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Auteur Sujet :

Vous écrivez ? Postez ici vos nouvelles ou chapitres.

n°12056943
Gradd
moi-même, ni plus...ni moins
Posté le 08-07-2007 à 21:08:05  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
merci  :jap:  
je taffe sur la suite et franchement c'est le panard d'écrire un bidule comme ça  :D

mood
Publicité
Posté le 08-07-2007 à 21:08:05  profilanswer
 

n°12057355
Gradd
moi-même, ni plus...ni moins
Posté le 08-07-2007 à 22:05:08  profilanswer
 

allez hop la suite  :D  
n'hésitez pas à laisser des commentaires même si vous aimez pas  :o  
d'ailleurs en écrivant je me suis dit que c'est un peu n'importe quoi, mais bon moi j'aime bien :D  
 
De l’autre côté de la porte, Sonique dut rapidement accepter le fait qu’il était lui impossible d’ouvrir  la porte aussi, elle se promit de se souvenir de toutes les injures qu’elle avait en tête pour les sortir à Maurice la prochaine fois qu’elle le verrait. Par la même occasion, elle en profiterait même pour lui refaire le portrait pour avoir insinué que Marcus était un meilleur chasseur de primes qu’elle.  
Bon, maintenant il était temps de continuer et de découvrir ce que le Conseil avait à lui dire. Des éclats de voix lui venaient de l’autre bout du couloir d’où émergeait une intense lumière. Les murs et les plafonds étaient d’un blanc pur et brillant comme dans un hôpital, dégageant une sensation de froideur qui aurait presque pu mettre Sonique mal à l’aise. L’air n’avait absolument odeur. Rien d’autre que cette impression d’immobilité et de solitude.
Tout ça n’empêcha pas la jeune femme de traverser le couloir d’un pas assuré et sans aucune hésitation après s’être allumée une nouvelle cigarette. Tandis qu’elle approchait les bruits se firent de plus en plus nets. Elle n’avait aucune idée du nombre de personnes qu’il y avait là ni même du sujet de discussion mais en tout cas, le ton était de toute évidence assez houleux.
Au bout de quelques secondes, elle émergea enfin pour se retrouver face à un spectacle qui la laissa ébahie à tel point qu’elle faillit lâcher sa cigarette. Elle n’était pas arrivée dans une simple salle mais bel et bien dans une sorte de gigantesque amphithéâtre. Des centaines de gradins s’alignaient sagement face à une estrade sur laquelle trônaient sept fauteuils à haut dossiers occupés par des hommes et des femmes aux visages sévères.
L’amphithéâtre pouvait facilement accueillir facilement deux à trois cents personnes et une bonne moitié des sièges étaient occupés. Et pas par n’importe qui : il n’y avait ici que des chasseurs de primes. Et pas des moindres puisqu’elle reconnut certains visages de personnes plus élevées qu’elle-même dans le classement. Même Marcus était là.
Soudain, des dizaines de têtes se tournèrent vers elle quand un majordome qu’elle n’avait même pas remarqué l’annonça dans un micro. Sous le nom de Lycia Carpenter bien sûr.
Aussitôt un gigantesque brouhaha se leva dans l’assemblée. Le moins que l’on puisse dire c’était qu’elle était attendue. Parmi les nombreuses personnes qui se mirent à hurler, certains semblaient contents de la voir enfin arriver tandis que d’autres ne prenaient même pas la peine de cacher leur haine.  
D’un pas assuré comme à son habitude, Sonique entreprit la descente des marches afin de s’installer au plus près possible de l’estrade. Avant de s’asseoir près d’un homme avec qui elle avait souvent coopéré, elle ne se gêna pas pour distribuer de bon cœur des bras d’honneur à tous ceux qu’elle reconnaissait et qu’elle n’aimait pas et réciproquement.
 -Putain Tank, qu’est ce qu’il passe ici ?demanda Sonique à l’homme qu’elle venait de rejoindre.  
 -T’es pas au courant ? Tous les chasseurs de primes du top 100 ont été invités par le Consortium, répondit l’homme chauve et au visage couvert de cicatrices. Tout le monde est venu, on attendait plus que toi.  
 -Tu veux dire que les cent meilleurs chasseurs de primes sont tous réunis ici ?
 -Ouaip.
 -Mais alors comment t’as fait pour entrer ? demanda-t-elle sur un ton moqueur.  
 -Pas plus tard que la semaine dernière, j’ai encaissé un salaud qui vendait de faux médicaments en Afrique. Je me suis encore fait tailladé le visage mais bon ça valait le coup. Je suis remonté 101ème  et j’ai léchouillé une belle petite prime de vingt mille dollars. Quand j’ai entendu parler de cette petite sauterie, j’ai flairé le bon coup et j’ai crevé celui qui était juste devant moi au classement pour prendre son rang. Tu connais la règle.  
 -En plus d’être un gros lard sans cervelle t’es aussi une belle raclure de bidet hein enfoiré ! dis Sonique tout en attrapant l’énorme épaule de Tank pour le féliciter.
 -Bah écoute, je fais ce je peux, répondit-il avec modestie. Sinon faut que je te parle d’un truc. Tu te doutes bien qu’avec tout ces classés réunis au même endroit et un bar pas loin, il y a eu quelques frictions. Si j’ai un conseil à te donner, c’est que tu devrais surveiller tes miches et te faire le plus discrète possible. Certaines personnes ont dit certaines choses sur toi si tu vois ce que je veux dire.  
 -Accouche Tank ! l’exhorta Sonique.
 -Tu te souviens de Gaïa ? Celle qui a moissonné tout un clan yakuza à Tôkyô l’an dernier super tôt le matin parce qu’elle disait qu’elle voulait être à l’heure pour le déjeuner.  
La jeune femme fouilla dans sa mémoire pendant quelques secondes avant de dire :  
 -Celle avec les gros seins là ? interrogea-t-elle en fronçant les sourcils.  
 -Ouaip. Ces derniers temps elle a fait un gros bond dans le classement et elle est numéro neuf maintenant. Depuis, elle se sent plus et elle et sa petite équipe ont juré de te faire la peau. Je sais pas ce que tu lui as fait mais je me demande si c’est pas à cause de la haine qu’elle a pour toi qu’elle est devenue si bonne chasseuse de primes. Elles ont vraiment envie de te buter.
Malgré les avertissements de son ami, Sonique se contenta d’avoir un sourire narquois :
 -Tout ça parce que je lui ai mis la main au panier, railla-t-elle. Je te jure je l’ai juste pelotée un peu et c’est bon elle veut me faire la peau. Je la croyais pas si prude.  
Tank resta plusieurs minutes muet de stupéfaction avant de dire :
 -Sonique t’es la fille la plus macho que j’ai jamais connu et pourtant dans ce métier, j’en ai connu des filles avec des pecs si tu vois ce que je veux dire.  
Alors que la jeune chasseuse de primes s’apprêtait à sortir la blague salace qui lui brûlait les lèvres sur une femme assise quelques rangs devant, une dame d’une cinquantaine d’années se leva du trône central de l’estrade et commença à se dirigea vers le micro.
Elle ne portait qu’une simple robe blanche à manches courtes et quelques bracelets aux poignets cependant, une élégance certaine se dégageait de sa personne. D’un geste de la main, elle exigea le silence ; et l’obtint aussitôt.
Elle commença d’une voix forte :
 -Bonjour à tous et à toutes. Vous me connaissez sans doute mais je me présenterais quand même : je m’appelle Leto McGillian et je suis la Présidente du Conseil d’Administration du Consortium. Vous savez tous ce qu’est la Consortium n’est-ce-pas ?
"Des vendeurs d’armes !" hurla une voix dans les gradins bientôt suivie pas une explosion de rires.  
Leto ne sourcilla même pas et répondit d’une voix toujours aussi tranquille comme si elle était habituée à faire face à une telle bande de vauriens :
 -Nous ne vendons pas des armes mais de la sécurité. Nous possédons les meilleurs scientifiques des quatre coins du monde à notre service et tout ça dans un seul but : faire de cette planète un endroit plus sûr.
"Vous vendez vos jouets aux plus offrants !"
C’était la même voix que tout à l’heure et elle fut une nouvelle fois accompagnée de rires moqueurs.
Après quelques secondes et une fois que le silence fut revenu, la femme continua :  
 -C’est là un point de vue tout à fait intéressant mais si nous vous avons tous appelé ici, ce n’est pas pour discuter de la légitimité de nos activités car nous nous en aurions tout autant à votre sujet et ce n’est sûrement pas des chasseurs de primes qui nous feront la leçon.  
Un ouragan se leva alors dans les gradins et des cris de fureur et des insultes se firent entendre. Plusieurs levèrent le poing en signe de menace mais sans aucun effet : Leto restait imperturbable et ne reculait absolument pas après sa provocation.
 -Non, la raison pour laquelle vous êtes tous là, c’est que nous avons besoin de vous.  
Aussitôt, le silence se fit de nouveau dans l’amphithéâtre et toute la tension s’évapora pour laisser la place à la plus profonde incrédulité. Comme tous les gens présents ici, Sonique n’en croyait pas ses oreilles.  
Sans réfléchir une seconde, elle se leva et invectiva Leto :
 -Pourquoi est-ce que le Consortium aurait besoin de chasseurs de primes ? Vous êtes l’entreprise la plus riche et la plus puissante du monde. Qu’est ce que pourrait vous apporter que vous avez pas déjà ?
La présidente posa ses yeux argentés sur la jeune chasseuse de primes qui sentit malgré elle s’hérisser les poils de la nuque.  
 -Eh bien mademoiselle Carpenter et en vous disant ça à vous, je m’adresse à vous tous ici présents, le Consortium offrira la somme de 200 millions de dollars à celui ou celle qui trouvera et ramènera le dénommé Gareth Reed.
Après ces quelques secondes de silence, le bruit redevint rapidement insoutenable tant les cris se firent puissants. Sonique comme tous les autres se voyait déjà encaisser ce joli petit pactole. Cependant, au milieu du brouhaha, une voix se fit plus forte que les autres. C’était celle de Marcus, le chasseur de primes n°1 :
 -Et où est-ce qu’il se cache ce Gareth Reed ? Et qu’est-ce qu’il à fait pour mériter une récompense aussi élevée ?
 -Ce qu’il a fait ne vous regarde en aucun cas. Votre mission consiste juste à nous le ramener. Quand à sa localisation, il semblerait qu’il se cache au sein de la colonie pénitentiaire la plus grande et la mieux gardée du monde : l’Australie.  
A ce nom, l’ambiance retomba d’un coup. Seul Marcus ne semblait pas effrayé par l’idée de se rendre sur l’île prison :
 -Il faut le ramener vivant je suppose ?demanda-t-il.
 -Gareth Reed est déjà mort, répondit Leto en le regardant droit dans les yeux.


Message édité par Gradd le 08-07-2007 à 22:06:01
n°12058446
yodais
Posté le 09-07-2007 à 00:03:13  profilanswer
 

Très bonne suite! Je reste absolument accroché. Par contre, il faut rechanger le début ( premier paragraphe environ) où il est nécessaire de reformuler les phrases autrement. Sinon, ce que j'aime bien, c'est que sa se lit facilement, puis on a à chaque fois envie de lire la suite; Un ptit bémol quand même : j'espère ne pas être trop décu genre : une fin sans surprise : Genre "Sonique eut de la chance. Elle trouva le corps avant Marcus, termina 1ere, gagna le pactole et arreta ce métier pour des vacs bien méritées. Fin " J'espère que l'histoire sera bien plus palpitante avec de nombreux rebondissements ! La suite !

n°12614039
Tetedeienc​h
Head Of God
Posté le 06-09-2007 à 15:20:47  profilanswer
 

2 mois sans nouvelle aucune ni aucun avis, c'est bien dommage...


---------------
L'ingénieur chipset nortiaux : Une iFricandelle svp ! "Spa du pâté, hin!" ©®Janfynette | "La plus grosse collec vivante de bans abusifs sur pattes" | OCCT v12 OUT !
n°12614911
addtc
AuDessusDeToutCa
Posté le 06-09-2007 à 16:34:11  profilanswer
 

Bone une petite nouvelle alors :
 
That night
 
Dans mon boulot, on est souvent amené à voyager. Ho oui. Vous allez me dire : «Haaa, aller dans tous les pays du globe et descendre dans des palaces 5 étoiles, quel rêve ! » Oui, ça c'est ce qu'on nous dit avant de signer le contrat d'embauche. Dans la réalité, c'est plutôt Maison-Aéroport-Hôtel-Boulot-Hôtel-Aéroport-Ma- ison. Pas le temps de faire du tourisme. En plus quand on visite nos filiales, on a du boulot accumulé toute l'année qu'il faut expédier en trois jours.
 
Bref ce soir là, je rentrais à mon hôtel, fourbu, ma cravate desserrée, la chemise en sueur. Pas très glamour, mais mes bosses m'avaient expédié dans un coin où il fait frais quand le thermomètre atteint les 38 degrés. Après cette journée de merde, et d’ailleurs cette fin de journée de merde, je me dirigeais vers le bar de l'hôtel où grâce au pouvoir ancestral de la note de frais, je pourrais me commander une piña colada avant de retourner m'écrouler dans ma chambre. Ce soir là je ne zapperais pas les chaînes arabophones, ni CNN, que dalle ! Dodo et demain rebelote ! Mais en attendant, me fiant à mon codage génétique particulier qui me permet de trouver les barmans dans tous les hôtels du monde, je me dirigeais vers l’armoire aux délices.  
 
Je passais à côté du piano, qui diffusait les notes fatiguées de son pianiste dans le même état, lorsqu’un point rouge brillant entra dans mon champ de vision. Ca n'était pas le laser du Terminator qui désignait ma fin prochaine (enfin je ne croyais pas ça au début), mais une robe de lamé rouge qui étincelait comme une boule miroir dans une discothèque. Ajustant ma vision, je pouvais discerner très nettement le décolleté vertigineux, d'une femme aux longs cheveux noirs, dotée d'une paire d'yeux vert émeraude. Oui, dans cet ordre là. Elle était assise sur un tabouret au fond du bar, près du mur, et regardait nonchalamment les volutes de sa fumée, comme le ferait un dragon mélancolique. Dieu est un fumeur de gitanes…  
Dans ma tête se bousculèrent alors des phrases commençant par « ho putain !» et d’autres se terminant par « pas pour toi». Je m'installais donc sur le tabouret le plus éloigné de la huitième merveille du monde, non de la seule merveille du monde, mais qui était le plus proche du barman. Celui-ci qui n'avait pas les yeux dans ses verres pour une fois. Je lui commandais donc ma colada chose, bref, mon cocktail habituel dont je ne revenais plus sur le nom, allez savoir pourquoi. Du coin de l'œil, et au travers du rideau de fumée qu'exhalait Rita Hayworth aux cheveux noirs, je surpris, à mon grand étonnement, son regard dans pointé dans ma direction.
 
« Hey papi chulo ! Tu m'offres quelque chose ? »
 
Hein ? Quoi ? Qu'est-ce ? On me parle ? On s'adresse à moi ? Un silence se fit dans le bar, interrompu seulement par une fausse note du pianiste. Le souffle de tous les hommes présent se coupa net. Tous regardaient dans ma direction, dans un mélange de stupeur, d'envie et de haine.
 
« - Heu… Bahh… Pourquoi pas ? Huhuhu
- Champagne ! »
 
Oulahhh, carrément ! Bon en général ma vénérée direction me permettait ce genre d'extra. En ces temps là, je leur faisais gagner suffisamment de pognon pour qu’ils ne se montrassent pas regardants, mais je voyais déjà le regard lourd de reproches et annonciateur de débats du genre : « la phallocratie dans l'entreprise » que me lancerait Jenny de la compta lorsqu'elle éplucherait ma note de frais. J’aime beaucoup Jenny, mais elle a tendance à être toujours sur mes basques, surtout quand elle peut exercer la nécromancie comptable en mon endroit.
 
« - Ha oui, certainement, mais peut-être que…
- Quoi ? Tu te dégonfles ! Non mais tu t'imaginais quoi ? Que tu pourrais me sauter avec un verre de coca light ?  
- Vous sauter, mais enfin je---, balbutiais-je dans une tentative d'indignation.
- Ha les hommes tous les mêmes ! Rien dans le pantalon ! Tu n'as rien dans la culotte mon petit cochon ! Un tout petit haricot ! » ragea-t-elle dans une voix (merveilleuse) teintée d'un fort accent espagnol
- … »
 
Oui, la sur le moment, après cette dure journée de boulot, je savais pas quoi lui répondre je tentais donc de rétorquer :
 
«- Barman ! Servez à madame un verre d'eau avec beaucoup, BEAUCOUP de glace, ça calmera ses ardeurs »
 
Qui n'était pas très convaincant. Elle avait le regard du chat devant une souris.
 
« -Et puis tu sais ! » rajoutais-je « tu devrais lire l'histoire de Jack et du haricot magique. Au début, c'est un tout petit pas grand-chose, mais après ça devient une tige énorme qui t'emmène au septième ciel ! »
 
Haha ! Et toc ! Bon, c'est pas terrible comme répartie, mais c'est tout ce que j'ai trouvé sur le moment. J'étais pas mécontent de moi, et pourtant y'avait vraiment pas de quoi. Mais au moins je pourrais boire ma boisson tranquillement. Elle me considérerait sans doute comme un crétin, mais je m'en fous. De toute façon, j'avais même pas rêvé que je rêverais qu'un jour que je la séduise. Alors basta ! Laisse moi plonger dans mon jus d'ananas, c'est le seul endroit où je promènerais mon nez de la soirée. Je sentais les regards ricanants de la mâle assemblée dans mon dos. Fichez-moi la paix. !
 
Elle me regarda alors longuement. Un sourire naquit sur ses lèvres, et elle partit alors dans un éclat de rire. Un rire interminable. Et elle me dit :
 
« - Toi, tu n'est pas très beau, tu es même assez laid. Tu n'as pas l'air très riche non plus, mais au moins tu as de l'esprit et tu m'as fait rire ! »
 
Sympa comme compliments. Mais elle avait pas tort.
 
« - Regarde les tous, le cul sur leur chaise, à me déshabiller du regard ! Pas un n’a osé s’approcher. Et toi, avec ton gros ventre, ta sueur puante et ta cravate de merde tu as réussi à me… surprendre. Je te veux ! Et je te veux ce soir ! »
 
OK. Là les mecs on se dit normalement: « ouah arriver à brancher une nana de ce calibre, c'est le pied », on remercie son ange gardien, toutes les divinités du panthéon, même si on est un athée convaincu. Pas moi. Moi à ce moment là je me disait «mais qu'est-ce qui m'arrive ? Y'a un truc qui cloche !
 
« Bouge ! »
 
Me dit-elle en se levant de sa chaise. Et moi je l'ai suivi, j'ai rien pu faire contre. « Mais Madame, je ne suis pas celui que vous croyez ! J'ai du travail ! », ou n'importe quel excuse que me hurlait mon cerveau. Le vrai. Pas celui sous la ceinture. Mais rien... Je la suivais comme un petit chienchien à sa mémère. Hypnotisé par le mouvement de balancier du pendule qu'évoquait le déhanchement de sa silhouette au travers des couloirs de l'hôtel. Parfois elle se retournait et plissait les yeux en me regardant.
 
Elle ouvrit la porte de sa suite. Je ne faisais pas attention aux meubles raffinés, ni aux tableaux dont les hôtels de luxe garnissent leurs appartements pour VIP. Je rentrais dans sa chambre, où je percevais plus nettement encore les fragrances de son parfum. Tout dans cette chambre respirait la féminité. Elle entra dans la salle de bain et lança :
 
« Qu'est-ce que t'attends ? Déloque toi ! »
 
Je m'exécutais. Je me déshabillais et posait mes vêtements soigneusement repliés sur un repose bagages. Et là je la vis sortir de la salle d’eau.
 
Gainée de bas de soie noir, soutenus par des jarretelles se glissant sous une culotte en dentelle rouge, vêtue d'une guêpière qui soulignait encore la finesse de sa taille, et peinait à dissimuler ses seins, ses cheveux jetés sur son épaule, ses lèvres gonflées, son regard en amande dont je ne distinguais plus que deux braises,…
 
Je n’ai plus la force, ou le courage ou l’envie d’aller plus loin. Ce qui se passa dans cette chambre restera recouvert du voile de mes absences ou de mon désir de discrétion. Mais je me fais encore aujourd’hui l'écho de certaines phrases, que ma mémoire me fait la honte ou le plaisir de ranimer par moment.
 
« Ha mon chéri ! Tu es un rapide ! Mais ne t'en fais pas, je connais des techniques… »
« Ha ! Ha ! Je n’aurais pas cru capable de ça !»
 
Des images aussi me reviennent. Pourquoi je me vois d'en haut ? Mais qu'est-ce qu'elle me fait ? Un massage cardiaque ? La respiration artificielle ?
 
« - Tu es revenu parmi nous mon chéri ! On va pouvoir recommencer ! »
 
Et puis ça redevient flou. Ensuite, je la revois couchée sur son lit, accoudée sur ses avants bras. Une cigarette au bord de ses lèvres sensuelles, elle me dit :
 
« - Tu es vraiment très… con ! Maintenant, dehors ! »
 
Vers quatre heures du matin, ou cinq heures, ou c'était hier, ou c'est déjà demain ? Je ne sais plus. Je serais errant dans le couloir de ce palace. J’étais en caleçon. « Les petits cochons courent tout nu, mais toi tu devrais mettre ton slip ». J'ai mes vêtements roulés en boule sous le bras. Je croise un employé de l'hôtel qui n'a pas l'air surpris de me trouver là, où alors il a été suffisamment professionnel pour ne pas me le montrer. Il m'indique comment regagner ma chambre. J'exécuterai machinalement ses instructions. Je parvins à rentrer ma clé dans la serrure. Je me suis assis sur mon lit et je resterai comme ça un long moment.
 
Il fait un soleil magnifique, ma mission ici se termine. Je suis assis sur mon tabouret fétiche, un verre de champagne pétille devant moi. Je repense à cette nuit. « A mon retour, il faudra que j’invite Jenny à dîner. A présent, elle ne pourra plus me le refuser ». J’ai soif ! Je regarde le barman.
« J’espère qu’à présent, tu m’offriras autre chose que de l’eau glacée !»
Je sens sa présence derrière moi. Je souris. Je l’aperçois dans le miroir. Resplendissante de jour, comme de nuit. Je désigne mon verre de champagne au barman, et je lui fait un signe de la main. Le signe qui dans la plupart descultures veut dire « 2 ». Le signe du « V » de la victoire.
 

n°13099204
vacnor
...
Posté le 27-10-2007 à 22:42:43  profilanswer
 

Bonjour à tous et à toutes !

 

Aujourd'hui je ne viens non pas poster un commentaire ou une nouvelle mais vous faire pars d'un projet qui me tient à cœur :

 

Je souhaite créer un magazine (de préférence papier sur le long terme, online sur le moyen terme) littéraire où critiques et auteurs cohabiteraient.
Pour plus d'information, voilà le texte de présentation que j'ai fait il y a quelques semaines :

 

Bonjour,

 

Me voici sur mon Ziki pour parler d'un projet qui me tient aujourd'hui à coeur : la création d'un magazine littéraire amateur où tout un chacun pourrais se faire publier, et pourquoi pas, à terme, rémunérer. En premier lieue, OUI, les magazines amateurs peuvent aujourd'hui encore marcher, cela se vérifie encore parfois. Il faut bien sûr y mettre de la volonté, de la passion et du temps, mais, comme l'on-dit si bien, qui ne tente rien n'a rien !

 

Mais la volonté n'est pas tout, il faut aussi des moyens, et bien que je sois disposé à donner quelques kopecks, il n'en reste pas moins que je ne peux rien faire seul, et là, c'est à chacun d'entre nous de se demander comment nous pouvons faire, je ne demande pas l'aumône, mais juste des informations, des aides matérielles et immatérielles.

 

Il faut surtout des personnes qui écrivent, et cela je ne peux que m'en remettre à vous, lecteurs occasionnels, journalistes écrivains en herbe, et pourquoi pas aguerris ! Je suis prêt à tout recevoir, à tout lire, à répondre dans la mesure du possible et à vous publier !

 

Je reste également à la recherche de personnes pouvant m'aider moralement, des personnes qui peuvent faire circuler cette information, des personnes qui croient qu'aujourd'hui « tout le monde devrait écrire » ! Je vous demande donc, vous qui croyez dans ce projet de m'aider à le faire connaître et si vous en avez l'envie de le mettre à bien avec moi, de lire les proses de ces gens et de les sélectionner, d'appeler des imprimeurs, des éditeurs, des contacts.

 

Je vous remercie d'avance de toute l'aide que vous pourrez me porter, pour que ce projet soit mené à bien.

 


Pour plus d'infos vous pouvez :
-visiter mon Ziki (mais en réaliter il n'y a rien de plus que le texte ci-dessus)
-m'envoyer un MP

 

J'espère que certains d'entre vous seront intéresser par ce projet, je cherche pour le moment environ 5 personnes motivés pour créer de A à Z ce magazine, et des auteurs gravitants autour de nous.

 

En espérant avoir des réponses positives.

Message cité 1 fois
Message édité par vacnor le 17-01-2009 à 17:31:45

---------------
Le blog d'un libraire...
n°13107945
dPca
J'aime pas Bora-Bora
Posté le 29-10-2007 à 07:31:43  profilanswer
 

[:forummp3]

vacnor a écrit :


 
Aujourd'hui je ne viens non pas poster un commentaire ou une nouvelle mais vous faire pars d'un projet qui me tiens à coeur :
 
Je souhaite créer un magazine (de préférence papier sur le long terme, online sur le moyen terme) littéraire où critiques et auteurs cohabiterais.


 
Franchement, je te souhaite bonne chance ! [:and garfunkel]  
 
Je vais te brusquer un peu, mais la réalité est là : seul, tu n'a aucune chance. Quand je dis "seul", ça signifie que si l'idée de créer un fanzine vient seulement de toi, tu peux abandonner ton projet. Le marché actuel nous montre que les fanzines qui marchent sont l'œuvre d'un collectif. Un groupe de copains/ ines ayant eu la même idée, le même projet. Tu vois ce que je veux dire ? Dans cet exemple, tout le monde bosse gratos. Si tu es seul, donc directeur président général rédacteur en chef, à moins de payer tes collaborateurs avec de la monnaie sonnante et trébuchante... Je ne me porte pas volontaire.
 
J'ai participé, en tant que collaborateur,à la création d'un fanzine. Je proposais des articles sur le sujet du numéro. Ne faisant pas parti de l'équipe de départ, mes premiers jets de textes ne correspondaient pas à l'esprit du staff. J'ai accepter de remanier une fois, deux fois... à la troisième, le correcteur/ superviseur s'était permis de ré-écrire mon texte dans sa pensée !
Un autre fanzine s'est arrêté après le premier numéro...
 
Il y a plein de petits gars comme toi qui veulent créer leur propre zine, mais l'époque de charlie hebdo est révolue, si tu te pointe sur un forum avec un discours - qui m'a presque fait pleurer- et non un projet béton, tu ne sera pas pris au sérieux.
Tu n'a "QUE" le projet de créer un fanzine.
Remarque , c'est déjà pas mal.

  • Qu'elle est la ligne éditorial ?
  • Qui seront les critiques ?
  • Y aura-t-il des appels à texte (AT) ?
  • Qui corrigera ?
  • Qui supervisera ?
  • Combien de parutions par an ?

etc.
 
Et puis un fanzine est un état d'esprit qui, à mon avis, ne va pas de paire avec critique et littérature... où alors il faudra être plus pro et pointu que les magazines papiers qui existent déjà.
Dans cette optique je te propose plutôt une lettre spécialisée, trimestrielle ou mensuelle, à des abonnés. Voire une sorte blog pour tester avant de s'engager...
Ce qui n'empêche pas de faire appel à des collaborateurs, spécialistes.
 
Courage !

Message cité 1 fois
Message édité par dPca le 29-10-2007 à 12:43:59
n°13109456
vacnor
...
Posté le 29-10-2007 à 12:24:10  profilanswer
 

Euh... toi même !


---------------
Le blog d'un libraire...
n°13112638
dPca
J'aime pas Bora-Bora
Posté le 29-10-2007 à 18:07:39  profilanswer
 

C'est bien ce que je disais. :sarcastic:

n°13115705
vacnor
...
Posté le 29-10-2007 à 22:42:01  profilanswer
 

D'un autre coté quand j'ai répondu il y avais juste un émoticon qui rigolais...


---------------
Le blog d'un libraire...
mood
Publicité
Posté le 29-10-2007 à 22:42:01  profilanswer
 

n°13127738
dPca
J'aime pas Bora-Bora
Posté le 31-10-2007 à 06:37:51  profilanswer
 

vacnor a écrit :

D'un autre coté quand j'ai répondu il y avais juste un émoticon qui rigolais...


 
[rigolait, A - I - T] ; Non, c'est faux. J'ai posté ma réponse avec un simple émoticon et 5 heures après j'ai eu des remords. Donc je t'ai fait un petit post comme il se doit et j'ai eu droit à la réponse 10 mn après...
 
Maintenant tu fais ce que tu veux, cette réponse n'engage que moi, mais c'est vrai que sur les forums nous avons tendance à ne chercher que les réponses que l'on veut entendre... et à par moi, personne ne te suit ; soit parce que j'ai raison,soit parce que ton projet a mobilisé du monde par MP.
 
 [:angel_dooglas]  


Message édité par dPca le 31-10-2007 à 06:45:26
n°13134730
vacnor
...
Posté le 31-10-2007 à 20:21:54  profilanswer
 

Rho, ça va, arrête de faire ton moralisateur. Si tu es intéressé, tant mieux, sinon, tant pis, maintenant si tu peux arrêter de flooder mon topic ;) merci.

 

P.-S. : si tu veux, tu peux aussi poster des petites histoires, tu as l'air si fort pour ça...
P.-S. 2 : Et pour corriger les fautes des autres il faut d'abord faire attentions aux siennes : tu ne sera - > tu ne seras; Qu'elle est la ligne éditorial ?
-> editoriale; tu te pointe -> tu te pointes; j'ai accepter -> j'ai accepté; etc.
Tient, je vais quoter ton message, sinon tu vas me traiter de menteur... Et pis il suffit de regarder la date de ton edit et de mon post...


Message édité par vacnor le 31-10-2007 à 20:26:47

---------------
Le blog d'un libraire...
n°13134769
vacnor
...
Posté le 31-10-2007 à 20:26:02  profilanswer
 


 

dPca a écrit :


 
Franchement, je te souhaite bonne chance ! [:and garfunkel]  
 
Je vais te brusquer un peu, mais la réalité est là : seul, tu n'a aucune chance. Quand je dis "seul", ça signifie que si l'idée de créer un fanzine vient seulement de toi, tu peux abandonner ton projet. Le marché actuel nous montre que les fanzines qui marchent sont l'œuvre d'un collectif. Un groupe de copains/ ines ayant eu la même idée, le même projet. Tu vois ce que je veux dire ? Dans cet exemple, tout le monde bosse gratos. Si tu es seul, donc directeur président général rédacteur en chef, à moins de payer tes collaborateurs avec de la monnaie sonnante et trébuchante... Je ne me porte pas volontaire.
 
J'ai participé, en tant que collaborateur,à la création d'un fanzine. Je proposais des articles sur le sujet du numéro. Ne faisant pas parti de l'équipe de départ, mes premiers jets de textes ne correspondaient pas à l'esprit du staff. J'ai accepter de remanier une fois, deux fois... à la troisième, le correcteur/ superviseur s'était permis de ré-écrire mon texte dans sa pensée !
Un autre fanzine s'est arrêté après le premier numéro...
 
Il y a plein de petits gars comme toi qui veulent créer leur propre zine, mais l'époque de charlie hebdo est révolue, si tu te pointe sur un forum avec un discours - qui m'a presque fait pleurer- et non un projet béton, tu ne sera pas pris au sérieux.
Tu n'a "QUE" le projet de créer un fanzine.
Remarque , c'est déjà pas mal.

  • Qu'elle est la ligne éditorial ?
  • Qui seront les critiques ?
  • Y aura-t-il des appels à texte (AT) ?
  • Qui corrigera ?
  • Qui supervisera ?
  • Combien de parutions par an ?

etc.
 
Et puis un fanzine est un état d'esprit qui, à mon avis, ne va pas de paire avec critique et littérature... où alors il faudra être plus pro et pointu que les magazines papiers qui existent déjà.
Dans cette optique je te propose plutôt une lettre spécialisée, trimestrielle ou mensuelle, à des abonnés. Voire une sorte blog pour tester avant de s'engager...
Ce qui n'empêche pas de faire appel à des collaborateurs, spécialistes.
 
Courage !



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Profil sup​primé
Posté le 20-06-2008 à 14:44:08  answer
 

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Message édité par Profil supprimé le 03-07-2009 à 23:24:07
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