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Auteur Sujet :

Michael Moore - Stupid White Men

n°1475852
printf
Baston !
Posté le 11-11-2003 à 22:12:55  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Ah ? Quelles sont tes sources ?


---------------
Un matin je me lèverai et il fera beau.
mood
Publicité
Posté le 11-11-2003 à 22:12:55  profilanswer
 

n°1475859
nonox
Kuchiyose no Jutsu
Posté le 11-11-2003 à 22:13:47  profilanswer
 

printf a écrit :

Bien sûr, mais ton point de vue n'est-il pas celui que les médias français te donnent ?


 
et aussi un peu de ma petite expérience perso ;)

n°1475864
t-w
HDBNG club
Posté le 11-11-2003 à 22:14:39  profilanswer
 

printf a écrit :

Ah ? Quelles sont tes sources ?


 
l'actu d'il y a quelque mois, au moment ou les USA faisaient pression pour declencher l'operation irakienne (et ou la machine a desinformation tournait a plein regime - comme en angleterre d'ailleurs-)


Message édité par t-w le 11-11-2003 à 22:16:03
n°1475867
lorelei
So goddamn slick it's a sin
Posté le 11-11-2003 à 22:15:11  profilanswer
 

Des attentats en France, y'en a eu pas mal, même si le nombre de victimes était sans commune mesure... Ben il n'a jamais été question de riposte militaire, et accessoirement, ras le bol d'entendre que la guerre en Irak a quelque rapport que ce soit avec les attentats du 11 septembre! Parlons des représailles envers le régime des Talibans, là, au moins, j'aurai moins l'impression d'entendre Fox News!


---------------
Rock'n Roll - New Noise
n°1475878
printf
Baston !
Posté le 11-11-2003 à 22:17:03  profilanswer
 

J'avais oublié que les Américains étaient bêtes comme leurs pieds (tout comme les Africains sont fainéants et les Juifs sont malhonnêtes...). Heureusement que nous, Français, savons tout mieux que tout le monde...


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Un matin je me lèverai et il fera beau.
n°1475914
lorelei
So goddamn slick it's a sin
Posté le 11-11-2003 à 22:21:12  profilanswer
 

printf a écrit :

J'avais oublié que les Américains étaient bêtes comme leurs pieds (tout comme les Africains sont fainéants et les Juifs sont malhonnêtes...). Heureusement que nous, Français, savons tout mieux que tout le monde...

Aaaaah on devrait attribuer une nouvelle sorte de point Godwin, qui qualifierait l'éternelle accusation d'anti américanisme primaire dès qu'il y a critique des US.
Maintenant, peux-tu s'il te plait citer un seul post sur ce topic ayant ce message?


---------------
Rock'n Roll - New Noise
n°1475921
t-w
HDBNG club
Posté le 11-11-2003 à 22:21:48  profilanswer
 

printf a écrit :

J'avais oublié que les Américains étaient bêtes comme leurs pieds (tout comme les Africains sont fainéants et les Juifs sont malhonnêtes...). Heureusement que nous, Français, savons tout mieux que tout le monde...


 
les americains sont surtout victimes (et j'insiste bien sur ce mot) d'un systeme d'information et de communication maléable a souhait par les tenants du pouvoir americain (et donc les industriels de l'armements entre autres)
 
et puis pour utiliser le meme genre d'argument que toi: tu affirme que l'intervention americaine etait justifiée non? sources? [:le kneu]

n°1475924
veryfree
Posté le 11-11-2003 à 22:22:20  profilanswer
 

nonox a écrit :


perso, je trouve qu'ils sont beaucoup plus naif  et avalent facielement tout cru ce que la Tv ou les médias leur raconte, ils ne grattent pas beaucoup :(  


 
ca me tue de lire ca!
sur quoi tu te base dit?
les guignols de l'info ?

n°1475929
t-w
HDBNG club
Posté le 11-11-2003 à 22:22:51  profilanswer
 

Lorelei a écrit :

Aaaaah on devrait attribuer une nouvelle sorte de point Godwin, qui qualifierait l'éternelle accusation d'anti américanisme primaire dès qu'il y a critique des US.
Maintenant, peux-tu s'il te plait citer un seul post sur ce topic ayant ce message?


 
felicitations Lorelei, tu viens de creer le point PrintF  :jap:

n°1475960
Nicool
En bois, sauf les chèques...
Posté le 11-11-2003 à 22:27:37  profilanswer
 

FrigoAcide a écrit :

Citation :

je répondais au "sont-ils encore une démocratie".
 
Je pense que oui.
 
Il ne faut pas abuser sur le coup des élections, rien n'est établi même si le doute est permis.
 


 
C'est clair, faut vraiment arrêter d'halluciner. Regardez les comptes-rendus de Reporters sans frontières, par exemple, qui doivent pourtant être bien à gaucher, et vous verrez que la situation n'est pas catastrophique ...


 
http://www.rsf.org/article.php3?id_article=6169
Ce n'est quand même pas la joie !


Message édité par Nicool le 11-11-2003 à 22:31:31
mood
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Posté le 11-11-2003 à 22:27:37  profilanswer
 

n°1475963
nonox
Kuchiyose no Jutsu
Posté le 11-11-2003 à 22:27:52  profilanswer
 

printf a écrit :

J'avais oublié que les Américains étaient bêtes comme leurs pieds (tout comme les Africains sont fainéants et les Juifs sont malhonnêtes...). Heureusement que nous, Français, savons tout mieux que tout le monde...


 
est ce que le fait de dire que les américaisn sont plus naif que nous, les catégorisent dans les abrutis totales??
 
je pense que non perso!
 
simplement, ils ont du mal a voir plus loin que le bout de long island ou sanfrancisco!! :D

n°1475983
nonox
Kuchiyose no Jutsu
Posté le 11-11-2003 à 22:30:53  profilanswer
 

veryfree a écrit :


 
ca me tue de lire ca!
sur quoi tu te base dit?
les guignols de l'info ?
 


 
non puisque ça fait bien 4 ou 5 ans que je ne regarde plus cette stupide émission jouet de mr gaccio!!
 
je travaille avec pas mal de fournisseurs US et l'occasion plusieur fois par and de voyager avec l'un d'eux, donc j'ai pas mal le temps de les étudier.
 
ça va faire con comme discours, mais perso, j'aime bien les américains que je connais, et ils ne sont pas aussi con que les guignoles veulent bien les présenté ;)

n°1475996
t-w
HDBNG club
Posté le 11-11-2003 à 22:33:49  profilanswer
 

nonox a écrit :


 
non puisque ça fait bien 4 ou 5 ans que je ne regarde plus cette stupide émission jouet de mr gaccio!!
 
je travaille avec pas mal de fournisseurs US et l'occasion plusieur fois par and de voyager avec l'un d'eux, donc j'ai pas mal le temps de les étudier.
 
ça va faire con comme discours, mais perso, j'aime bien les américains que je connais, et ils ne sont pas aussi con que les guignoles veulent bien les présenté ;)  


 
Clair, ce qu'on aime le moins chez les americains, c'est leurs dirgeants :/

n°1476003
Profil sup​primé
Posté le 11-11-2003 à 22:34:28  answer
 

FrigoAcide a écrit :

Citation :

[nom]Tetsuo Shima[/nom]Les ricains n'ont encore aucune preuve désignant Ben Laden comme l'auteur des attentats (à part leurs vidéos pourraves, bien sûr). Alors j'aimerais bien savoir d'où tu sors les détails sur leur préparation...


 
Oulà faut arrêter le reseau Voltaire... C'est les républicains qui pilotaient les avions à distance, c'est ça ? Et franchement, pour Oussama, tu crois que ça fait une différence que le président ricain soit républicain ou démocrate ?
 
J'ai pas donné de DETAILS sur les attaques, mais sois réaliste, une attaque de cette envergure ça se prépare pas en quelque mois, parce qu'Oussama était frustré que Gore ne soit pas élu.
 
Et pour la guerre en Irak, si tu peux pas accuser publiquement l'Arabie Saoudite d'être responsable des attentats pour raison pétrolières, qui accuser à part l'Irak ? Tu crois que Gore aurait trouvé une autre solution ? Qu'il aurait lancé un embargo contre l'Arabie Saoudite ?
 
C'est bien d'avoir des convictions, mais ça sert à rien de rêver qu'un Président ricain de gauche (enfin, à gauche de la droite) aurait pu résoudre tous les problèmes, là où Bush se casse les dents.
 
Et pour en revenir à mon premier post, pourquoi ce gros malin de Moore ne se présente pas aux élections, puisqu'il a réponse à tout ? Plutôt que de faire le comique avec son séquoia ?


 
ou vois tu que la personen que tu quotes parles du reseau voltaires? a part dans tes reves ou tu refais le monde grace a tes prevision (ûisque tu as l'air medium) et grace au nombreuse preuves que tu dois avoir sous la mains pour affirmer des choses que personnes n'a été capable de prouver. Néanmoins tu preferes te moquer de ton interlocuteur en detournant ses propos super !
Ce que tu fais depuis le depart d'ailleurs. Tu n'as visiblment pas les capacités a comprendre certaine subtilité pour le titre par exemple qui fait reférence aux WASP et a cette ologarchie dirigeante.
Et si ce type a essayer de se presenter a science po y'a en qui ont du avoir de sacré fou rire. Enfi nde si gros troll de la part de qqun inscrit 2 jorus auparavent cela ne m'etonne guere....

n°1476011
veryfree
Posté le 11-11-2003 à 22:35:58  profilanswer
 

nonox a écrit :


 
non puisque ça fait bien 4 ou 5 ans que je ne regarde plus cette stupide émission jouet de mr gaccio!!
 
je travaille avec pas mal de fournisseurs US et l'occasion plusieur fois par and de voyager avec l'un d'eux, donc j'ai pas mal le temps de les étudier.
 
ça va faire con comme discours, mais perso, j'aime bien les américains que je connais, et ils ne sont pas aussi con que les guignoles veulent bien les présenté ;)  


 
ben tres bien alors evitons les généralité a la con merci :jap:
 
j'aimgine l'image que certains pourrait avoir de la france s'il ne faisait que parcourir nos campagne!
 
donc pas de généralité ni d'antiamericanisme primaire

n°1476020
Profil sup​primé
Posté le 11-11-2003 à 22:37:20  answer
 

printf a écrit :


 
Moins que Saddam pendant son règne.


 
et saddam moins que les usa depuis 30 ans :/
ca n'a rien a voir je sais comme ta réponse en fait  :whistle:

n°1476022
Nicool
En bois, sauf les chèques...
Posté le 11-11-2003 à 22:37:42  profilanswer
 


 
Et puis en parlant de rapports ceux d'Amnesty International sont interessants eux aussi :  
 
http://web.amnesty.org/report2003/Usa-summary-eng

n°1476031
Profil sup​primé
Posté le 11-11-2003 à 22:39:15  answer
 

printf a écrit :

J'avais oublié que les Américains étaient bêtes comme leurs pieds (tout comme les Africains sont fainéants et les Juifs sont malhonnêtes...). Heureusement que nous, Français, savons tout mieux que tout le monde...


 
 a ce sujet un petit article sur les americains:
 
Au nom de Dieu, du drapeau et de Bush tout-puissant  
Un grand reporter britannique a parcouru les Etats-Unis pendant cinq semaines. Il décrit un pays patriotique et sûr de son bon droit, mais replié sur lui-même et inquiet pour l'avenir, dans lequel la parole n'est plus aussi libre qu'elle l'était.  
 
THE DAILY TELEGRAPH (extraits)  
Londres  
 
La première fois que je me suis rendu aux Etats-Unis, c'était il y a cinquante ans, pour aller étudier à Stanford. Cette fois-ci, je n'y suis pas allé pour m'amuser mais pour tenter de comprendre ce remarquable et, par bien des côtés, mystérieux pays. Après cinq semaines de séjour et près de 30 000 kilomètres parcourus, voici ma conclusion : même si la guerre en Irak a fourni une démonstration spectaculaire de la puissance inégalée des Américains, nous n'avons encore rien vu. Et pourtant, malgré leur domination écrasante, beaucoup d'Américains avouent qu'ils souffrent d'un sentiment de peur et d'insécurité. Ce qui montre que le simple exercice de leur puissance - au lieu d'apaiser leurs craintes - n'a fait que les accentuer. Ils sont devenus les citoyens craintifs du monde dans lequel ils vivent.  
"Je dirais qu'on ressent beaucoup d'anxiété et de nervosité", remarque Fred Barnes, personnalité télévisuelle et chroniqueur bien connu à Washington. "Nous-mêmes, nous avons acheté du ruban adhésif pour les vitres, sans parler de notre provision d'eau et de boîtes de conserve pour plusieurs jours. Ma femme et moi sommes convenus que s'il arrivait quelque chose nous essaierions de nous retrouver, avec nos deux filles, dans notre résidence secondaire, à une soixantaine de kilomètres d'ici. Beaucoup d'autres gens ont pris ce genre de précautions." Et ce malaise est d'autant plus aigu qu'au fond d'eux-mêmes les Américains ont du mal à comprendre qu'on puisse leur causer du mal ou même les haïr. Ils croient dur comme fer que les Etats-Unis sont la première superpuissance bienveillante de l'Histoire. Ayant bâti ce qui est à leurs yeux la forme de société la plus éclairée de tous les temps, ils se voient comme des gens qui veulent faire le bien de l'humanité, en particulier en aidant les autres à leur ressembler un peu plus. Un des moments les plus révélateurs de mon périple a eu lieu au cours d'un repas chez Irving et Bea Kristol, à Washington [Irving Kristol est l'un des pères du mouvement néoconservateur]. Je leur demandais quel genre de personnes composaient la classe impériale américaine. Tous deux ont nié avec véhémence qu'une telle classe existât. Pourtant, ai-je objecté, l'Amérique semble se comporter d'une manière très impériale. Bea parut troublée et choquée. "Mais le terme 'impérial' sous-entend que l'Amérique se comporte mal."  
Sa remarque trahit une insondable naïveté. Bea semble penser que l'Amérique n'agit jamais selon des intérêts étroits, mais toujours pour le bien d'autrui. Même à l'apogée de l'Empire, nous autres, Britanniques, n'avons jamais réussi à nous convaincre que notre entreprise était purement altruiste. Et pourtant, à ma stupéfaction, lorsque j'ai rapporté cette conversation au doyen de la Stanford Business School, Robert Joss, il n'a pas été surpris par la remarque de Bea. "Oui, c'est ce que pensent profondément les Américains, m'a-t-il expliqué . Ils sont convaincus que nous essayons d'apporter la liberté au monde entier et que nous sommes prêts à en payer le prix fort. Je sais que cela peut paraître terriblement naïf aux yeux des Européens, et pourtant c'est la conviction intime de la majorité des Américains. Ils sont choqués de voir que certains jugent différemment leurs mobiles. Il est exact que nous voulons répandre notre type de société dans le monde entier, mais nous ne considérons pas cela comme un exercice de puissance."  
Pour Tom Foley, président de la Chambre des représentants pendant six ans, la foi de l'Amérique dans ses propres vertus est beaucoup moins louable. "Nous avons malheureusement une notion très large de nos bonnes intentions , observe-t-il . Cela conduit à considérer que toute étude objective des Etats-Unis doit forcément se conclure par une approbation. Nous sommes convaincus que notre pays est merveilleux. Quand les autres ne paraissent pas l'apprécier autant, on le met sur le compte de l'ignorance ou de la malveillance. Chez nous, pas le moindre égoïsme. Par exemple, nous estimons que nous n'avons pas fait la guerre à l'Irak pour dominer le marché du pétrole, et nous sommes profondément offensés quand quelqu'un le suggère. Et pourtant, c'est ce que nous reprochons aux Russes et aux Français."  
Cela semblerait indiquer, dis-je, que les Américains ont dû être soumis à un sérieux lavage de cerveau pour être à ce point convaincus de leur propre vertu. "C'est incontestable , répond Foley. Individuellement, nous sommes plutôt modestes. Mais, collectivement, on nous a toujours répété que nous étions les meilleurs de tous les temps. Et puis il ne faut pas oublier les constantes références à la bénédiction divine qui ponctuent les discours de nos dirigeants. Nous ne sommes pas un pays qui se cache pour prier. Nous attendons de notre président qu'il soit notre premier prêcheur, qu'il répète en permanence l'idée que Dieu nous a accordé une bénédiction spéciale et que nous avons donc une mission dans le monde." Cette arrogance candide explique bien le fossé d'incompréhension qui existe si souvent entre les Américains et le reste du monde. Il est difficile de ne pas être d'accord avec Michael Ignatieff, directeur du Carr Center de la Kennedy School of Government d'Harvard, lorsqu'il assure que "rien n'est plus inquiétant que l'innocence américaine. Il s'agit d'une innocence effrayante, parfois criminelle. Notre incapacité à mettre en question nos motivations est véritablement affolante."  
Comment un si grand nombre d'Américains ont-ils pu tomber dans un schéma mental aussi étonnant ? L'explication tient en partie à l'étendue et à l'éloignement de l'Amérique. "En Europe" , souligne George Weigel, de l'Ethics and Public Policy Center, "les gens ne peuvent saisir l'étendue des Etats-Unis. Mes beaux-parents vivent à côté d'Edimbourg, et ils sont stupéfaits quand je leur explique que prendre l'avion de Seattle à Washington est aussi long que d'aller de Dublin à Kiev." "D'ici, vous pouvez parcourir plus de 2 000 kilomètres et vous serez toujours aux Etats-Unis" , remarque Michael Shelden, professeur d'anglais à l'université d'Etat de l'Indiana. "Nous sommes dans une sorte de bathysphère, mais dans une très grande bathysphère. Inutile de prendre la peine d'étudier d'autres cultures : elles sont si loin ! Aux Etats-Unis, vous êtes confiné à l'intérieur des frontières. Il est facile de passer toute votre vie dans l'Etat où vous êtes né. J'ai passé toute ma jeunesse en Oklahoma, un Etat qui est presque aussi grand que l'Angleterre et le pays de Galles, et j'avais l'impression qu'il n'y avait rien au-delà de ces limites. Cela signifie que vous baignez constamment dans la culture américaine. Elle vous enveloppe totalement."  
Mais ce qui distingue le plus l'Amérique du reste du monde, c'est qu'elle est animée d'une idéologie d'une puissance et d'une visée aussi vastes que le communisme. Lorsque j'étais étudiant, la seule idéologie que je connaissais était le marxisme, c'est-à-dire des petits groupes de conspirateurs occupés à fomenter des révolutions plus ou moins sanglantes. A mes yeux, les Américains n'étaient que des libertariens insouciants. Pourtant, depuis quelque temps, plus j'écoute les Américains et plus il m'apparaît évident que les Etats-Unis sont une nation profondément idéologique. "L'Amérique est essentiellement une idée" , remarque Raymond Seitz, ancien et très anglophile ambassadeur américain à Londres. "On nous a souvent considérés comme étant un peuple non idéologique et nous en sommes fiers. En fait, notre idéologie, c'est l'Amérique."  
"L'un des événements les plus extraordinaires de la dernière décennie a été le triomphe de l'économie de marché et de la démocratie, ajoute Raymond Seitz . La seule autre idée concurrente, le marxisme, n'a pas marché. Dieu est descendu sur terre et - à notre immense satisfaction - a dit : 'Voici les bons, et voilà les méchants.' " A l'instar des marxistes, les Américains sont persuadés qu'ils finiront par conquérir le monde grâce à la puissance de leur idée. "L'empire américain est idéologique et non territorial , remarque le général Odom. Nous sommes tellement pénétrés de notre point de vue que nous ne comprenons pas qu'il puisse en exister d'autres. Nous ne voulons pas diriger votre pays, mais, par Dieu, vous feriez mieux de le gérer selon les principes du libéralisme..." Michael Ignatieff enfonce le clou. "Comme toutes les idéologies, la nôtre est persuadée qu'elle n'en est pas une. Elle estime simplement qu'elle est la Vérité. Bush y croit à un degré stupéfiant. En ce qui le concerne, le chemin qu'emprunte l'Amérique est forcément le chemin de Dieu."  
Bien entendu, qui dit idéologie dit lavage de cerveau. Et, en Amérique, celui-ci débute très tôt. Chaque matin, les 900 élèves - parmi lesquels 50 % de Latinos, 20 % de Moyen-Orientaux et seulement 5 % de Blancs - de l'école élémentaire Glen Forest de Church Falls, en Virginie, se lèvent, la main sur le coeur, et, tournés vers le drapeau, répètent les mêmes paroles vibrantes : "Je jure allégeance au drapeau des Etats-Unis d'Amérique... une seule nation unie en Dieu, indivisible et garante de la justice et de la liberté pour tous." "Même mes petits de 3 ans répètent ces mots", observe l'institutrice Teresa West. Un peu plus loin, à l'école Lake Anne de Reston, la moitié des élèves suivent une grande partie de leurs cours en espagnol et prononcent le serment d'allégeance dans cette langue : "Juro fidelidad a la Bandera de los Estados Unidos de Norteamérica." Dans les deux établissements, il s'agit d'un moment solennel.  
"Nous faisons cela chaque matin à 8 h 30" , explique Wanda Nelson, la directrice adjointe de Lake Anne. "Si un élève arrive en retard avec ses parents et que les haut-parleurs annoncent le serment, ils s'arrêtent et le récitent là où ils sont, élèves comme parents." J'ai demandé à un groupe de charmants bambins de 6 à 8 ans ce qu'ils éprouvaient en prononçant ces phrases. "Je me sens fière en disant cela parce que l'Amérique est un très bon pays, un pays libre", m'explique Acadia. Un garçonnet ajoute que parfois il sent "battre son coeur". "La plupart des enfants veulent être américains , dit Wanda Nelson, et réciter le serment leur donne un sentiment de fierté. Ils se sentent transportés. Ils ont le sentiment de goûter au rêve américain."  
Chaque salle de classe de ces deux écoles - comme toutes les classes d'un bout à l'autre du pays - possède son drapeau. Quand j'ai avoué à mes interlocutrices qu'en Grande-Bretagne nous n'avions pas de drapeau à l'école, Wanda Nelson n'en est pas revenue : "Pas de drapeau ? s'est-elle étonnée. Mais alors comment faites-vous pour insuffler le patriotisme à vos élèves ?" Le phénomène ne s'arrête pas au serment et à l'omniprésence du drapeau. Dans ces deux écoles, les élèves apprennent tout une série de chants patriotiques - The Star-Spangled Banner , This Land is Your Land , America the Beautiful . Lorsque j'ai demandé aux écoliers de Lake Anne s'ils accepteraient de chanter pour moi, ils se sont aussitôt assis par terre en demi-cercle et ont entonné America the Beautiful sous la direction d'une fillette noire aux cheveux impeccablement tressés nommée Jasmin : "Amérique, Amérique , Dieu t'a accordé Sa grâce, Il a posé sur ta bonté la couronne de la fraternité, de la mer scintillante jusqu'à l'océan." Impossible de ne pas être ému.  
Teresa West m'explique que son objectif personnel n'est pas de produire des Américains, mais "des individus éduqués qui feront une Amérique plus forte" - même si le fait de passer douze ans à réciter le serment, à étudier les symboles patriotiques américains, à entonner des chants patriotiques et à écouter des orchestres interpréter John Philip Sousa [1854-1932, auteur de nombreuses marches militaires et patriotiques] doit forcément finir par avoir des effets profonds. Pour certains immigrants, c'est trop, et trop vite. Un soir, je suis allé dîner au restaurant à Atlanta avec Mike McCarthy et sa femme, Christina. Mike est arrivé récemment de Grande-Bretagne pour travailler à CNN International. Un mois à peine après avoir inscrit leurs deux petits garçons à l'école élémentaire du quartier, ils se sont étonnés de les voir revenir à la maison en chantant des chants patriotiques et en disant qu'ils devraient tous aller en famille à Washington voir le Lincoln Memorial. A la rentrée de cette année, Mike et Christina ont envoyé leurs fils dans une école internationale.  
Bien souvent, les écoles élémentaires préparent leurs élèves à devenir des membres à part entière d'une société capitaliste. Durant un vol au départ de Bentonville, dans l'Arkansas, je me suis retrouvé à côté de Steve Kaza, employé d'une entreprise qui vend des jouets aux supermarchés Wal-Mart, la plus grosse entreprise américaine [et mondiale] du secteur. Il m'a raconté qu'un mois ou deux auparavant son fils aîné de 11 ans, Tanner, avait suivi un cours dans lequel chaque élève recevait de façon fictive 100 000 dollars à investir en Bourse. "Ils devaient s'aider de statistiques, de records annuels et de ratios cours-bénéfices de différentes actions et, bien sûr, demander conseil à leurs parents , m'a-t-il expliqué . A un moment, Wal-Mart est descendu à 47 dollars, alors j'ai dit à Tanner d'acheter, et les actions ont remonté à 56 dollars. A la fin du premier mois, il avait gagné 18 000 dollars. Il suit les marchés tous les deux ou trois jours pour voir où en est son portefeuille. Il y a quinze jours, il m'a annoncé qu'il était deuxième." De l'école ? "Non, de l'Etat." "C'est intéressant de voir , conclut benoîtement mon voisin, à quel point on les initie tôt aux mécanismes de la Bourse. Ce n'est pas du lavage de cerveau, mais ça n'en est pas loin."  
Aujourd'hui, après la guerre en Irak, l'Amérique baigne dans une ambiance étrange ; elle est troublée, désorientée, saisie de doutes. Je l'ai ressenti partout où je me suis rendu. Lors d'un vol entre New York et Atlanta, j'ai demandé à mon voisin, Tad McCraney, un avocat du Mississippi de 35 ans, ce que lui avait inspiré l'invasion de l'Irak. "C'était de l'impérialisme pur et simple, m'a-t-il répondu. Mais dans ce pays vous devez faire attention à ce que vous dites . L'opposition à la guerre était ressentie comme une opposition aux Etats-Unis. Vous auriez facilement pu vous battre avec quelqu'un. C'est pour cela que je parle à voix basse. Pendant la guerre, nous avons assisté à une criminalisation de toute forme de désaccord. Les gens avaient peur de se voir pointés du doigt s'ils osaient protester. Si vous ne pouvez pas vous exprimer librement sur un tel sujet, alors que signifie la liberté d'expression ? Si nous ne sommes pas extrêmement vigilants, cette tendance pourrait nous ramener au maccarthysme. Si vous n'êtes pas d'accord avec l'actuel président et sa politique, c'est que vous n'êtes pas patriote, voire que vous faites partie d'Al Qaida. C'est très déroutant pour un Américain moyen comme moi."  
J'ai entendu le même son de cloche sur un autre vol, entre Dallas et San Diego. Il a fallu trois gin-tonics pour délier la langue de Jennifer, une consultante en soins médicaux de 50 ans. Et encore, elle a préféré ne pas me donner son nom de famille. "Nous n'exprimons pas notre opinion sur la guerre en Irak parce que cela peut nous causer des ennuis. Beaucoup de gens ne disent pas ce qu'ils pensent vraiment parce qu'ils ont peur , m'a-t-elle expliqué . Je ne suis pas démocrate - je suis indépendante -, mais je dois dire que le président est en grande partie responsable de cette ambiance. Il devient presque un dictateur. L'Irak ne nous a rien fait. Que l'on puisse faire marcher les gens comme des moutons - car nous avons été des moutons - est stupéfiant. Mon mari est un ancien marine et nous en parlons beaucoup entre nous. Mais cela ne va pas plus loin. Il est totalement ridicule que nous ne nous soyons pas sentis capables de faire entendre notre opinion sur un tel sujet."  
A la Fletcher School of Law and Diplomacy, l'un des établissements les plus prestigieux des Etats-Unis, le langage est fort peu diplomatique. "Après le 11 septembre", souligne Horst Hannum, un professeur de droit international, "on a constamment cherché à nous faire peur, de sorte que, lorsque la question de la guerre a été soulevée, le peuple américain avait été conditionné pour penser qu'il n'était pas possible d'émettre de façon publique des doutes sur ce que les dirigeants du pays proposaient dans l'intérêt de la sécurité nationale. Toute interrogation était immédiatement taxée d'antipatriotisme et pouvait s'avérer très risquée en termes de carrière et d'amitiés . Je ne cesse de relire le passage de 1984 d'Orwell qui décrit un monde en état de guerre permanent. Nous allons dans cette direction car il est impossible d'aboutir à une victoire contre le terrorisme. Avec cette façon de suggérer qu'être américain, c'est être en guerre, nous en revenons peu à peu à McCarthy."  
Le doyen de la Fletcher School, Stephen Bosworth, ancien ambassadeur en Corée, se montre encore plus virulent. "Le facteur qui a tout compliqué, c'est le 11 septembre. Les attentats ont suscité un sentiment exagéré de vulnérabilité chez le peuple américain, mais aucun homme politique ne veut le dire clairement parce que cela risquerait d'entraîner pour lui de graves conséquences personnelles et de mettre fin à sa carrière. C'est effrayant, et cela continue. Nous sommes un pays qui a peur. Quand je vais dans un aéroport, je dois me retenir de demander à mes voisins : 'Vous sentez-vous vraiment plus en sécurité parce que j'ai ôté mes chaussures et défait ma ceinture, ou parce que cette vieille dame a mis ses chaussures dans son sac ?' Nous avons cette mentalité étroite - nous sommes comme une bande de lemmings nageant vers le large. Le président dit qu'il n'y aura pas de retour à la normale, mais la vérité, c'est que nous avons une équipe de dirigeants qui trouvent utile de jouer avec nos angoisses. Y a-t-il un aspect totalitaire là-dedans ? Cela a en tout cas quelque chose d'orwellien. A cause de nos craintes pour notre sécurité physique, nous avons de plus en plus tendance à réprimer nos réactions normales et à taire nos désaccords. J'ai également été stupéfait de la façon dont les médias ont couvert la guerre. A part de rares notes négatives, on nous a juré que tout allait comme sur des roulettes. CNN a préféré taire les aspects les moins ragoûtants, mais même eux n'ont pas été aussi loin que Fox News, qui a été d'un chauvinisme absolu. La BBC a été beaucoup plus objective. Le fait que nous ne voyions pas les mêmes informations que le reste du monde est aussi quelque chose d'effrayant."  
Chip Blacker, ami de Condoleezza Rice, la conseillère du président Bush pour la sécurité nationale, et lui-même ancien conseiller spécial aux affaires de sécurité nationale auprès de Bill Clinton, est d'accord avec Bosworth. "La guerre a transformé nos journalistes télé en marionnettes et en béni-oui-oui , déplore-t-il. Ils n'ont pas donné les informations - ils ont joué aux majorettes enthousiastes. Sur certaines chaînes, il fallait voir comme ils brandissaient le drapeau ! Je crois que la liberté d'expression a reçu du plomb dans l'aile durant cette période."  
Je lui ai raconté qu'à Harvard, à l'occasion d'un repas où avaient été conviés étudiants et journalistes de la télévision et de la presse écrite, j'avais posé la question de savoir s'il y avait eu, avant la guerre, un véritable débat à la télévision, comme nous en avions eu un en Grande-Bretagne. "Vous posez cette question parce que vous savez pertinemment qu'il n'y en a pas eu" , répliqua aussitôt une femme d'une chaîne de télévision. Au contraire, ai-je répondu, j'ai demandé cela parce que j'ignorais la réponse. "De toute façon" , a alors poursuivi la femme, "les chaînes n'auraient pas considéré le sujet comme suffisamment commercial pour attirer une part d'audience importante, et il n'y aurait pas eu assez de gens pour débattre du problème en défendant un point de vue opposé à la guerre."  
En entendant cela, Blacker a explosé. "Bien entendu qu'il aurait dû y avoir un débat ! C'est ridicule de prétendre qu'il n'y aurait pas eu assez de personnalités de poids pour défendre le point de vue antiguerre. De toute manière, il faut parfois agir dans l'intérêt commun et, dans ce cas précis, les grands médias ont complètement oublié ce principe, alors qu'ils auraient très bien pu réagir collectivement." Sa remarque m'a rappelé une conversation que j'avais eue avec une responsable de l'une des plus grandes chaînes américaines. Elle m'a prié de ne pas citer son nom, mais s'est déclarée "très inquiète de l'état des médias américains, car ils renoncent de plus en plus à être les observateurs vigilants et sceptiques qu'ils devraient toujours être".  
L'état d'esprit qui règne actuellement aux Etats-Unis n'est pas bon du tout, observe Blacker. "Pour l'instant , dit-il, les Américains ont le pressentiment désagréable que la vie va devenir plus difficile et plus dangereuse. Leur réaction par rapport aux interventions militaires en Afghanistan et en Irak me fait penser à ces gens qui sifflotent en longeant un cimetière. On fait semblant de croire que tout va bien, mais on sait que le danger guette partout."  
Au vu de cette situation, je lui demande si le renforcement du pouvoir présidentiel l'inquiète vraiment. "Sans aucun doute , répond-il. Le pays a une claire conscience que, étant donné que la guerre contre le terrorisme sera un conflit sans fin, on va assister à un glissement progressif vers un renforcement de la prééminence de l'exécutif. Le pays court un grand danger s'il s'enlise dans un conflit interminable avec des terroristes indépendants des Etats. Le risque est réel de voir nos libertés grignotées, parce que nous voyons partout des ennemis de l'Amérique."  
Les remarques de Blacker soulèvent certaines questions. Un pays gouverné ainsi par la peur - malgré sa puissance militaire - est-il vraiment apte à jouer un rôle impérial ? Plus encore, ce pays peut-il prétendre être véritablement religieux s'il a aussi peur ? Pour ma part, je déteste voir les Etats-Unis sombrer dans le triomphalisme. Je déteste voir les Américains partir en guerre derrière des slogans arrogants, brutaux et vantards comme "Shock and Awe" ["Choc et stupeur", du nom de la stratégie militaire utilisée au début de la guerre contre l'Irak]. De tels comportements ne font que les rabaisser. Et je désapprouve une société dans laquelle tout ne semble être trop souvent qu'une question de marketing. Mais, d'un autre côté, j'éprouve un pincement au coeur en entendant chanter America the Beautiful ou en voyant la Maison-Blanche. J'ai été sensible à la personnalité éclatante de Robert Kennedy, aux manières modestes et élégantes de Ronald Reagan, à la pure bonté de Jimmy Carter, si rasoir fût-il parfois. Est-ce que je ressens quelque chose d'approchant à l'égard de Chirac, de Schröder, du Signor Prodi ou de leurs récents prédécesseurs ? J'en suis très loin.  
Les meilleurs des Américains commencent à se rendre compte que, s'ils veulent faire la police dans le monde, il leur faudra bien comprendre quelque chose aux autres cultures. A l'académie militaire de West Point, j'ai pu observer de nombreuses lueurs d'espoir. Même CNN International est en train de devenir une chaîne vraiment internationale. "Quand je suis arrivée ici, en 1985, nos programmes n'étaient qu'une simple exportation des productions nationales", me dit Rena Golden, une femme d'origine indienne qui travaille à CNN . "Aujourd'hui, notre bureau de Londres produit 30 % de nos émissions, celui de Hong Kong 20 %. Je me suis occupée de l'embauche des présentateurs, et ils viennent des quatre coins du monde - du Kenya, de Singapour, de Bulgarie, d'Australie." Il ne s'agit là que d'un début. La grande majorité des Américains continuent à regarder le monde comme Gulliver considérait les Lilliputiens. Un de mes amis qui a travaillé plusieurs années à Bruxelles pour le compte de l'OTAN m'a confié un jour qu'il recevait "sans arrêt la visite de hauts responsables américains - diplomates, généraux, politiciens. Leur attitude se résumait à dire : 'Si seulement les gens nous comprenaient, ils nous apprécieraient.' " J'ai rapporté cette remarque à une amie américaine en ajoutant qu'ils auraient mieux fait de dire : "Si seulement nous comprenions les autres peuples du monde..." "Ouh ! Mais ils sont si nombreux !" m'a-t-elle répliqué.  
Pendant mon périple de cinq semaines à travers les Etats-Unis, j'ai rencontré beaucoup d'Américains qui s'inquiètent profondément pour leur pays et son rôle dans le monde. Des hommes tels que John Hamre, responsable d'un important cercle de réflexion de Washington, ont parfaitement conscience que le genre de culture que l'Amérique exporte aujourd'hui ne peut que susciter révulsion et colère dans le monde arabe et ailleurs. "C'est une culture immorale, gratuite, nombriliste et indisciplinée. Cela me mortifie de sentir que le monde croit que nous sommes ainsi", m'a-t-il avoué. Beaucoup de gens qui ont réussi se posent les mêmes questions sur les besoins profonds de l'Amérique. John Thornton, directeur adjoint de Goldman Sachs, a passé des années à travailler au coeur de Wall Street et pèse aujourd'hui plusieurs centaines de millions de dollars. "Si nous ne sommes pas vigilants, l'absence de sens va finir par rattraper l'Amérique , analyse-t-il. Ici, l'aune commune est la recherche de l'argent et de la réussite. Il nous faudra bien un jour passer de la réussite au sens. Si nous n'y parvenons pas, notre vie sans âme deviendra insatisfaisante, ce qui agit toujours comme un corrosif sur une société. Il nous faut devenir adultes. Nous n'en sommes encore qu'au stade de l'adolescence."  
 
 
 
Graham Turner  
 
 
 
 
 
 
 
Courrier International
11/09/2003, Numero 671

n°1476044
strobo
My words are made of silence
Posté le 11-11-2003 à 22:40:40  profilanswer
 

nonox  
 :



 
perso, je trouve qu'ils sont beaucoup plus naif  et avalent facielement tout cru ce que la Tv ou les médias leur raconte, ils ne grattent pas beaucoup :(  
 


 
pff. se poser en donneurs de leçons alors qu'on a failli faire passer l'extrême droite...
Tu te souviens peut être de cette bonne femme qui a dit:
"- ben oui, j'ai vôté Le Pen, parce qu'à la télé, on le voit bien, on n'est plus en sécurité nulle part. (sous entendu, à cause des arabes et des noirs, qu'elle n'a jamais cotoyé d'ailleurs dans son bled de merde)"
 
Tu crois que c'était marginal ça? Moi, je te dis clairement non. Quand on vit en ville (j'habite Paris), on finit par penser que tout le monde a l'esprit ouvert, et que les citadins sont plus érudis (ce qui n'est pas faux).
 
Et puis parfois, je retourne dans ma campagne natale et j'écoute les gens (y compris des amis de mon âge) et là je flippe vraiment ...
 
Le Pen attend. Balayons déjà devant notre porte.
 


---------------
"Je suis si intelligent que mon cerveau est mon deuxième organe favori".
n°1476053
Profil sup​primé
Posté le 11-11-2003 à 22:41:39  answer
 

jez rajoute un lien "qui fait peur"
 c'est en anglais mais trés facile a lire meme si c'est un peu long.
http://www.theglobeandmail.com/ser [...] /National/
 
edit je rajoute un debut de traduc pour les feignants (ce n'est pas moi qui a procedé a la traduc je précise)
re edit c'est pour les personnes qui faisait référence au republique bananniere et a leur pratique evdemment
 

Citation :

Je suis la aujourd'hui pour raconter mon histoire au peuple Canadien.
   
  On m'a beaucoup critiquer dans les médias, mais toujours anonymement.
  Avant d'aller plus loin, je vais vous dire ce que je ne suis pas.
   
  Je ne suis pas un terroriste. Ni un membre d'Al Quaïda et je ne connais personne en rapport avec eux. Tout ce que je sais d'Al Quaïda proviens des médias. Je n'ai jamais été en Afghanistan, ni même dans la région et je ne veux pas y aller de toute façon.
   
  Passons maintenant a ce que je suis.
   
  Je suis un canadien, Syrien d'origine. Je suis venu avec mes parents quand j'avais 17 ans. J'ai été à l'université ou j'ai travailler dur, pour finalement obtenir un mastère ( ndt : ou ce qui y ressemble ) en télécommunications. J'ai rencontré ma femme, Monia, a l'université McGill. Je suis tombé amoureux et je me suis marié en 1994. Je savais a l'époque qu'elle était spéciale, mais je n'aurais jamais imaginer a quelle point elle le deviendrait.
   
  Si je ne l'avais pas eu, je serais probablement encore en prison.
   
  Nous avons eu notre premier enfant, une fille nommée Barâa, en décembre 1997. Elle a maintenant 6 ans. En décembre 1997, nous sommes partis de Montreal pour Ottawa. J'ai pris un job pour une firme High-tech, MathWorks, à Boston en 1999, et mon boulot me faisait fréquemment voyager à l'intérieur des Etats-unis.
   
  En 2001 j'ai alors décidé de revenir à Ottawa pour lancer ma propre boite de consulting. nous avons eu notre Second Enfant en Fevrier 2002, il est maintenant âgé de 21 mois.
   
  Vous savez qui je suis. Un père et un mari. Un ingénieur en télécommunications et un entrepreneur. Je n'ai jamais eu d'ennuis avec la police, et j'ai toujours été un bon citoyen. C'est pourquoi je n'arrive toujours pas a comprendre ce qui m'est arrivé, ni comment ma vie et ma carrière ont été réduite à néant.
   
  En Septembre 2002, j'étais avec ma femme, mes enfants et la famille de ma femme en vacance à Tunis. Je reçut un mail de MathWorks m'offrant l'opportunité de travailler avec un de leurs clients. J'ai dis au revoir à ma femme et à ma famille, et je suis partit en direction de la maison pour préparer le travail.
   
  J'utilisait mes Air-miles pour voyager ( ndt : billets gratuits, pour les habitués des transports aériens ) et le meilleur trajet était un Tunis-Zurich-New York-Montréal. J'arrivais à New York à 14:00, le 26 septembre 2002, avec quelques heures devant moi avant de repartir vers Montreal.
   
  Mon Cauchemar commence. Je fus mis à l'écart lors de mon passage à l'immigration, puis emmené dans une autre zone. Deux heures plus tard, des officiels sont venus et m'ont dis que c'était la procédure normale, ils ont pris mes empreintes et des photos.
   
  Ensuite des policiers sont venus, ont fouillés mes bagages et on fait une copie de mon passport canadien. Ils ne m'ont pas laisser passer un coup de fil.
   
  Une équipe est venue et ils m'ont dis qu'ils voulaient me poser des questions. L'un était du FBI et l'autre de la police de New York. J'étais effrayé et ne savais pas ce qui se passait. Je leur ais dis que je voulais un avocat. Ils ont répondu que je n'avais pas le droit à un avocat car je ne suis pas citoyen américain.
   
  Ils m'ont demander mon emploi et ce que je gagnais. Ils m'ont insulter. C'était très humiliant. Ils voulaient que je réponde rapidement à toutes leurs questions. Ils lisaient un rapport pendant l'interrogatoire et les informations étaient tellement privées que j'ai penser que ce document ne pouvais provenir que du Canada.
   
  Je leur ai dis tout ce qu'ils voulaient savoir. Ils m'ont questionner sur mes voyages aux Etats-unis. Je leur ai parler de mon permis de travail, et de mon job.
   
  Ils m'ont poser des questions a propos d'informations sur mon ordinateur, et si j'étais prés à les partager. Je n'étais pas contre, mais je ne sais pas si ils l'ont fait.
   
  Ils m'ont parler de différentes personnes, certaines que je connaissais, d'autres non.
   
  Ils m'ont poser des questions sur Abdullah Almalki, et je leur ait répondu que j'avais travailler pour son frère dans une firme High-tech d'Ottawa, et que la famille d'Almalki était venu de Syrie à la même époque que moi. Je leur ait dis que je ne le connaissais pas très bien, mais que je l'avais vu a quelques occasions. Nous étions en relations épisodiquement.
   
  Ils se mirent en colère, me criant que j'avais une mémoire des plus sélective.
   
  Ils ont alors sortis une copie de mon Bail de 1997. Je n'en croyais pas mes yeux. Ils m'ont montrer que c'était abdulah mon témoin lors de la signature. J'avais complètement oublier qu'à l'époque nous avions eu besoin d'un témoin pour le bail. J'avais penser au frère d'Abdulah, mais n'étant pas disponible, il m'avait envoyer Abdulah.
   
  Ils ont cru que voulait leur cacher cette information. Je leur ai dis la vérité. Je n'avais rien à cacher. Je n'ai jamais eu de problème aux Etats-unis auparavant, et je ne pouvais pas croire ce qui était en train de m'arriver.
   
  Cet Intérrogatoire dura jusqu'à minuit. J'étais très, très embetté et je ne cessais pas de demander un avocat. ils m'ont juste ignorer. Ils m'ont mis des menottes aux chevilles et aux poignets, puis m'ont emmener dans un van jusqu'à un autre bâtiment de l'aeroport. Ils n'ont pas voulu me dire ce qui était en train de se passer.
   
  A 1 heure du matin, ils m'ont placer dans une piece avec des bancs en métal. Je n'arrivais pas a dormir. J'etais désorienté, effrayé. Le matin suivant ils ont recommencer l'interrogatoire. Ils m'ont demander ce que je savais de Ben laden, de la palestine, de l'Irak. Ils m'ont poser des questions sur les mosquées que je fréquente, sur mes comptes bancaires, mes adresses mails, mes connaissances, a peu prés sur tout.  
   
  Ca a continuer pendant Huit heures.
   
  Ensuite, un homme de l'INS est venu et m'a dis qu'ils voulaient que je sois volontaire pour aller en syrie. J'ai dis pas question. J'ai répondu que je voulait rentrer chez moi, au Canada, ou alors qu'ils me renvoient en suisse. Il m'a dis que je présentais un "intérêt particulier".
   
  Ils m'ont demander de signer un papier. Sans me laisser le lire, mais juste de signer. J'etais crever, désorienté. Je n'avais pas manger depuis l'avion.
   
  Vers 6 heure du soir ils m'ont apporter un peu de MacDonald froid. Mon premier repas depuis celui de l'avion.
   
  Vers 8 heures du soir, ils m'ont remis les entraves et les menottes, m'ont remis dans le Van et m'ont emmener en prison. J'ai appris plus tard que c'était le centre de détention métropolitain. Ils n'ont pas voulu me dire ou nous allions, ni ce qui allait ce passer.
   
  Ils m'ont fait subir une fouille au corps. Ce fut humiliant. Ils m'ont habiller d'orange, m'ont emmener voir un médecin, ou j'ai signer des papiers, puis m'ont vacciner. Quand j'ai demander ce que c'était ils n'ont pas voulu repondre. Mon bras est resté rouge pendant au moins 2 semaines après cette piqûre.
   
  Ils m'ont mis dans une cellule. Je n'avais encore jamais été en prison, et j'étais terrifié. J'ai demander un coup de fil, un avocat, ils m'ont ignorer. J'etais traité différemment des autres prisonniers. Je n'avais jamais le droit a une brosse à dent ou à du dentifrice ou à des livres. J'ai eu le droit à un coran dans les 2 jours.
   
  Aprés 5 jours, Ils m'ont laisser passer un coup de fil. J'ai appeler la mère de Monia, qui était à Ottawa, et je lui ai dis que j'avais peur de retourner en syrie. Je lui ai demander de me trouver un avocat. Je n'avais le droit qu'a 2 minutes de communication.
   
  Au 7eme ou 8eme jour, ils m'ont montrer un document. Ils avaient décider de m'expulser et j'avais le choix de l'endroit. J'ai alors écrit que je voulais partir au Canada et j'ai signé.
   
  Le Consul du Canada est venu le 4 octobre, et je lui ais confier mes craintes d'être déporté en syrie. Elle m'a confier que cela n'allait pas arriver et qu'un avocat aller être trouvé. J'etais en colère, j'avais peur. Je pouvais difficilement parler.


Message édité par Profil supprimé le 11-11-2003 à 22:50:34
n°1476056
Sprite
Press Start
Posté le 11-11-2003 à 22:42:21  profilanswer
 

Heu.. qqun pour résumer le pavé ci dessus ? [:tilleul]


---------------
I'm rick james, bitch.
n°1476064
t-w
HDBNG club
Posté le 11-11-2003 à 22:43:48  profilanswer
 

strobo a écrit :


 
pff. se poser en donneurs de leçons alors qu'on a failli faire passer l'extrême droite...
Tu te souviens peut être de cette bonne femme qui a dit:
"- ben oui, j'ai vôté Le Pen, parce qu'à la télé, on le voit bien, on n'est plus en sécurité nulle part. (sous entendu, à cause des arabes et des noirs, qu'elle n'a jamais cotoyé d'ailleurs dans son bled de merde)"
 
Tu crois que c'était marginal ça? Moi, je te dis clairement non. Quand on vit en ville (j'habite Paris), on finit par penser que tout le monde a l'esprit ouvert, et que les citadins sont plus érudis (ce qui n'est pas faux).
 
Et puis parfois, je retourne dans ma campagne natale et j'écoute les gens (y compris des amis de mon âge) et là je flippe vraiment ...
 
Le Pen attend. Balayons déjà devant notre porte.
 
 


 
c'est fou comme cet epouvantail de Le Pen peut etre utile a masquer les argumentaire les plus faibles comme les coup tordus les plus scabreux....

n°1476079
Nicool
En bois, sauf les chèques...
Posté le 11-11-2003 à 22:46:31  profilanswer
 

SpRiTe a écrit :

Heu.. qqun pour résumer le pavé ci dessus ? [:tilleul]  


 
Heu c'est déja un résumé de ce qu'il y a à dire sur le sujet :D
Franchement c'est pas grand chose à lire !

n°1476096
printf
Baston !
Posté le 11-11-2003 à 22:51:09  profilanswer
 

Bien vu, strobo. Peut-être que quand Le Pen sera élu on arrêtera de parler de George W Bush et on s'occupera de nos affaires avant de donner des leçons au monde entier...
Pour les autres : je ne suis ni pro-américain, ni anti-américain. Mais je trouve qu'on les juge vite sans vraiment les connaître, et je trouve ça aussi bête et méchant que de généraliser sur les Juifs, les Arabes, les Africains... Comme quelqu'un l'a justement fait remarquer, le problème ne vient pas des Américains, mais de certains de leurs dirigeants.
Sur ce, bon débat (je vais me faire des pâtes et je vais au lit, moi :)).


---------------
Un matin je me lèverai et il fera beau.
n°1476102
FrigoAcide
Posté le 11-11-2003 à 22:52:20  profilanswer
 

Hellstrike => réseau Voltaire parce qu'y en a quand même très peu qui osent encore déclarer que Oussama n'existe pas, n'est qu'un acteur vivant à Los Angeles, et que le 11/9 a été préparé par les republicains, ou par les juifs je sais plus vraiment.
 
Et pour l'info, je suis pas médium. J'essaye de comprendre objectivement ce qu'aurait pu être la réaction des ricains si Gore avait été élu, et vu leur implication dans la région depuis des décennies, je pense pas qu'en quelques mois il aurait changé la donne.
 
Maintenant les types comme Moore m'exaspèrent, toujours prêts à cracher sur le pouvoir, sans proposer de solutions. C'est du populisme pur et simple. Si tu veux résoudre la crise, dis-moi comment concilier arabes et juifs, capitalos et communistes, monarchie saoudienne et islamistes, au lieur de monter sur tes grands chevaux et de clamer a qui veut l'entendre, que "si c'était une autre équipe au pouvoir, tout irait mieux !".
 
Les attentas du 11/9 ont eu lieu seulement quelques mois après l'election de Bush. Ils ont nécessité plusieurs années de préparations pratique, + toutes les années précédentes de préparation "morale", ce qu'ils ont été préparé en grande partie sous l'équipe Clinton. Je le redis, Oussama s'en tape de savoir si les ânes ou les éléphants sont à la White House, pour lui c'est des ricains et rien de plus. Clinton aurait pu être encore à la tête du pays le 11/9, ça aurait rien changé, tout se serait passé de la même manière.
 
Pour les médias aux usa, les journeaux écrits appartiennent tous aux grands groupes, mais il existe d'autres voies de communication, comme Internet. Moore en est la preuve vivante, lui qui peut sortir ses livres et même recevoir un oscar pour son doc. Alors arrêtez que le système ricain est gangréné/prêt à amputer, c'est ridicule. Va faire un tour au Zimbabwe, ou en côte d'ivoire ou un journaliste français a récemment été assassiné, si tu veux savoir c'est qu'est l'atteinte à la démocratie.

n°1476107
nonox
Kuchiyose no Jutsu
Posté le 11-11-2003 à 22:52:58  profilanswer
 

strobo a écrit :


 
pff. se poser en donneurs de leçons alors qu'on a failli faire passer l'extrême droite...
Tu te souviens peut être de cette bonne femme qui a dit:
"- ben oui, j'ai vôté Le Pen, parce qu'à la télé, on le voit bien, on n'est plus en sécurité nulle part. (sous entendu, à cause des arabes et des noirs, qu'elle n'a jamais cotoyé d'ailleurs dans son bled de merde)"
 
Tu crois que c'était marginal ça? Moi, je te dis clairement non. Quand on vit en ville (j'habite Paris), on finit par penser que tout le monde a l'esprit ouvert, et que les citadins sont plus érudis (ce qui n'est pas faux).
 
Et puis parfois, je retourne dans ma campagne natale et j'écoute les gens (y compris des amis de mon âge) et là je flippe vraiment ...
 
Le Pen attend. Balayons déjà devant notre porte.
 
 


 
c'est pas faux, non plus!! :jap:
 
mais cela ne m'empeche pas de penser que les maéricians sont plus naifs que moi, c tout, c'est mon sentiments et je le partage ;)


Message édité par nonox le 11-11-2003 à 22:54:52
n°1476111
strobo
My words are made of silence
Posté le 11-11-2003 à 22:53:56  profilanswer
 

T-W a écrit :


 
c'est fou comme cet epouvantail de Le Pen peut etre utile a masquer les argumentaire les plus faibles comme les coup tordus les plus scabreux....


 
genre...  :sarcastic:  
 


---------------
"Je suis si intelligent que mon cerveau est mon deuxième organe favori".
n°1476113
t-w
HDBNG club
Posté le 11-11-2003 à 22:54:13  profilanswer
 

printf a écrit :

Bien vu, strobo. Peut-être que quand Le Pen sera élu on arrêtera de parler de George W Bush et on s'occupera de nos affaires avant de donner des leçons au monde entier...
Pour les autres : je ne suis ni pro-américain, ni anti-américain. Mais je trouve qu'on les juge vite sans vraiment les connaître, et je trouve ça aussi bête et méchant que de généraliser sur les Juifs, les Arabes, les Africains... Comme quelqu'un l'a justement fait remarquer, le problème ne vient pas des Américains, mais de certains de leurs dirigeants.
Sur ce, bon débat (je vais me faire des pâtes et je vais au lit, moi :)).


 
alors que les americains sont tout blancs, innocents et immaculés  :jap:  


Message édité par t-w le 11-11-2003 à 22:54:56
n°1476120
greenleaf
Posté le 11-11-2003 à 22:55:16  profilanswer
 

hellstrike a écrit :


 
 a ce sujet un petit article sur les americains:
[....]


j'ai tout lu  :sol:  [:snake12] .
 
un truc qui m'a tjrs étonné point de vue religion chez eux, c'est que God bless USA et que dieux est avec eux quand ils font la guerre en Irak; par contre quand la Californie brule, que la terre tremble,... ce n'est jamais le fait de la terrible colère de Dieu; bref, Dieu il est là juste quand ça les arrange.... :sarcastic: .

n°1476124
t-w
HDBNG club
Posté le 11-11-2003 à 22:56:41  profilanswer
 

strobo a écrit :


 
genre...  :sarcastic:  
 
 


 
ouais genre, Le Pen, excuse a tout les coups tordus, a commencer par celui qui tend a tuer la diversité et donc le debat politique (il faut s'unir a tout prix dans un parti aseptisé rassemblant le plus de monde possible, sinon gare a Le Pen!)
 
finalement, LePen, BenLaden, de sacrés bon alibis pour les profiteurs de ce monde

n°1476157
Profil sup​primé
Posté le 11-11-2003 à 23:01:09  answer
 

FrigoAcide a écrit :

Hellstrike => réseau Voltaire parce qu'y en a quand même très peu qui osent encore déclarer que Oussama n'existe pas, n'est qu'un acteur vivant à Los Angeles, et que le 11/9 a été préparé par les republicains, ou par les juifs je sais plus vraiment.
 
Et pour l'info, je suis pas médium. J'essaye de comprendre objectivement ce qu'aurait pu être la réaction des ricains si Gore avait été élu, et vu leur implication dans la région depuis des décennies, je pense pas qu'en quelques mois il aurait changé la donne.
 
Maintenant les types comme Moore m'exaspèrent, toujours prêts à cracher sur le pouvoir, sans proposer de solutions. C'est du populisme pur et simple. Si tu veux résoudre la crise, dis-moi comment concilier arabes et juifs, capitalos et communistes, monarchie saoudienne et islamistes, au lieur de monter sur tes grands chevaux et de clamer a qui veut l'entendre, que "si c'était une autre équipe au pouvoir, tout irait mieux !".
 
Les attentas du 11/9 ont eu lieu seulement quelques mois après l'election de Bush. Ils ont nécessité plusieurs années de préparations pratique, + toutes les années précédentes de préparation "morale", ce qu'ils ont été préparé en grande partie sous l'équipe Clinton. Je le redis, Oussama s'en tape de savoir si les ânes ou les éléphants sont à la White House, pour lui c'est des ricains et rien de plus. Clinton aurait pu être encore à la tête du pays le 11/9, ça aurait rien changé, tout se serait passé de la même manière.
 
Pour les médias aux usa, les journeaux écrits appartiennent tous aux grands groupes, mais il existe d'autres voies de communication, comme Internet. Moore en est la preuve vivante, lui qui peut sortir ses livres et même recevoir un oscar pour son doc. Alors arrêtez que le système ricain est gangréné/prêt à amputer, c'est ridicule. Va faire un tour au Zimbabwe, ou en côte d'ivoire ou un journaliste français a récemment été assassiné, si tu veux savoir c'est qu'est l'atteinte à la démocratie.


 
c'est fou de savoir lire mais de ne pas comprendre les propos. Tout ca pour redonner sa vision psychedelique des faits.
Tu m'excusera mais a l'avenir je vais zapper tes posts...

n°1476193
Profil sup​primé
Posté le 11-11-2003 à 23:06:45  answer
 

greenleaf a écrit :


j'ai tout lu  :sol:  [:snake12] .
 
un truc qui m'a tjrs étonné point de vue religion chez eux, c'est que God bless USA et que dieux est avec eux quand ils font la guerre en Irak; par contre quand la Californie brule, que la terre tremble,... ce n'est jamais le fait de la terrible colère de Dieu; bref, Dieu il est là juste quand ça les arrange.... :sarcastic: .


 
la religion la chretienté et le patriotisme et la capitalisme sont des valeurs pour cette nations trés positive et surtout des valeur de base qu'on apprend dés son plus jeunes age y compris a l'ecole. Ce n'est pas un mal en soi (quoique :D ) mais les gouvernement successifs les ont utilisé pour manipuler encore plus facilement que les européens leur populations.

n°1476194
FrigoAcide
Posté le 11-11-2003 à 23:06:46  profilanswer
 

Hellstrike => tu peux me dire exactement où j'ai visé à côté de ce que tu disais ?

n°1476196
GroGro
Them or Us.
Posté le 11-11-2003 à 23:07:01  profilanswer
 

hellstrike a écrit :


 
c'est fou de savoir lire mais de ne pas comprendre les propos. Tout ca pour redonner sa vision psychedelique des faits.
Tu m'excusera mais a l'avenir je vais zapper tes posts...


:jap:
 
Il a un master en "réponse à coté" et un doctorat en "concentration à coté du sujet".

n°1476235
strobo
My words are made of silence
Posté le 11-11-2003 à 23:11:37  profilanswer
 

T-W a écrit :


 
ouais genre, Le Pen, excuse a tout les coups tordus, a commencer par celui qui tend a tuer la diversité et donc le debat politique (il faut s'unir a tout prix dans un parti aseptisé rassemblant le plus de monde possible, sinon gare a Le Pen!)
 
finalement, LePen, BenLaden, de sacrés bon alibis pour les profiteurs de ce monde  


 
ça, on ne va pas refaire la République. Il ne s'agit pas d'être manichéen. On voit suffisamment les travers des partis en place. Le problème est que le profiteur, c'est justement Le Pen.
 
On a un pouvoir suprême, que personne ne peut nous retirer, sauf peut être Le Pen. Le pouvoir est de voter.


---------------
"Je suis si intelligent que mon cerveau est mon deuxième organe favori".
n°1476237
FrigoAcide
Posté le 11-11-2003 à 23:11:47  profilanswer
 

Excusez-moi d'être à côté de la plaque les gars, mais quand Moore dit "ça irait mieux sans les républicains", je suis en droit de penser que c'est du populisme, et du bourrage de crane en faveur des démocrates, pour les prochaines élections.
 
Et quand on dit que les states sont une méchante dictature, je suis également en droit de remettre les pendules à l'heure, de rapeller ce qu'est vraiment une dictature, et de faire le point sur les éléments positifs de la démocratie ricaine, comme le fait qu'un des opposants au pouvoir puisse avoir un Oscar.
 
Maintenant, si vous me trouvez borné, c'est plutôt vous qui avez un problème. Donc je vous redemande : où est-ce que j'ai répondu à côté ??

n°1476244
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 11-11-2003 à 23:12:51  profilanswer
 

"c'est un complot judéo maçonnique " [:yaisse2]
michael moore populiste pourquoi pas astronaute aussi :D


---------------
" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°1476257
GroGro
Them or Us.
Posté le 11-11-2003 à 23:14:13  profilanswer
 

Ben en parlant de couleur de peau dans ton premier post, là j'ai toujours pas compris, mais chapeau...
 
Ou alors en ne comprenant pas que Moore démontre dans son bouquin qu'une nation trichant dans son mode electoral est une dictature par exemple...

n°1476263
lorelei
So goddamn slick it's a sin
Posté le 11-11-2003 à 23:15:03  profilanswer
 

Bien sûr qu'il existe pire ailleurs qu'aux US! Mais les pays qui violent la liberté de la presse, la liberté de pensée, ou truquent les élections etc... ne s'auto labellisent pas "plus grande démocratie du monde" ou "pays de la liberté"...
Dans le style du témoignage posté par Hellstrike, un cousin de mon compagnon, qui habite au Canada et porte un nom d'origine algérienne, n'a pu passer son brevet US d'aviation de tourisme, d'ailleurs il n'a même pas pu rentrer sur le territoire US quand les services de la douane se sont rendu compte que ce brevet d'aviation était le but de son voyage...


Message édité par lorelei le 11-11-2003 à 23:18:13

---------------
Rock'n Roll - New Noise
n°1476276
t-w
HDBNG club
Posté le 11-11-2003 à 23:17:37  profilanswer
 

strobo a écrit :


 
ça, on ne va pas refaire la République. Il ne s'agit pas d'être manichéen. On voit suffisamment les travers des partis en place. Le problème est que le profiteur, c'est justement Le Pen.
 
On a un pouvoir suprême, que personne ne peut nous retirer, sauf peut être Le Pen. Le pouvoir est de voter.  


 
ceux qui sont censés tout faire pour ne pas gonfler l'electorat de Le Pen (c'est a dire de la vraie politique au sens noble du terme) font tout et n'importe quoi
tout ce que la classe politique va arriver à faire, c'est de jeter encore plus de français dans les bras du FN
ca ne m'etonnerai pas que le FN ramasses de grosse miettes du gateau aux regional, et d'encore plus grosses aux prochaines presidentielles...
a jouer au cons, on arrive exactement a l'opposée des resultats escomptés [:spamafote]
 
ceci dit tout ca est un peu HS, donc fin de la conversation sur ce sujet, merci de recentrer surle sujet d'origine du topic

n°1476294
t-w
HDBNG club
Posté le 11-11-2003 à 23:20:00  profilanswer
 

Lorelei a écrit :

Bien sûr qu'il existe pire ailleurs qu'aux US! Mais les pays qui violent la liberté de la presse, la liberté de pensée, ou truquent les élections etc... ne s'auto labellisent pas "plus grande démocratie du monde" ou "pays de la liberté"...
Dans le style du témoignage posté par Hellstrike, un cousin de mon compagnon, qui habite au Canada et porte un nom d'origine algérienne, n'a pu passer son brevet US d'aviation de tourisme, d'ailleurs il n'a même pas pu rentrer sur le territoire US quand les services de la douane se sont rendu compte que ce brevet d'aviation était le but de son voyage...


 
non seulement ils s'auto-labelisent, mais en plus ils ont les moyens economiques/militaires/culturels/politiques de propager (et pourquoi pas imposer) cette "vérité supreme" a l'echelle du globe

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