Reprise du message précédent :
Ca me rappelle une scène dans American Pie  

 
Scout Toujours  

Il m'est arrivé une honte khäkhä il y a quelques années.

Repas de famille copieux. Un débat pour une fois qui m'intéresse, et malgré l'envi de chier je préfère rester à table et poursuivre le débat, car une fois parti de table le sujet n'y sera surement plus.
Ca dure et dure, Renée la taupe en a raz le bol d'être coincée au portillon, elle grogne et a même ramené ses potes de banlieue pour tenter de sortir par effraction.

A un moment j'en peux vraiment plus, j'ai l'impression de sentir le haut du crâne chauve de Renée dans mon slip. Je fonce aux chiottes.

Je suis aux chiottes. je commence l'opération baissage de froc.
Mauvais synchronisation des muscles:
en baissant mon froc et mon callebard, j'amorce l'expulsion de l'étron sans le vouloir alors que je suis en train de m'assoir, mais pas encore assis.
Dans la précipitation de m'assoir vite le colombin ne sort pas droit et une partie molle vient s'échouer sur la cuvette avec un bruit "splotch" bien sec comme le bruit du PQ mouillé qui tombe au sol, et un quart de seconde plus tard c'est mon cul qui vient s'y coller car pas eu le temps de réagir.

Je suis partagé entre l'immense soulagement sur le court terme et je gamberge déjà sur le moyen terme juste derrière.

Évidement il m'a fallu attendre un long moment pour sortir des chiottes sans être vu et aller dans la salle de bain me laver le cul (foutus chiottes séparés!).

Pour les wc: j'ai tout bien nettoyé grâce à ma formule breveté PQ + crachat.  

Pour mon cul, et pour pas qu'ils trouvent ça bizarre d'entendre une douche couler, j'ai fait ça à l'ancienne: main pleine d'eau et frottage de la zone fionnaire. Des coulures brunes le long des cuisses, essuyage avec mon tee shirt pour éviter de marquer les serviettes posées.  

Finalement j'ai été à moitié trahi plus tard: quelqu'un est allé pissé et en relevant la cuvette il y avait de la merde collée en dessous....

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Grosse saveur tout ça  

frotter avec le t shirt puis le remettre

Le khäkhä ninja qui arrive à se faufiler sous la lunette

 
J'espère pour lui qu'il l'a pas remis après...

Sortir torse-nu des chiottes (alors que tout le repas on était habillé), c'est quand même ultra louche.

De toute façon on le savait que c'est un gros dégueulasse.

bien sûr que si je l'ai remis, t'aurais fait quoi?
Pour faire moins suspect j’ai frotté un savon de marseille sec sur les endroits du tee shirt souillé. Pas trop pour pas mousser mais assez pour parfumer.

Drap

Le retour du Khäkhä !!! <3

Les hontes khäkhä sont vraiment les meilleures    

Une des seules honte khäkhä que j'ai eu...enfin, c'est pas vraiment une honte mais bon, c'est assez inabituel.
 
Quand j'avais 14/15ans, je me suis pris une buche sévère en scooter.
double fracture tibia (enfin c'était plutôt une mais ça faisait une sorte de tire bouchon et c'était casser à deux endroits donc) et fracture du péroné qui va avec.
après environ 3 semaines d'hospitalisation avec deux réductions de fracture et un début de dépendance au Nubain (morphine version light pour la douleur) , je suis rentrer à la maison.
 
à l’hôpital, j'avais la plupart du temps très mal au tibia, j'avais 2/3 injections par jour, ce qui fait que j'étais dans les vapes 22H sur 24.
j'adorais le Nubain, quand l'infirmière me faisait ma piquouse et ce liquide précieux qui coulait dans mes veines, c'était l'extase, je me sentais bien    
 
donc à la maison, plus de Nubain, et j'ai du affronter la douleur.
il m'était impossible de me lever pour aller aux chiottes, je hurlais de douleur, c'était infaisable...  
 
donc je commençais à avoir envie de chier.  
le deuxième et le troisième jour, ça commençait vraiment à être violent, mal de bide, sueur... mais impossible de me lever, le poids du plâtre tirait sur mes fractures et s'était horrible...l'envie de chier était + supportable...ma mère le savait, elle me surveillait et me disait sans cesse "courage", "va y essayes d'y aller" ou essayait de me sermonner pour que je fasse dans un sac plastique dans la salle à manger, ce que je refusais par fierté  
Le quatrième jour, ma mère commençait sérieusement à s’inquiéter et moi, j'en pouvais plus, j'ai donc dis à ma mère qu'il fallait que je me soulage, que j'en pouvais plus et elle savait que je pouvais pas me lever.
 
donc vu que j'étais entre deux fauteuils dans la salle à manger, elle a improviser un système ingénieux...
elle a écarter les deux fauteuils, et elle a mis un sac poubelle entre les deux fauteuils, donc j'avais juste à baisser mon froc allonger pour laisser partir le missile.
 

 
et mon dieu ce que ce fût horrible...j'ai eu l'impression de sortir une ogive, un obus d'un diamètre sans précédent dans l'histoire de mon anus.  
l'genre de truc où tu te demande si en même temps qu'il sort, il va pas te déchirer les parois.  
et en plein travail d'accouchement de défécation, qui c'est qui se pointe ? mon beau père qui rentre du boulot (pas prévenu car ma mère était parti promener le chien et l'avait pas vu en bas) !  
Il m'a regarder d'un air et comme un con, il reste planté là !
 
là, j'ai péter un câble, mais vraiment...probablement le manque de drogue de l'hosto, j'ai commencer à hurler dessus, en faisant pleins de gestes avec les bras et bien sur, j'avais le tiers de mon missile qui pendait entre mes fesses...j'aurais pas aimer me voir.
 
il est vite parti d'un air gêné dans la cuisine...
 
Une fois l'anaconda éjecté, je me suis senti revivre...
le premier truc que j'ai fait, je me suis penché pour regarder le truc qui est sorti et bordel, un truc de ce genre, j'en ai pas fait 2x dans ma vie.
il était gros, long, magnifique, et en plusieurs morceaux de qualitay !
j'ai compris la douleur de mon anus...les APN et smartphone auraient existé à cette époque, je l'aurais immortalisé !
 
quelques minutes après, ma mère est venu prendre le sac, et vu le poids, elle ma regarder en rigolant "bah voila" "et bah dis donc, tu en avais besoin".
 
Pour ce qui est de mes fractures, j'ai fini dans une clinique spécialisée quelques jours après pour qu'ils me déplâtre et me mettent des broches tout le long du tibia car en faite, la fracture se re-deplaçait sans cesse avec le poids du plâtre si j'étais debout, d'où la douleur affreuse.
ce que ses espèces d'abrutis finis de médecin du premier hôpital où j'étais n'ont pas compris.

Magnifique

Putain le dessin paint  

Mais, la question me taraude.. comment tu faisais pour pisser, si tu pouvais tant que ça ne pas te déplacer ? Dans une bouteille ?

Oh ouiii !  

bouteille de coca de 1,5L à porter de main    
vu ma pudeur, c'était pas gênant pour moi contrairement à déféquer...je faisait ça sous la couverture.

Urinal powaa

Non mais ce tibia, je m'en rappellerais...et ma mère plus que moi je penses    
après le passage à la clinique (j'ai encore eu droit à quelques doses de Nubain pour la forme ) et les broches dans mon tibia, plus de plâtre, plus de douleur...mais j'avais perdu toute la force de ma jambe droite.
donc rééducation pour marcher...
 
ma mère m'emmène passer quelques semaines dans la maison de campagne familiale avec un pote pour me tenir compagnie.
j'ai rien trouver de mieux à faire pour retrouver ma motricité que de faire du vélo pour me ré-muscler la jambe.

 
sauf qu'au bout de quelques jours, une aprem, je m'arrêtes à coté du portail je sais plus pourquoi, et mon appui a basculé du coté de ma jambe HS et j'ai littéralement buché dans le fossé, qui était quand même bien profond.    
 
et je me retrouve coincé, le vélo par dessus moi...j'ai hurlé pendant au moins 4 mins avant qu'on me trouve.
c'est ma mère et mon pote qui ont réussis à me sortir de là.  

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@ viande : fallait utiliser l'eau du réservoir, ou si pas possible, l'eau de la cuvette (après javélisation, si dispo)
 
ça évite de sortir des toilettes    
 
 
C'était pas possible que ta mère te porte la jambe? Quitte a demander de l'aide au soir au beau père... J+4 sans chier sous médoc, c'est pas mal. C'est un coup à se faire une fistule, et tel l'empereur, arriver à pieds par la chine. Elle aurait eu une belle figure, la bouteille de coca (bon, le pire c'est que t'aurais pu te planter entre celle pleine de coca, et l'autre ).
 

Non, pas possible.
j'ai quand même essayé d'y aller le deuxième jour ou le troisième jour (je sais plus), rien que le voyage salle à manger > toilette, c'était un calvaire, même aidé.
mais le pire, c'était la position assise dans les chiottes avec le plâtre...rien à faire, c'était impossible...je suis revenu dans la salle à manger avec les larmes qui coulaient tellement j'avais mal à cette putain de jambe.
 
et un proche qui me soutient la jambe pendant que je chies à coté de moi, même ma mère, c'est niet, je suis trop pudique de mes khäkhäs  
à l’hôpital, j'avais pas ce soucis avec les aides soignantes, heureusement.

  et bravo pour l'illustration paint !

   bordel le coup des fauteuils...    

Ça marche ce truc ? Ça fait pas caisse de résonance comme un tambour ?

Le silencieux au PQ !

Bordel, le dessin Paint

C'est très bon ça. Belle prose, schéma paint, superbe

Magnifique honte khakha.  
 
J'ai vécu la même chose version fémur.

Idem. L'histoire qui suit est un prequel de celle narrée précédemment (celle avec les béquilles). Comme quoi, cette jambe cassée a vraiment été une source d'embarras à ce niveau.  

J'ai fait deux séjours d'un mois pour opération sur la jambe, donc immobilisation et pas d'appui. Seule option : le bassin. Inutile de dire que ce sont les pires conditions dans lesquelles j'ai du faire caca de toute ma vie, au point d'avoir réussi uniquement de faire la chose deux fois en un mois.   Comme j'étais allité et que je bougeais peu, la constipation a du être facilitée et j'en étais très peu incommodé.  

Je partageais la chambre avec un garçon qui était dans le même état que moi. Lui, il était règlé comme une horloge, et tous les soirs, après le JT 20h et avant la météo d'Alain Gillot Pétré (c'est une histoire ancienne), il se munissait du bassin, faisait des tractions sur la barre de soutien et se soulageait avec contenance. Ambiance, odeurs colchique dans les prés. Lui de se justifier "ben oui, les repas de l'hôpital, ça permet pas de pondre de la rose".   Et comme il fallait attendre le retour de l'aide-soignante pour faire vider le tout dans les toilettes, les effluves avaient bien le temps de se répandre dans la chambre.

Les deux seules fois où j'ai pu m'abandonner, c'est lorsque mon voisin de chambrée était aller faire des radios. Comme beaucoup de personnes, je suis incapable de chier en public et surtout, en position horizontale avec un appui approximatif. Force est de constater que les risques de se retrouver avec les fesses couvertes de merde sont très élevées et comme l'Assistance Publique ne m'autorisait à faire une toilette approfondie que le matin, les draps avaient la joie de se retrouver couverts de trace sordides. Déjà qu'on souffre de son mal, on est obligé de baigner dans sa merde la nuit entière, somnolant dans les parfums de crotte de son voisin.

Quand je suis sorti de l'hôpital, le simple fait de me retrouver en position verticale et de déambuler quelques pas a provoqué la remise en marche du système d'évacuation et je suis resté aux chiottes près d'une heure à évacuer de la merde consolidée et de couleur charbon. Alors que je pensais que le dernier étron était sorti, voilà ty pas que des petits compagnons se bousculaient pour suivre son chemin. Une expérience traumatisante, jamais je ne  me suis autant considéré comme un sac à merde, mon corps était devenu une enveloppe à caca qui avait eu le temps de macérer et se consolider durant des journées entières. Croyez-moi, on ne ressort pas avec un ego grandi d'une telle aventure.

(c)Taupyk khakha

  cette prose.

Sans oublier le "pistolet" rempli de pisse !  
 
Moi au bout d'un moment j'ai craqué, j'ai tenté d'aller aux chiottes, plus habitué à la position verticale, hop KO sur le trône avec la raie au beurre noir... (j'crois bien que c'est les infirmières qui m'ont torchés.)
Ouais après ça l'ego en prend un coup je confirme.
 
in before: Fecalum qui prend la mer (...)

Je crois qu'on a trouvé le champion :
 
http://www.koreus.com/embed/homme-nu-hotel