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Auteur Sujet :

Le topic des images étonnantes [faites pas les cons]

n°30190311
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 09-05-2012 à 17:50:49  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

Nivacrin a écrit :


D'accord. Et concrètement ca ressemble/sert à quoi ?

 

T'es dans le milieu ?

 


Sur la nature profonde de l'antimatière, c'est simplement une matière composée de particules dont les nombres quantiques sont inversés.

 

Parce que ce qu'on appelle une "particule" n'est pas une "petite boule de matière". Un atome de fer, ce n'est pas une bille de... fer, forcément puisque ce sont les caractéristiques de l'atome qui expliquent toutes les propriétés sensibles du fer (densité, dureté, sensation tactile, apparence visuelle, etc). Une particule se conçoit mieux sous la forme d'une collection de nombres quantiques qui, ensemble, lui donnent son identité : spin, charge électrique, charge de "couleur" au sens de l'interaction forte, "saveur" au sens de l'interaction faible, nombre baryonique, nombre leptonique, etc.

 

Le sens de décrire les particules sous la forme d'une petite collection de nombre, c'est que Dame Nature ne se préoccupe pas de l'individualité des particules : elles peuvent apparaître et disparaître à loisir. Par contre la Nature est intransigeante sur la conservation de la somme de tous ces nombres. Si j'ai une particule de nombre quantique a et une autre de nombre -a, la somme sur ce nombre sera nulle : autrement dit, le seul ensemble de particules possible partant d'un ensemble de réactions quelconque engendrant un nombre quelconque de particules à partir des a et -a de départ sera celui dont la somme des 'a' portés par chaque particules sera a - a = 0.

 

[Note en petit : Cette lois de conservation  lors des interaction recouvre une notion plus générale et très profonde : la notion de symétrie. La symétrie c'est "ce qui ne change pas quand tout le reste change". C'est la fraction immuable de la réalité physique, ce qui se conserve dans une transformation. Il s'agit de symétries abstraites entre des groupes de nombre quantiques représentant l'identité de la particule, et espère t'on son identité absolue (au sens où elle serait complètement décrite de la sorte). Cette symétrie ne s'exprime pas dans un espace usuel, mais la forme mathématique utilisée peut très bien trouver sa traduction dans un espace géométrique à plusieurs dimensions. La rigueur est la même, et plus intéressant, l'intuition est la même, au sens où personne ne prétendra qu'il faut cloisonner les mathématiques selon qu'elle s'appliquent à l'espace usuel, ou à l'espace interne des particules (que Lachieze Rey baptise, je trouve avec bonheur, l'Internat). ]

 

S'ajoute à cela que la Nature, en tendance lourde, est encline à produire plusieurs particules légères en partant d'une particule de départ massive ; c'est une autre façon d'exprimer le Second Principe de thermodynamique, l'entropie étant proportionnelle au nombre de particules du système. La tendance lourde de l'univers est donc de fabriquer des particules légères, à la limite de masse nulle, comme le photon, qui en outre est neutre du point de vue de la charge électrique, de la couleur, de la saveur, etc. Une particule de matière et d'antimatière qui se rencontrent ne s'annihilent pas stricto sensus : elles donnent des photons, ce qui n'est pas rien. Rien n'est perdu, tout est conservé au sens où la somme des a restent celle du départ, mais en général avec des particules plus légères et plus nombreuses (=> à entropie croissante). Cela revient à convertir une énergie potentielle (l'énergie de masse mc² de la particule), en énergie cinétique (des photons en mouvement) puisque toute l'énergie d'un photon est contenu dans son impulsion. Voila pourquoi ça fait "boum".

 


Donc...

 

Un anti atome d'hydrogène, c'est un anti électron (un positron) + un anti proton. La masse est la même, l'énergie de liaison et la structure atomique également, mais la charge électrique des protagoniste est inversée, le nombre baryonique qui est de +1 pour un proton est de -1 pour l'antiproton, le nombre leptonique qui est de +1 pour l'électron est de -1 pour l'antiélectron, etc.

 

L'interaction de cet anti atome avec la lumière, donc l'apparence visuelle d'une certaine masse d'antimatière sera en toute hypothèse la même que celle de la matière.

 

Ceci dit, on n'a jamais réussis à rassembler assez d'antimatière pour pouvoir l'observer à l'oeil nu.  [:pseudoman]

 


Et didn't read proof :o

 


Message cité 9 fois
Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 09-05-2012 à 17:56:16

---------------
Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
mood
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Posté le 09-05-2012 à 17:50:49  profilanswer
 

n°30190367
Ken Master​s
Gardez les pieds à plats !
Posté le 09-05-2012 à 17:54:38  profilanswer
 

Gilgamesh d'Uruk a écrit :


 
 
Sur la nature profonde de l'antimatière, c'est simplement une matière composée de particules dont les nombres quantiques sont inversés.  
 
Parce que ce qu'on appelle une "particule" n'est pas une "petite boule de matière". Un atome de fer, ce n'est pas une bille de... fer, forcément puisque ce sont les caractéristiques de l'atome qui expliquent toutes les propriétés sensibles du fer (densité, dureté, sensation tactile, apparence visuelle, etc). Une particule se conçoit mieux sous la forme d'une collection de nombres quantiques qui, ensemble, lui donnent son identité : spin, charge électrique, charge de "couleur" au sens de l'interaction forte, "saveur" au sens de l'interaction faible, nombre baryonique, nombre leptonique, etc.  
 
Le sens de ça, c'est que Dame Nature ne se préoccupe pas de l'individualité des particules : elles peuvent apparaître et disparaître à loisir. Par contre la Nature est intransigeante sur la conservation de la somme de tous ces nombres. Si j'ai une particule de nombre quantique a et une autre de nombre -a, la somme sur ce nombre sera nulle : autrement dit, le seul ensemble de particules possible partant d'un ensemble de réactions quelconque engendrant un nombre quelconque de particules à partir des a et -a de départ sera celui dont la somme des 'a' portés par chaque particules sera a - a = 0.  
 
[Note en petit : Cette lois de conservation  lors des interaction recouvre une notion plus générale et très profonde : la notion de symétrie. La symétrie c'est "ce qui ne change pas quand tout le reste change". C'est la fraction immuable de la réalité physique, ce qui se conserve dans une transformation. Il s'agit de symétries abstraites entre des groupes de nombre quantiques représentant l'identité de la particule, et espère t'on son identité absolue (au sens où elle serait complètement décrite de la sorte). Cette symétrie ne s'exprime pas dans un espace usuel, mais la forme mathématique utilisée peut très bien trouver sa traduction dans un espace géométrique à plusieurs dimensions. La rigueur est la même, et plus intéressant, l'intuition est la même, au sens où personne ne prétendra qu'il faut cloisonner les mathématiques selon qu'elle s'appliquent à l'espace usuel, ou à l'espace interne des particules (que Lachieze Rey baptise, je trouve avec bonheur, l'Internat). ]
 
S'ajoute à cela que la Nature, en tendance lourde, est encline à produire plusieurs particules légères en partant d'une particule de départ massive ; c'est une autre façon d'exprimer le Second Principe de thermodynamique, l'entropie étant proportionnelle au nombre de particules du système. La tendance lourde de l'univers est donc de fabriquer des particules légères, à la limite de masse nulle, comme le photon, qui en outre est neutre du point de vue de la charge électrique, de la couleur, de la saveur, etc. Une particule de matière et d'antimatière qui se rencontrent ne s'annihilent pas stricto sensus : elles donnent des photons, ce qui n'est pas rien. Rien n'est perdu, tout est conservé au sens où la somme des a restent celle du départ, mais en général avec des particules plus légères et plus nombreuses (=> à entropie croissante). Cela revient à convertir une énergie potentielle (l'énergie de masse mc² de la particule), en énergie cinétique (des photons en mouvement) puisque toute l'énergie d'un photon est contenu dans son impulsion. Voila pourquoi ça fait "boum".
 
 
Donc...  
 
Un anti atome d'hydrogène, c'est un anti électron (un positron) + un anti proton. La masse est la même, l'énergie de liaison et la structure atomique également, mais la charge électrique des protagoniste est inversée, le nombre baryonique qui est de +1 pour un proton est de -1 pour l'antiproton, le nombre leptonique qui est de +1 pour l'électron est de -1 pour l'antiélectron, etc.
 
L'interaction de cet anti atome avec la lumière, donc l'apparence visuelle d'une certaine masse d'antimatière sera en toute hypothèse la même que celle de la matière.  
 
Ceci dit, on n'a jamais réussis à rassembler assez d'antimatière pour pouvoir l'observer à l'oeil nu.  [:pseudoman]  
 
 
Et didn't read proof :o
 
 


 
 [:mme michu]  

n°30190439
Leg9
Fire walk with me
Posté le 09-05-2012 à 17:59:31  profilanswer
 

Gilgamesh d'Uruk a écrit :

L'interaction de cet anti atome avec la lumière, donc l'apparence visuelle d'une certaine masse d'antimatière sera en toute hypothèse la même que celle de la matière.

Pourquoi cela ?
Alors qu'il suffit de quelques variations parmi les nombre quantiques pour passer d'un élément à un autre, et d'une perception au niveau macroscopique à une autre complètement différente, pourquoi une inversion parfaite de tous les nombres devrait donner un aspect similaire ? [:jean-guitou]

Message cité 1 fois
Message édité par Leg9 le 09-05-2012 à 18:00:05

---------------
If I could start again, a million miles away, I would keep myself, I would find a way... "Loreleï's dead ; Heaven is about to fuzz."
n°30190443
justelebla​nc
Posté le 09-05-2012 à 17:59:43  profilanswer
 

Gilgamesh d'Uruk a écrit :


 
 
 
S'ajoute à cela que la Nature, en tendance lourde, est encline à produire plusieurs particules légères en partant d'une particule de départ massive ; c'est une autre façon d'exprimer le Second Principe de thermodynamique, l'entropie étant proportionnelle au nombre de particules du système. La tendance lourde de l'univers est donc de fabriquer des particules légères, à la limite de masse nulle, comme le photon, qui en outre est neutre du point de vue de la charge électrique, de la couleur, de la saveur, etc. Une particule de matière et d'antimatière qui se rencontrent ne s'annihilent pas stricto sensus : elles donnent des photons, ce qui n'est pas rien. Rien n'est perdu, tout est conservé au sens où la somme des a restent celle du départ, mais en général avec des particules plus légères et plus nombreuses (=> à entropie croissante). Cela revient à convertir une énergie potentielle (l'énergie de masse mc² de la particule), en énergie cinétique (des photons en mouvement) puisque toute l'énergie d'un photon est contenu dans son impulsion. Voila pourquoi ça fait "boum".
 
 
 


c'est quoi " en tendance lourde" ?
je dis que j'ai compris le reste hein  [:hahaguy]

n°30190451
Fork Bomb
Obsédé textuel
Posté le 09-05-2012 à 18:00:16  profilanswer
 

Gilgamesh d'Uruk a écrit :


 
 
Sur la nature profonde de l'antimatière, c'est simplement une matière composée de particules dont les nombres quantiques sont inversés.  
 
Parce que ce qu'on appelle une "particule" n'est pas une "petite boule de matière". Un atome de fer, ce n'est pas une bille de... fer, forcément puisque ce sont les caractéristiques de l'atome qui expliquent toutes les propriétés sensibles du fer (densité, dureté, sensation tactile, apparence visuelle, etc). Une particule se conçoit mieux sous la forme d'une collection de nombres quantiques qui, ensemble, lui donnent son identité : spin, charge électrique, charge de "couleur" au sens de l'interaction forte, "saveur" au sens de l'interaction faible, nombre baryonique, nombre leptonique, etc.  
 
Le sens de décrire les particules sous la forme d'une petite collection de nombre, c'est que Dame Nature ne se préoccupe pas de l'individualité des particules : elles peuvent apparaître et disparaître à loisir. Par contre la Nature est intransigeante sur la conservation de la somme de tous ces nombres. Si j'ai une particule de nombre quantique a et une autre de nombre -a, la somme sur ce nombre sera nulle : autrement dit, le seul ensemble de particules possible partant d'un ensemble de réactions quelconque engendrant un nombre quelconque de particules à partir des a et -a de départ sera celui dont la somme des 'a' portés par chaque particules sera a - a = 0.  
 
[Note en petit : Cette lois de conservation  lors des interaction recouvre une notion plus générale et très profonde : la notion de symétrie. La symétrie c'est "ce qui ne change pas quand tout le reste change". C'est la fraction immuable de la réalité physique, ce qui se conserve dans une transformation. Il s'agit de symétries abstraites entre des groupes de nombre quantiques représentant l'identité de la particule, et espère t'on son identité absolue (au sens où elle serait complètement décrite de la sorte). Cette symétrie ne s'exprime pas dans un espace usuel, mais la forme mathématique utilisée peut très bien trouver sa traduction dans un espace géométrique à plusieurs dimensions. La rigueur est la même, et plus intéressant, l'intuition est la même, au sens où personne ne prétendra qu'il faut cloisonner les mathématiques selon qu'elle s'appliquent à l'espace usuel, ou à l'espace interne des particules (que Lachieze Rey baptise, je trouve avec bonheur, l'Internat). ]
 
S'ajoute à cela que la Nature, en tendance lourde, est encline à produire plusieurs particules légères en partant d'une particule de départ massive ; c'est une autre façon d'exprimer le Second Principe de thermodynamique, l'entropie étant proportionnelle au nombre de particules du système. La tendance lourde de l'univers est donc de fabriquer des particules légères, à la limite de masse nulle, comme le photon, qui en outre est neutre du point de vue de la charge électrique, de la couleur, de la saveur, etc. Une particule de matière et d'antimatière qui se rencontrent ne s'annihilent pas stricto sensus : elles donnent des photons, ce qui n'est pas rien. Rien n'est perdu, tout est conservé au sens où la somme des a restent celle du départ, mais en général avec des particules plus légères et plus nombreuses (=> à entropie croissante). Cela revient à convertir une énergie potentielle (l'énergie de masse mc² de la particule), en énergie cinétique (des photons en mouvement) puisque toute l'énergie d'un photon est contenu dans son impulsion. Voila pourquoi ça fait "boum".
 
 
Donc...  
 
Un anti atome d'hydrogène, c'est un anti électron (un positron) + un anti proton. La masse est la même, l'énergie de liaison et la structure atomique également, mais la charge électrique des protagoniste est inversée, le nombre baryonique qui est de +1 pour un proton est de -1 pour l'antiproton, le nombre leptonique qui est de +1 pour l'électron est de -1 pour l'antiélectron, etc.
 
L'interaction de cet anti atome avec la lumière, donc l'apparence visuelle d'une certaine masse d'antimatière sera en toute hypothèse la même que celle de la matière.  
 
Ceci dit, on n'a jamais réussis à rassembler assez d'antimatière pour pouvoir l'observer à l'oeil nu.  [:pseudoman]  
 
 
Et didn't read proof :o
 
 


On a trouvé l’anti-ClemLeGrand [:implosion du tibia]  
Lui ne poste que des images et toi du texte…


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Décentralisons Internet-Bépo-Troll Bingo - "Pour adoucir le mélange, pressez trois quartiers d’orange !"
n°30190453
Aiua
PSN : Aiua / GT : Aiua42
Posté le 09-05-2012 à 18:00:40  profilanswer
 

Gilgamesh d'Uruk a écrit :


 
 
Sur la nature profonde de l'antimatière, c'est simplement une matière composée de particules dont les nombres quantiques sont inversés.  
 
Parce que ce qu'on appelle une "particule" n'est pas une "petite boule de matière". Un atome de fer, ce n'est pas une bille de... fer, forcément puisque ce sont les caractéristiques de l'atome qui expliquent toutes les propriétés sensibles du fer (densité, dureté, sensation tactile, apparence visuelle, etc). Une particule se conçoit mieux sous la forme d'une collection de nombres quantiques qui, ensemble, lui donnent son identité : spin, charge électrique, charge de "couleur" au sens de l'interaction forte, "saveur" au sens de l'interaction faible, nombre baryonique, nombre leptonique, etc.  
 
Le sens de décrire les particules sous la forme d'une petite collection de nombre, c'est que Dame Nature ne se préoccupe pas de l'individualité des particules : elles peuvent apparaître et disparaître à loisir. Par contre la Nature est intransigeante sur la conservation de la somme de tous ces nombres. Si j'ai une particule de nombre quantique a et une autre de nombre -a, la somme sur ce nombre sera nulle : autrement dit, le seul ensemble de particules possible partant d'un ensemble de réactions quelconque engendrant un nombre quelconque de particules à partir des a et -a de départ sera celui dont la somme des 'a' portés par chaque particules sera a - a = 0.  
 
[Note en petit : Cette lois de conservation  lors des interaction recouvre une notion plus générale et très profonde : la notion de symétrie. La symétrie c'est "ce qui ne change pas quand tout le reste change". C'est la fraction immuable de la réalité physique, ce qui se conserve dans une transformation. Il s'agit de symétries abstraites entre des groupes de nombre quantiques représentant l'identité de la particule, et espère t'on son identité absolue (au sens où elle serait complètement décrite de la sorte). Cette symétrie ne s'exprime pas dans un espace usuel, mais la forme mathématique utilisée peut très bien trouver sa traduction dans un espace géométrique à plusieurs dimensions. La rigueur est la même, et plus intéressant, l'intuition est la même, au sens où personne ne prétendra qu'il faut cloisonner les mathématiques selon qu'elle s'appliquent à l'espace usuel, ou à l'espace interne des particules (que Lachieze Rey baptise, je trouve avec bonheur, l'Internat). ]
 
S'ajoute à cela que la Nature, en tendance lourde, est encline à produire plusieurs particules légères en partant d'une particule de départ massive ; c'est une autre façon d'exprimer le Second Principe de thermodynamique, l'entropie étant proportionnelle au nombre de particules du système. La tendance lourde de l'univers est donc de fabriquer des particules légères, à la limite de masse nulle, comme le photon, qui en outre est neutre du point de vue de la charge électrique, de la couleur, de la saveur, etc. Une particule de matière et d'antimatière qui se rencontrent ne s'annihilent pas stricto sensus : elles donnent des photons, ce qui n'est pas rien. Rien n'est perdu, tout est conservé au sens où la somme des a restent celle du départ, mais en général avec des particules plus légères et plus nombreuses (=> à entropie croissante). Cela revient à convertir une énergie potentielle (l'énergie de masse mc² de la particule), en énergie cinétique (des photons en mouvement) puisque toute l'énergie d'un photon est contenu dans son impulsion. Voila pourquoi ça fait "boum".
 
 
Donc...  
 
Un anti atome d'hydrogène, c'est un anti électron (un positron) + un anti proton. La masse est la même, l'énergie de liaison et la structure atomique également, mais la charge électrique des protagoniste est inversée, le nombre baryonique qui est de +1 pour un proton est de -1 pour l'antiproton, le nombre leptonique qui est de +1 pour l'électron est de -1 pour l'antiélectron, etc.
 
L'interaction de cet anti atome avec la lumière, donc l'apparence visuelle d'une certaine masse d'antimatière sera en toute hypothèse la même que celle de la matière.  
 
Ceci dit, on n'a jamais réussis à rassembler assez d'antimatière pour pouvoir l'observer à l'oeil nu.  [:pseudoman]  
 
 
Et didn't read proof :o
 
 


 [:implosion du tibia]  [:sire de botcor:1]


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"The pen is mightier than the sword if the sword is very short, and the pen is very sharp." TP. Mes Jeux. Mes Ventes. Groupe HFR sur PlayFire.
n°30190464
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 09-05-2012 à 18:01:32  profilanswer
 

Leg9 a écrit :

Pourquoi cela ?
Alors qu'il suffit de quelques variations parmi les nombre quantiques pour passer d'un élément à un autre, et d'une perception au niveau macroscopique à une autre complètement différente, pourquoi une inversion parfaite devrait donner un aspect similaire ? [:jean-guitou]

 

Parce qu'il faudra la même énergie à l'anti électron qu'à l'électron pour changer de niveau, et que plus généralement les orbitales seront les mêmes dans l'anti atome. Or c'est là dessus qu'est basé toute l'interaction lumière-matière (quand elle est sous forme atomique).

Message cité 1 fois
Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 09-05-2012 à 18:02:08

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Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°30190472
Leg9
Fire walk with me
Posté le 09-05-2012 à 18:02:20  profilanswer
 

justeleblanc a écrit :

c'est quoi " en tendance lourde" ?
je dis que j'ai compris le reste hein  [:hahaguy]

Ca veut dire que la nature dans la plupart des cas aime foutre le bordel, et ne remet pas les choses en place (*), comme le vinaigre et l'huile (qui en fait au niveau micro sont bien plus en désordre en faisant deux phases distinctes, mais bon...)
 
 
(*) : c'est donc bien LA nature... [:petrus75]


---------------
If I could start again, a million miles away, I would keep myself, I would find a way... "Loreleï's dead ; Heaven is about to fuzz."
n°30190485
Leg9
Fire walk with me
Posté le 09-05-2012 à 18:03:09  profilanswer
 

Gilgamesh d'Uruk a écrit :

Parce qu'il faudra la même énergie à l'anti électron qu'à l'électron pour changer de niveau, et que plus généralement les orbitales seront les mêmes dans l'anti atome. Or c'est là dessus qu'est basé toute l'interaction lumière-matière (quand elle est sous forme atomique).

... [:klemton]
 
Judicieuse réponse.
Ca ira pour cette fois  :o

Message cité 1 fois
Message édité par Leg9 le 09-05-2012 à 18:03:45

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If I could start again, a million miles away, I would keep myself, I would find a way... "Loreleï's dead ; Heaven is about to fuzz."
n°30190507
justelebla​nc
Posté le 09-05-2012 à 18:04:47  profilanswer
 

Leg9 a écrit :

Ca veut dire que la nature dans la plupart des cas aime foutre le bordel, et ne remet pas les choses en place (*), comme le vinaigre et l'huile (qui en fait au niveau micro sont bien plus en désordre en faisant deux phases distinctes, mais bon...)
 
 
(*) : c'est donc bien LA nature... [:petrus75]


ah c'était de l'humour ?  :D

mood
Publicité
Posté le 09-05-2012 à 18:04:47  profilanswer
 

n°30190527
Leg9
Fire walk with me
Posté le 09-05-2012 à 18:06:33  profilanswer
 

justeleblanc a écrit :


ah c'était de l'humour ?  :D

Mais non, pas du tout...
[:faman:1]


---------------
If I could start again, a million miles away, I would keep myself, I would find a way... "Loreleï's dead ; Heaven is about to fuzz."
n°30190543
justelebla​nc
Posté le 09-05-2012 à 18:08:22  profilanswer
 

Leg9 a écrit :

Mais non, pas du tout...
[:faman:1]


 [:das moorrad]

n°30190560
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 09-05-2012 à 18:09:24  profilanswer
 

justeleblanc a écrit :


c'est quoi " en tendance lourde" ?
je dis que j'ai compris le reste hein  [:hahaguy]

 

En gros...

 


Imagine une réaction symétrique (flèche à double sens <----> ) entre des particules  :

 

2 gros lents  <---> 2 légers rapides

 


Si 2 légers rapides donnent deux gros lents, vu que ces derniers sont lents, ils vont pouvoir re-rentrer en contact et redonner 2 légers rapides.
Si 2 légers rapides sont produits, ils se barrent au loin, et ne rentrent plus en contact.

 

Donc bien que la réaction soit aussi probable dans un sens que dans un autre quand les particules rentrent en contact, le fait d'avoir des particules qui se barrent au loin à peine produites fait qu'en pratique la réaction se produira dans un sens privilégié (flèche dans un seul sens ---> ):

 

2 gros lents  ---> 2 légers rapides

 

Message cité 2 fois
Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 09-05-2012 à 18:10:59

---------------
Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°30190609
Kalymereau
This is not a method
Posté le 09-05-2012 à 18:13:00  profilanswer
 

[:wiids]


---------------
rm -rf internet/
n°30190628
justelebla​nc
Posté le 09-05-2012 à 18:14:47  profilanswer
 

Gilgamesh d'Uruk a écrit :


 
En gros...
 
 
Imagine une réaction symétrique (flèche à double sens <----> ) entre des particules  :
 
2 gros lents  <---> 2 légers rapides
 
 
Si 2 légers rapides donnent deux gros lents, vu que ces derniers sont lents, ils vont pouvoir re-rentrer en contact et redonner 2 légers rapides.
Si 2 légers rapides sont produits, ils se barrent au loin, et ne rentrent plus en contact.  
 
Donc bien que la réaction soit aussi probable dans un sens que dans un autre quand les particules rentrent en contact, le fait d'avoir des particules qui se barrent au loin à peine produites fait qu'en pratique la réaction se produira dans un sens privilégié (flèche dans un seul sens ---> ):
 
2 gros lents  ---> 2 légers rapides
 


mais quand tu dis " tendance lourde " c'est un terme scientifique ? ou tu prends un ton un peu humoristique ?
 

n°30190654
mitchb51
Assigné Posteur
Posté le 09-05-2012 à 18:16:56  profilanswer
 

cybercap a écrit :

rhoo la croute  :pfff:  
la peinture c'est quand même mieux avant quand ça ressemblait à quelque chose, les jeux de lumière de De la Tour ou Wermeer sont sublimes à coté de ce design de tapis ikéa  :fou:


 
carrement d'accord!!
N'importe quel primate peu pondre cette me*rde!
En revanche, un tableau de Caravage...


---------------
Jamais TT en 20 ans !  :o
n°30190655
justelebla​nc
Posté le 09-05-2012 à 18:17:00  profilanswer
 

Gilgamesh d'Uruk a écrit :


 
En gros...
 
 


le site de ta signature il est de toi ?
c'est fascinant, bon je ne capte pas grand chose mais j'adore l'idée

n°30190659
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 09-05-2012 à 18:17:05  profilanswer
 

justeleblanc a écrit :


mais quand tu dis " tendance lourde " c'est un terme scientifique ? ou tu prends un ton un peu humoristique ?
 


 
 
Non, non, c'est sérieux. Ca traduit le fait que l'augmentation de l'entropie est basée sur le fait qu'une configuration est plus probable qu'une autre.  
 


---------------
Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°30190668
justelebla​nc
Posté le 09-05-2012 à 18:17:38  profilanswer
 

Gilgamesh d'Uruk a écrit :


 
 
Non, non, c'est sérieux. Ca traduit le fait que l'augmentation de l'entropie est basée sur le fait qu'une configuration est plus probable qu'une autre.
 


ah ok là je comprends

n°30190680
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 09-05-2012 à 18:19:01  profilanswer
 

justeleblanc a écrit :


le site de ta signature il est de toi ?
c'est fascinant, bon je ne capte pas grand chose mais j'adore l'idée

 

En fait c'est cui de xantox qui avait publié mon projet d'Arche interstellaire.
Pi après je me suis sorti les doigts et j'ai fait mon wiki : http://space-nation.org

Message cité 1 fois
Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 09-05-2012 à 23:07:38

---------------
Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°30190682
clemlegran​d
Editeur de messages compulsif
Posté le 09-05-2012 à 18:19:06  profilanswer
 

mitchb51 a écrit :

 

carrement d'accord!!
N'importe quel primate peu pondre cette me*rde!
En revanche, un tableau de Caravage...

 

Oui, mais n'importe quel primate ne l'a pas fait.
Quand on y pense, inventer la roue c'est trop con, n'importe quel primate peu le faire aussi.
Personne n'a dit un jour que l'art c'était "les trucs trop balèzes que moi j'arriverai pas à faire"


Message édité par clemlegrand le 09-05-2012 à 18:22:34
n°30190689
Nivacrin
Wat ?
Posté le 09-05-2012 à 18:19:25  profilanswer
 

Gilgamesh d'Uruk a écrit :


 
 
Sur la nature profonde de l'antimatière, c'est simplement une matière composée de particules dont les nombres quantiques sont inversés.  
 
Parce que ce qu'on appelle une "particule" n'est pas une "petite boule de matière". Un atome de fer, ce n'est pas une bille de... fer, forcément puisque ce sont les caractéristiques de l'atome qui expliquent toutes les propriétés sensibles du fer (densité, dureté, sensation tactile, apparence visuelle, etc). Une particule se conçoit mieux sous la forme d'une collection de nombres quantiques qui, ensemble, lui donnent son identité : spin, charge électrique, charge de "couleur" au sens de l'interaction forte, "saveur" au sens de l'interaction faible, nombre baryonique, nombre leptonique, etc.  
 
Le sens de décrire les particules sous la forme d'une petite collection de nombre, c'est que Dame Nature ne se préoccupe pas de l'individualité des particules : elles peuvent apparaître et disparaître à loisir. Par contre la Nature est intransigeante sur la conservation de la somme de tous ces nombres. Si j'ai une particule de nombre quantique a et une autre de nombre -a, la somme sur ce nombre sera nulle : autrement dit, le seul ensemble de particules possible partant d'un ensemble de réactions quelconque engendrant un nombre quelconque de particules à partir des a et -a de départ sera celui dont la somme des 'a' portés par chaque particules sera a - a = 0.  
 
[Note en petit : Cette lois de conservation  lors des interaction recouvre une notion plus générale et très profonde : la notion de symétrie. La symétrie c'est "ce qui ne change pas quand tout le reste change". C'est la fraction immuable de la réalité physique, ce qui se conserve dans une transformation. Il s'agit de symétries abstraites entre des groupes de nombre quantiques représentant l'identité de la particule, et espère t'on son identité absolue (au sens où elle serait complètement décrite de la sorte). Cette symétrie ne s'exprime pas dans un espace usuel, mais la forme mathématique utilisée peut très bien trouver sa traduction dans un espace géométrique à plusieurs dimensions. La rigueur est la même, et plus intéressant, l'intuition est la même, au sens où personne ne prétendra qu'il faut cloisonner les mathématiques selon qu'elle s'appliquent à l'espace usuel, ou à l'espace interne des particules (que Lachieze Rey baptise, je trouve avec bonheur, l'Internat). ]
 
S'ajoute à cela que la Nature, en tendance lourde, est encline à produire plusieurs particules légères en partant d'une particule de départ massive ; c'est une autre façon d'exprimer le Second Principe de thermodynamique, l'entropie étant proportionnelle au nombre de particules du système. La tendance lourde de l'univers est donc de fabriquer des particules légères, à la limite de masse nulle, comme le photon, qui en outre est neutre du point de vue de la charge électrique, de la couleur, de la saveur, etc. Une particule de matière et d'antimatière qui se rencontrent ne s'annihilent pas stricto sensus : elles donnent des photons, ce qui n'est pas rien. Rien n'est perdu, tout est conservé au sens où la somme des a restent celle du départ, mais en général avec des particules plus légères et plus nombreuses (=> à entropie croissante). Cela revient à convertir une énergie potentielle (l'énergie de masse mc² de la particule), en énergie cinétique (des photons en mouvement) puisque toute l'énergie d'un photon est contenu dans son impulsion. Voila pourquoi ça fait "boum".
 
 
Donc...  
 
Un anti atome d'hydrogène, c'est un anti électron (un positron) + un anti proton. La masse est la même, l'énergie de liaison et la structure atomique également, mais la charge électrique des protagoniste est inversée, le nombre baryonique qui est de +1 pour un proton est de -1 pour l'antiproton, le nombre leptonique qui est de +1 pour l'électron est de -1 pour l'antiélectron, etc.
 
L'interaction de cet anti atome avec la lumière, donc l'apparence visuelle d'une certaine masse d'antimatière sera en toute hypothèse la même que celle de la matière.  
 
Ceci dit, on n'a jamais réussis à rassembler assez d'antimatière pour pouvoir l'observer à l'oeil nu.  [:pseudoman]  
 
 
Et didn't read proof :o
 
 


Alors j'ai lu ton post, (j'en demandais pas tant), et ma réaction à la fin ca a été  : [:rofl][:rofl]. Pas que je me moque de toi hein, mais j'ai pas bité un broc de ton explication  [:caudacien:1] . C'est moi hein, j'ai jamais été très copain avec la physique.
Pour moi l'antimatière, ca se résume à ce que j'ai lu dans Anges et Démons [:tinostar]
 
Sinon je veux bien, je dis qu'on sait pas à quoi ca ressemble, tu me dis qu'on fabrique tous les jours dans le LHC mais pour finir tu me dis qu'on n'a jamais réussi à en rassembler assez pour savoir à quoi ca ressemble. Du coup je comprends pas trop.


---------------
"Il ne faut pas juger les gens sur leurs fréquentations. Judas, par exemple, avait des amis irréprochables."
n°30190708
HumanRAGE
Rage d'être un Humain...LIBRE!
Posté le 09-05-2012 à 18:21:06  profilanswer
 

Nivacrin a écrit :


Alors j'ai lu ton post, (j'en demandais pas tant), et ma réaction à la fin ca a été  : [:rofl][:rofl]. Pas que je me moque de toi hein, mais j'ai pas bité un broc de ton explication  [:caudacien:1] . C'est moi hein, j'ai jamais été très copain avec la physique.
Pour moi l'antimatière, ca se résume à ce que j'ai lu dans Anges et Démons [:tinostar]
 
Sinon je veux bien, je dis qu'on sait pas à quoi ca ressemble, tu me dis qu'on fabrique tous les jours dans le LHC mais pour finir tu me dis qu'on n'a jamais réussi à en rassembler assez pour savoir à quoi ca ressemble. Du coup je comprends pas trop.


on en mesure les traces :o
 
mais totaaaaaaaaaaaaaaal HS


---------------
When I give food to the poor, they call me a saint. When I ask why the poor have no food, they call me a communist. Helder Camara | Telling your employees they're "family" is the corporate equivalent of saying "I love you" to a sex worker.
n°30190720
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 09-05-2012 à 18:22:43  profilanswer
 

Nivacrin a écrit :


Sinon je veux bien, je dis qu'on sait pas à quoi ca ressemble, tu me dis qu'on fabrique tous les jours dans le LHC mais pour finir tu me dis qu'on n'a jamais réussi à en rassembler assez pour savoir à quoi ca ressemble. Du coup je comprends pas trop.

 

Disons qu'on sait comment la lumière interagit avec la matière, et qu'avec l'antimatière un simple raisonnement qualitatif nous affirme que ça sera exactement la même chose.

 

/HS

Message cité 1 fois
Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 09-05-2012 à 18:22:55

---------------
Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°30190733
Nivacrin
Wat ?
Posté le 09-05-2012 à 18:24:19  profilanswer
 

Gilgamesh d'Uruk a écrit :


 
Disons qu'on sait comment la lumière interagit avec la matière, et qu'avec l'antimatière un simple raisonnement qualitatif nous affirme que ça sera exactement la même chose.
 
/HS


Ok :jap: Merci d'essayer de nous expliquer un truc aussi complexe, ca change des repost.


---------------
"Il ne faut pas juger les gens sur leurs fréquentations. Judas, par exemple, avait des amis irréprochables."
n°30190759
justelebla​nc
Posté le 09-05-2012 à 18:26:01  profilanswer
 

Gilgamesh d'Uruk a écrit :


 
En fait c'est cui de xantox qui avait publié mon projet d'Arche interstellaire.  
Pi après je me suis sorti les doigt et j'ai fait mon wiki : http://space-nation.org


je suis en train de le lire, et de comprendre :D
ça me fait rapidement, mais un peu faussement, penser au superbe "Chants de la Terre lointaine " de clarke

n°30190895
bidibulle
houg !
Posté le 09-05-2012 à 18:40:15  profilanswer
 

kamoulox §§§

n°30190904
Nozdormu
Posté le 09-05-2012 à 18:41:04  profilanswer
 

juste pour être sûr d'avoir une image sur cette page :
 
http://i.imgur.com/N87BC.jpg

n°30190906
no_gods
Uplifting trance !
Posté le 09-05-2012 à 18:41:07  profilanswer
 

Gilgamesh d'Uruk a écrit :


 
 
Sur la nature profonde de l'antimatière, c'est simplement une matière composée de particules dont les nombres quantiques sont inversés.  
 
Parce que ce qu'on appelle une "particule" n'est pas une "petite boule de matière". Un atome de fer, ce n'est pas une bille de... fer, forcément puisque ce sont les caractéristiques de l'atome qui expliquent toutes les propriétés sensibles du fer (densité, dureté, sensation tactile, apparence visuelle, etc). Une particule se conçoit mieux sous la forme d'une collection de nombres quantiques qui, ensemble, lui donnent son identité : spin, charge électrique, charge de "couleur" au sens de l'interaction forte, "saveur" au sens de l'interaction faible, nombre baryonique, nombre leptonique, etc.  
 
Le sens de décrire les particules sous la forme d'une petite collection de nombre, c'est que Dame Nature ne se préoccupe pas de l'individualité des particules : elles peuvent apparaître et disparaître à loisir. Par contre la Nature est intransigeante sur la conservation de la somme de tous ces nombres. Si j'ai une particule de nombre quantique a et une autre de nombre -a, la somme sur ce nombre sera nulle : autrement dit, le seul ensemble de particules possible partant d'un ensemble de réactions quelconque engendrant un nombre quelconque de particules à partir des a et -a de départ sera celui dont la somme des 'a' portés par chaque particules sera a - a = 0.  
 
[Note en petit : Cette lois de conservation  lors des interaction recouvre une notion plus générale et très profonde : la notion de symétrie. La symétrie c'est "ce qui ne change pas quand tout le reste change". C'est la fraction immuable de la réalité physique, ce qui se conserve dans une transformation. Il s'agit de symétries abstraites entre des groupes de nombre quantiques représentant l'identité de la particule, et espère t'on son identité absolue (au sens où elle serait complètement décrite de la sorte). Cette symétrie ne s'exprime pas dans un espace usuel, mais la forme mathématique utilisée peut très bien trouver sa traduction dans un espace géométrique à plusieurs dimensions. La rigueur est la même, et plus intéressant, l'intuition est la même, au sens où personne ne prétendra qu'il faut cloisonner les mathématiques selon qu'elle s'appliquent à l'espace usuel, ou à l'espace interne des particules (que Lachieze Rey baptise, je trouve avec bonheur, l'Internat). ]
 
S'ajoute à cela que la Nature, en tendance lourde, est encline à produire plusieurs particules légères en partant d'une particule de départ massive ; c'est une autre façon d'exprimer le Second Principe de thermodynamique, l'entropie étant proportionnelle au nombre de particules du système. La tendance lourde de l'univers est donc de fabriquer des particules légères, à la limite de masse nulle, comme le photon, qui en outre est neutre du point de vue de la charge électrique, de la couleur, de la saveur, etc. Une particule de matière et d'antimatière qui se rencontrent ne s'annihilent pas stricto sensus : elles donnent des photons, ce qui n'est pas rien. Rien n'est perdu, tout est conservé au sens où la somme des a restent celle du départ, mais en général avec des particules plus légères et plus nombreuses (=> à entropie croissante). Cela revient à convertir une énergie potentielle (l'énergie de masse mc² de la particule), en énergie cinétique (des photons en mouvement) puisque toute l'énergie d'un photon est contenu dans son impulsion. Voila pourquoi ça fait "boum".
 
 
Donc...  
 
Un anti atome d'hydrogène, c'est un anti électron (un positron) + un anti proton. La masse est la même, l'énergie de liaison et la structure atomique également, mais la charge électrique des protagoniste est inversée, le nombre baryonique qui est de +1 pour un proton est de -1 pour l'antiproton, le nombre leptonique qui est de +1 pour l'électron est de -1 pour l'antiélectron, etc.
 
L'interaction de cet anti atome avec la lumière, donc l'apparence visuelle d'une certaine masse d'antimatière sera en toute hypothèse la même que celle de la matière.  
 
Ceci dit, on n'a jamais réussis à rassembler assez d'antimatière pour pouvoir l'observer à l'oeil nu.  [:pseudoman]  
 
 
Et didn't read proof :o
 
 


 
Ce texte rempli d'erreurs et d'approximations  [:prozac]  

n°30190909
Gilgamesh ​d'Uruk
Lui-même
Posté le 09-05-2012 à 18:41:13  profilanswer
 

justeleblanc a écrit :


je suis en train de le lire, et de comprendre :D
ça me fait rapidement, mais un peu faussement, penser au superbe "Chants de la Terre lointaine " de clarke


 
Oui mais là on voyage pas congelé. C'est un Generation Ship pas un Colonizing Seed Ship  [:ogratte:2]  
 
voir ici
 
quota:
http://www.daviddarling.info/images/Bussard_ramjet_small.jpg


---------------
Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.
n°30190925
justelebla​nc
Posté le 09-05-2012 à 18:42:38  profilanswer
 

Gilgamesh d'Uruk a écrit :


 
Oui mais là on voyage pas congelé. C'est un Generation Ship pas un Colonizing Seed Ship  [:ogratte:2]  
 
voir ici
 
quota:
http://www.daviddarling.info/image [...] _small.jpg


effectivement, alors peut-être rdv avec Rama


Message édité par justeleblanc le 09-05-2012 à 18:43:21
n°30190984
Profil sup​primé
Posté le 09-05-2012 à 18:48:34  answer
 

http://www.wesellpanasonic.com/product_images/z/238/04_panasonic_th-152ux1__50914_zoom.jpg

 

4K resolution

 

500K $

 


http://www.wesellpanasonic.com/pro [...] splay.html

 

dispo dans les fnacs de Monaco [:cerveau prodigy]

Message cité 3 fois
Message édité par Profil supprimé le 09-05-2012 à 18:54:59
n°30191011
sidela
Posté le 09-05-2012 à 18:51:11  profilanswer
 
n°30191062
Fork Bomb
Obsédé textuel
Posté le 09-05-2012 à 18:56:53  profilanswer
 
n°30191087
Profil sup​primé
Posté le 09-05-2012 à 18:59:53  answer
 
n°30191091
no_gods
Uplifting trance !
Posté le 09-05-2012 à 19:00:29  profilanswer
 
n°30191181
Profil sup​primé
Posté le 09-05-2012 à 19:09:53  answer
 

mais quel thon :o

n°30191393
darkbenn
Pouet Pouet
Posté le 09-05-2012 à 19:28:32  profilanswer
 

http://a8.sphotos.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-prn1/532862_306609656081458_100001972783056_676257_1893248736_n.jpg


---------------
In Pan Bagnat we trust
n°30191408
J_D_
Posté le 09-05-2012 à 19:29:38  profilanswer
 


 
 
Tu l'allumes, tu bronzes


---------------
DTC la 3ème étoile !
n°30191427
Till Linde​mann
heirate mich
Posté le 09-05-2012 à 19:31:00  profilanswer
 


 :lol:  :lol:


---------------
Wer hält deine Hand wenn es dich nach unten zieht ?  
n°30191428
sof
Don't quit on me. Ever.
Posté le 09-05-2012 à 19:31:04  profilanswer
 

Gilgamesh d'Uruk a écrit :


 
 
Sur la nature profonde de l'antimatière, c'est simplement une matière composée de particules dont les nombres quantiques sont inversés.  
 
Parce que ce qu'on appelle une "particule" n'est pas une "petite boule de matière". Un atome de fer, ce n'est pas une bille de... fer, forcément puisque ce sont les caractéristiques de l'atome qui expliquent toutes les propriétés sensibles du fer (densité, dureté, sensation tactile, apparence visuelle, etc). Une particule se conçoit mieux sous la forme d'une collection de nombres quantiques qui, ensemble, lui donnent son identité : spin, charge électrique, charge de "couleur" au sens de l'interaction forte, "saveur" au sens de l'interaction faible, nombre baryonique, nombre leptonique, etc.  
 
Le sens de décrire les particules sous la forme d'une petite collection de nombre, c'est que Dame Nature ne se préoccupe pas de l'individualité des particules : elles peuvent apparaître et disparaître à loisir. Par contre la Nature est intransigeante sur la conservation de la somme de tous ces nombres. Si j'ai une particule de nombre quantique a et une autre de nombre -a, la somme sur ce nombre sera nulle : autrement dit, le seul ensemble de particules possible partant d'un ensemble de réactions quelconque engendrant un nombre quelconque de particules à partir des a et -a de départ sera celui dont la somme des 'a' portés par chaque particules sera a - a = 0.  
 
[Note en petit : Cette lois de conservation  lors des interaction recouvre une notion plus générale et très profonde : la notion de symétrie. La symétrie c'est "ce qui ne change pas quand tout le reste change". C'est la fraction immuable de la réalité physique, ce qui se conserve dans une transformation. Il s'agit de symétries abstraites entre des groupes de nombre quantiques représentant l'identité de la particule, et espère t'on son identité absolue (au sens où elle serait complètement décrite de la sorte). Cette symétrie ne s'exprime pas dans un espace usuel, mais la forme mathématique utilisée peut très bien trouver sa traduction dans un espace géométrique à plusieurs dimensions. La rigueur est la même, et plus intéressant, l'intuition est la même, au sens où personne ne prétendra qu'il faut cloisonner les mathématiques selon qu'elle s'appliquent à l'espace usuel, ou à l'espace interne des particules (que Lachieze Rey baptise, je trouve avec bonheur, l'Internat). ]
 
S'ajoute à cela que la Nature, en tendance lourde, est encline à produire plusieurs particules légères en partant d'une particule de départ massive ; c'est une autre façon d'exprimer le Second Principe de thermodynamique, l'entropie étant proportionnelle au nombre de particules du système. La tendance lourde de l'univers est donc de fabriquer des particules légères, à la limite de masse nulle, comme le photon, qui en outre est neutre du point de vue de la charge électrique, de la couleur, de la saveur, etc. Une particule de matière et d'antimatière qui se rencontrent ne s'annihilent pas stricto sensus : elles donnent des photons, ce qui n'est pas rien. Rien n'est perdu, tout est conservé au sens où la somme des a restent celle du départ, mais en général avec des particules plus légères et plus nombreuses (=> à entropie croissante). Cela revient à convertir une énergie potentielle (l'énergie de masse mc² de la particule), en énergie cinétique (des photons en mouvement) puisque toute l'énergie d'un photon est contenu dans son impulsion. Voila pourquoi ça fait "boum".
 
 
Donc...  
 
Un anti atome d'hydrogène, c'est un anti électron (un positron) + un anti proton. La masse est la même, l'énergie de liaison et la structure atomique également, mais la charge électrique des protagoniste est inversée, le nombre baryonique qui est de +1 pour un proton est de -1 pour l'antiproton, le nombre leptonique qui est de +1 pour l'électron est de -1 pour l'antiélectron, etc.
 
L'interaction de cet anti atome avec la lumière, donc l'apparence visuelle d'une certaine masse d'antimatière sera en toute hypothèse la même que celle de la matière.  
 
Ceci dit, on n'a jamais réussis à rassembler assez d'antimatière pour pouvoir l'observer à l'oeil nu.  [:pseudoman]  
 
 
Et didn't read proof :o
 
 


C'est pas faux !


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Je ne sais pas si le Paradis existe. Mais j'ai vécu l'enfer. "L'artiste contemporain possède une double faculté : celle d'être le premier à créer une merde ; celle de trouver des gens assez idiots pour confondre merde et talent"
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