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Auteur Sujet :

[Topik unique] AVATAR Quadrilogie/Tétralogie

n°21119509
counter143
Mon nom est Domino Harvey
Posté le 06-01-2010 à 22:17:03  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Notre avis ne contient aucun spoiler sur l’histoire du film.
 
Introduction :
Afin de nous faire pardonner notre absence, l'équipe Madealone vous propose de commencer cette nouvelle année 2010 avec le nouveau film de James Cameron. Douze ans après Titanic voilà que notre metteur en scène de folie à qui l’on doit les indéniables Aliens, Terminators, True lies, Abyss…se décide enfin à revenir derrière la caméra pour nous présenter un projet du nom de Avatar. Projet qui durera en tout et pour tout 3ans et qui pèse pas moins de 330 millions de dollars !
 
L’univers et l’immersion visuelle :
On connait tous James Cameron pour ce qui est des grands rendez-vous en matière de films à grand spectacle. Il est étonnant ici de voir à quel point Cameron n’a pas changé en douze ans d’absence tant au niveau de la création et de l’inauguration des derniers SFX du moment que de son amour pour le cinéma des années 90. Avatar, en dehors de ses effets spéciaux est tout ce qu’il y a de plus banal ce qui est un comble pour un projet d’une tel envergure que l’on comparait déjà à l’univers de George Lucas pour sa richesse mais nous y reviendrons.
 
Annoncé depuis sa mise en chantier comme étant la prochaine étape vers le cinéma de demain, Avatar parvient à tenir ses promesses tant l’impression d’inédit en matière d’effets spéciaux est présente tout aux long du film. Peut on parler pour autant de Révolution ? (terme ô combien galvaudé par les distributeurs depuis plus d’une décennie) Disons plutôt que Cameron est parvenu à perfectionner le travail entreprit par Zemeckis ces dernières années. Il choisis intelligemment de ne pas livrer un film entièrement en images de synthèses mais de garder les performances d’acteurs lorsque le rôle le permet. Il évite ainsi la froideur et le côté factice des marionnettes numérique (voir Beowulf). La performance capture y est ici remarquable, ne trahissant pas le jeu des acteurs et laissant transparaître ce petit surplus d’humanité qui faisait défaut jusque alors à la discipline. Il est désormais possible depuis Avatar de souligner la juste interprétation d’un comédien alors même qu’il n’apparaît dans le film que sous la forme de son double numérique. Comme Zoe Saldana (Neytiri) inscrivant sont personnage dans la continuité des Sarah Connor ou Ripley si chère a Cameron, Sigourney Weaver (qui devient définitivement un mythe pour tous les amoureux de SF) y apparaît elle sous ces deux formes (humaine et son avatar) sans que jamais son jeu ne soit trahi et enfin Sam Worthington qui confirme après Terminator Renaissance qu’il faudra compter sur lui à l’avenir.
 
Même si de légers défauts viennent ici et la nous rappeler que Pandora n’existe pas (problèmes d'incrustes, des Na’Vi parfois un peu raide dans leurs déplacements…), il n’est pas rare de se prendre à espérer un jour pouvoir poser le pied sur cette planète. Cameron réussi à nous faire croire à l’incroyable univers d'Avatar (les montagnes flottantes, la végétation luxuriante, l’interaction entre les êtres…) Ajouter à cela un bestiaire impressionnant et vous obtenez LA claque technique de cette fin de décennie. Si Avatar possède effectivement une qualité visuel hors du commun, il n’en est pas de même pour son scénario.
 
Un air de « déjà vu »
L’un des soucis majeur de James Cameron dans Avatar réside dans le fait qu’il peine à donner une réelle dimension psychologique à ses personnages. Beaucoup trop enfermé dans une sorte de carcan cinématographique que l’on ne connaît décidément que trop par cœur dans le cinéma, Cameron nous « inflige » malheureusement pendant près de 2h une histoire et une thématique qui auraient méritées d’avoir plus de relief et d’ambigüité compte tenu des événements qu’elles racontent et surtout du contexte dans lequel il les met en scène. Dans Avatar la race humaine est purement et simplement irrécupérable, les Marines sont tous des salauds de première catégorie qui ne pensent qu’à buter ces pauvres Na’Vi qui sont en fin de compte beaucoup plus humains que nos crânes rasés sans cervelle comme les surnomme le héros. Démonter les arbres de Pandora c’est mal et pas très écolo parce-que la planète abrite les anciens esprits…bref, Cameron ne nous épargne absolument rien, prenant le choix de tout nous expédier en pleine figure sans aucune retenue et encore moins de finesse. La preuve que le cinéaste malgré les années conserve encore cette candeur qu’il a toujours plus ou moins laissé transparaitre à travers ses films mais pour un tel projet, le réalisateur de Terminator aurait pu et aurait du prendre un minimum de risque et allez plus loin !
 
Manquant de profondeur pour un projet d’une tel envergure est juste frustrant, et ce même pour une œuvre qui s’inscrit dans la plus pure tradition des films classiques du cinéma des années 90. A l’image du général incarné par Stephen Lang, grand guignolesque au possible, jouant dans la caricature la plus extrême du méchant, Cameron ne prend absolument aucun risque. Il aurait été préférable qu’il confie la base de son bébé directement à d’autres scénaristes. Imaginez ce qu’aurait apporté Alex Garland (Sunshine) ou même les Nolan brothers (The Dark knight, Memento) à Avatar en plus de la démonstration technique, organique et visuel du film qui sont ici quasi-irréprochables.
 
La bande son, la composition :
Il est clair qu’au niveau de l’aspect sonore du film, Avatar met vraiment nos sens en éveil. De la plante la plus insignifiante jusqu'à la grosse bébête qu’abrite la foret de Pandora, tout parait authentique et vraiment proche de « l’organique ». De notre siège on arriverait presque à respirer l’air de Pandora, à sentir la terre sous nos pieds tant le travail s’avère être colossal mais il n’en est pas de même pour la bande originale.
 
On sait pertinemment que dans chaque nouveau projet de James Cameron la composition du film est importante et joue vraiment un rôle primordial. Or, il se trouve que le talent de James Horner à du être aux abonnés absents durant le projet. Aliens, Braveheart, Titanic…chaque notes de Horner seront à jamais imprégnées dans les mémoires des cinéphiles mais bizarrement sur Avatar nous ne retiendrons aucun thème bien précis tant l’instru « générique » ne fait seulement qu’accompagner les séquences. Pourtant, Horner avait trouvé une voie différente et très agréable dans « Le Nouveau monde » de Terrence Malick et « Apocalypto » de Mel gibson mais ici aucune originalité. Pas une once de raffinement ni même de charme, aucun thème qui ne ressorte vraiment des autres, on croirait parfois réentendre la bande originale du Roi lion !
Manquant cruellement d’inspiration et apparemment de temps (il est resté sans un montage de travail pendant près de 18 mois), Horner n’hésite pas à réutiliser ses thèmes déjà composé dans l’urgence pour « Troie » de Wolfgang Petersen. Voyez les similitudes flagrantes de « The destruction of hometree. » d’Avatar et « Achilles Leads The Myrmidons » de la bande originale de Troie pour les plus aguerris !
 
Conclusion :
Il est certain qu’Avatar marque clairement de son empreinte une évolution technique évidente en matière de réalisation et que (peut-être) le cinéma de demain se retrouvera derrière James Cameron et le désignera comme étant le précurseur de cette technologie. Le plus dommageable en réalité c’est que cette prouesse technique ainsi que l’univers du film soient utilisés sur une base scénaristique limitée, pompée sur différents films comme « Pocahontas » ou « Danse avec les loups » et on ne parle même plus d’inspiration mais carrément de copie conforme. Nous en voulons tellement à Cameron d’avoir été aussi « soft » avec Avatar car il avait tellement matière à aller encore plus loin dans la psychologie de ses personnages, à rendre son film encore plus fort, plus mature et moins lisse à l’image de la séquence où Jack maigri à vu d’œil ! Mal rasé, crasseux oubliant de nourrir et de prendre soin de son véritable corps, il y avait ici matière à donner au film une vraie dimension dramatique et une répercussion psychologique sur le personnage. Toutes les parties ou Jack sort de son caisson, subissant ses allées et venues perpétuelles sont beaucoup plus intéressantes hélas, ce genre de point parmi tant d’autres ne sont que esquissés ou masqués par la beauté de Pandora et la candeur du cinéaste.
 
Obligé d’amputer son film pour répondre aux attentes du studio, une version longue non-censurée de l’œuvre est prévu pour la sortie du Bluray/DVD. Et il est vrai que le début d’Avatar ressemble à une espèce de grosse bande-annonce tant les coupes s’avère flagrantes. On sent le cinéaste partagé préférant vite aller à l’essentiel n’hésitant pas à sacrifier quelques personnages en cours de route comme la pauvre Michelle Rodriguez.
Pour finir, sachez enfin que le(s) auteurs de ces lignes ne sont pas juste « blasés » voulant absolument échapper à la conscience collective ultra positive qui règne autour d’Avatar. C’est juste ce sentiment de déception qui vient du fait que l’on aurait tout simplement aimé vivre et assister à un vrai film de SF « réellement » innovant. Derrière Avatar et ses effets spéciaux ce cache un film au scénario (trop) banal qui pourrait sans problèmes s’inscrire dans la droite ligné des films de « Walt Disney ».
Après douze ans d’absence, le dernier film de James Cameron n’est certainement pas son chef d’œuvre et encore moins LE film de la fin de l’année 2009. A titre de comparaison nous lui préférons le « District 9 » de Neil Blomkamp (véritable prouesse technique et cinématographique pour 300 millions de dollars en moins). Mais Avatar reste néanmoins une œuvre sympathique dûe (seulement ?) en grande partie à ses SFX de hautes volées et l’univers unique et sensoriel créer par James Cameron.
 
Par N.Van / Olivereau du groupe Madealone : http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 8353_1.htm

Message cité 3 fois
Message édité par counter143 le 07-01-2010 à 02:35:07
mood
Publicité
Posté le 06-01-2010 à 22:17:03  profilanswer
 

n°21119542
fire in th​e hole !!!
ex-CM marlboro
Posté le 06-01-2010 à 22:19:12  profilanswer
 

dobeliou a écrit :


 
C'est pas une critique des USA, c'est juste un détail du contexte... mais c'est mieux que rien...  
Critique des USA dans un film Hollywoodien de toute facon...  
 
Et rentabilité maximale oui, mais un film a 500 millions ne PEUX PAS ETRE adulte, interdit au moins de 18 ans, ne PEUX PAS se priver d'une partie des spéctateurs, un film a 100 milions peut...  
 
Faut se rendre compte que c'est déja incroyable de vendre un projet a ce prix la hein... Le réa il a moins de marge de manoeuvre dans les négociations qu'avec un film a 100 millions... même Cameron (quoique pour le prochain, il aura peut être un peu plus de latitude, vu qu'il vient 2 fois de suite de pulvériser des records)
Et meilleur film du monde, ou film de SF certainement pas, mais prouesse technique incroyable, oui, Immersion sans précédent, oui, et top 5 de ces dernières années Oui...  
Mais ce n'est que mon avis
 
edit: désolé, j'ai completement oublié les comparaisons foireuses et les troll  
Je le hisse au même stade que les cookies au gingembre a ma grand mêre, ou au nouveau robot de Sony [:petrus75]


deja cay 315 millions pas 500 !
et T2 est bcp plus adulte et il avait pour l'epoque un budjet comparable a avatar de nos jours  [:souk]  
et c'etait pas un troll pour wall-e , il critique autant la societe de consomation qu'avatar critique les usa...avec un petit plus c'est que au moins dans wall-e , a la fin , il y a le petit message : produit by buy-in-large , qui prouve bien que le réalisateur a bien pigé l'ironie d'un film a gros budget critiquant la consommation a outrance/USA
mais c'est qu'un détail , je suis d'accord avec la prouesse technique incroyable......( pas pour l'immersion , j'ai tres peu ressenti la 3D )
et d'accord pour le top 5 ou 10 de ces dernieres années , c'est pas comme s'il y a eu beaucoup de chef d'œuvre de sortie :lol:

n°21119581
fire in th​e hole !!!
ex-CM marlboro
Posté le 06-01-2010 à 22:21:38  profilanswer
 

counter143 a écrit :

Notre avis ne contient aucun spoiler sur l’histoire du film.
 
Introduction :
Afin de nous faire pardonner notre absence, l'équipe Madealone vous propose de commencer cette nouvelle année 2010 avec le nouveau film de James Cameron. Douze ans après Titanic voilà que notre metteur en scène de folie à qui l’on doit les indéniables Aliens, Terminators, True lies, Abyss…se décide enfin à revenir derrière la caméra pour nous présenter un projet du nom de Avatar. Projet qui durera en tout et pour tout 3ans et qui pèse pas moins de 330 millions de dollars !
 
L’univers et l’immersion visuelle :
On connait tous James Cameron pour ce qui est des grands rendez-vous en matière de films à grand spectacle. Il est étonnant ici de voir à quel point Cameron n’a pas changé en douze ans d’absence tant au niveau de la création et de l’inauguration des derniers SFX du moment que de son amour pour le cinéma des années 90. Avatar, en dehors de ses effets spéciaux est tout ce qu’il y a de plus banal ce qui est un comble pour un projet d’une tel envergure que l’on comparait déjà à l’univers de George Lucas pour sa richesse mais nous y reviendrons.
 
Annoncé depuis sa mise en chantier comme étant la prochaine étape vers le cinéma de demain, Avatar parvient à tenir ses promesses tant l’impression d’inédit en matière d’effets spéciaux est présente tout aux long du film. Peut on parler pour autant de Révolution ? (terme ô combien galvaudé par les distributeurs depuis plus d’une décennie) Disons plutôt que Cameron est parvenu à perfectionner le travail entreprit par Zemeckis ces dernières années. Il choisis intelligemment de ne pas livrer un film entièrement en images de synthèses mais de garder les performances d’acteurs lorsque le rôle le permet. Il évite ainsi la froideur et le côté factice des marionnettes numérique (voir Beowulf). La performance capture y est ici remarquable, ne trahissant pas le jeu des acteurs et laissant transparaître ce petit surplus d’humanité qui faisait défaut jusque alors à la discipline. Il est désormais possible depuis Avatar de souligner la juste interprétation d’un comédien alors même qu’il n’apparaît dans le film que sous la forme de son double numérique. Comme Zoe Saldana (Neytiri) inscrivant sont personnage dans la continuité des Sarah Connor ou Ripley si chère a Cameron, Sigourney Weaver (qui devient définitivement un mythe pour tous les amoureux de SF) y apparaît elle sous ces deux formes (humaine et son avatar) sans que jamais son jeux ne sois trahi et enfin Sam Worthington qui confirme après Terminator Renaissance qu’il faudra compter sur lui à l’avenir.
 
Même si de légers défauts viennent ici et la nous rappeler que Pandora n’existe pas (problèmes d'incrustes, des Na’Vi parfois un peu raide dans leurs déplacements…), il n’est pas rare de se prendre à espérer un jour pouvoir poser le pied sur cette planète. Cameron réussi à nous faire croire à l’incroyable univers d'Avatar (les montagnes flottantes, la végétation luxuriante, l’interaction entre les êtres…) Ajouter à cela un bestiaire impressionnant et vous obtenez LA claque technique de cette fin de décennie. Si Avatar possède effectivement une qualité visuel hors du commun, il n’en est pas de même pour son scénario.
 
Un air de « déjà vu »
L’un des soucis majeur de James Cameron dans Avatar réside dans le fait qu’il peine à donner une réelle dimension psychologique à ses personnages. Beaucoup trop enfermé dans une sorte de carcan cinématographique que l’on ne connaît décidément que trop par cœur dans le cinéma, Cameron nous « inflige » malheureusement pendant près de 2h une histoire et une thématique qui auraient méritées d’avoir plus de relief et d’ambigüité compte tenu des événements qu’elles racontent et surtout du contexte dans lequel il les met en scène. Dans Avatar la race humaine est purement et simplement irrécupérable, les Marines sont tous des salauds de première catégorie qui ne pensent qu’à buter ces pauvres Na’Vi qui sont en fin de compte beaucoup plus humains que nos crânes rasés sans cervelle comme les surnomme le héros. Démonter les arbres de Pandora c’est mal et pas très écolo parce-que la planète abrite les anciens esprits…bref, Cameron ne nous épargne absolument rien, prenant le choix de tout nous expédier en pleine figure sans aucune retenue et encore moins de finesse. La preuve que le cinéaste malgré les années conserve encore cette candeur qu’il a toujours plus ou moins laissé transparaitre à travers ses films mais pour un tel projet, le réalisateur de Terminator aurait pu et aurait du prendre un minimum de risque et allez plus loin !
 
Manquant de profondeur pour un projet d’une tel envergure est juste frustrant, et ce même pour une œuvre qui s’inscrit dans la plus pure tradition des films classiques du cinéma des années 90. A l’image du général incarné par Stephen Lang, grand guignolesque au possible, jouant dans la caricature la plus extrême du méchant, Cameron ne prend absolument aucun risque. Il aurait été préférable qu’il confie la base de son bébé directement à d’autres scénaristes. Imaginez ce qu’aurait apporté Alex Garland (Sunshine) ou même les Nolan brothers (The Dark knight, Memento) à Avatar en plus de la démonstration technique, organique et visuel du film qui sont ici quasi-irréprochables.
 
La bande son, la composition :
Il est clair qu’au niveau de l’aspect sonore du film, Avatar met vraiment nos sens en éveil. De la plante la plus insignifiante jusqu'à la grosse bébête qu’abrite la foret de Pandora, tout parait authentique et vraiment proche de « l’organique ». De notre siège on arriverait presque à respirer l’air de Pandora, à sentir la terre sous nos pieds tant le travail s’avère être colossal mais il n’en est pas de même pour la bande originale.
 
On sait pertinemment que dans chaque nouveau projet de James Cameron la composition du film est importante et joue vraiment un rôle primordial. Or, il se trouve que le talent de James Horner à du être aux abonnés absents durant le projet. Aliens, Braveheart, Titanic…chaque notes de Horner seront à jamais imprégnées dans les mémoires des cinéphiles mais bizarrement sur Avatar nous ne retiendrons aucun thème bien précis tant l’instru « générique » ne fait seulement qu’accompagner les séquences. Pourtant, Horner avait trouvé une voie différente et très agréable dans « Le Nouveau monde » de Terrence Malick et « Apocalypto » de Mel gibson mais ici aucune originalité. Pas une once de raffinement ni même de charme, aucun thème qui ne ressorte vraiment des autres, on croirait parfois réentendre la bande originale du Roi lion !
Manquant cruellement d’inspiration et apparemment de temps (il est resté sans un montage de travail pendant près de 18 mois), Horner n’hésite pas à réutiliser ses thèmes déjà composé dans l’urgence pour « Troie » de Wolfgang Petersen. Voyez les similitudes flagrantes de « The destruction of hometree. » d’Avatar et « Achilles Leads The Myrmidons » de la bande originale de Troie pour les plus aguerris !
 
Conclusion :
Il est certain qu’Avatar marque clairement de son empreinte une évolution technique évidente en matière de réalisation et que (peut-être) le cinéma de demain se retrouvera derrière James Cameron et le désignera comme étant le précurseur de cette technologie. Le plus dommageable en réalité c’est que cette prouesse technique ainsi que l’univers du film soient utilisés sur une base scénaristique limitée, pompée sur différents films comme « Pocahontas » ou « Danse avec les loups » et on ne parle même plus d’inspiration mais carrément de copie conforme. Nous en voulons tellement à Cameron d’avoir été aussi « soft » avec Avatar car il avait tellement matière à aller encore plus loin dans la psychologie de ses personnages, à rendre son film encore plus fort, plus mature et moins lisse à l’image de la séquence où Jack maigri à vu d’œil ! Mal rasé, crasseux oubliant de nourrir et de prendre soin de son véritable corps, il y avait ici matière à donner au film une vraie dimension dramatique et une répercussion psychologique sur le personnage. Toutes les parties ou Jack sort de son caisson, subissant ses allées et venues perpétuelles sont beaucoup plus intéressantes hélas, ce genre de point parmi tant d’autres ne sont que esquissés ou masqués par la beauté de Pandora et la candeur du cinéaste.
 
Obligé d’amputer son film pour répondre aux attentes du studio, une version longue non-censurée de l’œuvre est prévu pour la sortie du Bluray/DVD. Et il est vrai que le début d’Avatar ressemble à une espèce de grosse bande-annonce tant les coupes s’avère flagrantes. On sent le cinéaste partagé préférant vite aller à l’essentiel n’hésitant pas à sacrifier quelques personnages en cours de route comme la pauvre Michelle Rodriguez.
Pour finir, sachez enfin que le(s) auteurs de ces lignes ne sont pas juste « blasés » voulant absolument échapper à la conscience collective ultra positive qui règne autour d’Avatar. C’est juste ce sentiment de déception qui vient du fait que l’on aurait tout simplement aimé vivre et assister à un vrai film de SF « réellement » innovant. Derrière Avatar et ses effets spéciaux ce cache un film au scénario (trop) banal qui pourrait sans problèmes s’inscrire dans la droite ligné des films de « Walt Disney ».
Après douze ans d’absence, le dernier film de James Cameron n’est certainement pas son chef d’œuvre et encore moins LE film de la fin de l’année 2009. A titre de comparaison nous lui préférons le « District 9 » de Neil Blomkamp (véritable prouesse technique et cinématographique pour 300 millions de dollars en moins). Mais Avatar reste néanmoins une œuvre sympathique dûe (seulement ?) en grande partie à ses SFX de hautes volées et l’univers unique et sensoriel créer par James Cameron.
 
Par N.Van / Olivereau du groupe Madealone : http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 8353_1.htm


Gros +1 !

n°21119584
kryptos
Smokin'
Posté le 06-01-2010 à 22:21:51  profilanswer
 


Grosse virulence qui sent un peu la frustrastion quand-même, je regrette que tu ne sois pas sorti du film commme moi, extatique.
Sinon tu as vu juste sur ce point, j'y ai pensé aussi, mais t'arrives vite à un cul de sac, soit tu vas dans un sens soit dans l'autre. Identification, histoire d'amour ou pas... Reconnais que c'est un pré-requis au parti-pris scénaristique.  
On remet donc toute la trâme en cause en laissant de coté la "face motion capture" et ainsi le rôle prépondérant des comédiens. Super, on a plus Avatar, on a un nanard SF.


---------------
Ce monde n'est qu'une immense entreprise à se foutre du monde
n°21119626
Oceanborn
Posté le 06-01-2010 à 22:25:21  profilanswer
 

Worldwide : $1,098,736,685
\o/
Demain ou après demain, il tapera ROTK et se placera donc 2nd All time.

n°21119886
el muchach​o
Comfortably Numb
Posté le 06-01-2010 à 22:43:48  profilanswer
 

dobeliou a écrit :


 
ah bah quand on parle du loup
 
http://news.google.fr/news/url?sa= [...] oir-132588
 
pathétique


Citation :

« Avatar » n'est pas le seul film à avoir eu droit à un « poumon noir ». Avec sa pipe, « Sherlock Holmes » comptabilise plus de 50 « incidents tabagiques », chez lui, au travail et dans sa voiture.

:lol:


---------------
Les aéroports où il fait bon attendre, voila un topic qu'il est bien
n°21120049
Profil sup​primé
Posté le 06-01-2010 à 22:55:07  answer
 

kryptos a écrit :


Grosse virulence qui sent un peu la frustrastion quand-même, je regrette que tu ne sois pas sorti du film commme moi, extatique.
Sinon tu as vu juste sur ce point, j'y ai pensé aussi, mais t'arrives vite à un cul de sac, soit tu vas dans un sens soit dans l'autre. Identification, histoire d'amour ou pas... Reconnais que c'est un pré-requis au parti-pris scénaristique.  
On remet donc toute la trâme en cause en laissant de coté la "face motion capture" et ainsi le rôle prépondérant des comédiens. Super, on a plus Avatar, on a un nanard SF.


 
C'est exaxtement ça. J'y suis allé vraiment de manière très neutre, sans a priori, en me disant "C'est un film de James Cameron, t'attends pas à grand chose".
Et j'ai pris une grosse claque visuelle. Vraiment.
Mais putain, je me dis qu'on est passé pas loin de Star Wars le come back si ça a avait au service d'un scénario une histoire un peu plus chiadé.  
Je me dis qu'une belle histoire, un peu plus poussée, un peu plus "chaude", j'aurai vraiment pris mon pied.
Aaaaaaaaaah ça m'énerve quand je vois un talent technique comme ça au service d'une histoire aussi... banale :o
 
Mais je le repete, j'ai bien aimé ce film  :na:

n°21120063
el muchach​o
Comfortably Numb
Posté le 06-01-2010 à 22:55:58  profilanswer
 

kryptos a écrit :

... arriver à faire les films les plus rentables et les plus plébiscités de l'histoire du cinéma, les cumuler...  [:implosion de carla]  
C'est pas un artiste z'avez raison les gars, c'est un génie.  


Y'a "Plus belle la vie", qui cartonne aussi. :o


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Les aéroports où il fait bon attendre, voila un topic qu'il est bien
n°21120250
counter143
Mon nom est Domino Harvey
Posté le 06-01-2010 à 23:07:05  profilanswer
 

Pour ceux qui l'auraient manqué : http://www.youtube.com/watch?v=UdIIqoDakHU
Il n'aura pas fallut longtemps pour qu'un internaute ramène Avatar à ses racines

n°21120404
kami no na​mida
oui
Posté le 06-01-2010 à 23:18:29  profilanswer
 


2000 ans de débat pour savoir ce qu'est un artiste, maiwai [:dawa]
Un artiste c'est un mec qui crée ou participe à la création d'une œuvre d'art, point. C'est ce que le mot veut dire et c'est ce que ça signifie quand les gens l'emploient.
Si la définition ne te va pas t'as qu'à contacter l'académie française, mais dire "ah non c'est pas un artiste parsque pour moi un artiste ça fait ça et pas ça" c'est un point de vue, certes, mais ça sert à rien et ça ne fait pas avancer le débat d'un iota.
Sinon à ce tarif-là rien ne m'empêche de déclarer légitimement que De Vinci n'était pas un artiste parsque pour moi un artiste ça fait pas des dessins. D'évidence ça te pose pas de problème, puisqu'après tout c'est mon point de vue, et pourtant c'est totalement con de dire un truc pareil.

 

Et le débat n'a rien à voir la-dedans. Tu peux très bien débattre du fait que Cameron est un artiste sans pour autant changer la définition du mot pour te donner raison, par exemple en disant que tu ne considères pas le travail de création graphique accompli sur avatar comme de l'art. Mais alors là faut avoir les couilles pour la sortir quand même.
Bref, je ne vois pas du tout en quoi le fait de dire "ah ben non un artiste pour moi c'est pas ça" ça fait avancer le débat de quelque manière que ce soit.

 


Ben Pocahontas à la base c'est pas Disney qui l'a pondu, donc l'association m'a paru tellement à l'ouest que j'ai cru que tu ignorais l'origine réelle de Pocahontas (et je suis pas le seul il me semble).
Après libre à toi de qualifier tout scénario utilisant des ficelles vieilles comme le monde de scénar Disney, c'est juste que là ça portait à confusion.

 
Kalymereau a écrit :

Non [:spamafote]. Je dis
"si le succès est le signe d'une grande oeuvre, et si Titanic est une grande oeuvre, pourquoi n'est-il pas rediffusé ?"

 

Tu saisis pas la différence ? Tu connais pas les propositions conditionnelles ? Quand je dis "s'il pleut demain, alors je vais au cinéma", c'est effectivement qu'il va pleuvoir ?


Ton "s'il pleut demain" ça a un peu rien à voir quand même [:aloy]
Pour le reste je viens de comprendre le problème en relisant les posts précédents.
En fait tu inclus les rediffusions dans le succès d'un film, alors que les gens parlent du succès en salles.
Donc, tel que tu le présentais je comprenais "puisque les gens pensent que le succès (en salle) est signe de grande œuvre, expliquez-moi pourquoi une si grande œuvre n'est pas rediffusée", ce qui impliquerait donc que la rediffusion définirait une grande œuvre à tes yeux. Ce qui m'a fait voir les choses sous cet angle je pense que c'est ta phrase comme quoi tu juges la qualité d'une œuvre sur la durée (autrement dit pas par le succès en salles mais les redif et ventes de dvd). D'évidence c'est pas du tt ce que tu voulais dire et on est complètement d'accord sur le sujet.
Au temps pour moi donc, et mes plus plates excuses :jap:

Message cité 2 fois
Message édité par kami no namida le 06-01-2010 à 23:23:12

---------------
non
mood
Publicité
Posté le 06-01-2010 à 23:18:29  profilanswer
 

n°21120485
Profil sup​primé
Posté le 06-01-2010 à 23:24:03  answer
 

kami no namida a écrit :


2000 ans de débat pour savoir ce qu'est un artiste, maiwai [:dawa]
Un artiste c'est un mec qui crée ou participe à la création d'une œuvre d'art, point. C'est ce que le mot veut dire et c'est ce que ça signifie quand les gens l'emploient.
Si la définition ne te va pas t'as qu'à contacter l'académie française, mais dire "ah non c'est pas un artiste parsque pour moi un artiste ça fait ça et pas ça" c'ets un point de vue, certes, mais ça sert à rien et ça ne fait pas avancer le débat d'un iota.
Sinon à ce tarif-là rien ne m'empêche de déclarer légitimement que De Vinci n'était pas un artiste parsque pour moi un artiste ça fait pas des dessins. D'évidence ça te pose pas de problème, puisqu'après tout c'est mon point de vue, et pourtant c'est totalement con de dire un truc pareil.
 
Et le débat n'a rien à voir la-dedans. Tu peux très bien débattre du fait que Cameron est un artiste sans pour autant changer la définition du mot pour te donner raison, par exemple en disant que tu ne considères pas le travail de création graphique accompli sur avatar comme de l'art. Mais alors là faut avoir les couilles pour la sortir quand même.
Bref, je ne vois pas du tout en quoi le fait de dire "ah ben non un artiste pour moi c'est pas ça" ça fait avancer le débat de quelque manière que ce soit.
 


 
Nan mais bien sûr que l'artiste est celui qui créé une oeuvre d'art. Le débat porte sur la notion d'oeuvre d'art et par incidence sur l'art. ça me semble obvious  :sleep:  
Après, je suppose que l'académie française a aussi une définition unique de l'art  :sleep:  
 
Tu peux en effet arguer que De Vinci n'est pas artiste mais un ingénieur. Ce à quoi je répondrais que tu as une vue de son oeuvre assez restreinte. Mais de là à qualifier ton propos de débile, ridicule ou con,  [:hephaestos]  
Enfin bref, tu m'as l'air assez étroit d'esprit  :sarcastic:

n°21120544
Djekyl
Profil : harmonique
Posté le 06-01-2010 à 23:28:06  profilanswer
 

Pour revenir à la performance capture et pour ceux qui n'ont pas encore vu cette vidéo :
http://www.youtube.com/watch?v=Ti_LqksDgZQ
edit : vo non sous titrée :o

Message cité 1 fois
Message édité par Djekyl le 06-01-2010 à 23:42:29
n°21121113
el muchach​o
Comfortably Numb
Posté le 07-01-2010 à 00:25:34  profilanswer
 

dobeliou a écrit :


 
mais sérieux, conseillez moi niveau film, parceque SF subversive ces 10 dernieres années en tout cas...  
 
C'est une superproduction hollywoodienne... et le héros il apelle quand même les colonisés a se rebeller contre les Ricains, Disney ca aurait été (ce que j'ai craint pendant tout le film) : peace and love entre les aliens et les humains.


Euh non, le scénar Disney, c'est Avatar Pocahontas.
 
Sinon, pour répondre à ta question: District 9, en tout récent.

n°21121151
meriadeck
arme de distractions massives
Posté le 07-01-2010 à 00:31:43  profilanswer
 

el muchacho a écrit :


Euh non, le scénar Disney, c'est Avatar Pocahontas.
 
Sinon, pour répondre à ta question: District 9, en tout récent.


pitié pas encore ce débat scénar/histoire [:prozac]


---------------
Acceuil
n°21121321
kami no na​mida
oui
Posté le 07-01-2010 à 00:56:38  profilanswer
 


 
Ah non mais j'ai pas dit que c'était plutôt un ingénieur. C'était pas un artiste mais c'était pas non plus un ingénieur. C'était juste un pecnot qui faisait des petits gribouillages.
Attention ne me dis pas que j'ai tort car c'est mon point de vue [:cosmoschtroumpf]
Suis-je bête, tu es bien trop open et me diras donc sans doute que j'ai "une vision restreinte de son œuvre" (la manière polie de dire que c'est débile quoi).
 
C'est beau la liberté d'opinion quand même, on peut dire toutes les conneries qu'on veut on peut rien nous dire :love:
 
Sérieusement, je pense pas être spécialement étroit d'esprit mais y a quand même des limites.
Aller dire que des mecs comme De Vinci, Monet ou Picasso ne sont pas des artistes ça pète les plafonds de la bêtise. Je ne parle pas d'aimer ou non, qu'on soit bien d'accord, chacun est libre d'apprécier en fonction de ses goûts.
Mais bon, si considérer que le mec qui sort ça est le dernier des glands c'est être étroit d'esprit, faut croire que je le suis et je suis même pas un peu désolé [:spamafote]
 
Pour en revenir à ta vision de l'artiste, je suis pas débile je sais bien que ta remarque porte sur le côté artistique du film, sauf que ça va au-delà. Tu ne te contentes pas de dire que tu n'apprécie pas, ou que Cameron aurait pu avoir une démarche plus intéressante ou que sais-je. Tu troll en sortant qu'il n'y a rien d'artistique dans le film parsque "pour toi" un artiste ça fait ci et ça.
C'est aussi débile que les exemples de De Vinci & co. Que tu le veuilles ou non le travail de recherche et de création graphique d'Avatar c'est de l'art, pas de la technique. T'enfonces même bien le clou en te foutant de ma gueule quand j'évoque le design du Thanator et les artworks ("wow quel artiste!" ben ouais du-gland...). Et après c'est toi qui parle de points de vue et de débat ? Alors que vous arrivez avec el muchacho style "ouais n'importe quoi avatar c'est pas artistique et Cameron c'est pas un artiste parsque pour moi un artiste c'est pas ça bande de fanboys". On croit rêver.
(Et oui, je te mets dans le même panier qu'el muchacho parsque ton post faisait suite au sien et que t'avais l'air carrément d'accord avec lui).
M'enfin bref, si tu veux pas saisir la nuance entre dire que Cameron n'a rien d'un artiste parsque "tu comprends, le vrai art c'est pas ça", et dire simplement que l'aspect graphique d'avatar ne t'a pas du tout transcendé parsque tu préfère telle ou telle approche, qu'est-ce que j'y peux ?..


---------------
non
n°21122667
nakata
frog game
Posté le 07-01-2010 à 08:38:23  profilanswer
 

dobeliou a écrit :


 
ah bah quand on parle du loup
 
http://news.google.fr/news/url?sa= [...] oir-132588
 
pathétique


Sans vouloir défendre cette association anti-tabac, voilà un point du film qui n'est pas du tout crédible.
 
Le tabac est de moins en moins acceptable socialement, et le sera de moins en moins dans le futur. Une scientifique (une scientifique !) qui fume dans son laboratoire expérimental, où on réalise des expériences médicales dans une certaine mesure... et tout ça pour donner de la personnalité à un personnage qui n'en a pas beaucoup, c'est juste ridicule.

n°21122720
michelnet1
C'est un lupuusss!!
Posté le 07-01-2010 à 08:54:54  profilanswer
 

nakata a écrit :


Sans vouloir défendre cette association anti-tabac, voilà un point du film qui n'est pas du tout crédible.

 

Le tabac est de moins en moins acceptable socialement, et le sera de moins en moins dans le futur. Une scientifique (une scientifique !) qui fume dans son laboratoire expérimental, où on réalise des expériences médicales dans une certaine mesure... et tout ça pour donner de la personnalité à un personnage qui n'en a pas beaucoup, c'est juste ridicule.

 

Trop pas; il est fortement possible que la cigarette soit devenu inoffensive et soit socialement acceptable :o

 

Vu une 3eme fois hier soir, toujours aussi bien§§

 

edit : et je suis toujours autant impressionné par la perf de Zoé Saldana

Message cité 1 fois
Message édité par michelnet1 le 07-01-2010 à 08:56:53

---------------
Rule 48: Everything you love is <3 - Rule 49 : Life's a repost
n°21122738
Profil sup​primé
Posté le 07-01-2010 à 09:01:37  answer
 

kryptos a écrit :


Il t'en a fallu du temps pour exprimer une critique tout à fait valable :o
 
C'est d'autant plus valable que les réactions faciales et les mimiques sont des codes sociaux humains qui n'ont aucune chance de se retrouver sur une peuplade à Pandora.
 
Mais, choix cornelien, comment alors réussir l'identification affective sur des codes étrangers les uns aux autres ?
 [:oh shi-]  
Dilemne que James a du être obligé de trancher dès le début du projet [:spamafote]


 
dilemme  [:julio_cabroncito]

n°21122802
nakata
frog game
Posté le 07-01-2010 à 09:22:22  profilanswer
 

michelnet1 a écrit :

Trop pas; il est fortement possible que la cigarette soit devenu inoffensive et soit socialement acceptable :o


Je vois difficilement comment.
 
Surtout dans un labo (expérimental), qui nécessite souvent un minimum d'atmosphère aseptisée.

n°21122811
meriadeck
arme de distractions massives
Posté le 07-01-2010 à 09:23:54  profilanswer
 

nakata a écrit :


Sans vouloir défendre cette association anti-tabac, voilà un point du film qui n'est pas du tout crédible.
 
.


un film est une oeuvre de fiction. la fiction n'a pas volonté a etre realiste.


---------------
Acceuil
n°21122838
nakata
frog game
Posté le 07-01-2010 à 09:29:14  profilanswer
 

meriadeck a écrit :

un film est une oeuvre de fiction. la fiction n'a pas volonté a etre realiste.


J'ai dit crédible, pas réaliste.
 
Et puis c'est un peu "face je gagne, pile tu perds", ce raisonnement. Il se trouve que les fans se disent époustouflés par le réalisme du film. Il faut donc admettre qu'on puisse prendre en défaut ce réalisme.

n°21122850
Fenston
★ Tartuffe
Posté le 07-01-2010 à 09:32:28  profilanswer
 

'tain mais on creuse tellement le fond ici qu'on va finir par arriver en chine :D
Y'a des critiques / remarques complètement surréalistes quand même :D


---------------
Free Daweed - "The game might crash, but at least the trains will run on time" - Chris Roberts 2018 - Je fais ma pute pour un Dragonfly : STAR-V6VM-MD7X
n°21122858
Profil sup​primé
Posté le 07-01-2010 à 09:33:49  answer
 

nakata a écrit :


J'ai dit crédible, pas réaliste.
 
Et puis c'est un peu "face je gagne, pile tu perds", ce raisonnement. Il se trouve que les fans se disent époustouflés par le réalisme du film. Il faut donc admettre qu'on puisse prendre en défaut ce réalisme.


 
attention, faut pas confondre réalisme et cohérence, on parle bien du réalisme de l'environnement, essentiellement la nature, les bestioles, les fleurs, les rochers volants toussa.
après la cohérence et le jeu des personnages, c'est autre chose.
 
bien sûr qu'on a à faire à des archétypes dans Avatar
l'archétype de la scientifique intransigeante droite dans ses bottes avec ripley
l'archétype du militaire fasciste avec le colonel et ses coutures sur la gueule
l'archétype du quota chicanos avec michelle rodriguez, qui a, à la virgule près, les memes textes et le meme rôle à jouer que celle qui incarnait vasquez dans aliens
l'archétype du civil inhumain à cravate qui commande le tout et juste interessé par le fric avec Ribisi


Message édité par Profil supprimé le 07-01-2010 à 09:37:31
n°21124069
Kalymereau
This is not a method
Posté le 07-01-2010 à 12:41:50  profilanswer
 


 

kami no namida a écrit :


Ton "s'il pleut demain" ça a un peu rien à voir quand même [:aloy]
Pour le reste je viens de comprendre le problème en relisant les posts précédents.
En fait tu inclus les rediffusions dans le succès d'un film, alors que les gens parlent du succès en salles.
Donc, tel que tu le présentais je comprenais "puisque les gens pensent que le succès (en salle) est signe de grande œuvre, expliquez-moi pourquoi une si grande œuvre n'est pas rediffusée", ce qui impliquerait donc que la rediffusion définirait une grande œuvre à tes yeux. Ce qui m'a fait voir les choses sous cet angle je pense que c'est ta phrase comme quoi tu juges la qualité d'une œuvre sur la durée (autrement dit pas par le succès en salles mais les redif et ventes de dvd). D'évidence c'est pas du tt ce que tu voulais dire et on est complètement d'accord sur le sujet.
Au temps pour moi donc, et mes plus plates excuses :jap:


 
Parfaitement  :jap:  merci  :)  
 

Spoiler :

ouf  :sweat:  :o



---------------
rm -rf internet/
n°21124177
roll68
Posté le 07-01-2010 à 12:56:26  profilanswer
 

J'ai vu une critique d'anthologie sur allociné:
 

Citation :

 «Ce nouveau dessin animé de Walt Disney fait peine à voir. Mauvaise intégration des personnages (loin de qui veut la peau de roger rabbit), réalisation digne d'une intro Playstation 2, scénario simpliste, effet 3D nul. James Cameron n'est plus que l'ombre de lui même depuis son dernier film Terminator 4. Le design est digne d'un épisode des schtroumpf, on s'attend à voir débarquer Gargamel à chaque plan. Walt Disney aurait du confier le projet à Pixar pour avoir un dessin animé de qualité. Je vais me remater de suite un bon film Final Fantasy pour me laver le cerveau avec de l'image de synthese de qualité !»


 
 :lol:  :lol:  :lol:

n°21124316
Makura
Lurker pro
Posté le 07-01-2010 à 13:15:44  profilanswer
 

counter143 a écrit :

Notre avis ne contient aucun spoiler sur l’histoire du film.
 
[...]
 
Par N.Van / Olivereau du groupe Madealone : http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 8353_1.htm


 
Bingo, et ça fera plaisir à tous ceux qui ne conçoivent qu'on ait pas aimé : je n'ai pas aimé car je suis déçu de cet énorme gâchis de potentiel et de pognon. On verra la version longue à la limite, mais elle sera beaucoup plus dure à voir en 3D, c'est dommage. Et je suis d'accord pour dire que District 9, loin d'être parfait, est 1000 fois plus couillu qu'Avatar. Ca me flingue d'ailleurs d'avoir croisé des gens ici qui chient sur le premier en étant à fond sur le second...
 

n°21124575
F@bek
6 SEASONS AND A MOVIE §§§
Posté le 07-01-2010 à 13:44:49  profilanswer
 

counter143 a écrit :

... on aurait tout simplement aimé vivre et assister à un vrai film de SF « réellement » innovant...

J.Cameron l'a dit dés le départ que ça serait un film d'Aventure ( son premier film de ce genre )

Makura a écrit :

...Et je suis d'accord pour dire que District 9, loin d'être parfait, est 1000 fois plus couillu qu'Avatar...


les 2 sont incomparables , dans le style et le genre

Message cité 1 fois
Message édité par F@bek le 07-01-2010 à 13:47:05
n°21125135
Makura
Lurker pro
Posté le 07-01-2010 à 14:42:25  profilanswer
 

F@bek a écrit :


les 2 sont incomparables , dans le style et le genre


 
Ben voyons, les deux ne font que montrer un résultat possible d'un contact entre civilisation terrestre et extra-terrestre après tout, absolument impossible de les comparer... Les deux ont même en commun le fait de passer l'habituel "first contact" et de décrire ce qui se passe un peu plus tard, une sorte de "cohabitation" entre xénos et humanité (même si cohabitation est un bien grand mot pour Avatar, je pense que tout le monde a compris).
 
A la limite on peut dire qu'ils sont incomparables parce que les réalisateurs vont raconter qu'ils n'avaient pas le même objectif derrière... N'empêche que tu ne peux pas éviter que certaines personnes voient des similitudes et soient plus emballés par le traitement de District 9.

Message cité 1 fois
Message édité par Makura le 07-01-2010 à 14:51:46
n°21125299
kryptos
Smokin'
Posté le 07-01-2010 à 14:56:21  profilanswer
 


Un message de cette qualité ridiculisé par une malheureuse faute [:luxy]  


---------------
Ce monde n'est qu'une immense entreprise à se foutre du monde
n°21125306
Profil sup​primé
Posté le 07-01-2010 à 14:57:17  answer
 

kryptos a écrit :


Un message de cette qualité ridiculisé par une malheureuse faute [:luxy]  


 
Ah oui mais heureusement parce qu'à la base, j'avais pas compris ton message moi   [:clooney18]

n°21125324
crazy_c0vv
Oui.
Posté le 07-01-2010 à 14:58:55  profilanswer
 

Bon, j'ai bien envie d'aller voir Avatar, mais dans le seul ciné qu'il y a en ville chez moi, il ne passe qu'en 3D. Pour le voir sans lunettes, il faut aller à l'extérieur. J'ai vu un seul film en 3D, Coraline, et je dois dire que même si ça durait pas très longtemps, ça ma déchiré les yeux. Je suis pas du tout, du tout fan de la 3D...  
Est-ce qu'il vaut mieux que j'aille jusqu'au ciné plus loin et plus cher pour le voir en HDDC ??


---------------
These Violent Delights Have Violent Ends
n°21125364
counter143
Mon nom est Domino Harvey
Posté le 07-01-2010 à 15:02:33  profilanswer
 

Makura a écrit :


 
Ben voyons, les deux ne font que montrer un résultat possible d'un contact entre civilisation terrestre et extra-terrestre après tout, absolument impossible de les comparer... Les deux ont même en commun le fait de passer l'habituel "first contact" et de décrire ce qui se passe un peu plus tard, une sorte de "cohabitation" entre xénos et humanité (même si cohabitation est un bien grand mot pour Avatar, je pense que tout le monde a compris).
 
A la limite on peut dire qu'ils sont incomparables parce que les réalisateurs vont raconter qu'ils n'avaient pas le même objectif derrière... N'empêche que tu ne peux pas éviter que certaines personnes voient des similitudes et soient plus emballés par le traitement de District 9.


 
+1
Ce qui m'embête un peu c'est le côté rouleau compresseur d'Avatar. Quand je voit District 9 avec ses moyens je me dit mais bon sang quoi, la vrai prouesse technique et surtout cinématographique elle est vraiment ici et nul par ailleurs.

n°21125406
MrGnou
Serengeti Warrior
Posté le 07-01-2010 à 15:05:50  profilanswer
 

J'ai adoré district 9 mais alors penser que ce film joue dans la même catégorie qu'Avatar c'est :pt1cable:  
 
D'un coté on a une véritable allégorie sur l'apartheid et de l'autre... un film d'aventure.


---------------
Only Long Island Ice Tea, jamais de mélange !
n°21125438
michelnet1
C'est un lupuusss!!
Posté le 07-01-2010 à 15:09:24  profilanswer
 

J'me suis fait chier devant district 9 et pourtant j'ai fait le fanboy auprès de mes potes pendant un bon bout de temps avant sa sortie. Rien que l'accent de van de prout me donnait envie de me trancher la jugulaire tout en criant : "buvez mon sang il est contaminé". Par contre la scène dans l'exo squelette est joussive :o


---------------
Rule 48: Everything you love is <3 - Rule 49 : Life's a repost
n°21125533
Makura
Lurker pro
Posté le 07-01-2010 à 15:19:20  profilanswer
 

MrGnou a écrit :

J'ai adoré district 9 mais alors penser que ce film joue dans la même catégorie qu'Avatar c'est :pt1cable:  
 
D'un coté on a une véritable allégorie sur l'apartheid et de l'autre... un film d'aventure.


 
Un film d'aventure où un certain nombre de gens ont vu des indices épars (ahem) d'une allégorie pas lourdingue du tout sur les bienfaits de la colonisation aussi je crois. Oh, et peut-être un léger message écolo sous-jacent qui tape quand même à mort dans l'air du temps pour un projet mûri depuis 15 ans (là c'est moi qui suis de mauvaise foi, vu Abyss je reconnais que Cameron peut très bien avoir ce discours sans arrières-pensées de récup de la mode greenwashing  :o désolé, ça défoule), mais trois fois rien hein. On voit ce qu'on veut, mais des fois faut arrêter de voir que ce qui nous arrange.

n°21125567
MrGnou
Serengeti Warrior
Posté le 07-01-2010 à 15:24:15  profilanswer
 

Makura a écrit :

 

Un film d'aventure où un certain nombre de gens ont vu des indices épars (ahem) d'une allégorie pas lourdingue du tout sur les bienfaits de la colonisation aussi je crois.


Wat ?!

 

Ok l'allégorie est bien mieux gaulée dans D9... mais le coté aventure d'Avatar enterre son "concurrent" ! Match nul ?! Là où je veux en venir c'est que ces deux films ont leur point fort et leur point faible. Chacun des deux à misé sur un aspect différent. On peut les comparer si on veut mais bon...

Message cité 2 fois
Message édité par MrGnou le 07-01-2010 à 15:26:41

---------------
Only Long Island Ice Tea, jamais de mélange !
n°21125575
michelnet1
C'est un lupuusss!!
Posté le 07-01-2010 à 15:25:07  profilanswer
 

J'propose un renommage du topik en :"Ceux qui ont aimé Avatar" :o


Message édité par michelnet1 le 07-01-2010 à 15:25:15

---------------
Rule 48: Everything you love is <3 - Rule 49 : Life's a repost
n°21125609
counter143
Mon nom est Domino Harvey
Posté le 07-01-2010 à 15:27:58  profilanswer
 

MrGnou a écrit :


Wat ?!
 
Ok l'allégorie est bien mieux gaulée dans D9... mais le coté aventure d'Avatar enterre son "concurrent" ! Match nul ?!


Le problème avec Avatar est que c'est un film à SFX, qui cache derrière eux une base qui ne vaut pas mieux que les films de Stephen Sommers (pardon Cameron). Si l'on retire les SFX de haute volée dans Avatar qu'es qu'il peut bien rester ?

Message cité 3 fois
Message édité par counter143 le 07-01-2010 à 15:28:16
n°21125621
Profil sup​primé
Posté le 07-01-2010 à 15:28:44  answer
 

Faut demander la réouverture du topik "Ceux qui n'ont pas aimé Avatar" et je créerai un topik "Ceux qui ont bien aimé Avatar mais sans plus" :o

n°21125629
Profil sup​primé
Posté le 07-01-2010 à 15:29:29  answer
 

counter143 a écrit :


Le problème avec Avatar est que c'est un film à SFX, qui cache derrière eux une base qui ne vaut pas mieux que les films de Stephen Sommers (pardon Cameron). Si l'on retire les SFX de haute volée dans Avatar qu'es qu'il peut bien rester ?


http://hfr-rehost.net/preview/keskiaika.k.e.pic.centerblog.net/dbg1mo0r.jpg
 [:hahaaulas]

n°21125647
counter143
Mon nom est Domino Harvey
Posté le 07-01-2010 à 15:31:17  profilanswer
 


Entre autre en effet  :lol:

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