Il était une fois une famille de pingouins qui vivaient dans un placard.

A leur naissance, on donnait a chaque enfant un nom et un emploi. Mais lorsque le 27ème fils naquit, tout les bons noms de pingouins (comme Quetzalcoatl, Atilla, Barbarossa, ou Fligoubi) étaient déjà pris, et il n'y avait plus vraiment besoin de nouveaux emplois dans le placard.

Ainsi, le 27ème fils fut arbitrairement déclaré "Pierrot, fabricant de cuillères."

Pierrot n'avait pas réalisé que tout ceci était arbitraire, et il fit tout les efforts imaginables pour être le meilleur fabricant de cuillères possible. Chaque jour et chaque nuit, Pierrot fabriquait avec la plus grande ferveur ses cuillères. Parfois il réflechissait a son travail, et bientôt, le doute l'envahit.

Y'avait il d'autres cuillères dans le monde, et d'autres pingouins pour les fabriquer ? Y'avait il de la vie hors de ce placard ? Il se demandait s'il existait, comme le croit Jean-Louis Aubert, un monde ailleurs. Un monde rempli non seulement de cuillères, mais également, peut-être, d'autres couverts.

Pierrot alla voir son père et lui dit : "Papa..."

"Qui t'es toi ?" lui répondit son père.
"Je suis ton vingt-septième fils, Pierrot.", répondit justement Pierrot.
"Pierrot ? Oh, euh, ouais, vous vous ressemblez tous tellement."
"Papa, en tant que fabricant de cuillères de la famille je..."
"Fabricant de cuillères ?! Mais de quoi tu causes ?" , et le père de Pierrot s'en alla (en tant que pingouin, il avait du mal à se concentrer longtemps sur une seule conversation).

Mais cela n'entachait pas la détermination de Pierrot. Il était le meilleur fabriquant de cuillères du monde. Du monde connu, du moins. Alors il rassembla sa famille et prit la parole :  "Famille !" dit-il fièrement, "Je vais sortir du placard.". Cette phrase, dans le monde de Pierrot, était a prendre au sens littéral.

Aussi il y eut une panique générale : "C'est dangereux la dehors !" disaient  certains. "Il n'y a rien hors du placard!" disaient les autres.

Son père, enfin, lui lança : "Tu ne peux pas sortir du placard, tu vas te faire manger par un morse, comme ton oncle Bob."      
"Mais l'oncle Bob est là bas, au fond a droite."
"Oh, euh ouais, vous vous ressemblez tous tellement. De toute façon, ça ne change rien. Ca reste très dangereux.".

Le reste de la famille exprima son accord vis a vis de ce sage conseil, et fit ce qu'elle put pour faire abandonner a Pierrot son rêve.

Mais Pierrot était un fabricant de cuillères. Il marcha bravement jusqu'a la porte du placard, et l'ouvra violemment. Mais le placard était situé a l'extérieur d'une station-service de Waxahachi (Texas), où il faisait 48 degrés a l'ombre. Le
placard n'était pas a l'ombre, et tout les pingouins sont morts d'un choc thermique, a part l'oncle Bob, qui s'est fait manger par un morse.

-FIN-

Je la connaissais avec un rabin.

j'ai pas compris  

À cause de toi, j'ai lu jusqu'au bout.

Taxalot a dit :

 
Encore ! Des z'histoires d'animos !
 
On peut passer commande ?
Une histoire avec un tatou, deux fourmis, une noire et une rouge et un frigo en panne.  

 
Encore ?  
 
Soit.
 
 
 
 
Le destin brisé de Felipe
 
           
Il était une fois, dans le petit village de Marseille dans le Vaucluse, un panda qui s'appelait Felipe. Comme tout les pandas (et les marseillais) de son âge, Felipe passait son temps a développer ses pouvoirs psycho-hypnotiques. Felipe était très doué pour l'hypnose, et bien souvent, des gens lui rendaient visite pour résoudre leurs diverses névroses.
 
Mais Felipe avait des soucis. Comme tout panda marseillais digne de ce nom, il travaillait au noir. Un jour, un chien chauve-souris vint lui rendre visite.
 
"Qui etes vous ?", demanda Felipe d'un ton très interrogatif.
 
"Je suis de l'inspection du travail", répondit le chien chauve-souris (qui s'appelait en fait Don Diego). Il poursuivit "Votre activité est illégale. Vous ne déclarez pas vos revenus. Vous allez devoir arrêter d'hypnotiser les gens."
 
Felipe fut très malheureux. A chaudes larmes, il supplia Don Diego de lui laisser gagner sa vie, mais l'administration, froide, méchante, cruelle, ne l'entendit pas de cette oreille.
 
Dépité, Felipe n'avait plus qu'a se chercher un nouvel emploi. Il alla voir son copain Georges (un autre panda) et lui demanda de lui indiquer le chemin du pôle emploi local. Mais Georges ne le savait pas. Il alla ensuite voir son copain Fréderic, et Frédéric lui répondit qu'il n'avait jamais entendu parler du pôle emploi. Finalement, il demanda à sa copine Tamara (une autre panda) de lui donner ce même chemin. Elle non plus ne le savait pas.
 
Felipé rentra chez lui en pleurant. Que se passait il ? L'univers tout entier était il contre lui ? Quel était ce monde étrange dans lequel il était tombé pour lequel le pôle emploi n'existait pas ? Il s'installa sur sa terrasse, et se mit à regarder les étoiles.
 
Là ! La constellation du Poisson ! Elle était belle et voluptueuse ! Et là bas, la constellation du Taureau, toute en majesté ! Et à l'opposé , la Grande et la Petite Ourse ! Cela donnait des idées a Felipe. Pourquoi ces animaux et pas lui ? Felipe prit sa décision : il allait devenir une constellation, en Free-Lance (car tout les pandas ne pouvaient travailler qu'en Free-lance suite a un décret législatif prit par le gouvernement Steevy Boulay).
 
Il en parla a son copain Georges. Georges lui répondit qu'il ne savait pas ce qu'était une constellation. Il en parla ensuite a son ami Frédéric, qui lui répondit que c'était très  difficile de devenir une constellation, et qu'il n'avait pas fait les études pour ça. Felipe en parla enfin a sa copine Tamara.
 
"Tamara" , dit Felipe, "Je veux devenir une constellation. Je veux être la  constellation du Panda. Ou la constellation Felipe."
 
"Mais c'est merveilleux !" répondit Tamara.
 
"Toi, au moins, tu me comprends." répondit Felipe, plein de joie.
 
Son cœur battait la chamade. Depuis quelques jours, plus personne ne semblait le comprendre. Il comprit que lui, le roi de l'hypnose, venait de tomber amoureux de Tamara.
 
"Veux tu passer avec la nuit avec moi ?" demanda Felipe sous le charme à sa congénère.
 
"Oh oui!" répondit Tamara.
 
Et ils passèrent la nuit ensemble. Après s'être câlinés, Felipe décida de passer à l'action.
 
"Regarde. Je vais le faire." Felipe se concentra mentalement très très fort !  
 
"Je veux devenir une constellation, je veux devenir une constellation!' se dit-il en tentant de s'autohypnotiser. Mais il ne se passa rien.
 
Felipe pleura a nouveau. Mais Tamara, qui avait mal a son petit cœur de panda, lui dit : "Ecoute, je vais t'hypnotiser moi même."
 
Et Tamara hypnotisa Felipe. C'est alors que la vérité lui apparu. Il n'était pas un panda. Il était un taureau schizophrène interné en hôpital psychiatrique, ce qui explique que personne ne trouvait le Pole Emploi. Felipe se souvint alors que la place de constellation du Taureau était déjà prise, et en regardant Tamara la panda, comprit que son amour pour elle était voué a l'échec de part la barrière des espèces. Il se suicida, et Tamara, pour commémorer sa mémoire, demanda que l'on donne son nom a l'hôpital psychiatrique, que l'on appellerai désormais "l'hôpital psychiatrique Felipe". La nuit, les lampes aux néons de l'hopital Felipe brillaient de milles feux, semblables à des étoiles et donnaient le plus beau spectacle de la ville de Marseille !
 
Ainsi brillant dans la nuit, Felipe avait quelque part réussi son rêve.
 
Et même Don Diégo fut forcé de conclure : "Tout est bien qui finit bien."
 
 
 
 
FIN.

Celle ci, je la connaissais avec une femme sandwich.

J'aime beaucoup la fin, le lyrisme vibrant et l'hommage rendu à Felipe...    
 
Les conjurés du Galinier
 
Zoodrame sur fond de crime aviaire
 
Jean-Yves, le Coq, décrêta sauvagement une de ses poules de deux coups de bec rapides et précis.
Georges le Dindon, frissonna et détourna piteusement les yeux, évitant de croiser le regard satisfait de Lana, poule favorite du Coq.
Depuis l'arrivée de cette dernière, plus rien n'était comme avant. Jacques la cane, connue du poulailler entier et au-delà pour ses avis pertinents le prit à part et lui tint ce propos :  
-Georges... Lana influence Jean-Yves, c'est un véritable putsch ! Hoppeau la poule, Prestounik le lapin, Edmond le Porc et moi-même formons une alliance; veux-tu nous rejoindre ?
L'engagement n'était pas la force du Dindon. Mais après avoir pesé le pour et le contre et n'ayant purin à perdre, il accepta.
-Glou ! Soit, dit-il, mais quel est votre plan ? Glou !
La cane prit un air-bague et mi-stérieux... Plissant les paupières d'un air chafouin, elle lui glissa à l'oreille :
-Rendez-vous, ce soir à l'angle nord du poulailler, nous te mettrons au parfum. La phrase de reconnaissance est "Haut nid, bas nid. Coq entra, Spinoza. Pot de terre, lait gâté. Sous le pont pue l'âne."
 
                                                                              *
 
Le soleil rabattit les draps de son cotonneux lit de nuages et bailla en se couchant. En ce début de printemps, chaque jour, il bossait un peu plus pour gagner que dalle. Mais, son statut lui permettait de briller en société, ainsi, il tombait des stars... et des nues de plus !  
Subrepticement, Georges se glissa dans l'obscurité, claquant des dents. Grâce à sa boussole, il atteint rapidement le lieu du rendez-vous. Il était le dernier et s'annonça d'un : -Glou ! "Haut nid, bas nid. Coq entra, Spinoza. Pot de terre, lait gâté. Sous le pont pue l'âne." Glou ! Discret mais ferme.  
L'assemblée des conjurés pouvait commencer à débattre.  
C'est Oliver le Ténia qui prit la parole, sortant la tête du côté opposé au groin d'Edmond le Cochon et proposa  de sa voix fluette :  
-Pédro l'âne, nous prêterait sabot fort afin d'éliminer Lana, poule dévorée d'ambition !  
-Et combien demande t-il pour remplir ce contrat ? demanda, suspicieux, Prestounik le Lapin.  
-Six seaux de pique au thym ! Trois avant et trois après... Répondit Hoppeau.
-Ce n'est pas dans nos moyens, voyons ! Déclara Jacques la cane balayant d'un revers d'aile cette onéreuse proposition.
-Léonard le Rena... commença Georges, aussitôt interrompu par des cris, couinements et grognements d'horreur ! Tous se cygnèrent sauf Edmond, prudemment converti au soufisme. Oliver évita tout de même d'extrême justesse l'expulsion extra-porcine provoquée par la brusque contraction du côlon de cochon, due au stress.  
-Hors de question de faire appel à cette ordure ! Pourquoi pas Crocus le Gavial, pendant que tu y es ? s'indignèrent Prestounik et Oliver.
Une heure plus tard la discussion battait son plein lorsque Henri Catre, le fermier, poussa brutalement la porte de sa botte en caoutchouc et pénétra dans le poulailler.
 
D'une main alcoolisée mais experte , il saisit Lana, la confondant avec Hoppeau et en un geste élégant et rapide lui mit la tête sous l'aile.
Médusés, les conjurés assistèrent en silence à la fin rapide et soudaine de Lana, Poule ambitieuse.  
Nous étions samedi soir et Hoppeau, embrassant une médaille de Sainte Rita changea de nom...
 
ZI HAND (my only friends)  
 
 

Merdre ! J'ai oublié de dire, surtout ne le répétez pas ! La poule Hoppeau, par sécurité, s'appelle O'zeudor, elle ne pompa mais s'entraîne, pense Henri Catre.

Pro-chaînement, adeptes du bondage et ex zibos !  
Une consultation zoo-psychiatrique, avec un ours !
 
 ... Attendez vous au pire. Comme d'hab avec G20  
 Bonne nuit mes agneaux .

En attendant vos divertissantes lectures, je vous offre une autre image pieuse sous forme de raie-bue. Illustré en plus !  
 

 
 
Soluce

J'écris en live, donc, je rajouterai à ce post les suites au jour (semaines ?) le jour...
 
L'ours, Lacan, Noé et l'Arche  
 
Yves Téhune, le zoo-psychiatre de cheminée, attendait patiemment que Mick, ours en hibernation, sorte de sa léthargie.  
Depuis 2 mois, Mick squattait le divan d'Yves.  
-Chie Con ! s'exclama le doc brusquement.  Cet animal me ruine ! Certes, il avait pris rendez-vous, mais mes consultations lacaniennes durent en Sur-Colonel jamais plus de 5 minutes !
D'exaspération, il fila un terrible coup de latte dans les côtes de Mick .  
Celui-ci grogna, bailla et finit par s'asseoir, lui jetant un regard sombre.
Téthune ne savait à qui il avait affaire. Mick, ours bipolaire, était de plus atteint de dédoublement de personnalité .
Le zoo-psy se râcla la gorge afin d'éviter l'émission d'un ridicule couinement et demanda d'une voix ferme " Ours, qui es-tu ?"
La réponse fut pour le moins surprenante...
 
TBC (To be continued) G20

-Je suis l'oursin déni ! Hurla le plantigrade !!!  
Le Dr Tathune, instinctivement, s'agenouilla.  
-L'Ours Saint Denis !  Crut-il comprendre, se signant car comme Toopsy, Yves Tathune possédait une vague foi mais déclarait en public  " Je suis un chercheur de Dieu sans boussole ! "  
-Mais pas du tout, mon pauvre ami, s'indigna Mick, grizzly qui se servait de maisons d'oiseaux comme ceinture. Vous n'y êtes pas du tout !!!  
L'ours ceint de nids ! redit Mick, ours craint des pires aînés.  
Ecarlate, Tathune se releva, extrêmement honteux de s'être ainsi ridiculisé.  
-Bien sûr, bien sûr... Hum...  Je relaçais mes mocassins.  Il saisit location et fit, tel le La rond, dévier ainsi l'entretien des locos :  
Nous avons beaucoup progressé, Mick, je ne vous cache pas être très satisfait des progrès accomplis depuis deux heures.
Ursus arctos horribilis,  se dressa sur ses pattes arrière (et non à vent) à la fois pour mieux voir et sentir l'ambiance... Il  parcourut pesamment les quelques mètres qui le séparaient du bureau d'Yves...  
Ce dernier par peur d'une agression, se relâcha d'une "qu'est-ce qui pue " sembler discrète à n'importe quel nez. Hélas, l'ours brun, non seulement court le 100 mètres en moins de 6 secondes mais possède un odorat extrêmement développé, capable de renifler une charogne à 5 lieues ... La bouffée méphitique le frappa au museau et eut un effet pour le moins inattendu...
 
TBC G20
Paul et Mick chantant en canon : "Vent frais" .  
 "Vent frais, vent frais, vent du matin, vent qui souffle au sommet des grands pins. Joie du vent qui souffle, allons dans le grand ... Vent frais ... "