raconte pas la misère quand le GPS a voulu nous faire rentrer en voiture dedans (ni la souffrance pour trouve l'hotel, avec les bagages, un accord tactite des 100 gites du coin semblant interdire tout panneau de direction).

Pour ce premier jour, on la joue calme, petite balade dans le village le long de la côte, c'est vraiment super beau, on voit notre premier coucher de soleil, et je peux faire mon premier survol en drone, où je découvre ce qui sera une constante tout le long du voyage : ca attire trop de monde. A chaque fois je me retrouve avec 3/4 gus qui viennent regarder au dessus de mon épaule, poser des questions, voir prendre en photo le bordel. Marrant.

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J2 : Santorin

On se lève tôt, et on se lance dans LA randonée de l'île, le trajet entre Fira et Oia. C'est une petite balade à flanc de montagne/bord de mer, de 2h/3h. Vraiment rien de complique, sauf qu'il y'a un vent assez fort, qui par moment envoie vraiment du lourd. C'est sympa, on a de beaux points de vue, mais j'ai pas trouvé ça innoubliable non plus. A faire quand même.

On arrive donc heureux et fourbu dans la si célèbre Oia. Et là je dois dire que tout de suite on sent qu'on arrive dans un autre monde. C'est beaucoup plus friqué que le reste de l'île. Magasins de grand couturiers, russes à talons, bars branchés, masse de touristes, on est plus trop dans le même délire. On se balade un peu, mais on a un rendez vous à l'autre bout de l'ile, du coup on prend le bus pour faire le chemin inverse et reprendre la voiture, direction les plages de l'île dans le sud, pour aller faire un petit tour de la côte en jet ski.

Chose que je n'avais jamais faite de ma vie, bah c'est puuuutain de fun, j'ai adoré. On a rien vu de super ouf sur le chemin (ça vaut pas les calanques corses ou les iles de thailande), mais ce que je me suis éclaté.

Un peu pressé par le temps, sur les conseils des mecs du jet ski, on décide de faire le coucher de soleil au pied du phare de l'ile, plutôt qu'a Oia (j'avais lu de toute façon que c'est une anarque, même si on le fera le lendemain par curiosité, le coucher de soleil c'est le même partout sur l'ile). Et c'était vraiment sympa, des petits groupes de gens, mais de la place pour tous, et une superbe vue sur la mer et le soleil couchant.

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J3 : Santorin, et la journée de la lose

Dernier jour sur Santorin, j'avais trouvé malin de finir la journée par un vol de nuit à 0h30 arrivée 1h15 à Athenes. Histoire de pouvoir en profiter un max.
Vu que j'ai pas mal fait joujou avec mon drone le jour d'avant, je laisse la matinée à madame, pour se balader à Fira et faire le tour des boutiques. Je sais pas si le manque de motivation, mais je me traine toute la matinée et j’appréhende un peu de devoir tenir jusqu'après minuit pour prendre l'avion.
La matinée se passe, et je décide de retourner au phare, pour faire d'autres points de vue au drone, vu que se sera désert à cette heure là. Bah en fait bizarrement même en journée, il y'a du monde, alors qu'objectivement le phare en journée il est super moche. Et il y'a encore plus de vent que la veille. Je me tate, drone ou pas drone, bon fais chier je suis là pour ça, allons y.
Sauf qu'avec tout le monde autour, ça me stresse, je serre pas bien les hélices, au décollage le drone semble luter contre le vent, je pars vite au dessus de la mer pour pas emmerder les gens autour, et en une dixième de secondes, je le vois qui "explose" en l'air (une hélice d'un côté, un drone de l'autre, et la batterie qui s'ejecte au milieu), et tomber dans la mer...

Moi :
Les gens autour :
Ma femme :

Premier truc qui me passe en tête : Tain je savais que je voulais pas le faire ce shoot avec tout ce vent et ce monde, je suis trop bête, je vais pas pouvoir aller shooter les météores

Je vais voir au bord de la falaise (oui car tout est en hauteur sur cette ile, volcan, eruption, destruction, tout ça...), sans trop de conviction, à la recherche d'un gros bout de plastique blanc, et là miracle, je vois mon drone qui m'attend 2 mêtres plus bas, retenu dans un buisson.
LA CHATTE DE OUF.

Je récupère le machin, et après une heure de diagnostic à l'arrière de la voiture (vive la 4g), je vois qu'il y'a pas trop de bobos (j'ai des hélices en rab), mais que le moteur qui sert à stabiliser la camera est mort, donc impossible de continuer à filmer. Du coup retour de la blase.

On finit la soirée voir ce fameux coucher de soleil à Oia, et comme prévu, c'est le même qu'ailleurs avec beauuucoup plus de monde, des gens sans respect qui grimpent sur le toit des maisons, ou rentre dans le jardin de particuliers, j'imagine par le bordel que ça doit etre l'été.

Il est l'heure de se diriger gentiment vers l'aéroport, on passe par Fira manger un bout, c'est toujours autant la guerre pour se garer, je suis encore mi blasé par mon crash, madame est complétement fatiguée par la journée, on prend cher durant l'attente de l'avion.
Surtout que l'organisation est une grosse blague, personne ne semble parler anglais, au moment de l'embarquement, l'hotesse se casse sans rien dire en plein milieu, on sait pas où on doit aller, c'est un gigantesque bordel. Je comprend mieux le retard de l'aller :]

Je profite de l'attente pour regarder une fois de retour en France la procédure pour envoyer mon drone en réparation, et je découvre qu'il y'a un magasin affilié à Athenes. Où on sera demain matin... une chance sur dix qu'ils puissent me le réparer, mais ça se tente.

Heureusement le vol est super court (45 mins), à Athenes on récupère vite les bagages et la nouvelle voiture de loc', et on se couche à l'hotel vers 2h30 - 3h.

J3 : Athenes -> Meteores
Le plan à la base c'était de se lever vers 6h/7h, et d'aller juste à côté de l'hotel sur le "mont" Filopappou, petite bute verdoyante, qui domine toute la ville, et à une vue directe sur le parthenon au lever de soleil. Bon le réveil sonne, mais dormir 3 heures avec toute la route qui nous attend je le sens pas, et on y va finalement que vers 9h.
Franchement je pense qu'on a pas raté grand chose, le Parthenon est en rénovation, on voit plein de grues/échaffaudages autour. De plein jour la vue est pas gégé, allez hop direction mon petit magasin de drones. Je tombe sur des gens super sympas, qui me le remette d'aplomb en moins de 30 mins.

J'aime pas les gens, j'aime pas les villes, j'aime pas les villes pleine de voitures et de gens, du coup on s'attarde pas

C'est parti pour 4 heures de route jusqu'aux météores. Trajet sans problèmes, les autoroutes sont impecs, il y'a quasiment pas de voitures, et personne ne ralentit devant les flashs automatiques (ça j'ai pas encore compris). Seul truc marrant, ils connaissent pas le ticket de péage, du coup on paie l'autoroute par section, avec un péage à chaque fois. On a bien du rencontrer 5/6 péage sur la route du coup.
Truc bien par contre sur les grands axes ils ont des feux oranges cligonants avant les vrais feux. Comme ça tu sais si tu dois accélérer pour passer avant le rouge, ou si tu dois accélérer pour passer à fond au vert

Arrivée au Météores en fin d'aprem, et là comme prévu, c'est assez exceptionnel. Les masses rocheuses sont top, et les monastères perchés tout en haut en jettent un max. On a trouvé un hotel super sympa, on bouffe bien, et on finit la journée sur la route des monastères.

Ils sont fermés mais franchement les visites de toute façon sont pas extraordinaires, et surtout tous les touristes, les bus et cie sont partis. On a tout le site pour nous, avec quelques personnes.

Et c'est ces gens là qui me font remarquer qu'entre deux monts, à l'autre bout de la vallée, il y'a un funambuliste qui traverse le vide sur un fil

Apres quelques hésitations, je lui envoie mon drone, pour le filmer, mais j'ose pas trop le gêner donc je reste un peu à distance et je finis par le faire revenir.

Et c'est là que y'a une nana qui débarque en jeep, arrêt au frein à main, et se met à courir vers moi. Lunettes de soleil, rangers, ça sent la ranger du coin qui va me dire que j'ai finir mes jours en prison pour avoir oser survoler un site aussi sacré.

Bah non c'est la nana qui organisait le tour de funambilisme (pas trop compris le pourquoi du comment), qui s'était justement fait lacher par un pote qui devait tout filmer au drone, et qui hallucinait d'en voir un quand même dans les airs. Elle a fait tout le tour en bagnole pour me demander de lui envoyer la vidéo. Si j'avais su j'aurai pas hésiter à m'approcher

J4 : Météores
Premier jour du voyage, où il fait pas super beau. On en profite pour visiter un monastère (ce qui implique de monter tout en haut via les escaliers, vu que les espèces de cages téléphériques sont réservées au moines). Comme j'avais pu le lire, autant c'est superbe à l'extérieur, autant l'intérieur t'as quand même vite fait le tour.

C'est plus trop la haute saison, mais il y'a pas mal de bus autour du seul monastère accessible sans devoir monter des escaliers. Du coup on le fuit direct celui là. Encore une fois ça donne un petit gout de ce que dois etre la haute saison.

Après une ballade dans le village, on décide d'aller voir le lac artificiel de Plastira, à une heure de route de là. Superbes routes de petite montagne,  assez hallucinantes parfois (il y'a du avoir des petits glissements de terain, car par endroit le bitume est vrillé). Arrivé au lac, c'est sympa, mais il est un peu tard, il y'a plus de nuage que de soleil, donc on retourne au bercail se coucher.

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J5 : Météores -> Paris
Ce coup ci je fais pas la marmotte, je suis debout pour le lever de soleil sur les métores. Il fait super beau, mais pas encore super chaud, mais la vue est top. Je refais un tour de tous les monastères, histoire de garder un maximum de souvenirs de ce superbe panorama.

On est pas resté plus de 48 heures, mais on a le sentiment d'avoir vu tout ce pour quoi on était venu. Comme Santorin j'y serai pas resté une journée de plus.

On remonte alors toute la région jusqu'à Thessalonique, en passant par le chateau de Platamon (sympa à voir si vous êtes dans le coin), on déjeune en bord de vraies plages, il y'a pas beaucoup de monde, c'est impec.

Arrivée à Thessalonique, et on découvre une ville blindée de monde, de jeunes, de bars, ça fait vraiment la ville branchée du coin. C'est très grand, et hyper actif. On visite un peu, avant de reprendre l'avion direction Paris, mais après Santorin et les météores c'est forcément plus classique.

Bilan :
++++ : Santorin et les météores qui ont tenu leurs promesses
+++ : le beau temps
+++ : la bouffe pas cher
+++ : le site des météores souvent rien qu'à nous
+++ : le jet ski
+++ : le dépaysement à 3 heures d'avion, c'est autres choses que les capitales de l'est
+/- : Oia aussi belle que factice
---- : le bordel en voiture à Athènes et Santorin

Niquez vous avec vos drones, j'ai encore envie d'en acheter un    
 
La vidéo est top est bien monté je trouve. Ca fait longtemps que tu fais du montage ?
 
Chouette CR sinon  

Ptain comment que ça pootrer avec les drones lo

Thanks.

J'ai découvert comment fonctionnait Adobe Premiere il y'a 72 heures
Mais j'adore tout ce qui touche au montage, que se soit au ciné, ou pour faire des conneries, donc j'avais un peu étudié le truc, et décortiqué/bookmarké quelques vidéos sur youtube dont je me suis inspiré, et déjà fait des petites bricoles sur After Effects. Clairement drone ou pas, je vais lacher un peu la photo pure je pense, et faire plus de vidéo.

Vu comment ça me saoul de trier les 1k photos d'Ecosse, je te comprends  

1K pour 2 semaines? C'est que dalle

Quand je suis sur site : bon je prend pas de risque, même si ça a l'air moche, un petit coup de bracketing en trois photos pour assurer l'expo
Quand je rentre chez moi :