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Le thé est une boisson stimulante, contenant de la caféine, substance autrefois nommée théine avant que celle-ci ne soit correctement identifiée. La boisson est obtenue par infusion des feuilles ou bourgeons du théier, préalablement séchées et le plus souvent oxydées.
Le thé est vraisemblablement d'origine chinoise, où il est connu depuis l'Antiquité. Il a été importé de Chine au XVIe siècle par les commerçants portugais en Europe, puis introduit en France comme plante digestive par les Jésuites. Le thé est aujourd'hui la boisson la plus bue au monde après l'eau et avant le café.
La boisson elle-même peut être préparée, infusée et servie avec des accompagnements très divers : additionnée de lait et de sucre au Royaume-Uni, longuement bouillie avec des épices en Mongolie, bouillie avec des épices et du lait comme en Inde, préparée dans de minuscules théières dans la technique chinoise du gōngfū chá, ou battue comme au Japon en chanoyu.
Improprement, le mot peut désigner parfois une infusion préparée à partir d'autres plantes (par ex. tilleul, verveine) bien que l'on doive parler en fait de tisane.
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Le sinogramme pour thé est 茶 qui a de nombreuses prononciations différentes suivant les dialectes.
La prononciation officielle en mandarin est chá.
L'autre prononciation est « te », qui vient du mot désignant cette boisson dans la langue minnan, parlée notamment dans le sud du Fujian où se trouvent les ports de Fuzhou et de Xiamen, ce dernier aussi appelé Amoy par les Malais, et qui servirent de base à l'exportation des premiers thés par mer. C'est ce mot qui est passé dans les langues de l'archipel indonésien, notamment le javanais et le malais.
Les Néerlandais qui introduisirent le thé en Europe en 1606, l'ayant acheté à Java, le nommèrent « thee », d'où le français « thé », l'anglais « tea », l'allemand « Tee », etc.
Selon la légende chinoise, l'utilisation du thé comme boisson serait apparue en l'an 2737 avant notre ère, quand des feuilles se seraient détachées d'un arbre pour tomber dans l'eau chaude de l'Empereur.
Les historiens pensent que la culture du thé a débuté en Chine, dans les régions du Sichuan et du Yunnan.
Au cours de son histoire, le thé sera consommé de façon différentes selon les trois périodes que sont :
1 L'âge de thé bouilli, sous les Tang (618 - 907)
2 L'âge de thé battu, sous les Song (960 - 1279)
3 L'âge de thé infusé, sous les Ming et les Qing (1368 - 1911)
Des récipients à thé datant de la dynastie Han (de -206 à 220) ont été retrouvés, mais c'est sous la dynastie des Tang (618 - 907) que le thé a été clairement identifié comme la boisson populaire. Le développement de la porcelaine de Chine et de celui de la céramique auront clairement été favorisés par l'art de vivre autour du thé.
Le thé est introduit au Japon et dans le monde arabe à partir du IXe siècle.
Dès le XIe siècle, un réseau d'échange permet le commerce autour du thé, conditionné en galettes compactes, et relie le Yunnan, le Sichuan, le Tibet, le Quinghai et la Mongolie. On lui donne le nom d'ancienne route du Thé et des Chevaux.
Au XIIe siècle, les premiers théiers sont acclimatés au Japon.
Le thé est introduit XVIIe siècle en Europe par les commerçants portugais et hollandais.
Culture et cueillette du thé |
Le théier, arbre à thé ou tout simplement thé, (Camellia sinensis) est un arbuste originaire d'Extrême-Orient, de la famille des Théacées. On distingue trois formes de cette espèce cultivées dans le monde entier : le Camellia sinensis assamica (Assam), le Camellia sinensis sinensis (Yunnan) et le Camellia sinensis cambodiensis. Les principaux pays producteurs sont la Chine, l'Inde, le Sri Lanka, le Vietnam, Taïwan, le Japon, le Népal, la Turquie, le Kenya et la Tanzanie. Il est à noter que le thé du Sri Lanka et de Taïwan sont respectivement commercialisés sous les anciens noms de Ceylan et Formose.
Les seules plantations de thé européennes sont Chá Gorreana et Chá Porto Formoso, aux Açores.
Suivant la variété, le théier se cultive dans un climat tropical humide pour l'Assam ou supporte des conditions plus rigoureuses (Japon, Chine, Géorgie, Iran, Turquie et Himalaya indien) pour le Yunnan. En plantation (densité de 10 000 pieds par hectare), le théier est taillé pour ne pas dépasser un mètre de haut, afin d'en faciliter la cueillette. Les premières récoltes commencent au bout de trois à quatre ans.
La cueillette s'effectue encore à la main, le plus souvent par des femmes, sauf au Japon et en Géorgie où elle est mécanisée. Elle se pratique plusieurs fois par an, jusqu'à quatre fois ou plus suivant les régions. Les cueillettes se font par round de quatre à quatorze jours, le temps que le théier se renouvelle.
Les feuilles les plus jeunes sont vert clair. Ce sont les plus riches en substance (caféine, tanin, etc) et celles qui fournissent la boisson la plus goûteuse et la plus raffinée. À l'extrémité des branches se trouve un bourgeon recouvert d'un duvet blanchâtre, le pekoe, qui signifie en chinois duvet blanc et qui est la jeune pousse enroulée sur elle-même. Ce bourgeon est particulièrement recherché. Plus on redescend sur la branche, plus les feuilles sont larges et moins la boisson sera savoureuse.
On effectue donc plusieurs sortes de cueillette suivant la qualité recherchée de la boisson. Dans la cueillette dite « impériale », on cueille uniquement le pekoe plus une feuille, dans la cueillette « fine », le pekoe plus deux feuilles et dans la cueillette normale, le pekoe et trois feuilles ou plus.
Les différentes sortes de thés (noirs, verts, oolong, etc.) ne proviennent pas de différentes espèces de théier, comme on l'a longtemps cru en Occident, mais sont obtenues en traitant différemment les feuilles récoltées. Si les opérations élémentaires sont simples à décrire, les méthodes exactes sont des secrets industriels jalousement gardés.
En plus des opérations décrites ci-dessous, les feuilles de thé sont parfois façonnées à la main en boules, en fleurs, en dragons, etc.
Le thé vert est un thé dont les feuilles, après la cueillette, seront le plus souvent flétries et chauffées à haute température, afin de neutraliser les enzymes responsables de l'oxydation. Elles seront ensuite roulées et séchées plusieurs fois afin d'obtenir une forme particulière. On peut distinguer deux méthodes principales pour obtenir du thé vert. La méthode chinoise, d'une part, par laquelle les feuilles sont chauffées dans de grandes bassines de cuivre placées sur le feu ; la méthode japonaise, d'autre part, par laquelle les feuilles seront chauffées à la vapeur, très brièvement, en moins d'une minute, avant d'être roulées et séchées.
Thés d'origine chinoise, les plus fins et souvent les plus rares des thés. Très délicats, ils subissent une légère fermentation à l'étouffée et leurs feuilles ne sont pas travaillées. Seuls les bourgeons duveteux sont utilisés.
Thés d'origine chinoise, à l'instar des thés jaunes, ce sont des thés très délicats qui, eux, subissent une très légère oxydation, seulement en surface. Les trois premières feuilles, dont le bourgeon, peuvent être présentes, toujours entières. Elles sont simplement flétries, puis séchées.
Thés d'origine chinoise ou taïwanaise (formosane), couramment appelés Oolong ou Wulong. Ils sont également désignés en Chine grâce à leur couleur : qïng chà « thé bleu-vert ». La famille des Wulong regroupe des thés semi-oxydés que l'on peut situer entre les thés verts et les thés noirs. Selon son degré d'oxydation, un Wulong peut être plus près des thés verts ou des thés noirs. Voilà pourquoi on fait une distinction entre les Wulong verts (qui subissent une oxydation de 10 à 30 %) et les Wulong noirs (qui peuvent être oxydés jusqu'à 70 %). Les Wulong sont produits principalement en Chine et à Taïwan, mais quelques-uns sont également produits dans la région de Darjeeling en Inde. Le processus de transformation des Wulong verts Taïwanais fait que ceux-ci sont roulés en petites boules (comme les dongding), alors que ce n'est pas le cas pour les wulongs verts et noir de Chine (exception faite du Wulong de Chine Tie Guan Yin).
Les Chinois nomment thés rouges ce que les Occidentaux appellent thés noirs. La couleur rouge correspond en fait à celle de l'infusion et non à celle des feuilles.
Par ailleurs, le thé rouge vendu en Europe est généralement la dénomination donnée improprement à une plante, proche des acacias et différente du théier, poussant en Afrique du Sud, le rooibos (Aspalathus linearis), qui ne contient pas de caféine et peu de tanin. Une famille de plantes proche fournit par ailleurs le honeybush.
Les thés post-fermentés sont appelés en Chine thé noir, en raison de la couleur très sombre de leur infusion. Peu connus en Occident, ils y sont parfois désignés par le terme de thé sombre ou thé noir-noir. Le plus célèbre d'entre eux est le thé Pu-erh, originaire du Yunnan. Les thés post-fermentés sont des thés qui ont connu une oxydation non enzymatique différente de celle des thés noirs. Deux procédés coexistent pour les produire. Traditionnellement, les thés post-fermentés sont obtenus à partir de feuilles de thé que l'on torréfie pour stopper toute oxydation enzymatique, puis que l'on compresse et enfin conserve pendant une longue période pendant laquelle a lieu un processus complexe d'oxydation non enzymatique et de fermentation longue (en années). Ce type de thé est désigné en Chine comme «cru» et est millésimé. À partir du milieu des années 1970 a été inventé un procédé permettant d'obtenir rapidement un thé imitant la longue post-fermentation du thé cru. Après la torréfaction, le thé est maintenu dans une atmosphère très humide, proche du compostage, qui permet une post-fermentation accélérée. Le thé est ensuite souvent compressé. Ce type de thé post-fermenté est désigné en Chine comme «cuit».
Les thés post-fermentés ont la particularité de se bonifier avec le temps : leur âge est ainsi élément essentiel de leur prix. Ils ont un goût très particulier : terreux, évoquant le cuir, les feuilles humides ou les champignons. L'infusion est particulièrement âcre chez les thés jeunes (surtout pour les «cuits») ; elle s'adoucit et s'enrichit en vieillissant.
Les thés noirs communément commercialisés en Occident sont issus d'un processus de fabrication mis au point par les Britanniques, en Inde, au milieu du XIXe siècle. Les Britanniques se sont inspirés des méthodes chinoises, qu'ils ont largement rationalisées et simplifiées, introduisant notamment l'usage de machines (broyeuses, séchoirs, tamis, etc.), là où les Chinois continuent à préparer les thés à la main.
Le procédé orthodoxe :
- Le flétrissage (18 à 32 heures) : permet de retirer une partie de l'humidité présente dans les feuilles fraîches.
- Le roulage (30 minutes) : les feuilles sont roulées, cela a pour effet de briser les cellules de la feuille qui libéreront des enzymes permettant une meilleure fermentation.
- L'oxydation (1 à 3 heures) : les feuilles sont mises à reposer dans une pièce chaude et humide.
- La dessiccation (20 minutes) : pour arrêter la fermentation, on soumet les feuilles à une température de 90 °C.
- Le tamisage : il s'agit de trier les feuilles et de les emballer.
Le procédé CTC
après avoir été légèrement flétries et coupées, les feuilles sont totalement déchiquetées par des cylindres équipés de lames métalliques. Elles sont ensuite roulées dans un ghoogi (tonneau tournant sur lui-même).
Il existe des variantes à ces méthodes, la famille des thés noirs étant la plus grande et la plus répandue de par le monde.
La plupart du temps, le vendeur mélange des feuilles déchiquetées provenant de diverses plantations pour obtenir un thé à la saveur précise correspondant au produit qu'il commercialise.
- Les thés parfumés ou aromatisés
Une fois les feuilles de thé préparées, des additifs peuvent être utilisés pour parfumer le thé avant son infusion. Cela peut être des fleurs (jasmin, rose, sakura), des essences (bergamote, citron) ou bien encore des épices (gingembre, cardamome, cannelle, poivre noir, clou de girofle, muscade). Les thés parfumés ou aromatisés peuvent être produits à partir de n'importe quel type de thé : vert, blanc, noir ou même post-fermenté. En Occident, le plus souvent, ces arômes sont ajoutés à un thé noir.
Quelques thés parfumés célèbres :
Thé au jasmin : thé vert auquel sont ajoutées lors de l'oxydation des fleurs de jasmin. Il en reste un peu comme décoration.
Thé à la menthe : thé vert (en général du Gunpowder) auquel sont ajoutées lors de l'infusion des feuilles de menthe fraîche et du sucre.
Earl Grey : thé noir parfumé à l'essence de bergamote.
Darjeeling, Assam et Nilgiri : thés noirs originaires des régions du même nom en Inde où la culture du thé fut importée par les Britanniques au XIXe siècle.
Ceylan : thé noir originaire du Sri Lanka, pays dont l'ancien nom est Ceylan.
Gunpowder : thé vert d'origine chinoise. Ce thé est fabriqué de telle manière qu'il forme de petites boulettes très dures. Cette forme et sa couleur vert très foncé lui ont valu cette appellation qui signifie en anglais « poudre à canon ». Ce thé est célèbre car c'est celui qui est utilisé pour la préparation du thé à la menthe dans les pays du Maghreb.
Gyokuro (« Perle de Rosée ») : thé vert japonais. Considéré comme l'un des plus grands thés japonais
Lapsang Souchong : thé chinois de la province du Fujian. C'est un thé noir dont les feuilles sont placées dans la fumée d'un feu d'épicéa ou de cyprès, ce qui lui donne un goût fumé plus ou moins marqué.
Tieguanyin (« Déesse en fer de la miséricorde ») : thé wulong de Chine, très parfumé
Long Jing (« Puits du dragon ») : thé vert du centre-est de la Chine
Huangshan Maofeng (« Cime duveteuse des montagnes jaunes ») : thé vert de l'Anhui
Certaines boissons portent faussement le nom de thé, sans qu'elles aient à voir avec la plante théier. Citons, entre autres :
le maté (ou yerba maté) est une variété de houx (Ilex paraguensis) qui pousse surtout en Argentine, en Uruguay et au Brésil ;
le thé rouge d'Afrique du Sud, qui provient en fait du rooibos (buisson rougeâtre). Il ne contient pas du tout de caféine;
le honeybush désigne une famille de plante sud-africaines proches du rooiboos, également utilisées en infusion.
le lapacho (nommé aussi taheebo) qui est la doublure interne de l'écorce d'un arbre qui croît dans la jungle brésilienne ;
le thé Hoasca à base de plantes d'Amazonie, qui contient des alcaloïdes ;
deux boissons japonaises : le mugicha, à base d'orge, et le sobacha, à base de sarrasin ;
le thé herbacé (herbal tea) qui ne fait référence à aucune plante, ni même à une fleur spécifique; ce terme est utilisé pour désigner une infusion de plantes différentes du thé, désignée en français par le mot tisane ;
le thé des mormons est en réalité une infusion d'Ephedra sinica, dont les effets stimulants sont dus à la présence de pseudoéphédrine, un alcaloïde proche de l'adrénaline ;
le kombucha japonais n'est pas un thé à base de feuilles du théier, mais à base d'algues. Comme le matcha, il se présente sous forme de poudre à diluer dans l'eau chaude ;
le shiitakecha japonais n'est pas un thé à base de feuilles du théier, mais à base de poudre de champignons. Comme le matcha, il se présente sous forme de poudre à diluer dans l'eau chaude;
le thé d'Aubrac, trouvé dans les régions montagneuses de France (Lozère, Aveyron) et qui est en fait une infusion de Calament (Calamintha grandiflora);
le Long Island iced tea est un cocktail alcoolisé ne comprenant pas, dans sa recette classique, de thé.
Thés noirs
Pour les thés noirs d'Inde et ceux issus des pays ayant subi l'influence anglaise, les grades de qualité des thés noirs sont désignés par des sigles. Globalement, plus il y a de lettres, plus cela désigne un thé de qualité. Cette classification se retrouve ainsi pour les thés en provenance du Sri Lanka (Ceylan), du Népal, du Bangladesh, de Turquie, de Géorgie, d'Iran, et d'autres pays d'Afrique et d'Amérique du sud. Finalement, seuls les thés chinois et japonais ne répondent pas à cette classification. Le bourgeon terminal est dénommé tip ou Pekoe, dérivant d'un mot chinois signifiant « duvet ». Lors du roulage, le suc des feuilles va imprégner les tips, lui conférant une couleur dorée ou argentée, d'où les termes Golden et Silver. Le terme Orange signifie « royal », par allusion à la famille royale des Pays-Bas, les Orange-Nassau.
Feuilles entières
On trouve par ordre croissant de qualité :
Souchong : très grandes feuilles, basses sur le théier (4-5e), larges et âgées, utilisées pour préparer les thés fumés chinois ;
Pekoe : feuilles plus fines, sans bourgeons, d'aspect grossier ;
FP (Flowery Pekoe) : feuilles roulées en boule.
OP (Orange Pekoe) : jeunes feuilles (cueillette fine tardive) ;
FOP (Flowery Orange pekoe) : bourgeon et deux dernières feuilles (cueillette « impériale »). Les bourgeons dorent avec la fermentation, et sont parfois appelés golden tips (« pointes d'or »).
La classification de cette dernière catégorie est plus fine en Inde du Nord, et rend compte de la quantité relative en bourgeons, et de leur qualité. On trouve par ordre croissant de qualité :
GFOP (Golden Flowery Orange Pekoe) : thé riche en bourgeons dorés ;
TGFOP (Tippy Golden Flowery Orange Pekoe) : contient uniquement des bourgeons ;
TGFOP 1 (Tippy Golden Flowery Orange Pekoe One) : thé TGFOP de grande qualité ;
FTGFOP (Finest Tippy Golden Flowery Orange Pekoe) : thé TGFOP de très grande qualité ;
FTGFOP1 (Finest Tippy Golden Flowery Orange Pekoe One) : idem, en mieux ;
SFTGFOP (Special Finest Tippy Golden Flowery Orange Pekoe) : thé FTGFOP de qualité exceptionnelle ;
SFTGFOP 1 (Special Finest Tippy Golden Flowery Orange Pekoe One) : idem, en mieux.
Feuilles brisées
Les feuilles ne sont plus entières et beaucoup plus petites que dans un Orange Pekoe. La boisson est plus corsée et plus foncée, et l'infusion plus courte. On trouve par ordre croissant de qualité les grades équivalents à ceux des thés à feuilles entières, avec la lettre « B » pour broken (brisée) :
BP Souchong : cueillette grossière de faible qualité ;
BP (Broken Pekoe) : feuilles plus basses (2-3e) ne contenant pas de bourgeons ;
BOP (Broken Orange Pekoe) ;
FBOP (Flowery BOP) ;
GBOP (Golden BOP) ;
GFBOP (Golden Flowery BOP) ;
TGBOP (Tippy Golden BOP) ;
Feuilles broyées
On trouve dans la région du Fujian, en Chine, des thés dont les feuilles sont broyées avant la fin de la fermentation. Il existe essentiellement deux grades de thés à feuilles broyées :
F (fannings) : petits morceaux de feuilles ;
D (dust, « poussière ») : feuilles complètement broyées, utilisées dans les sachets industriels.
Autres thés
Les autres couleurs de thés ne possèdent pas de système international de grade comparable à celui du thé noir.
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La préparation du thé est l'art de respecter la propriété du thé que l'on souhaite déguster, afin de ne pas en gâcher la saveur.
La réussite d'une bonne préparation tient majoritairement au choix de la méthode, de l'eau et de sa température, ainsi que du temps d'infusion. Cela demande une certaine connaissance, sous risque de rater l'infusion.
Le type de conditionnement a une importance déterminante sur la qualité du thé, les thés en sachets et en poudre seraient synonymes de thés industriels, de basse qualité; le thé en vrac serait signe de qualité.
Thé en vrac : généralités
Le thé est en vrac : des feuilles ou bourgeons contenus dans une boîte. Il faut disposer d'une part d'une théière et d'autre part d'un filtre. Ce filtre peut faire partie de la théière, ou être jetable, en papier, ou réutilisable, en coton. L'avantage d'un filtre séparé est la contenance : l'utilisateur peut à sa guise doser le thé et l'eau, sachant que le thé gonfle au contact de l'eau et que certains sont très volumineux.
D'autre part, l'utilisation d'un filtre à part évite la présence de bouts de feuilles de thé, risquant de gâcher le plaisir.
Le dosage est associé à la formule traditionnelle : une cuillère de thé par personne plus une pour la théière. La formule ne s'applique pourtant pas à toutes les catégories de thé et parfois il vaut mieux calculer la quantité selon le nombre de grammes par tasse.
Le prix des thés en vrac est souvent moins élevé au kilogramme que le thé en sachet, et de qualité bien supérieure.
Thé en sachet :
Le thé en sachet permet une préparation et un dosage facile. Souvent composé de poussière de thé de mélanges d'origines diverses, il ne pourrait permettre à des feuilles entières de s'exprimer dans l'infusion. Il existe aujourd'hui plusieurs sortes de sachets : en papier (le plus courant) mais aussi en nylon ou en coton. Le sachet peut également revêtir plusieurs formes différentes : sachet papier simple ou double chambre, sachet rond ou pyramidal, etc.
Souvent, les sachets proposés en grande distribution sont en fait des "blends", des mélanges issus de diverses récoltes de qualité médiocre. L'objectif est d'avoir un produit uniforme, susceptible d'être aromatisé et sur lequel la marque du sachet 1 est l'argument de vente prépondérant.
Thé soluble :
Il existe également du thé soluble sous la forme d'une poudre ou de granulés de tailles variables. Celui-ci est obtenu à partir d’une infusion de feuilles de thé découpées dans de l’eau chaude, cette infusion étant ensuite soumise à une dessiccation. Dans certains cas, du sucre, des édulcorants artificiels ou des arômes pourront être ajoutés à cette poudre avant son conditionnement2.
- Temps d'infusion général par familles de Thés
Thé noir :
Température de l'eau : 95 degrés.
L'infusion durera entre trois et cinq minutes.
2,5 grammes de thé pour 15 centilitres d'eau.
Thé Oolong :
Température de l'eau : 95 degrés.
Temps d'infusion : 3 à 5 minutes.
2,5 à 5 grammes de thé pour 15 centilitres d'eau.
Thé vert :
Thé vert chinois
Température de l'eau : 70-80 degrés.
Temps d'infusion : 3-5 minutes.
2,5 à 4 grammes pour 15 centilitres d'eau.
Thé vert japonais
Pour le Matcha
Température de l'eau : +/- 90°.
Temps d'infusion : pas d'infusion, le thé, réduit en poudre, est immédiatement battu dans l'eau avec un chasen.
Environ 2 g pour 60 ml d'eau.
Pour le Gyokuro (thé de très haute qualité)
Température de l'eau : +/- 60°.
Temps d'infusion : 1 min à 1 min 30 (comme pour tout thé vert, quelques secondes à peine suffisent à ruiner le goût en rendant le thé amer).
10 g pour 80 ml d'eau.
Pour le Sencha (thé de bonne qualité, luxueux pour le quotidien)
Température de l'eau : +/- 80°.
Temps d'infusion : 1 min.
10 g pour 210 ml d'eau.
Pour le Bancha (thé ordinaire, pour le quotidien)
Température de l'eau : de l'eau bouillante suffit
Temps d'infusion : 30 secondes.
12 g pour 210 ml d'eau.
Thé blanc
Température de l'eau : 70-80 degrés.
Temps d'infusion : 7 à 10 minutes.
5 grammes pour 15 centilitres d'eau.
Thé jaune
La température doit se situer vers 80-85 degrés et le temps d'infusion de 3 minutes pour une eau à environ 85 degrés et 4 à 5 minutes pour une eau à 75/80 degrés.
Thé sombre
Température de l'eau : 95 degrés.
Temps d'infusion : 4-5 minutes.
6 grammes pour 15 centilitres d'eau.
Autres
Maté
Température de l'eau : 85 degrés.
Temps d'infusion : 5 minutes.
5 grammes pour 15 centilitres d'eau.
Rooibos
Température de l'eau : 90 degrés.
Temps d'infusion : 5 minutes.
6 grammes pour 15 centilitres d'eau.
Thé à la menthe
Le thé généralement utilisé est du thé vert, appelé gunpowder (« poudre à canon »). Les feuilles de menthe sont placées avec le thé. De plus, une fois l'infusion terminée, il est de coutume de servir un verre, puis de le reverser dans la théière (parfois plusieurs fois de suite) : le thé est alors prêt.
On distingue quatre méthodes principales générales, chacune étant bien adaptée à un ou plusieurs types de thés. Il n'existe pas de méthode unique et parfaite pour infuser un thé, il est possible de varier et changer de méthode pour un même thé. Le choix d'une méthode se fait sur plusieurs critères :
Quantité.
La majeure partie des méthodes infuse le thé dans de très petites quantités, afin d'obtenir une bonne qualité d'infusion, car les grosses quantités comme les théières d'un litre et plus ne donneront pas la même qualité. En cas de nécessité d'avoir une grosse quantité, la méthode en théière sera préférable avec du thé de qualité standard.
Temps.
Les méthodes en petites quantités sont longues et peu adaptées quand on ne dispose pas de beaucoup de temps; la méthode en théière sera bien adaptée pour infuser rapidement une quantité plus importante que les autres méthodes.
Qualité.
Pour obtenir une infusion de qualité il faut utiliser peu d'eau, la méthode en théière est donc déconseillée.
Rendu.
Les méthodes se distinguent principalement par leur quantité d'eau (10cl environ à plusieurs litres), leur capacité thermique (grâce à leurs matériaux et à la quantité d'eau) et leur mémoire (la terre cuite garde certains éléments comme les tanins et modifie le goût).
Résumé :
Ce qui a le plus d'influence est la quantité d'eau - plus la quantité est faible, meilleure est l'infusion - et le matériau, qui gardera plus ou moins la chaleur. Ces deux paramètres donneront une infusion plus ou moins bonne, voire différente. Les thés acceptant une forte chaleur comme les thés Oolong peuvent être préparés en Zhong, mais pas l'inverse: un thé vert sera brûlé avec un matériau gardant la chaleur comme la fonte ou la terre cuite.
On distingue 4 grandes méthodes de préparation :
Gong fu cha
Méthode chinoise consistant à infuser une grande quantité de thé dans des délais très courts avec une petite théière en terre du Yíxìng. La terre cuite des théières utilisée garde sur ces parois certains éléments comme les tanins, modifiant le rendu du thé. Le même thé peut être ré-infusé jusqu'à dix fois, voir plus. Technique idéale pour les thés Oolong (bleues) et sombres.
Théière en terre du Yíxìng
https://www.youtube.com/watch?v=MtWVkv_dw_c
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gong_fu_cha
Méthode chinoise avec un Gaiwan/Zhong
Un gaiwan est une tasse chinoise à couvercle de taille moyenne. Le zhong est semblable mais de taille plus réduite. Les deux outils sont particulièrement bien adaptés pour l'infusion des thés fragiles (jaunes, blancs et verts) grâce à leurs qualités thermiques, car les fines porcelaines gardent peu la chaleur, afin de ne pas brûler le thé. Les autres méthodes conservant mieux la chaleur peuvent brûler les thés fragiles et donner une amertume.
Zhong
Méthode occidentale avec une Théière
Utilisée surtout pour les thés noirs, très appréciés en Occident. Utilisable pour tous les types de thés. Contrairement aux deux méthodes précédentes cette méthode permet d'avoir une plus grande quantité, 1 litre et plus, mais ne donnera pas la même qualité d'infusion. A utiliser pour les thés non "exceptionnels". En raison de sa simplicité, cette méthode est bien adaptée pour une utilisation courante et quand une grande quantité de thé est nécessaire. En Occident cette méthode est bien adaptée pour le petit déjeuner, car elle est simple, le thé, n'étant pas "exceptionnel", peut être sucré et la quantité est suffisante pour tenir au ventre.
Kyusu
Théière japonaise utilisée pour le thé vert japonais, de contenance plus faible que les théière occidentales, 36cl pour les plus courantes, 10 à 20cl pour les thés de qualités. Existe en terre, porcelaine et verre. Le Zhong utilisé pour le thé vert chinois est peu adapté pour le thé vert japonais, car celui-ci est très fin, le filtrage du zhong est peu efficace avec son couvercle, et une eau plus chaude est nécessaire, les parois plus épaisses du Kyusu retiennent mieux la chaleur que les parois fines d'un Zhong. Contrairement aux autres méthodes, où il faut allonger le temps d'infusion au fur et à mesure, dans cette méthode il faut raccourcir le temps. La première infusion est d'environ (à adapter selon le thé) 2 minutes, puis les deux suivantes doivent être raccourcies d'un tiers.
Kyusu japonaise
Chanoyu, Ceremonie du Thé japonnaise
http://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3% [...] _japonaise
https://www.youtube.com/watch?v=7tt7NBIVeMY
Senchado, La préparation du Sencha
https://www.youtube.com/watch?v=dqSTJn55ynA
Il existe des bouilloires électriques. Certaines possèdent un thermostat, ce qui permet de contrôler la température de l'eau. Les bouilloires permettant de contrôler la température sont rares en France, il faut se tourner vers d'autres fabricants étrangers comme l'Allemagne pour en trouver.
Le choix de l'eau a une grande importance. Selon la formule des chinois "l'eau est la mère du thé". Il en existe trois types :
Eau du robinet.
L'eau calcaire du robinet empêche le thé de s'infuser correctement, et le chlore empêche certains parfums du thé de s'exprimer. Il est possible de recourir à une carafe filtrante pour éliminer le chlore et le calcaire. Cette eau est donc déconseillée et à bannir pour des thés de haute qualité.
Eau minérale.
Évitez les eaux minérales trop riches en minéraux, elles dénaturent le goût du thé. Ce type d'eau ne doit pas être consommé de façon courante sans connaissance de cause. Certaines eaux minérales contiennent des taux de minéraux faibles et conviennent pour le thé.
Eau de source.
Eau naturelle faiblement minéralisée. Attention, toutefois, les eaux de sources peuvent varier pour une même marque, avec des eaux de sources différentes. Les grandes marques sont dans l'obligation d'indiquer au consommateur le nom de la source.
De manière générale, les eaux de source et minérales avec de forts taux de minéraux sont déconseillées, car elles ont un goût prononcé. Toutes ne se valent pas pour la qualité de l'infusion. Les minéraux interagissent de manière complexe lors de l'infusion: deux eaux différentes comme "Mont Roucous" et "Volvic" donneront deux infusions très différentes. La première eau donnera une infusions pâle et un goût doux, la seconde une infusion plus forte.
L'eau de Source "MontCalme", "Volvic" et l'eau du robinet filtrée en carafe donnent une bonne infusion selon les connaisseurs.
Selon le goût désiré, on peut obtenir un thé plus ou moins fort en augmentant ou en diminuant le dosage des feuilles de thé, mais surtout en jouant sur la durée de l'infusion.
L'ajout de sucre est déconseillé pour éviter de masquer et dénaturer les saveurs du thé. Le sucre pris régulièrement habitue le goût. Certaines populations préfèrent le thé sucré, tandis que d'autres le préfèreront amer, il s'agit là en fait d'une éducation du goût.
Certains thés nécessitent d'être rincés pour s'exprimer pleinement. La pratique du rinçage consiste à nettoyer les feuilles avec un peu d'eau chaude à température de l'infusion. Il ne doit pas excéder dix secondes afin de ne pas en supprimer les arômes. Quatre raisons peuvent justifier cette pratique :
Aider les feuilles à s'exprimer, en particulier pour les thés en grandes feuilles tels les Thé Oolong ou les thés compressés (comme les Pu-erh). Le rinçage permet aux arômes de mieux se libérer durant l'infusion.
Enlever l'amertume, certains thés vert chinois (tels que les Gunpowder, les Yong Xi Huo Qing ou les Mao Jian Xin Yang) et les Pu-Erh sheng jeunes ont une amertume qui peut être enlevée en les rinçant.
Nettoyer les feuilles des poussières et débris généralement présent dans les Pu-Erh.
Enlever d'éventuels résidus de pesticides, en effet les productions industrielles achetées en supermarché ou en magasin asiatique peuvent avoir des résidus de pesticides en surface.
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Avec quoi préparer un bon thé (et si c'est rapidement fait c'est mieux) ?
- l'ustensile idéal pour moi est le gaiwan Chinois (ou zhong) ou le Hohin Japonais Il se suffit à lui même, pas besoin de filtre, il est même possible de l'utiliser pour consommer directement le thé, mais il vaut mieux prévoir une tasse. Il permet d'infuser tous les thés (ou presque) de façon optimale et son prix est très abordable.
-évidemment une théière.
Une théière de yixing doit être réservée à un seul type de thé ou mieux, un seul thé. Pour utiliser une théière avec tous types de thés, il faut en choisir une sans mémoire, comme une théière en verre par exemple. Eviter aussi d'en prendre une de contenance trop importante, 50 cl est bien pour débuter, pour le gong fu cha en revanche, les contenance vont de 7cl environ à 20 cl environ maximum.
Pour les Sencha Japonais, je ne peu que vous conseiller d’acquérir une Kyusu, contenance de 200ml, permet de faire 2 tasses de taille moyenne
Comment préparer mon thé ?
On entend parler souvent des tables d'infusion, et on est toujours en train de chercher combien de temps infuser tel ou tel thé. Ce facteur est l'un des plus personnel qui soit. Lorsque l'on goûte un thé pour la première fois, utiliser un gaiwan et tapissez en le fonds de votre thé (moins si il est très compact, plus si il est très aéré) et laisser les feuilles infuser 30 secondes. Rien de plus facile et très court ! La plupart des thés de qualité peuvent être infusés plusieurs fois (une dizaine de fois pour les pu-erh et les oolong est quelque chose de courant), il faut essayer !
Si vous êtes accro aux sachets, achetez les de qualité chez mariage frères par ex, kushmi tea, le palais des thés...Ces sachets contiennent des feuilles entières et de qualité, contrairement aux sachets classiques.
Quelle théière pour quel thé ?
Cest une question relativement complexe mais il est possible de dire
- les thés blanc, jaunes et verts seront idéalement préparés dans de la porcelaine fine chinoise
- les sencha/Gyokuro en Kyusu ou Hohin
- les pu-erh dans des théières de yixing en zi sha
- les oolong dans des théières de yixing en zi sha, mais les moins fermentés des oolong doivent être préparés dans des théières de yixing aux parois fines.
- les thés rouges dans de la porcelaine ou des théières en zi sha
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- Sencha Japonais(2eme partie du post)
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Liste de magasins recommandés par le Forum |
Montpellier :
"Si le thé métait compté",12 Rue Saint-Firmin, Boutique tenue par des passionnés qui connaissent leur travail et ce qu'ils vendent.
Je ne conseille plus cette boutique depuis son changement de propriétaire. N'ayant pas pu la tester depuis ce changement, j'attends des retours utilisateurs avant d'emetre un jugement sur cette boutique
Merci de me faire parvenir ceux ci si vous en avez un
Paris :
La maison des trois thés, 1, rue Saint Médard 75005 PARIS Metro Place Monge
Le Parti du thé 34 Rue Faidherbe, 75011 Paris
Terre de Chine (donc thés chinois ), 47 Rue Quincampoix, 75004 Paris
Angers :
TENCHA, 28, rue de la Roë
Boutique tenue par un passionné, Il part chercher lui même son thé au Japon en Mai, et il a une sélectionneuse en chine. Certains thés qu'il vous vendra sont exceptionnels, très rares. A noter que Antoine est de tres bon conseils, ne cherchera pas a vous vendre quelque chose qui ne vous conviendra pas pleinement.
Bonne sélections d’accessoires, théières chinoises et japonaises
Note du rédacteur: Je connais très bien Antoine, on peu limite dire que j'ai un conflit d’intérêt sur ce topik, mais si vous êtes intéressés, allez vous faire votre propre opinion
Autre
Gourdon
Mariage Frères
Le palais des thés
[urlhttps://petitgaiwan.com]Le petit Gaiwan[/url]
Conseillé par Uisto
Yuuki-Cha (exclusivement des thés japonais verts, oolong, noir et blanc)
Thés du Japon Dans le même esprit, le site de vente en relation avec le "Sommelier", bien connu des amateurs de thés verts japonais.
Yunnan Sourcing (gros choix en Pu-erh, entre autre), je conseille pour tous leurs accessoires a pas trop cher. Livraison plutôt rapide, le thé est de très bonne qualité du moment que l'on sais quoi prendre
Hojo Tea gros choix de théière japonnaise,
Jing Tea Shop
JK Tea Shop
Tea Masters qui propose de déguster les thés et accessoires qu'il sélectionne pour sa consommation personnelle, une mine !
Fun Alliance
Trouver du thé en Chine
Essence of Tea (notamment pour leurs Pu-erh âgés mais aussi les oolong par exemple)
TeaMasters alias Stephane Erler que l'on ne présente plus (il faut le contacter pour prendre commande)
Camelia-Sinnensis
Darjeeling.cz
Puisque le matériel aussi à de l'importance,
Site bien connu qui vend les superbes tasses, théières, kyusu, shibo de Petr Novák et Andrzej Bero, "célèbres" potiers (respectivement Tchèque et Polonais) auprès de la communauté théophile, mais aussi des bateaux à thé de Mirka Randová (compagne de Petr). Etant un grand adepte de ce que fait Petr, c'est un réel plaisir de boire dans ses poteries
(Attention, ça part très très vite, checker très régulièrement les nouvelles ventes, car dans l'heure qui suit à peu près tout est déjà vendu).
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<150€
Vous devrez en plus pour avoir votre coli:
TVA+Frais de dossier
>150€
Vous devrez en plus pour avoir votre coli:
TVA+Droits de douane+Frais de dossier
Les droits de douanes sont calculés grâce au TARIC
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Matériel de Kindjalkazad
Materiel de Struddel_
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La plupart des sites listés ici ont étés testés et approuvés par les forumers. Elle est donnée a titre indicatif, et susceptible d’être changée dans le temps
Néanmoins, un certain niveau d'anglais peu être nécessaire pour une bonne relation avec certains vendeurs étrangers.
En aucun cas, le forums, ses membres, ni le rédacteur de ce sujet ne pourront être tenus pour responsable si vos achats se passent mal ou si la qualité ne vous convient pas.
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