Reprise du message précédent :

Et dire que j'ai failli préciser pas Rummo (car pas dispo )
Et sinon, après le Paris-Brest, le Paris-Metz et c'est très bon. Pour les grands :
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Et les petits :
 
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                                                                                                  Aqua? sup' Bro?
                                                                                                                    /

   
 
Cimer bro! Made my day.  

Cette fois j'ai fait l'effort de sortir l'apn pour que vous saisissiez un peu mieux ce tajine
 
 
 
Evidemment il vous manque cette saveur épicée quand il sort tout juste du four, mais bon.  

Mais ce topic
 

 Comme je suis tristouille, j'ai écrit ça :
 
Chez les parents de ma mère, dans leur villa de Stella-Plage, Pas-de-Calais, en vacances, je m'emmerdais toujours assez ferme. Ils étaient affreusement radins, on mangeait du pain beurré à la cassonade et au sable en sortant de la baignade, à la plage. Ils étaient terriblement cathos, aussi, et, dès que j'avais épuisé le stock de lecture apporté de chez moi, il ne me restait plus qu'à lire, à Pâques et puis l'été, chaque année, les sempiternels Reader's Digest, les Fripounet, les Pèlerin, qui sentaient le moisi - surtout une fois qu'on les avait lus.
 
Mais, parfois, mon cousin Bertrand venait avec ses parents. Il était vachement grand. Il lisait ce qu'il voulait. Il lisait PILOTE.
 
Bien sûr, c'est si banal de dire tout ça, cette tristesse quand meurent ces gens doués qui nous ont allumé dans les yeux un autre monde - un monde énorme, pourtant, parce que j'étais petite et que Pompidou était président - et on ne se méfie jamais assez des gros sourcils.
 
J'avais plus ou moins le droit de lire cet illustré déconcertant. Mais c'est difficile d'interdire à un enfant de lire, quand il est si sage.  
Alors je lisais, plus ou moins en cachette. Dans Pilote, il y avait le Génie des Alpages. Je n'y comprenais rien mais c'était merveilleux. J'aimais d'amour Cellulite, avec confiance.
C'était le monde de l'ailleurs, de la couleur, de l'étrange qui chatouillait mes yeux de fille du Nord.  
 
Et puis je tournais les pages du journal et je tombais dans le monde du rigolo. Le monde de l'absurde discours. Le monde de la démonstration pour la beauté du geste. Le monde de la brillantissime cabriole finale, une sorte de cirque élégant, de comète poétique et désespérément drôle.
Oui, j'ai adoré tous ses dessins, j'ai ri et rigolé et ri encore et toujours : comment résister à cette grande autorité du n'importe quoi ?  
 
Mais je sais ce que je lui dois, à Marcel, Marcel Gotlib, à lui et à quelques autres : les mots sont des armes et leur pouvoir est infini  

tu devrais le poster sur le topic "cimetière". C'est un joli hommage.

C'est gentil. Mais on va dire que je fais des phrases.

 
T'es marin?  

Oui c'est pour cette raison que je te le proposais  

Je suis Mââme Bato, quand même

C'est très chouette, ce texte, IZN, il fait remonter mes souvenirs de quand je lisais les Dingodossiers et la rubrique à brac quand nous allions passer la soirée chez mon oncle et que les adultes et les grands mangeaient et discutaient au salon.
 
Il faut que je me les procure, tiens, j'aimerais pouvoir relire les rédactions de l'élève Chaprot, la planche sur les bricoleurs avec "le plus dangereux : celui qui aime mais qui ne sait pas" ou encore celle avec tous les Pères Noël qui se retrouvent chez les jumeaux

Mary
 
Chaque fois que je fais des pâtes à trou, je...

Joli texte, ma'ame Batô
 

 

Et bien sûr, moi j'ai l'odeur et le goût.    

Tu es en train de devenir aussi exécrable que Hellmoumoutte  
 

Ce qui me fait penser que je n'ai pas de photo du piment farci qui accompagnait, et que j'ai donc également mangé.  

Et maintenant?  
 
Non, parce qu'il y a 2 jours j'ai encore cuisiné pour vous  
 

Et donc, ce qui deviendra tajine  
 

 

 

 

 

 

Et ce qui deviendra couscous  
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 

OH MAIS MOI AUSSI J4AI FAIM §§§§§§§§§

Tu ne livres pas, Aqua, par hasard ?

Je devrais écrire plus souvent (oui, je sais ).

Je lis, quand même. Et hier j'ai trouvé chez un bouquiniste industriel un bouquin de Brautigan que j'avais lu et relu quand j'étais tellement plus... jeune.

Ce livre n'est plus édité. Mais je vous le recommande néanmoins
Dans ma nouvelle librairie préférée, il y avait une soirée Brautigan jeudi dernier. J'ai décidé d'y aller quand j'ai entendu un des libraires m'en parler. Parce que tous les poèmes (ou presque) du vieux Richard viennent d'être rassemblés, retraduits, et réédités en bilingue au Castor Astral.
Moi, vous me connaissez, j'ai juste dit : "OH LALA UNE SOIREE BRAUTIGAN MAIS C4EST TROP TROP BIEN OH LALALALALALA"

J'avais trop envie d'y aller pour faire ma sauvage bêcheuse, mais pourtant. J'avais peur que ce soit désert. J'avais surtout peur que ce soit "mondain de la rive droite bobette", et que j'aie envie de jeter des stylos à la tête des gens et qu'à la place je fuie en déplorant l'humanité dans son ensemble.
Mais j'ai pris l'autobus, fermement.
Je suis arrivée largement trois minutes avant vingt heures, ils déployaient de petits bancs avec une grande maestria. Je me suis dit que ça avait l'air bien plus cosy que dans des librairies du Marais où on vous empile les gens debout avec des airs crispés.
Il y avait un écran, avec des images de livres, des images de moustache, des images de la vie rêvée des mots. Deux types, un grand, un petit, qui avaient traduit les poèmes et qui étaient facétieux et pétillants mais comment pourrait-on imaginer traduire Brautigan si on n'était pas soi-même un peu fou, un peu déraillé, un peu à côté ? L'éditeur, discrètement, après. Les libraires, pleins de sourires, de légèreté, de blagues. Et le monde de dingue, dans une petite-moyenne librairie du XXe, je ne sais pas, 40, 50 personnes ?

Cinquante personnes qui viennent dans une petite librairie un jeudi soir d'automne rugueux pour parler, écouter parler de Richard Brautigan. Et le lire. C'était un peu ça, l'idée. C'était si chouette.
Si on lisait, on avait du vin chaud.
Qui était très bon. Je le sais parce que j'ai lu des bouts de "Un privé à Babylone". J'ai expliqué que j'avais acheté ce livre des tas de fois. Que je finissais toujours par l'offrir à quelqu'un que j'aimais beaucoup. Parce qu'on aime encore mieux, peut-être, ceux qui connaissent les sortilèges de Babylone ?
Le libraire malicieux a lu des morceaux de "la Pêche à la truite en Amérique". Intact, j'ai retrouvé le plaisir, l'étonnement émerveillé de ma première lecture, le grand sérieux de la facétie, l'aplomb désaxé, le jeu.
Tous, nous qui lisions, c'était comme si nous épluchions de délicates clémentines acidulées et sucrées à la fois, pour les offrir aux autres. Tout le monde souriait, et en fait personne ne souriait bêtement, c'était merveilleux.
Comment dire autrement que "c'était vachement bien cette soirée littéraire et pas du tout bêcheur" ?

Pardon, je me suis un peu emportée ²²²²

Sinon j'ai fait ça, aussi.

Enfin, ça, je veux dire

Jör c'est toi qui cuisine là  
 
Ça doit être méga-bon tout ça , mais j'ai peur avec le piment, je ne suis pas très copain avec le piment, il me met rapidement la philanthropie... euh la tripe en folie
 

Vostok & Sputnik Des livres

 
Nondédjiou cette attaque culinaire
 

 

 
Bienvenue à la petite Spoutnik chez les chouchous ! Adorable
 
Vostok semble l'avoir adoptée

Patronne  
 
 
C'est fou comme la culture devient amicale soudainement.  
 
Et comme n'est pas à la hauteur de son smiley.

Tu es jaloux parce que toi tu n'arrives pas à garder tes ongles dans cet état.  

j'ai une soudaine envie d'apprendre la contrebasse
https://www.youtube.com/watch?v=FenMX_cGDvc

bestak
 
Moi je reste sur le ukulélé
 
https://www.youtube.com/watch?v=ezObu7ZLFwg

On est deux poipoi Agathe