lokilefourbe | Nicobule a écrit :
La mécanique de régulation du taux de CO2 de notre planète est un des plus grand sujet d'étude à l'heure actuelle.
je te signale que la concentration de CO2 dissous dans l'eau n'est pas constante, et qu'elle varie entre 0 et une seuil maxi.
Vu le volume des océeans, se permettre d'eliminer ce dernier des modèle de fixation me parait bien risqué.
Donc, je me garde bien d'affirmer haut et fort des choses "floues"
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Bah pour les océans t'as entièrement raison.
Des recherches actuelles sur la possibilité de stocker du Carbone de l'air dans l'eau sont en cours, mais le prob, c'est qu'au dessus de 3000 m de profondeur le CO2 remonte, il faut donc pouvoir l'injecter en deçà.
Et d'après ce que j'avais lu le temps de "disparition" de ce CO2 serait d'environ 2 siècles maxi.
Donc pas une solution sur le long terme.
Citation :
Mais pourquoi stocker le carbone dans l'océan ? Confronté à la dure réalité, même le Groupe international d'étude du changement climatique a reconnu que nous pourrions avoir à envisager ce qu'il appelle des "stratégies de gestion du carbone" pour accompagner la réduction des émissions de gaz à effet de serre. L'une des possibilités consiste à stocker à terre les excédents de carbone ; c'est ce qui se pratique déjà dans les couches géologiques profondes, les mines abandonnées etc. Mais ce sont les océans qui ont la plus grande capacité naturelle d'absorber et de stocker le carbone. En base annuelle, la surface des océans absorbe environ 30 % du carbone présent dans l?atmosphère, et un peu moins lors des années El Niño. Mais sur des échelles de temps de grande ampleur (milliers d?années), 85 % du carbone de l'atmosphère est absorbé par les océans. On a calculé que l'océan contient 40 000 milliards de tonnes de carbone, alors que l'atmosphère en contient 750 milliards et la terre 2 200. Si donc nous devions prendre tout le CO2 atmosphérique et le placer dans les couches profondes de l'océan, la concentration de CO2 dans l'océan s'en trouverait accrue de moins de 2 %. Des expériences ont montré que, jusqu'à une profondeur de 3 000 m le CO2 liquéfié a tendance à remonter à la surface car il est moins dense que l'eau de mer environnante. Mais à 3 000 m il se transforme en une substance solide comparable à la glace, plus dense que l'eau environnante. L'une des méthodes envisagées consiste à injecter du CO2 liquide dans le fond marin, une autre à le stocker dans des puits de pétrole désaffectés. L'ennui, c'est que même si les théories ne manquent pas - y compris l'idée que le CO2 stocké par 3 000 m de profondeur ne reviendrait pas au contact de l'atmosphère avant 200 ans - elles ne sont que pures conjectures. Nous ne savons pas quelles seraient les conséquences à long terme. Le principal souci de la COI est de s'assurer que des données scientifiques sérieuses et objectives soient accessibles au grand public et aux décideurs politiques chargés de ces problèmes, au moment où les décisions devront être prises. Le principal problème qui préoccupe les scientifiques est de savoir comment réagira la nature si nous ne faisons rien pour réduire le taux de CO2 atmosphérique : le pH de la couche supérieure de l'océan va diminuer, ce qui rendra l'eau plus acide. Ceci modifiera la chimie de la couche superficielle, où vit la majeure partie des organismes marins. Nous ne savons encore comment réagira l'écosystème à cette lente invasion naturelle de CO2. Ce problème a conduit certains scientifiques à suggérer qu'il pourrait être moins préjudiciable de prélever le CO2 dans l'atmosphère pour l'injecter directement dans les couches profondes de l'océan, où ne vit qu'une faible partie des organismes marins. Avec un autre problème : est-ce que ces organismes de l'océan profond ne seraient pas gravement affectés par la rapidité de la modification de leur environnement et par le fait que la lenteur de leur métabolisme ne leur permet pas de s'adapter facilement aux changements ? Et quel serait l?effet sur l?atmosphère si, dans quelque 100 à 200 ans, des quantités énormes de CO2 stockées dans les profondeurs de l?océan se mettaient à remonter lentement vers la surface de l?océan et dans l?atmosphère ?
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Enfin le C s'il est dissous dans l'eau, c'est aussi car il est "consommé", le phytoplancton et le corail, utilisent le C dissous dans l'eau, si on zigouille tout ces consommateur de C la mer risque bien de se saturer en C et alors?.
Donc la mer semble bien servir de zone tampon par rapport au C, mais apparement pas de recycleur ou de transformateur, çà c'est toujours le rôle d'êtres vivants apparement, j'ai pas trouvé de lien direct, mais il y a fort a parier qu'une bonne partie du C absorbé par la mer, correspond en fait à la consommation des êtres vivant qui s'y trouvent, le différentiel étant soumis à des évènements climatologique (comme el nino cité dans mon quote).
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