Qui gagnera la Grande guerre des dissidents Youtubiques ? (et les procès, tout ça)1. Psyho ce Couack - Contre - La Terrible Tronche, un peu en Biais ! (Psyhodelik VS TeB)
2. L'hyperDocteur, Triple salto arrière du doctorat - Contre - La Tèèèèbbbbbbbbbeeeuuuuuuux, et leur pote Wily (Aberkane Vs La TeB et Wildeye Demon)
3. Stéphane Cet Edouard des rues de Rome - Contre - Ce Fou cet allié, et son pote le Daï-Mon (Steff Ed & 2 Youtubeurs Kommunistes)
4. Delavier, ce nouveau Hongrois du nord - Contre - les fous du dos ronds, laaaaaaaaaaaa TeeeeeeeBbbbbbbb ! (Delavier vs TeB)
5. Kroc ce Blancos du nord de l'ouest - Contre - les zozos, et autres Youtubeur Kommuniste ! (KB contre Fou allié & Daï-Mon)
6. Zioclo propose des combats de boxe à tout le monde ! (Zioclo Vs un peu n'importe qui)
7. Gérard ce Fauré attaque verbalement Zio ce Clo. (Gérard Vs Zioclo)
8. Aberkane attaque la branche serbe de la zététique. (Aberkane Vs Psyhodelik)
9. Je m'en fiche de la dissidente youtubique, et je veux le faire savoir ! (Vive papy Soral, le gros Laibi, et le gras Dieudo !)
10. Littéralement, tout le monde gagnera, car ça va surtout faire gagner des vues à tout le monde, le beurre du youtubeurre, le bruit. (Aka : Je suis très intelligent lol)
Total : 106 votes (30 votes blancs)
Sondage à 3 choix possibles.
la_pugne | Fini le premier tome des Porcs.
Je me demande qui, en lisant le livre, peut ne pas grimacer fort à un moment ou à un autre. Ennemis, amis, détracteurs, fans, droite, gauche, extrême-gauche, extrême-droite, juifs, blancs, noirs, arabes, beaufs, banlieusards, bobos, progressistes, réactionnaires, gauchistes, conservateurs, républicains, racistes, athées, croyants... Tout le monde en prend pour son grade. Dans les décombres, les femmes de l'auteur sortent indemnes du massacre. Une élégance bien... française.
Le lecteur trop accroché à sa fichue opinion, quand il se retrouve dans la ligne de mire (il s'y retrouvera forcément à un moment ou à un autre, même s'il est Nabe lui-même), se dit que c'est un mauvais moment à passer, et que dans quelques lignes, dans quelques pages, ce sera aux autres de dérouiller. Il pourra respirer un peu alors, pour combien de temps ?
"Soral, pendant des années, croirait que j'allais écrire un livre de mille pages sur lui ! C'est pas sur vous les mecs, c'est sur votre connerie et la proportion criminelle qu'elle a prise dans les esprits faibles et majoritaires de notre époque." (p. 891) Message édité par la_pugne le 20-05-2017 à 18:10:12 ---------------
Fondateur, Président et Generalfeldmarschall de la T.E.P.A
|
DrMarty | fougnac a écrit :
Fini le premier tome nabien.
Les Porcs tourne au journal intime un peu gonflant sur la fin, je me fous éperdument d'Audrey Vernon, du fils de Taddéï, du Carlos d'Assayas ou même du vrai dans sa cage, du prix Renaudot qui va lui échapper... De façon intelligente, Nabe arrive cependant à relier tout ça à son fil rouge(-brun) quand le maître Logogolos étale son racisme bas du front, et que les piques téléguidées de Nabe font mouche à chaque fois.
Très convaincu en revanche par sa fine analyse du Parti Antisioniste, du financier Gouasmi et son grossier échec, ainsi que par son démontage en règle du Master privé de Châtillon pour cause de connerie aggravée.
Les ultimes pages du pavé relancent l'"énigme" : qui va définitivement clouer le bec aux tarés de la Dissidence ?
|
Le passage sur Carlos et le film d'Assayas est construit de la même manière que le passage de Meyssan chez Ardisson. Description du mensonge dans un chapitre, puis démontage du mensonge. Nabe montre que ne taper que sur les complotistes est une erreur. Au contraire, si on est pour la vérité, il faut traquer le mensonge partout, y compris dans le "système". La vérité pour tous, y compris pour un terroriste comme Carlos, dont la tendance à tricher avec le personnage et son histoire est plus forte qu'avec un autre.
On voit aussi dans le livre l'anarchisme nabien, tout le monde est au même niveau. C'est un des fondements de son journal intime, il parle de la même manière des "gens" "connus", "inconnus", bientôt "connus", plus "connus". Pas de "grand", de "petit".
Je ne sais pas si c'est un journal, ce livre. Il n'a pas été écrit au fil des évènements, il y a des renvois à des passages à venir dans le livre (ou dans un autre livre). Certains éléments du récit sont éclairés par des rencontres ultérieures (cf. agression de Soral dans la librairie). C'est un genre de récit particulier, où tout est vrai. Il y a des documents, comme des tracts de Nabe, textes de Soral, SMS, mails, conversations. Ce n'est pas un roman, mais ça y ressemble. Le récit est bien construit, et le rythme est bien tenu sur 1000 pages. La_pugne a raison, tout le monde s'en prend plein la gueule. C'est ce qui fait le style de Nabe, et le fait qu'il est irrécupérable par personne (cf. Soral qui le voit en indic de police...) ni classé dans un genre ou un mode de pensée.
Quelques clins d'oeil de temps à autre : de mémoire, le récit de la soirée des 3000 lecteurs de l'homme qui est rédigé en un seul paragraphe sur trois-quatre pages, comme le roman est écrit sans chapitre. |
fougnac | DrMarty a écrit :
Le passage sur Carlos et le film d'Assayas est construit de la même manière que le passage de Meyssan chez Ardisson. Description du mensonge dans un chapitre, puis démontage du mensonge. Nabe montre que ne taper que sur les complotistes est une erreur. Au contraire, si on est pour la vérité, il faut traquer le mensonge partout, y compris dans le "système". La vérité pour tous, y compris pour un terroriste comme Carlos, dont la tendance à tricher avec le personnage et son histoire est plus forte qu'avec un autre.
On voit aussi dans le livre l'anarchisme nabien, tout le monde est au même niveau. C'est un des fondements de son journal intime, il parle de la même manière des "gens" "connus", "inconnus", bientôt "connus", plus "connus". Pas de "grand", de "petit".
Je ne sais pas si c'est un journal, ce livre. Il n'a pas été écrit au fil des évènements, il y a des renvois à des passages à venir dans le livre (ou dans un autre livre). Certains éléments du récit sont éclairés par des rencontres ultérieures (cf. agression de Soral dans la librairie). C'est un genre de récit particulier, où tout est vrai. Il y a des documents, comme des tracts de Nabe, textes de Soral, SMS, mails, conversations. Ce n'est pas un roman, mais ça y ressemble. Le récit est bien construit, et le rythme est bien tenu sur 1000 pages. La_pugne a raison, tout le monde s'en prend plein la gueule. C'est ce qui fait le style de Nabe, et le fait qu'il est irrécupérable par personne (cf. Soral qui le voit en indic de police...) ni classé dans un genre ou un mode de pensée.
Quelques clins d'oeil de temps à autre : de mémoire, le récit de la soirée des 3000 lecteurs de l'homme qui est rédigé en un seul paragraphe sur trois-quatre pages, comme le roman est écrit sans chapitre.
|
Oui tu as raison qu'il était important de délivrer une version corrigée de l'histoire de Carlos, mais en réalité si je me suis ennuyé à la lecture de ces pages c'est que le long film d'Assayas ne m'avait que modérément plu, et je suis évidemment d'accord avec Nabe pour en faire le procès. Le fait que je n'ai pas d'intérêt ni d'admiration pour Carlos, ni d'ailleurs pour aucun terroriste n'aide pas (j'échappe par la même occasion à ma fiche S, merci d'avance à la DGSI de bien le comprendre )
Quant à ce que tu décris (renvoi à d'autres écrits en auto-citation perpétuelle), ce côté "cathédrale de l'univers nabien" où il faudrait se prosterner devant chacun de ses livres/tracts, a tendance à me sortir par les yeux assez vite. Je cautionne volontiers le désir de cracher sur tout le monde, mais pas au point d'acheter une étagère pour aligner ses bouquins-crachats.
Le rejet du culte et des idéologies vaudra aussi pour lui... |