Reprise du message précédent :

 
et bouffe des nuggets frites    

Vu que le témoignage date de quelques jours je vois mal comment il pourrait être déjà contredit.

Tiens, le nouvel épisode de Vive L'Europe est sorti:
 

 
On fait ici dans l'under-underground youtubesque vu que le gars fait partie de la chaîne "Fachos Sensibles" que j'avais eu quelques fois en suggestions mais jamais cliqué. La chaîne est assez "conceptuelle" on va dire, avec des vidéos assez différentes donc à voir au cas par cas...
https://www.youtube.com/channel/UCi [...] uAw/videos
 
IMHO, leur vidéo sur Anatole France est top    
https://www.youtube.com/watch?v=da4G0SnAFm8
 
 
 

 
J'ai regardé le début, chiant à mourir.
En plus je méprise le Rap, donc je vais ne rester là ou j'en étais.

 

 
Le mec, il te pose ça là, trankil. Tu vas avoir des ennuis avec des gens du forum toi  

Blog : http://logosoral.over-blog.com
- LL obligé de visiter les camps

 
Aucun problème, je suis droit dans mes bottes.
C'est la musique d'adolescent, passé 20 ans, écouter encore du rap est un signe de profonde immaturité.
A la limite écouter encore un peu par nostalgie de ses années lycée, je peux comprendre.
 
En faite je suis parfaitement en accords avec la tirade du Master dans son nipnic sur la musique.
https://youtu.be/Gohbks2mAAc?t=38m55s

 
Immaturité, carrément.  
 
C'est quelque peu réducteur.  
 

 
non, c'est un signe d'immaturité du goût, de la compréhension du monde, de la richesse de notre langue etc...
C'est l'équivalent des mecs qui t'expliquent que McDo c'est super bon.  
 
Sans déconner, écoutez Soral sur ce point dans mon lien précédent, il a vraiment fait le boulot.

Monsieur Ford, ce sont les suprémacistes blancs qui n'aiment pas le rap
 
 
La deuxième partie est plus "intéressante"
 
https://youtu.be/qC_0pA_hmzI?t=2621
 
feats
Alpha 5.20,
Ghetto Fabulous Gang
Shone d'Holocost
Aggro Berlin  
Genono  
 
et des références historiques américaines.
 
Genono qui a réagit très vite  https://twitter.com/Genono/status/910767952525430784
 
mentions (négatives) de Alain Soral  

Ha mais je suis aussi souvent d'accords avec A.lain quand il parle musique, mais il parle de rap Français uniquement.  
 
C'est clair qu'un type qui écoute que du rap français est surement crétin, mais ça doit pas courir les rues.

C'est une pyramide.

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Juste quelques minutes avant le minutage du lien que j'ai posté, Maître Boddicker parle de ces critiques qu'il trouve ridicule car trop en dehors du vrai sujet, c'est du rap "mieanstream" qu'un vrai rappeur méprise en ricanant.

 
Prout.
 
 
Quand tu veux.

 
 
Qu'y a t-il de génial ? En deux mots Maître Helléno-Chrétien de manière à éteindre la curiosité qui étreint le lecteur pressé ou à donner envie de lire à un autre.
 
Ah, l'antiquité gréco-romaine je jette un œil.
 
 
 

 
les premiers mots textuellement  
 

 
Je croyais naïvement que çà allait parler des grecs    
 
 
continuons ....
 
 
 

 
okay...
on est au niveau de la culture rap.
Un petit difool en fond sonore et je reviens à mes 14 ans.

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Oui, c'est bien résumé.
 
Très clairement Dani lamine Ryssen avec ce texte. Le pauvre hervé, traîner un ami comme Soral, c'est pire que de s'attacher une enclume au pied avant d'aller nager.

 
Soso n'a pas d'argument, mais il dit des trucs rigolos :
 
Soral sur le rap :
 
"Joey Starr c'est Dick Rivers"
"(Le Mia) ce n'était pas du rap mais c'était une jolie chanson marseillaise"
"Mais sinon c'est très mauvais, pis le mec y raconte n'importe quoi, enfin, pis ça sent la malhonnêteté politique et intellectuelle de plus en plus, c'est franchement de la merde"    
"J'aime pas le rap par principe parce que c'est des textes pauvres qui saturent une musique qui donc ne peut pas exister, étouffée par une saturation des textes"
"(Le rap) la preuve d'un effondrement de la musique, d'un effondrement de la culture
Et passage lol des ajouts en post-prod : un mec qui interview un rappeur qui casse du sucre sur le dos de soso : "(Soso) est beaucoup écouté, c'est peut-être qu'il dit des choses sensé" -> ouais comme le JT de TF1 à ce compte-là  
"en fait le rap ça ressemble au lieu de vie des gens qui l'écoute, c'est à dire des lieux de bannissement sans histoire, sans beauté, c'est les barres HLM, un macdo, un centre pour jeunes Léo Lagrange, c'est une musique de gens dont on a vidé, on a asséché tout ce qui pouvait les nourrir poétiquement, c'est de la musique d'abrutis pour les abrutis, faut quand même... voilà ! et pour se rendre compte de ça, faut être intelligent, c'est à dire que quand j'explique à des jeunes que le rap c'est de la merde, y peuvent pas comprendre que c'est de la merde, parce que pour ça il faudrait qu'ils s'élèvent pour comprendre à quel point Robert Wyatt ça peut être génial, que les Rollng Stones c'est tellement mieux que tout ça, que Jacques Brel c'est dix niveaux au dessus, mais le problème c'est que c'est un problème de théorie des ensembles, hein, c'est heu des heu le problème des inclusions, hein, c'est à dire qu'il faut être très intelligent pour comprendre qu'on est bête, je veux dire un abruti il peut pas comprendre"    
"et à un moment donné bah oui on est face à des abrutis, bon euh avec des goûts d'abrutis, une culture d'abrutis, une vision du monde d'abruti, qui écoutent de la musique d'abruti, le rap c'est une musique d'abruti pour les abrutis, et c'est catastrophique, et c'est d'ailleurs pour ça que je fais en partie que je fais c'est de sortir ces gens-là d'un abrutissement dont en plus ils sont les victimes, c'est à dire d'un abrutissement qui se retourne toujours contre eux, et quand je vois un gars de banlieue, des fois ils sont plusieurs avec du rap à fond la caisse, vitres fermées ouvertes qui traversent le centre-ville de Paris en essayant de se faire remarquer, je me dis il se met ça dans le cerveau pendant des heures, c'est un décervelage, le mec, hein, c'est du, ça plus le chichon, le mec il a un QI à mon avis de 60, donc effectivement pour faire un chômeur, livreur de pizza, ou un mec avec un filet sur la tête qui prépare un macdo c'est la musique qui lui faut et comme ça il souffrira pas trop"
 
Bonjour le sociologue    
 
 
 

 
En même temps j'ai envie de vous dire : vous êtes cons d'aller au MacDo les gens. Moi aussi je peux prendre n'importe quelle bouse de <insérez ici un genre musical> ou je sais pas quoi sur <insérez ici un nom de radio de merde genre nrj> ou dans un rayon de supermarché et vous expliquer par a + b que le <genre musical> c'est de la merde et que c'est le signe de la fin des temps regardez ces jeunes finis à la bière premier prix qui écoutent <insérer un nom de groupe de <genre musical> de merde commercial qui passe sur skyrock je sais pas quoi>. Le seul problème dans la phrase qui précède, c'est que je suis pas assez con pour écouter NRJ ou aller dans le rayon culture d'un supermarché (enfin si je l'ai fait récemment - pour des raisons anthropologiques - lorsque j'ai eu l'occasion de me trouver dans un hypermarché, et effectivement je pense qu'on y trouve l'équivalent musical des pizzas au 'plasma de porc', car oui, ça existe ).
 
bonus :
 
Soso : "mon ancien camarade heu ?" (blanc)  l'intervieweur : "Michel Gondry"
 
Gné il connait Gondry ? Du PCF ?

 
Mais bien sûr, la théorie des ensembles. Pourquoi ne pas citer Gödel et Russell aussi. C'est comme pour son logorrhée sur la topologie des espaces euclidiens isomorphes. Au lieu de dire que les modèles économiques sont faibles parce qu'ils simplifient nécessairement beaucoup trop le réel pour être fiables, il part sur un délire avec la théorie des plis de Deleuze, la topologie mathématique conclue bien évidemment avec la numérologie juive. Bref, il complexifie inutilement et impertinemment son argumentation juste pour étaler sa culture.

Très heureux de voir Genono reconnu à sa juste valeur

J'en place une pour Hype, Sazamizy, Roro et le grand banditisme Paris.

Saza je l'ai vu à un showcase de Alkpote.
Jme dis avec le recul que Soral a raison.

C'est un classique Soralien ça en effet. D'ailleurs quand il conseille aux gens de lire L'art d'avoir toujours raison de Schopenhauer pour mieux comprendre le pilpoul de nos chers (((amis))), je pense qu'il n'a pas fait que le lire pour se défendre intellectuellement.  
 
Il est jouissif quand il dit que le flux ininterrompu de mots sature la musique, lui même sature l'expression de ses idées pour mieux camoufler le vide ou l'évidence mais bon c'est pas grave.  
 
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Lemme de Soral : Il est nécessaire d'être intelligent pour savoir qu'on est bête
 
Corollaire : Personne ne peut savoir si il est bête
 
Preuve : Supposons qu'un individu x est intelligent ou (exclusif) bête.
Si x est intelligent, alors il n'est pas bête
Si x est bête, alors d'après le lemme Soral il ne peut pas savoir qu'il est bête (mais peut il savoir qu'il ne sait pas qu'il est bête ???)
 
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Blague à part, lorsqu'on prend "intelligent" au sens "globalement intelligent" et "bête" au sens "faire qqchose de stupide ponctuellement" il a pas tort.

Ryssen, maître Splinter du RSA et spartiate de l'antisémitisme, j'ai le sourire pour la journée.

 
Soral a des arguments, et vous pouvez ricaner tant que vous voulez, vous savez très bien que c'est vrai.
Musicalement le rap est d'une pauvreté absolue. Une simple boite à rythme fait le boulot. Des siècles de progrès et de travail humain dans le domaine musical pour s’extasier devant une boite à rythme.
Du point de vue des textes, c'est presque aussi pauvre. Rimes plates et vocabulaire de niveau collège teinté d'argo de rue et de verlan. C'est avec la richesse et la subtilité de notre vocabulaire que l'on appréhende la richesse et la complexité du monde. Sans vocabulaire, pas d'intelligence.
Le tout enrobé dans une mise en scène grotesque, des demeurés qui agitent les bras comme des épileptiques entre une merco de location et une pauvre fille en string qui se secoue les fesses.
Mis à part quelques rares exceptions, il n'y a rien à garder du rap. C'est la négation du progrès humain dans tous les domaines qui lui sont proches.
 
Après c'est Soral qui parle, donc forcément quand il sort un raisonnement qui tient la route, c'est tellement enrobé et fourré à la connerie qu'il y a toujours moyen de critiquer la forme et les propos annexes.
Mais les deux phrases que j'ai mis en exergue plus haut, qui sont le fond de son propos, sont inattaquables. (à moins d'avoir une mauvaise foi considérable, que je ne m'explique uniquement par un sentimentalisme vis à vis de cette musique qui a sans doute bercé votre adolescence et qu'il est un peu douloureux de voir attaqué frontalement comme je le fais.)

 
Admirable technique qui consiste à carrément remplacer mes propos par une ineptie QUE JE N'AI PAS DITE, pour ensuite la démonter tranquillement et sortir grand vainqueur de la discussion.
 
Petit conseil, ne ri pas trop fort devant le grotesque de Soral, tu as repéré la paille dans son œil, attends de trouver la poutre...

Comparons toute la "musique" du rap à trois notes de Miles Davis, et comparons tous les textes du rap à trois lignes de Baudelaire, et on a notre réponse : c'est complètement nul. Tellement nul qu'on a envie de donner raison à Mathias Cardet : cette merde enfonce encore plus ceux à qui elle est adressée dans leur merde.
 
Et de grâce, pas d'accusation de méconnaissance ou autre mépris : j'ai grandi dans une cité du sud-est, puis suis monté, jeune, à Paris ; du rap français, j'en ai mangé : à part deux-trois chansons de Gyneco, j'ai tout vomi.

https://www.humanite.fr/olivier-cac [...] rap-556833

L'accusation de mépris fonctionne comme l'accusation de racisme : elle dispense d'argumenter et met fin à la discussion.
 
Le jazz était une musique populaire, on ne peut plus, et les mélomanes, souvent, ont trouvé le jazz intéressant, riche ou génial.
 
Le rap est une musique populaire, et beaucoup de mélomanes, un peu partout, trouvent le rap terriblement pauvre.
 
Je m'en vais écouter le premier mouvement du quatuor à Cordes de Ravel, tiens, pour oublier que des Olivier Cachin existent.
 
S'il y a bien une chose qui me ferait plaisir, c'est qu'après avoir lu ce message, un lurker, quelque part, l'écoute aussi.

Je pense que c'est surtout le "à part deux-trois chansons de Gyneco" qui met fin à la discussion

Disons qu'un passionné de rap, quand il s'agit de défendre sa passion, dervait répondre : "mais tu n'y connais rien, tel artiste écrit des textes géniaux, tel autre est vraiment doué musicalement". On ne sera peut-être pas d'accord, celui-là et moi, mais on peut discuter un peu, et qui sait, être un peu convaincu par ce que dit l'autre.
 
Si un gars me dit, à moi qui ai grandi dans la fange et qui ai écouté du rap pendant des années (et qui écoute encore avec plaisir les classiques américains de ma jeunesse), que je fais preuve d'un indécrottable "mépris de classe", en revanche, alors je me permets de l'envoyer se faire foutre, lui et son syllogisme (?) en carton.

 
Tu lui dis que tu es né ici, dans la misère et les cris

 
Vous êtes contre la PMA/GPA ? Vous êtes nécessairement homophobes/lesbophobes...
 cf : https://www.youtube.com/watch?v=kiSCiqOEeXk
 
Vous n'aimez pas le RAP ? Vous méprisez les pauvres.
 
Pas de chance, j'ai bossé à l'usine pour payer mes études, et les ouvriers je les ai fréquentés de très près pendant des années.
J'en ai croisé des très respectables, ayant lu tous les livres saints par exemple, avec une conscience politique subtile et éclairée, avec des centres d'intérêts diversifiés et une aptitude indéniable à embracer la complexité et la richesse de certaines disciplines humaines.
 
Le problème, c'est que le rap ne valorise pas l'effort d'apprendre et de perfectionner une discipline. Une boite à rythme et un texte écrit sur un coin de table : c'est de l'art, et cela ne se discute pas.
Un fan de rap a quoi à transmettre à son gamin ? Une vie de travail passée à la maîtrise d'un instrument ? Une vie de lecture passée à l'enrichissement de son vocabulaire ? Une vie de travail passée à l'exploration des moyens d'expressions audio-visuels (mise en abîme, allégories etc...). rien de tout ça.
 
Le rap ne transmets aucune des qualités qui permettent de trouver sa place dans la société, la poursuite de l'excellence, le dépassement de soi en vue de l'amélioration, la comparaison à autrui et l'humilité qui en découle.
C'est pour ça que Jack Lang a toujours un petit sourire en coin en regardant un concert de rap. Ce qu'il se dit dans sa tête, c'est que pendant qu'il félicite les demeurés sur scène, ses gamins vont à Henri-IV, apprennent la musique, le théâtre, la littérature, et se forgent une culture qui leur permettra d'être acceptés et cooptés comme cadre dans les bonnes entreprises. Et pendant ce temps les "pauvres" se noient dans le médiocre sous les applaudissements des biens-pensants et des hypocrites. Ça fera moins de concurrence pour Colombine et Grégoire.

Soral on l'a déjà dit pas mal de fois, il ne fait pas que des discours complètement wtf.  
 
Parfois il parle de choses avec une base correct, généralement une bonne idée de départ piqué chez un penseur, et puis ça part presque toujours par la suite dans le wtfesque, mais comme au départ il a dit des choses intelligentes (même si cette intelligence est généralement volée) ça sert de prétexte pour donner un semblant de crédibilité au reste complètement délirant.
 
Cette astuce dont il usait et abusait à sa meilleure époque à l'avantage qu'elle fonctionne et fonctionnera toujours avec les + faibles d'esprit et les + manipulables.  
Tant qu'ils lachent leur billet au Master pour lui permettre de vivre sa vie de profiteur jouisseur je me lève tôt le matin vers 14H30 ça lui est suffisant, tant pis si les gens un minimum éduqués et qui savent réfléchir ne se font pas piéger, son but ça n'est pas de changer la société mais d'en profiter.

 
Ben si, c'est dit et répété. L'homme de paille ici est de réduire le rap aux débiles qui racontent des imbécilités sur une boîte à rythme, ce qui est extrêmement réducteur, faux et facile. Ça existe, évidemment, c'est même sans doute majoritaire vu la dimension industrielle du rap français. Mais c'est je pense faire la confusion entre le genre musical et son expression la plus visible. C'est dire que par exemple, les textes de Rocé "c'est de la merde", de même qu'Oxmo & The Jazz Bastards, (pour reprendre des trucs que j'ai du écouter étant adolescent - en même temps que Robert Wyatt), qu'écouter l'interprétation par des rappeurs québecois des textes d'un auteur de la même province du milieu du 20è, et trouver intéressant de voir comment on peut manipuler la langue dans différents lieux et temps, c'est débile.
 
Je ne dit pas que le rap est la meilleure musique du monde où je ne sais quoi. Mais j'y trouve ponctuellement des choses dignes d'intérêt, pas toujours d'ordre musical d'ailleurs.
 
Je trouve ça débile de limiter ça aux merdes de supermarché ou de cité (et qui est moqué depuis longtemps) et de déclarer que ça ne peut être autre chose. De vouloir comparer 'tout une genre musical' à Miles Davis, Brel ou autre. Ou de dire qu'on a grandit dans la cité et que du coup, le rap on connaît.
 
 
 
Donc en résumé :
 
- le rap n'est écouté que dans les barres HLM
- le rap c'est par et pour des abrutis que ça rend abruti
 
Je ne contesterais donc pas qu'on n'écoute du rap que dans les cités et que les gens qui écoutent du rap sont forcément des abrutis avec 60 de QI qui d'ailleurs nécessairement natifs et habitants de cité. C'est effectivement largement inattaquable et extrêmement dur de trouver des contre-exemples…

L'ami, je viens de lire deux textes de ce Rocé, honnêtement, et avec tout le respect que je te dois, c'est immonde. Peut-être un peu moins immonde que d'autres trucs, mais c'est immonde, littérairement parlant. Comme toujours dans le rap c'est faible, faible, faible.
 
Et musicalement, c'est binaire, binaire, binaire.  
 
Art mineur est même trop dire, pour le rap, voilà, et je te le dis en sachant très bien que ça va t'irriter, te vexer, te révolter, mais que peut dire d'autre un gars comme moi qui, sans avoir beaucoup de goût ni même une grande culture, peut comparer ce truc à Verlaine ?

Allez, je résume et conclus : quand on a un peu de culture littéraire, on ne peut pas, on ne peut plus écouter sans rire 99,99 % des textes de rap. C'est comme ça. On est devenu trop raffiné pour ça.
 
Quand on a un peu de culture musicale (musique "classique", jazz), on ne peut plus supporter sans irritation 99,99 % des "instrus" de rap. C'est comme ça. On est devenu trop raffiné pour ça.
 
Bien sûr, il y a, dans le rap, comme partout, des degrés, des meilleurs que d'autres, des moins bons, des plus intelligents, sincères, des moins commerciaux, des perles, des doués etc.  
 
Pareil pour le hard-rock d'ailleurs, dont j'étais très friand, adolescent. Oui, Faith no more c'est mieux que Bon Jovi, mais ça ne rend pas Faith no more très important pour autant. Pareil pour la littérature : Entretien avec un vampire, ou un best-seller du genre, c'est très agréable à lire, mais on ne va quand même pas s'amuser à relire ça alors qu'on peut relire Balzac ou Montaigne.
 
Ça ne m'empêche pas d'écouter Faith no more, ou le Wu-Tang, ou de lire un best-seller de temps en temps, mais je sais que Faith no more, et le Wu-tang, et Anne Rice, ça n'arrive pas au quart de l'orteil de ce qui a le potentiel de devenir un classique, tels que le sont devenus Montaigne, Ravel ou Delacroix.
 
Personne n'écoutera de rap, dans trois siècles, personne.