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Quels sont pour vous les trois livres de philo à lire pour un honnête homme ?


 
15.4 %
 273 votes
1.  "La république" de Platon
 
 
6.7 %
 119 votes
2.  "La métaphysique" d'Aristote
 
 
15.7 %
 279 votes
3.  "l'Ethique" de Spinoza
 
 
1.5 %
    27 votes
4.  "Essai de théodicée" de Leibniz
 
 
15.0 %
 266 votes
5.  "Critique de la raison pure" de Kant
 
 
17.8 %
 315 votes
6.  "Par delà le bien et le mal" de Nietzsche
 
 
5.9 %
 105 votes
7.  "L'évolution créatrice" de Bergson
 
 
6.4 %
 113 votes
8.  "Etre et temps" d'Heidegger
 
 
7.5 %
 133 votes
9.  "Qu'est-ce que la philosophie" de Gilles Deleuze
 
 
8.1 %
 144 votes
10.  "Moi, ma vie, mon oeuvre" de obiwan-kenobi
 

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Auteur Sujet :

Philo @ HFR

n°10939344
rahsaan
Posté le 17-03-2007 à 20:53:49  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Bah, ya très peu de places au Capes. Et puis cette année, j'ai eu peu de temps pour le préparer, puisque je suis prof maintenant.  
Donc bon, j'y vais pour me maintenir un peu.  
Mais si je rate, c'est pas dramatique. ;)


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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
mood
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Posté le 17-03-2007 à 20:53:49  profilanswer
 

n°10939779
rahsaan
Posté le 17-03-2007 à 21:45:06  profilanswer
 

En ce moment, je m'intéresse au livre d'Aymeric Monville, rapidement évoqué un peu plus haut, Misère du nietzschéisme de gauche. De Georges Bataille à Michel Onfray.
L'auteur veut montrer que les nietzschéens de gauche se réclament de l'auteur du Zarathoustra par anti-marxisme : l'irrationnalisme de N. comme arme contre l'héritage des Lumières et le système marxiste. D'où en résulte l'apologie de N. chez tous les défenseurs du désir et de l'instinct ou de l'affectivité, du plaisir et de la consommation.  
Le livre brosse un portrait à charge de nombreux lecteurs célèbres de N. , pour montrer que leur point commun consiste à utiliser la pensée de la volonté de puissance pour détruire les idées de raison, de progrès et de révolution.  
 
Dans ce livre, je m'intéresse surtout à ce qui est dit de Foucault et Deleuze, puisque je me moque assez largement des accusations qu'on peut lancer contre Bataille, Sollers, Onfray ou Derrida. :D
Monville reconnaît d'ailleurs que Foucault est un interprête de N. "bien plus retors" que les autres. Ce qui implique aussi, remarquons-le, que ce qu'il en dit est plus construit et plus solide.  
Un chapitre du livre, parodiant les interludes nietzschéens (cf. par ex. dans Par-delà le bien et le mal le livre 4, composé uniquement d'aphorismes) forme un catalogue de citations où N. tient des propos racistes, eugénistes ou esclavagistes...
Le livre apporte une précision intéressante sur le rôle néfaste de la soeur de N. , Elisabeth Förster-Nietzsche : elle n'a pas tant contribué à déformer les propos de son frère qu'à favoriser leur utilisation massive par le nazisme. (Monville cite un passage où Deleuze le reconnaît, dans sa préface aux oeuvres intégrales.)
 
 
J'ai lu sur Internet la transcription écrite d'une émission de France Culture à laquelle a participé Monville. Il avait en face de lui Raphaël Enthoven. (Bon, comme il s'agissait, pour la énième fois, d'organiser un "débat contradictoire", la discussion a immanquablement viré à l'eau de boudin, puisque ce genre de débat n'existe que pour que personne ne puisse vraiment développé son propos...)
 
Plus intéressant, un ouvrage cité par Monville dans l'émission : Nietzsche et la Commune, de Marc Sautet. (L'intro du livre peut être téléchargée, en PDF sur ce site : http://jeanchristophegrellety.type [...] lacommune/ .) A quel point cet évènement sanglant de l'histoire de France a t-il pu influencer le jeune professeur de philologie de Bâle ?...
Ce livre va d'ailleurs contre celui de Monville, en nous mettant en garde contre toute "réduction politisante" de N. , comme le fait Lukacs. (cf. page 20)
 
...
 
En somme, on pourrait se demander s'il y a bien du sens à parler d'un "nietzschéisme" tout court, de gauche ou de droite peu importe.


Message édité par rahsaan le 17-03-2007 à 22:48:00

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n°10940698
daniel_lev​rai
Semper eadem sed aliter
Posté le 17-03-2007 à 23:05:44  profilanswer
 

Je n'ai pas lu le livre mais j'ai écouté le débat sur France culture. J'étais déçu par la critique facile que Aymeric Monville émettait sur Nietzsche. On le sait, Nietzsche détestait les antisémites, dénigre la démocratie pour autant que du point de vue de sa philosophie, elle doit être dénigrée. Aymeric ne connait probablement pas les lettres de Nietzsche sur la Commune de Paris ( voir Pierre Klossowski, Nietzsche et le cercle vicieux) où il soulève la question ouvrière avec une sensibilité remarquable.  
Ce qui me dérange plus profondément, c'est qu'aucun des intervenants ne comprend en quoi la pensée de Nietzsche est intéressante. Les généralités comme "c'est l'homme de pouvoir l'esclave" ( raphael enthoven) n'apportent pas vraiment une plus value à l'oeuvre de Nietzsche par rapport à n'importe quel moraliste du 17ème siècle. Et que dire de la banalité avec laquelle Sollers parle de l'Eternel Retour : "vouloir le retour de sa vie une innombrable fois". On dirait que toute la pensée de Nietzsche s'est transformée tantôt en guide de développement personnel, tantôt en source de citations à la Oscar Wilde, amenant une fulgurance ponctuelle par son côté subserif.
 
Je reste persuadé, depuis la lecture de Gilles Deleuze, que la grande oeuvre de Nietzsche était de proposer une alternative au criticisme kantien en posant la volonté de puissance comme élément différentiel et génétique des valeurs. Différentiel : chaque valeur dérive de la volonté de puissance. Génétique:  plastique donnant une règle de création, à chaque fois singulière, eu égard des forces en présence, à une chose nouvelle. Multiple et monisme réunis. Aussi la typologie n'est rien d'autre  qu'une hypostasie à un moment donné d'un certain nombre de forces actives ou réactives, selon un certain degré, déterminé par une volonté affirmative ou de négation.  
 
A mon sens, ne pas voir cet élément essentiel dans l'oeuvre de Nietzsche, et se contenter de jouer au jeu presque débilitant de l'interprétation de Zarathoustra en associant chaque animaux ou situations dans une exégèse interminable, revient à rendre cet auteur quelconque, presque inintéressant. Enfin, je veux dire... autant lire le Petit Prince de Saint Exupéry.

n°10941374
rahsaan
Posté le 18-03-2007 à 00:34:44  profilanswer
 

daniel_levrai a écrit :

Je n'ai pas lu le livre mais j'ai écouté le débat sur France culture. J'étais déçu par la critique facile que Aymeric Monville émettait sur Nietzsche. On le sait, Nietzsche détestait les antisémites, dénigre la démocratie pour autant que du point de vue de sa philosophie, elle doit être dénigrée. Aymeric ne connait probablement pas les lettres de Nietzsche sur la Commune de Paris ( voir Pierre Klossowski, Nietzsche et le cercle vicieux) où il soulève la question ouvrière avec une sensibilité remarquable.


 
Le livre de Marc Sautet, Nietzsche et la Commune, parle de ces lettres dans sa préface. Mais c'est pour critiquer Klossovski justement, qui ne cite pas N. s'effrayante de "l'hydre internationale" et ne retient que la pitié de N. pour les insurgés.
Mais c'est un point que je connais mal. Je voudrais bien aller lire ces lettres de 1871.  
 
 

daniel_levrai a écrit :

Je reste persuadé, depuis la lecture de Gilles Deleuze, que la grande oeuvre de Nietzsche était de proposer une alternative au criticisme kantien en posant la volonté de puissance comme élément différentiel et génétique des valeurs. Différentiel : chaque valeur dérive de la volonté de puissance. Génétique:  plastique donnant une règle de création, à chaque fois singulière, eu égard des forces en présence, à une chose nouvelle. Multiple et monisme réunis. Aussi la typologie n'est rien d'autre  qu'une hypostasie à un moment donné d'un certain nombre de forces actives ou réactives, selon un certain degré, déterminé par une volonté affirmative ou de négation.


 
Oui, cette interprêtation a le mérite d'être très précise, technique et conceptuelle. Elle nous sort de l'Eternel Retour nietzschéen comme grand mythe cosmologique remis au goût du jour.  
Cependant, je la trouve trop "cérébrale", pour reprendre l'adjectif de Rosset à propos de Deleuze. Bien sûr, D. donne sa pleine dimension philosophique à N. mais n'est-ce pas faire trop systématiquement de l'Eternel Retour une logique, fût-elle anti-dialectique et affirmatrice ?
 
De ce que j'en retiens, je me dis que l'Eternel Retour n'a aucune portée ontologique.
Il s'agit bien plutôt d'une épreuve, comme le dit clairement un aphorisme de la fin du Gai Savoir : penser que nous revivrons notre vie un nombre infini de fois est-il pour nous un accablement absolu ou bien la source d'une jubilation inouïe ?
Et cette épreuve ne nous prépare pas à une "découverte" supérieure du sens de l'Etre ou à une révélation quelconque sur l'ordre dernier des choses. Ainsi, on ne peut pas retenir ce que disait Elie Faure, dans Les Constructeurs, à savoir que l'Eternel Retour signifierait une infinité de retours du monde dans son état actuel, puisqu'une infinité de recombinaisons d'élèments en nombre fini aboutira bien de nouveau au même monde. [A côté de cette erreur, E. Faure est pourtant un merveilleux auteur, notamment en histoire de l'art.]
 
Non, l'Eternel Retour est une épreuve pour notre existence. L'épreuve la plus haute, la seule par laquelle nous puissions approuver au flux du devenir. Comme l'a bien montré Barbara Stiegler (dans N. et la critique de la chair), la philosophe de N. n'est pas l'affirmation inconditionnelle des pouvoirs de la Subjectivité sur l'étant (Deleuze retenant l'idée d'affirmation et Heidegger celle de domination sur l'étant), mais une critique de l'hybris de la chair en vue d'une incarnation amoureuse du devenir.  
Aimer ce qui advient, aimer ce qui s'oppose tragiquement à toute incorporation vécue.  
L'Eternel Retour, me semble t-il, consiste à faire bon accueil à ce qui est et ce qui devient. Il ne s'agit plus, comme pour Platon, de savoir ce qu'il en est vraiment du Même ou de l'Autre, mais d'approuver au Même (à la répétition) et à l'Autre (au devenir, aux changements, au devenir, à l'imprévu).  
Ne pas avoir besoin sans cesse d'identique, de rassurant, de bien-connu et accepter la Différence.  
Ne pas avoir besoin sans cesse de changement, de nouveauté, pour fuir ce qui est, et accepter librement la Répétition.
Ne pas vivre ni, par conséquent, penser en fonction de nos besoins de conservation mais aimer ce qui est.


Message édité par rahsaan le 18-03-2007 à 00:39:46

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n°10946585
daniel_lev​rai
Semper eadem sed aliter
Posté le 18-03-2007 à 19:38:19  profilanswer
 

Klossowski parle du plus haut Stimmung. Que  l'Eternel Retour soit effectivement une épreuve de la pensée n'est cependant pas en contradiction avec ce qui a déjà été dit. La séléction qu'opère l'Eternel Retour sur ceux qui la vivent comme affect joue un rôle lui-même dans la transmutation des valeurs. Nietzsche parle avec une fierté sublime de sa découverte, précisant les détails de sa promenade à Sils Maria. En fait, le coup de génie était de trouver une pensée qui transforme la Pensée minée par les forces négatives, sur le terrain même des forces négatives, tout en ne remettant pas en cause l'ensemble du "'système". Si l'on veut, il y a un double pendant à l'Eternel Retour, d'un point de vue théorétique, l'égalité totale des forces et de la volonté  (la volonté de néant est encore une volonté) et, d'un point de vue pratique, une pensée capable de transmuter les valeurs et de affirmer la volonté de puissance, moment absolument singulier dans l'histoire.


Message édité par daniel_levrai le 18-03-2007 à 19:39:06
n°10946600
daniel_lev​rai
Semper eadem sed aliter
Posté le 18-03-2007 à 19:40:28  profilanswer
 

Effectivement, Faure a une plume remarquable :d

n°10952881
rahsaan
Posté le 19-03-2007 à 15:45:26  profilanswer
 

Oui c'est excellent.  :love:


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n°10953873
alcyon36
Posté le 19-03-2007 à 17:23:07  profilanswer
 

alors Rahsaan comment ca s'est passé?
j'ai une petite question...que px tu me conseiller de bien (voir fondamental) pour la preparation du capes et agreg(jparle pas des auteurs, mais eventuel manuel, bouquin de notions, conseils à la preparation...)et quels sont les dico et voca les plus utiles...jai que le lalande et il a ses limites;)
 


Message édité par alcyon36 le 19-03-2007 à 17:27:03

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"la pensée de l'être est le souci porté à l'usage de la langue" Heidegger
n°10955557
rahsaan
Posté le 19-03-2007 à 20:15:00  profilanswer
 

Ca s'est plutôt pas mal passé. :)
Le sujet : "De quoi y a t-il histoire ?"
J'ai utilisé Hegel, l'Ecole des Annales, Foucault, Veyne...
On verra bien.  
 
Demain, commentaire de texte.  
 
Pour préparer les concours, c'est pas mal d'utiliser tout bêtement un manuel de Terminales, surtout pour le Capes, puisque le programme est celui de ces classes. Moi-même je ne le fais pas assez, mais si tu utilises un bon manuel, tu trouves normalement dedans des textes canoniques, pour traiter tous les sujets.  
J'ai déjà eu entre les mains pas mal de vieux manuels de philo, qui m'ont paru souvent tout à fait bien.  
 
Pour l'agreg, c'est plus chaud. Il faut aussi avoir des connaissances d'ouvrages plus pointus, pas seulement les "grands" textes de "grands" auteurs.
 
 
Je n'ai jamais utilisé de Lalande ou autre. Je ne sais pas si j'ai tort, mais je n'aime pas du tout ce genre d'ouvrage. Ils donnent la fausse impression de faire de la philo et de connaître les notions mais à mon avis, c'est trompeur et dangereux. Car souvent, ce sont des définitions consensuelles, faites pour convenir au plus grande nombre, aux différentes chapelles philosophiques. M. Untel pense ceci, M. Machin au contraire cela et M. Truc se permet d'ajouter que et M. Bidule objecte que au contraire...  
Je n'en retire rien de bon, sinon du prêt-à-penser, pré-mâché, qui se donne pour LA vérité sur les "grandes" notions éternelles.
 
En revanche, j'aime beaucoup la collection Ellipses : "Le vocabulaire de..." Je n'ai jamais été déçu par un titre de cette collection. C'est de très bonne tenue, accessible sans rien sacrifier à la rigueur, à la précision et à la qualité de l'interprêtation.  
 
 
Pour la préparation, un exercice qui marche très bien : travailler sur les sujets de l'agreg/capes des années passées. Tous les sujets de chaque année sont donnés dans les rapports de jury. Très bon entraînement.  
A plusieurs, se faire une pochette avec les sujets, comme pour l'oral : tirer un sujet et chacun son tour, parler 5-10mn sur le sujet, puis reprendre ensemble. Celui qui parle essaie de voir quel problème pose le sujet, quels auteurs utiliser, éventuellement un plan à gros traits. Et les autres reprennent et ajoutent des choses. :)
 
Autrement : dans un groupe de travail, chacun son tour préparer un ou deux sujets. Puis, pour le jour du rendez-vous, l'un des membres du groupe prépare le sujet, comme pour un oral et les autres l'écoutent et reprennent. :)


Message édité par rahsaan le 19-03-2007 à 20:16:22

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n°10956074
alcyon36
Posté le 19-03-2007 à 21:02:24  profilanswer
 

merci bien..quand tu dis "Pour l'agreg, c'est plus chaud. Il faut aussi avoir des connaissances d'ouvrages plus pointus, pas seulement les "grands" textes de "grands" auteurs. "...tu peux preciser un chouya?tu entends quoi par ouvrages plus pointus?;) dsl
merci


Message édité par alcyon36 le 19-03-2007 à 23:35:56

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"la pensée de l'être est le souci porté à l'usage de la langue" Heidegger
mood
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Posté le 19-03-2007 à 21:02:24  profilanswer
 

n°10962323
rahsaan
Posté le 20-03-2007 à 15:29:59  profilanswer
 

2e épreuve du Capes ajd : un extrait de Matière et mémoire de Bergson.
Je connais un peu donc ça allait à peu près. Mais bon, ya peu de place, donc rien n'est joué. :/
 
>Alcyon36 : là je suis un peu fatigué, mais on s'en recause. :D


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n°10965433
neojousous
Posté le 20-03-2007 à 21:10:14  profilanswer
 

Bon courage pour tes épreuves Rahsaan ;)

n°10968470
alcyon36
Posté le 21-03-2007 à 01:32:40  profilanswer
 

rahsaan a écrit :


 
>Alcyon36 : là je suis un peu fatigué, mais on s'en recause. :D


pas de probleme mon pauvre...bon courage pr demain :D


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"la pensée de l'être est le souci porté à l'usage de la langue" Heidegger
n°10972615
rahsaan
Posté le 21-03-2007 à 16:51:57  profilanswer
 

Yavait que deux épreuves pour le Capes : dissert' et commentaire de texte.
Quand je disais des livres plus pointus, c'était pas seulement, par ex. , le Discours de la méthode de Descartes, mais aussi les Regulae par ex.  
Ou des livres de culture générale, comme ceux de François Jacob sur la biologie, des choses de ce genre. :)
Mais je suis sûr que tu as déjà des lectures dans ce genre. :)


Message édité par rahsaan le 21-03-2007 à 17:25:36

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n°10981239
alcyon36
Posté le 22-03-2007 à 14:31:19  profilanswer
 

merci bien...en effet je bouquine un peu, de jacob je ne connais que sa logique du vivant...Tres interessant dailleurs;) d'ailleurs si t'as des bouquins du même genr à me conseiller  sur d'autres themes que la biologie (sciences en generales, physique, arts...) n'hesites pas;)
 
au fait ce soir à Ens debat entre P.Manent et Negri (jcrois que ya  aussi Manin et un autre) sur la representation democratique...ca va chauffer :D


Message édité par alcyon36 le 22-03-2007 à 14:33:31

---------------
"la pensée de l'être est le souci porté à l'usage de la langue" Heidegger
n°10981390
jules39
*******
Posté le 22-03-2007 à 14:40:59  profilanswer
 

excusez moi cela na rien a voir mais pourriez vous me dire comment appele t-on un mot qui n'éxiste pas?
 
MERCI d'avance

n°10982301
rahsaan
Posté le 22-03-2007 à 15:49:25  profilanswer
 

Aucune idée. Je ne sais pas si ça porte un nom, ça.  
Tu peux poser ta question sur le topic des leçons de Français de 3615Buck.


Message édité par rahsaan le 22-03-2007 à 15:49:34

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n°10982339
freaxinthe​night
Posté le 22-03-2007 à 15:52:14  profilanswer
 

ben quand tu crées un mot qui n'existe pas, c'est un néologisme, mais je sais pas si c'est ta question en fait..

n°10982565
phyllo
scopus inornatus
Posté le 22-03-2007 à 16:08:57  profilanswer
 

Il y a aussi "hapax" qui désigne un mot qui n'a qu'une seule occurence dans une langue donnée.

n°10982972
rahsaan
Posté le 22-03-2007 à 16:43:00  profilanswer
 

phyllo a écrit :

Il y a aussi "hapax" qui désigne un mot qui n'a qu'une seule occurence dans une langue donnée.


 
Ou dans une période historique aussi, je crois.


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n°10983132
phyllo
scopus inornatus
Posté le 22-03-2007 à 17:00:13  profilanswer
 

rahsaan a écrit :

Ou dans une période historique aussi, je crois.


 
ou d'un corpus donné, le terme est en fait assez souple.
 
("période" est un hapax de ton dernier post : et hop !!)

n°10984480
daniel_lev​rai
Semper eadem sed aliter
Posté le 22-03-2007 à 19:52:27  profilanswer
 

Nommer un mot qui n'existe pas, c'est le genre de truc qui emmerderait Wittgenstein.

n°10985777
neojousous
Posté le 22-03-2007 à 22:48:16  profilanswer
 

Ouai mais il est mort, donc si c'est ça qui te fait tripper tu peux y aller :D

n°10987391
jules39
*******
Posté le 23-03-2007 à 07:22:45  profilanswer
 

merci pour la reponse je l'avais sur le bout des lèvres mais pas moyen de le sortir+++
 
a+

n°11018306
Lampedusa
Posté le 27-03-2007 à 10:17:00  profilanswer
 

jules39 a écrit :

excusez moi cela na rien a voir mais pourriez vous me dire comment appele t-on un mot qui n'éxiste pas?
 
MERCI d'avance


Le mode d'existence du mot est d'être appelé. S'il s'appelle, il existe.
A la différence d'autres catégories d'êtres, hélas, ou heureusement, c'est selon.

n°11027173
daniel_lev​rai
Semper eadem sed aliter
Posté le 28-03-2007 à 00:27:04  profilanswer
 

C'était quoi la réponse de Platon dans le Sophiste ? :o  

n°11028766
rahsaan
Posté le 28-03-2007 à 10:48:07  profilanswer
 

daniel_levrai a écrit :

C'était quoi la réponse de Platon dans le Sophiste ? :o


 
Il y a du non-être dans l'être. Donc le Sophiste peut mentir (dire ce qui n'est pas) tout en étant quand même. Le non-être a quand même de l'être, contrairement à ce que disait Parménide, qui prétendait que le non-être n'est pas.
 
Sinon, sur les noms des choses, il y a le Cratyle. Les participants au dialogue s'amusent à s'étonner de ce que les noms vont si bien aux choses, que l'être "cheval" porte si bien son nom de cheval etc. :D


Message édité par rahsaan le 28-03-2007 à 10:53:20

---------------
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n°11034591
daniel_lev​rai
Semper eadem sed aliter
Posté le 28-03-2007 à 20:31:02  profilanswer
 

Merci :o

n°11035870
foutre de
Posté le 28-03-2007 à 22:19:39  profilanswer
 


 :bounce: je m'avance un instant :bounce:parceque j'ai lu un bout de votre passé ici  :bounce: les pages 50 et des :bounce: et je vois que vous avez longuement parlé de non-philosophie :bounce: que vous avez ramené la phénoménologie matérielle dans tout ça :bounce: mais je n'ai vu personne :bounce: évoquer l'europanalyse :bounce: ni personne parler de mystique :bounce: alors peut-être qu'entre les pages 50 et des :bounce: et les pages 100 et des :bounce: il s'est dit des choses que j'ignore encore :bounce: disons que je viens ainsi :bounce: aux nouvelles d'antichristus :bounce: d'alcyon36 :bounce: je ne sais pas trop :bounce: on échoue par hasard dans une discussion qui a :bounce: déjà plus d'un an d'âge :bounce: peut-être suis-je attardé :bounce:  :bounce: et c'est tout :bounce:  :bounce: j'accompagne vos traversées :bounce: fussent-ce celles de conscours de l'administration française et de la fonction publique

n°11036777
alcyon36
Posté le 28-03-2007 à 23:37:55  profilanswer
 

foutre de a écrit :

:bounce: je m'avance un instant :bounce:parceque j'ai lu un bout de votre passé ici  :bounce: les pages 50 et des :bounce: et je vois que vous avez longuement parlé de non-philosophie :bounce: que vous avez ramené la phénoménologie matérielle dans tout ça :bounce: mais je n'ai vu personne :bounce: évoquer l'europanalyse :bounce: ni personne parler de mystique :bounce: alors peut-être qu'entre les pages 50 et des :bounce: et les pages 100 et des :bounce: il s'est dit des choses que j'ignore encore :bounce: disons que je viens ainsi :bounce: aux nouvelles d'antichristus :bounce: d'alcyon36 :bounce: je ne sais pas trop :bounce: on échoue par hasard dans une discussion qui a :bounce: déjà plus d'un an d'âge :bounce: peut-être suis-je attardé :bounce:  :bounce: et c'est tout :bounce:  :bounce: j'accompagne vos traversées :bounce: fussent-ce celles de conscours de l'administration française et de la fonction publique


oula ca fait bien longtemps qu'on en a pas parlé...j'avais vaguement lancé le sujet de la non-philosophie...et je m'opposait à ce quon reduise cette tentative à la phenomenologie materielle, Laruelle me semble dire bien autre chose, mais je n'ai pas les competences requises;) sur l'europanaluse de Sergio j'y connais rien, ca m'a lair bien compliqué...je manque de connaissance  en phenomenologie...mais il ne me semble pas qu'on l'ai evoqué... si tu px ns en dire quelques mots?

Message cité 1 fois
Message édité par alcyon36 le 29-03-2007 à 01:30:35

---------------
"la pensée de l'être est le souci porté à l'usage de la langue" Heidegger
n°11038099
rahsaan
Posté le 29-03-2007 à 07:56:26  profilanswer
 

C'est quoi cette manie de mettre des  :bounce: partout ?  :heink:  
 
Statut :    Membre    
Nombre de messages postés :  1    
Date d'arrivée sur le forum :  28/03/2007

 
Sinon, je ne connais rien à aucun des sujets que tu évoques. :D


Message édité par rahsaan le 29-03-2007 à 07:57:16

---------------
Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°11038926
foutre de
Posté le 29-03-2007 à 11:02:40  profilanswer
 


 

Citation :

C'est quoi cette manie de mettre des  :bounce: partout ?  :heink:  
 
Statut :    Membre    
Nombre de messages postés :  1    
Date d'arrivée sur le forum :  28/03/2007


 
 
je trouve cette danse collective :bounce:  :bounce:  :bounce: très dionysiaque et en même temps "humouristique", ainsi que tu dis.  
 
comme tu le fais remarquer en allant exhumer mon curric, je n'ai encore écrit qu'un message, alors c'est quand même beaucoup dire que de parler déjà de "manie"
disons que je préfère ce smiley car il ressemble moins au pacman de mon enfance qu'on utilisait pour refourguer des acids dans les collèges des années 80. :pt1cable:  :pt1cable:  :pt1cable:

n°11038948
rahsaan
Posté le 29-03-2007 à 11:05:55  profilanswer
 

foutre de a écrit :

je trouve cette danse collective :bounce:  :bounce:  :bounce: très dionysiaque et en même temps "humouristique", ainsi que tu dis.


 
Sauf que t'en a mis tellement qu'à la fin, on n'a que le code du smiley qui apparaît.  :D  
 

foutre de a écrit :

disons que je préfère ce smiley car il ressemble moins au pacman de mon enfance qu'on utilisait pour refourguer des acids dans les collèges des années 80. :pt1cable:  :pt1cable:  :pt1cable:


 
C'est quoi cette histoire ?  :??:

Message cité 1 fois
Message édité par rahsaan le 29-03-2007 à 11:06:08

---------------
Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°11039672
foutre de
Posté le 29-03-2007 à 12:27:10  profilanswer
 

alcyon36 a écrit :

oula ca fait bien longtemps qu'on en a pas parlé...j'avais vaguement lancé le sujet de la non-philosophie...et je m'opposaiS à ce quon reduise cette tentative à la phenomenologie materielle, Laruelle me semble dire bien autre chose,


 
oui, je crois me souvenir que c'est Antichristus qui tenait que Laruelle n'était qu'une ressucée de Henry. Mais c'est un peu comme dire que Derrida est une ressucée de la Différence deleuzienne, ou Freud une ressucée de Nitch. Les dates restent cependant assez parlantes pourtant : Laruelle élabore la non-philosophie entre 1981 (le principe de minorités) et 1985 (la biographie de l'homme ordinaire) tandis que michel Henry ne publie ses études qu'en 1990 - il faudrait évidemment voir s'il n'en a pas présenté une ou deux en colloques ou en revue (je n'ai pas trouvé de dates).
Laruelle bien sûr a lu L'Essence de la manifestation (c'est le moins qu'on attende d'un universitaire : qu'il lise les travaux de ses collègues) ; ceux qui l'ont lu savent quelle impression :D  :D  laisse un tel livre (je me souviens qu'au bout de quelques pages, je me suis levé et j'ai éteint John Coltrane, pour ne rallumer la musique qu'une fois le livre achevé, 900 pages plus loin).
Lacan lui-même, assez malhonnètement d'ailleurs, a quand même parlé de cette thèse dans Les Ecrits.
 
Je ne suis pas sûr que ces distinctions ou ces précautions (qui a fait ou refait quoi?) soient d'un très grand intérêt. Là où ça commence à penser, c'est quand on saisit que Laruelle aussi bien que Henry travaillent le domaine de l'immanence et le font émerger dans la pensée française à contre-courant de l'époque (l'un en plein structuralisme (et l'affect au milieu des structures, je peux vous dire que ça fait tache - il faut attendre klossowski, puis deleuze pour commencer à voir les structures émues d'intensités) ; l'autre en plein différantialisme (l'Un qui s'impose dans un champ épistémologique bâti sur la gloire de l'altérité, c'était aussi quelquechose - Michel deguy, qui présidait alors le ciph, résume assez bien : "laruelle, au bout d'un moment, d'un coup, on n'a plus compris ce qu'il faisait"... et pour cause)
 
C'est pourquoi j'étais surpris en lisant vos échanges de l'an passé de ne lire personne qui évoquât la mystique. Indissociable de l'immanence, sous la référence à Maître Eckart pour Michel Henry puis d'une relecture de la Bonne Nouvelle chrétienne, la mystique (le mystique, finit-il par dire dans Principes de la non-philosophie, pour distinguer ce dont il parle de tout visitation d'une transcendance dans mon "âme" ) est la pratique même selon laquelle se décrit l'expérience de la non-philosophie.
La mystique, expérience de nuit (nuit sur les sens et sur l'intelligence, immersion "baptismale" (dirait Henry) dans l'affect un - je vous renvoie à Saint Jean de la Croix, ou encore à Michel de Certeau) est l'élément qui permet de mieux rendre compte de cette "forclusion" du réel qui faisait difficulté dans vos explications. Elle va de paire en non-philosophie avec l'unilatéralité (la détermination unilatérale en dernière instance par l'Un ou le réel), qui est une élaboration spécifiquement laruellienne (quoiqu'on puisse en dresser une généalogie depuis deleuze, bataille, nietsche, peut-être même hegel... mais pas thématisée comme telle).
De plus la fécondité de laruelle ne se résume pas à la coïncidence de ses chemins de recherche avec ceux de Michel Henry ; c'est surtout un lecteur extrêmement aigu des oeuvres de la différence qui a développé une grande capacité à extraire des livres des syntaxes, des méthodes, des sortes d'algorithmes qui sont des outils décisifs pour qui veut penser aujourd'hui (après heidegger ou derrida, par exemple, mais pourquoi pas après debord aussi bien)
 
 

Citation :

mais je n'ai pas les competences requises;) sur l'europanaluse de Sergio j'y connais rien, ca m'a lair bien compliqué...je manque de connaissance  en phenomenologie...mais il ne me semble pas qu'on l'ai evoqué... si tu px ns en dire quelques mots?


 
Concernant Sergeï (dont les origines sont autant polonaises qu'italiennes), en effet c'est bien compliqué. Il y a, pour qui n'en n'a jamais entendu parlé, un article dans Wiki (avec toutes les précautions qu'il faut prendre avec ce genre de source... interlope) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Valdinoci.
Valdinoci était co fondateur de la revue La décision philosophique avec laruelle et co signataire de cet appel à "oser inventer la philosophie" ; d'ailleurs, l'invention tiens une place bien plus éminente dans ses recherches que dans celles de laruelle.
disons que c'est le continuateur direct de cette percée mystique dans la pensée française, une mystique hors théologie (malgré Jean-luc Marion), où une quantité furieuse, encyclopédique, de données scientifiques sont sollicitées, de Quantor  :D  à l'ERM nietschéen.
Comme sur vingt ans, laruelle a peu produit de continuateur malgré un nombre concidérable de fans (Gilles Grelet est peut-être le premier à faire émergence vraiment sérieusement), l'europanalyse reste aujourd'hui à peu près la seule lancée qui tente d'aller plus loin, plus profond, dans ces domaines (si ce n'est peut-être Tiqqun en politique, mais justement le domaine politique nous fait retomber un poil plus bas que l'ontologie...)
 
je ne sais pas si toute cette tartine vous sera bien utile ; mais bon, voilà, c'est dit
 
 
foutre

Message cité 2 fois
Message édité par foutre de le 29-03-2007 à 14:16:12
n°11039783
foutre de
Posté le 29-03-2007 à 12:42:37  profilanswer
 

rahsaan a écrit :

Sauf que t'en a mis tellement qu'à la fin, on n'a que le code du smiley qui apparaît.  :D


 
oui et tu peux même noter que, lisant le texte entier, le code suffit lui-même à faire danser la phrase. effet toujours frappant dont je ne cesse de m'émerveiller
 

rahsaan a écrit :

C'est quoi cette histoire ?  :??:


 
ben c'est vieux. à l'époque de la fin du punk, dans les boites de nuit où la house faisait son apparition (c'était évidemment l'émergence de la possibilité de la hardtech et des rave), on refourgait des pillules et des buvards avec des smileys, dont l'industrie (culturelle) a fait des badges et des pins (parce que les punks aimaient bien percer leurs vêtements). c'était vers 1986, je daterais.
aujourd'hui, le nihilisme musical a fait une percée sauvage dans les forêts et les aérodromes désaffectés ; et les taz on remplacé les smileys
 
recette : on bricolait à l'époque ainsi : tu prends une punaise et, à la peinture, à l'encre de chine etc. tu dessines le smiley que tu rêves ; puis tu découpe dans une gomme un cube qui fixera la pointe de la punaise sous ton tissu (de veste en jean, si vraiment tu veux faire eighties). have fun

n°11040190
pascal75
Posté le 29-03-2007 à 13:37:00  profilanswer
 



[:yaisse1]
 
 


---------------
GAFA  We are stardust Billion year old carbon We are golden
n°11040202
pascal75
Posté le 29-03-2007 à 13:37:53  profilanswer
 


Message édité par pascal75 le 29-03-2007 à 13:38:42

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GAFA  We are stardust Billion year old carbon We are golden
n°11040572
foutre de
Posté le 29-03-2007 à 14:14:55  profilanswer
 


 
 
alors qu'il aurait fallu mettre
 
 
Cantor (à ne pas confondre avec kantor, lui aussi très célèbre)
 
mon orthographe était un clin d'oeil à Michel henry (qui écrit également "Duerf" pour "Freud"... ce que la pensée peut nous rendre potaches !)


---------------
« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°11053343
viscere mu​sc
Posté le 30-03-2007 à 19:43:13  profilanswer
 

foutre de a écrit :

en effet c'est bien compliqué.


 
 
hello, j'étais surprise qu'on parle d'europnanalyse sur un forum. En fait je vois qu'on n'en dit pas plus que d'habitude.
Normal, puisque Valdi n'est pas un auteur de livres qui donnent envie de faire ses premiers pas de lecteur en philosophie (le thème initial ici, non?).
c'est plutôt quelqu'un qu'on rencontre. Et rencontrer une pensée en chair et en os, c'est autre chose que rencontrer un livre déjà identifié et évalué dans la cartographie culturelle du moment.
Je te souhaite bonne chance pour convaincre qui que ce soit (si tant est que ce soit ton but, évidemment) ; quand un homme s'enfonce loin du concept, dans l'affect, dans "l'endon", c'est pas aux philosopheurs qu'il faut s'adresser à mon avis. :na:  :p  ici, vraisemblablement, on s'intéresse plus à bien orthographier le nom des stars du siècle dernier.
 
bon jus

n°11053674
Profil sup​primé
Posté le 30-03-2007 à 20:19:58  answer
 

J'ai entendu que " Dieu est néant et tout est le néant "

n°11054060
foutre de
Posté le 30-03-2007 à 20:56:46  profilanswer
 

viscere musc a écrit :

hello, j'étais surprise qu'on parle d'europnanalyse sur un forum. En fait je vois qu'on n'en dit pas plus que d'habitude.
Normal, puisque Valdi n'est pas un auteur de livres qui donnent envie de faire ses premiers pas de lecteur en philosophie (le thème initial ici, non?).
c'est plutôt quelqu'un qu'on rencontre. Et rencontrer une pensée en chair et en os, c'est autre chose que rencontrer un livre déjà identifié et évalué dans la cartographie culturelle du moment.
Je te souhaite bonne chance pour convaincre qui que ce soit (si tant est que ce soit ton but, évidemment) ; quand un homme s'enfonce loin du concept, dans l'affect, dans "l'endon", c'est pas aux philosopheurs qu'il faut s'adresser à mon avis. :na:  :p  ici, vraisemblablement, on s'intéresse plus à bien orthographier le nom des stars du siècle dernier.
 
bon jus


 
 
ouai,
moi je ne rentrerai pas sur ce ton là dans la conversation ; je ne suis pas du genre à attendre que les inconnus d'un site soient déjà acquis à ma sensibilité, à mes savoirs. Et je comprends bien qu'un étudiant en philosophie qui prépare le capès prendrait beaucoup de risques à "europanalyser", surtout quand on connaît la vie universitaire de Serge Validioci :kaola: . D'ailleurs tous les étudiants ne sont pas promis à devenir des chercheurs (surtout vu l'état de la recherche en France aujourd'hui)
mais puisque tu te plains qu'on n'en parle pas assez (pas du tout), voici de quoi lire (la dernière citation n'est rien que pour toi et ton mépris des "philosopheurs" ).
 
Ces citations sont extraites du dernier livre paru de Serge Valdinoci, Merleau-Ponty dans l'invisible(L'Harmattan,  2003)

Citation :

D'abord, plus littéralement, on doit dire qu'une peinture digne de ce nom, qui témoigne d'un regard devant soi, qui requiert en somme une poursuite de son édification (cf. La Prose du monde), ne fait pas que puiser dans la nappe, mais s'y " é-puise", c'est-à-dire s'y investit en immanant. Cette nappe épaisse de sens brut est précisément l'immanence [page 34, §1]


 
c'est peut-être d'ailleurs le moment de relever une différence étrange entre Merleau-Ponty citant Klee : "Je suis insaisissable dans l'immanence" et la traduction qu'en donne Klossowski dans son édition du Journal : "on ne peut me saisir hors de la transcendance". Le glissement des négations produit autre chose que de l'homonymie ; il faudrait comparer avec la langue originale... mais je ne sais pas où se trouve la tombe de Klee (si qq'un a la réponse...)
 
 

Citation :

Dans ce contexte, si malcommode à traiter, que devient un homme, lui qui combine, dit [Merleau-Ponty] lacune et opacité au sein du socle esthésiologique incommensurable, ou immense ? En d'autres termes, quelle est la nature de l'interstice existentiel dans le plus profond de l'entrelacs [...] ? Comment juger de l'incommensurabilité, encore une fois l'énorme immensité, entre " le silence au tumulte pareil " de la vie et le glacis galiléo-comtemporain ?


 

Citation :

En tout, c'est à la philosophie d'en juger.


 
Et c'est la dernière phrase du livre. Voilà pour les "philosopheurs"
 
Je sais bien que croiser Valdinoci, c'est un peu comme croiser Antonin Artaud et tu m'as l'air d'être passée par la Fac de Reims. Moi pas : j'ai pas voyagé plus loin que Nanterre, et je me dis que l'europanalyse laissera plus de traces vivantes dans les livres que dans les reliques osseuses du penseurs. Mais il suffit de regarder lacan, Foucault, Deleuze, pour voir que la philosophie n'a jamais été avare de dévôts.  
Libre à toi de tomber dans le culte de la personne ; moi j'essaie de faire le ménage dans mes transferts et c'est un ménage qui me semble faire partie des exigences de la pensée
 
foutre


---------------
« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
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