Puis, troisième étape de ma méthode brevetée, je me mets au sol en PLS et j’attends de mourir.

Putin je viens de me taper l’affiche de façon supra orbitale dans ma copro, Hashtag je suis grillé a vie. Récit :
 
Après dix ans dans ma résidence, j’ai encore parlé à personne. C’est pas que l’envie me manque, c’est juste que mon niveau de social akwardness est tellement élevé que chaque geste du quotidien demande une attention particulière pour pas que je me retrouve en garde à vue au simple motif de ma mongolance en phase terminale.
 
Bref aujourd’hui le miracle arrive : Au bout de 10 années, je finis enfin par réussir une conversation de couloir avec un de mes voisins du dessus et, de fil en aiguille, je me retrouve chez lui à boire une bière comme si on était deux vieilles couilles. 5 minutes plus tard, Arrivant au bout de l’effort surhumain que ça m’a demandé, je décide de prendre congé, non sans embarquer nonchalamment une poignée de cahuètes qui trainent sur la table comme un un bon vieux gitan que je suis.
 
Le mec est au 9e, je suis au Rez de chaussée, une feignasse comme moi a vite fait le calcul : Direction l’ascenseur. J’appuie sur le bouton, les portes se referment et je m’envoie ma poignée de cahuètes au fond du gosier.  
 
Presque immédiatement, ce geste du quotidien se transforme en échec critique. Ces putin d’arachides sont coincées dans ma trachée et j’ai environ 3 secondes d’oxygène en stock. Je suis d’abord paralysé par la stupeur mais j’utilise ces trois seconde pour faire la chose la plus à ma portée : paniquer. Vient ensuite le moment de génie ou je me dis que je vais me faire une manœuvre de heimlich à moi-même, je me jette donc plusieurs fois contre les parois de l’ascenseur, Puis,  troisième étape de ma méthode brevetée, je me mets au sol en PLS et j’attends de mourir.
 
Rez de chaussée les portes s’ouvrent. Je suis a quatre pattes en train de feuler comme une vielle chatte asthmatique quand j’entends vaguement un « ça va monsieur ? » en face de moi. Quelques secondes passent et je sens une énorme gifle s'écraser sur ma nuque. Ma voisine de palier, une Micheline de 50 berges, viens de me foutre une branlée façon MMA qui m’a fait gerber 5 cacahuètes glaireuse à ses pieds.  L’oxygène reviens. Je revis.  
 
Je me relève vite fait, je ramasse mon merdier infâme et je lui souhaite « une bonne soirée » alors que j’ai encore les larmes aux yeux et un fil de morve qui relie mon nez au coin de ma bouche.
 
L’ambiance dans l’immeuble ne sera plus jamais pareille maintenant. Je suis grillé dans tous les espaces qui requièrent des interactions humaines. J’ai atteint le point de non retour.

Je suis grillé dans tous les espaces qui requièrent des interactions humaines. J’ai atteint le point de non retour.

Putin je viens de me taper l’affiche de façon supra orbitale dans ma copro, Hashtag je suis grillé a vie. Récit :

Putin je viens de me taper l’affiche de façon supra orbitale dans ma copro, Hashtag je suis grillé a vie. Récit :
 
Après dix ans dans ma résidence, j’ai encore parlé à personne. C’est pas que l’envie me manque, c’est juste que mon niveau de social akwardness est tellement élevé que chaque geste du quotidien demande une attention particulière pour pas que je me retrouve en garde à vue au simple motif de ma mongolance en phase terminale.
 
Bref aujourd’hui le miracle arrive : Au bout de 10 années, je finis enfin par réussir une conversation de couloir avec un de mes voisins du dessus et, de fil en aiguille, je me retrouve chez lui à boire une bière comme si on était deux vieilles couilles. 5 minutes plus tard, Arrivant au bout de l’effort surhumain que ça m’a demandé, je décide de prendre congé, non sans embarquer nonchalamment une poignée de cahuètes qui trainent sur la table comme un un bon vieux gitan que je suis.
 
Le mec est au 9e, je suis au Rez de chaussée, une feignasse comme moi a vite fait le calcul : Direction l’ascenseur. J’appuie sur le bouton, les portes se referment et je m’envoie ma poignée de cahuètes au fond du gosier.  
 
Presque immédiatement, ce geste du quotidien se transforme en échec critique. Ces putin d’arachides sont coincées dans ma trachée et j’ai environ 3 secondes d’oxygène en stock. Je suis d’abord paralysé par la stupeur mais j’utilise ces trois seconde pour faire la chose la plus à ma portée : paniquer. Vient ensuite le moment de génie ou je me dis que je vais me faire une manœuvre de heimlich à moi-même, je me jette donc plusieurs fois contre les parois de l’ascenseur, Puis,  troisième étape de ma méthode brevetée, je me mets au sol en PLS et j’attends de mourir.
 
Rez de chaussée les portes s’ouvrent. Je suis a quatre pattes en train de feuler comme une vielle chatte asthmatique quand j’entends vaguement un « ça va monsieur ? » en face de moi. Quelques secondes passent et je sens une énorme gifle s'écraser sur ma nuque. Ma voisine de palier, une Micheline de 50 berges, viens de me foutre une branlée façon MMA qui m’a fait gerber 5 cacahuètes glaireuse à ses pieds.  L’oxygène reviens. Je revis.  
 
Je me relève vite fait, je ramasse mon merdier infâme et je lui souhaite « une bonne soirée » alors que j’ai encore les larmes aux yeux et un fil de morve qui relie mon nez au coin de ma bouche.
 
L’ambiance dans l’immeuble ne sera plus jamais pareille maintenant. Je suis grillé dans tous les espaces qui requièrent des interactions humaines. J’ai atteint le point de non retour.

Putin je viens de me taper l’affiche de façon supra orbitale dans ma copro, Hashtag je suis grillé a vie. Récit :
 
Après dix ans dans ma résidence, j’ai encore parlé à personne. C’est pas que l’envie me manque, c’est juste que mon niveau de social akwardness est tellement élevé que chaque geste du quotidien demande une attention particulière pour pas que je me retrouve en garde à vue au simple motif de ma mongolance en phase terminale.
 
Bref aujourd’hui le miracle arrive : Au bout de 10 années, je finis enfin par réussir une conversation de couloir avec un de mes voisins du dessus et, de fil en aiguille, je me retrouve chez lui à boire une bière comme si on était deux vieilles couilles. 5 minutes plus tard, Arrivant au bout de l’effort surhumain que ça m’a demandé, je décide de prendre congé, non sans embarquer nonchalamment une poignée de cahuètes qui trainent sur la table comme un un bon vieux gitan que je suis.
 
Le mec est au 9e, je suis au Rez de chaussée, une feignasse comme moi a vite fait le calcul : Direction l’ascenseur. J’appuie sur le bouton, les portes se referment et je m’envoie ma poignée de cahuètes au fond du gosier.  
 
Presque immédiatement, ce geste du quotidien se transforme en échec critique. Ces putin d’arachides sont coincées dans ma trachée et j’ai environ 3 secondes d’oxygène en stock. Je suis d’abord paralysé par la stupeur mais j’utilise ces trois seconde pour faire la chose la plus à ma portée : paniquer. Vient ensuite le moment de génie ou je me dis que je vais me faire une manœuvre de heimlich à moi-même, je me jette donc plusieurs fois contre les parois de l’ascenseur, Puis,  troisième étape de ma méthode brevetée, je me mets au sol en PLS et j’attends de mourir.
 
Rez de chaussée les portes s’ouvrent. Je suis a quatre pattes en train de feuler comme une vielle chatte asthmatique quand j’entends vaguement un « ça va monsieur ? » en face de moi. Quelques secondes passent et je sens une énorme gifle s'écraser sur ma nuque. Ma voisine de palier, une Micheline de 50 berges, viens de me foutre une branlée façon MMA qui m’a fait gerber 5 cacahuètes glaireuse à ses pieds.  L’oxygène reviens. Je revis.  
 
Je me relève vite fait, je ramasse mon merdier infâme et je lui souhaite « une bonne soirée » alors que j’ai encore les larmes aux yeux et un fil de morve qui relie mon nez au coin de ma bouche.
 
L’ambiance dans l’immeuble ne sera plus jamais pareille maintenant. Je suis grillé dans tous les espaces qui requièrent des interactions humaines. J’ai atteint le point de non retour.

j'en crois pas un mot mais le récit est assez drôle

j'en crois pas un mot mais le récit est assez drôle

j'en crois pas un mot

Putin je viens de me taper l’affiche de façon supra orbitale dans ma copro, Hashtag je suis grillé a vie. Récit :
 
Après dix ans dans ma résidence, j’ai encore parlé à personne. C’est pas que l’envie me manque, c’est juste que mon niveau de social akwardness est tellement élevé que chaque geste du quotidien demande une attention particulière pour pas que je me retrouve en garde à vue au simple motif de ma mongolance en phase terminale.
 
Bref aujourd’hui le miracle arrive : Au bout de 10 années, je finis enfin par réussir une conversation de couloir avec un de mes voisins du dessus et, de fil en aiguille, je me retrouve chez lui à boire une bière comme si on était deux vieilles couilles. 5 minutes plus tard, Arrivant au bout de l’effort surhumain que ça m’a demandé, je décide de prendre congé, non sans embarquer nonchalamment une poignée de cahuètes qui trainent sur la table comme un un bon vieux gitan que je suis.
 
Le mec est au 9e, je suis au Rez de chaussée, une feignasse comme moi a vite fait le calcul : Direction l’ascenseur. J’appuie sur le bouton, les portes se referment et je m’envoie ma poignée de cahuètes au fond du gosier.  
 
Presque immédiatement, ce geste du quotidien se transforme en échec critique. Ces putin d’arachides sont coincées dans ma trachée et j’ai environ 3 secondes d’oxygène en stock. Je suis d’abord paralysé par la stupeur mais j’utilise ces trois seconde pour faire la chose la plus à ma portée : paniquer. Vient ensuite le moment de génie ou je me dis que je vais me faire une manœuvre de heimlich à moi-même, je me jette donc plusieurs fois contre les parois de l’ascenseur, Puis,  troisième étape de ma méthode brevetée, je me mets au sol en PLS et j’attends de mourir.
 
Rez de chaussée les portes s’ouvrent. Je suis a quatre pattes en train de feuler comme une vielle chatte asthmatique quand j’entends vaguement un « ça va monsieur ? » en face de moi. Quelques secondes passent et je sens une énorme gifle s'écraser sur ma nuque. Ma voisine de palier, une Micheline de 50 berges, viens de me foutre une branlée façon MMA qui m’a fait gerber 5 cacahuètes glaireuse à ses pieds.  L’oxygène reviens. Je revis.  
 
Je me relève vite fait, je ramasse mon merdier infâme et je lui souhaite « une bonne soirée » alors que j’ai encore les larmes aux yeux et un fil de morve qui relie mon nez au coin de ma bouche.
 
L’ambiance dans l’immeuble ne sera plus jamais pareille maintenant. Je suis grillé dans tous les espaces qui requièrent des interactions humaines. J’ai atteint le point de non retour.

Vient ensuite le moment de génie ou je me dis que je vais me faire une manœuvre de heimlich à moi-même, je me jette donc plusieurs fois contre les parois de l’ascenseur,

      Bordel j'en peux plus.  
 
Je lisais ça ce matin dans le train, je ris tout seul, en face de moi la nana se demandait quoi

 
Combien de fois ? Une ?

Vient ensuite le moment de génie ou je me dis que je vais me faire une manœuvre de heimlich à moi-même, je me jette donc plusieurs fois contre les parois de l’ascenseur, Puis,  troisième étape de ma méthode brevetée, je me mets au sol en PLS et j’attends de mourir.

Cette honte m'a fait découvrir la manoeuvre de Heimlich. Je mourrai moins con.