Reprise du message précédent :
Une césure étrange pour ta dernière phrase.

Afin d'alléger mes vers je vous avoue que
Parfois je les laisse se déverser tout seuls
J'oublie un peu les règles, et parfois je me moque
De tous ces codes qui me semblent par trop veules !

Il ne faut point confondre, la forme conjuguée
De l'ancien verbe ouïr, autrefois usitée.
Car si elle perd son "Z", cette interpellation,
Doucement se rapproche, des élucubrations.

Et je vous comprends bien, il est bien plus aisé
De se laisser bercer au rythme nonchalant
De ces douzes syllabes, que j'aime à voir danser
Dans ma tête et mes doigts, et enfin à l'écran

Nous devrions alors tous abandonnner
ce format par trop étriqué
et nous laisser aller  
à des formes décomplexées

 
Je vous remercie pour cette belle galanterie,
c'est vrai qu'ici, sur HFR, c'est important.
 

Oui, bon sang mais oui, voilà une bonne idée !  
Comment pourrions nous cette forme nommer ?
"Prose" me parait pas mal, et plutot accordé
A ce format désuet, plat, trop morne et morose.

 
 
Et dans quel gouffre nous jetterons nous dès lors !
Ne croyez-vous donc pas que celles-là tolérées,
Ce topic tomberait dans le vil hors-sujet,
Et ainsi tout frustrés nous pleurerions alors ?  

(Je vous avoue aussi que quand je rentrerai
Il me sera bien dur d'abandonner ce vice
Ça chante dans ma tête, j'en subis le sévice
Donnez-moi un cachet, un choc, un couperet ! )

Nuls pleurs, nuls sanglots ne seront déplorés.
Il restera toujours d'irréductibles gens
Qui, les valeurs du monde, porteront en leur sang
Et de leur vie fugace, y resteront dévoués.

Les Haïkus sont beaux
Mais parfois n'ont aucun sens,
Réfrigérateur.

 
ouais ok, bonne idée
car à la fin c'est un peu relou
si on continue avec 12 pieds
ce topic vite deviendra mou
 
et  

A l'époque infantile où le Cid j'étudiais,  
Mon père et moi jouions, tout au long du diner
A ne plus discourir qu'en vers de douze pieds.
Au point tel que mes songes en devenaient rythmés !

Voici une règle, qu'à vos yeux je propose
Gardons pour la semaine, d'hémistiche une dose
Coupons en deux moitiés et qu'elles soient bien égales
Mais pour fêter dredi partageons le régal
D'un vers en tout point libre, tant pis s'il est bancal !

Mais dans ces si beaux songes, vous alexandriniez,
Ou bien également de Chimène vous rêviez ?

Bancal oui mais pas du côté cérébral !
Notre sens de l'humour forçons nous à garder
Pour que sa lecture soit toujours aussi tordante

Juste en alexandrins. Mes rêves restaient prudes.
Et rêver de Chimène ? Mon ami, c'est absurde :
Voilà bien des années qu'elle a quitté ce monde
Elle doit pas etre fraiche! Oh mon dieu, c'est immonde.

Puis-je encore ajouter une règle demain ?
Dans un temps décidé, pour varier nous pourrions
De la rime d'avant, volée chez le voisin
Reprendre, au diapason et poursuivre, sans fin !

 
enfin, voilà le beau bordel que ce sera
comment faire si conflit de post se présente
une telle règle trop nous divisera !  

Mais quel est ce topic sacrément amusant ?
Sur HFR parfois on voit des choses étranges
C'est pourquoi, intrigué, mais aussi emballé
Je m'en vais de ce pas y planter un drapal  
 

Alors que chacun poste pour répondre en premier
Quotant celui auquel il veut se mesurer
Un message disant qu'il veut participer
C'est dans un second temps qu'il pourra l'éditer.

Je suis mon cher ami, très heureux de vous voir  
(Je n'en suis pas l'auteur mais j'ai bonne mémoire )

Arrivant sur ce topic avec mon drapal
J'ose tenter une prose phénoménale
Entre le grand Molière et un John Cena
Je finirai donc sur un beau Papalapa
 

Bienvenue, bienvenue, venez donc nous rejoindre !

Serait-ce d'un Astérix en voyage en égypte,
Le version animée, non pas le film naze,
Que pourrait provenir l'expression sus-citée ?

Il est dans la BD, mais aussi le DA,
Pourriez-vous en douter, ma signature en bas ?!

Vous m'en voyez confus je n'avais, je l'avoue
Pas même jeté un œil sur votre signature...
Maintenant que c'est fait je dois vous avouer
Que la recette chantée dans mon esprit résonne.

C'est le but avoué car je suis polissonne  

Mes amies mes amis, champions de poésie
Sûrement de lurker je me contenterai
car au travail je suis sans arrêt assailli
mais je passe quand même un drapeau déposer
 

Ok ils vont par 12, mais si l'on considère
Que de la poésie les smilies font partie
Cela paraît quand même du gros foutage de gueule
                         
 

Joie, que dis-je, orgasme, explosion délicate
Que de te voir ici, toi, mon Okocedion.
Je n'aurais pas pu croire qu'en rimes tu t'éclates
Avant ce beau drapeau, qui m'emplit d'émotions.

De toutes curiosités trouvé sur HFR
Celle-ci est sans nul doute, de loin la plus plaisante
Devant le topic saïske et histoires de "derrieres"
Et même ceux qui d'Intel les mérites nous vantent
Si je m'retenais pas, l'OP j'embrasserai
Sans chercher de querelles ou créer jalousie
Mais pour être bien sûr qu'il/elle soit informé(e)
Du bonheur engendré lorsque je vins ici.

Chers amis je ratai ce jour ce grand débat
Faut-il donc nous compter désormais en ce jeu
Le vers impair, il est un peu là,
De compter plus, non je ne peux.

Venez, entrez amis, car plus on est de fous...

Alexandrin un jour fut vaincu sans combat
Un certain Verlaine
Lui porta le coup fatal et le mit bas
... mais le compte n'est pas bon
Et je ne peux jusque douze y aller de bon ton

Car plus on est de fous et moins il y'a de trous?  
Excusez cette boutade, clairement déplacée.  
Et ne me jugez pas trop vite car savez vous
Que je m'engage dès lors à ma faute pardonner
Pour ce faire je pourrais, si ce n'est déjà dit
Vous narrer un cocasse extrait de Kamelott
Dans le quel A.Astier et ses acteurs chéris
Parlent en Alexandrin à s'en nouer la glotte.

Mais jusqu'à Tintagel il me vient les planter !

Nous aimons tous les Alexandrins, bout en trains !
Et nous venons en faire ici, avec entrain !
Ils nous permettent de ne plus subir, de chagrin !
Ô Tillow montre nous tous, ton petit jardin  

J'ai l'hilare souvenir, au Café de la Gare
D'une pièce qui fit date, signée Romain Bouteille
Ah "La dame au slip rouge" ! N'y rien voir d'égrillard,
Tout en alexandrins l'humour faisait merveille
Dans ce western foutraque gravé dans ma mémoire.
Dewaere présenta la pièce, comme l'eût fait Corneille.
A la fin du spectacle avant que l'on se barre,
On nous servit la soupe, elle était à l'oseille.
 

Vous ici, quel bonheur ! Non rien ne m'honora
Plus que de voir venir céans le sieur Bora !