Reprise du message précédent :
Je suis à la moitié des Cavaliers de Kessel.

Ben j'aime pas trop. Overdose de superlatifs, d'adjectifs en général et de traits forcés à la truelle. Marre des machins "prodigieux", des vieux sages méga vieux et méga sages, des trucs "gigantesques", des "plénitudes merveilleuses" , des "ombres terrifiantes", des "souffrances indicibles"... Même l'heroic fantasy c'est plus sobre.

3/10 sur l'échelle de Grenouille Bleue.

Ha, j'avais un super souvenir des cavaliers. Mais je l'ai lu assez jeune, donc ça avait du me plaire, alors qu'aujourd'hui je préfère un peu plus de finesse, oui.

 
pas du tout ...mais je suis globalement hermétique à K DICK

Le Maitre du Haut Château est atypique dans l’œuvre de Dick, c'est pas une très bonne idée de commencer par celui là, ça donne une fausse idée.  
 
Le sujet ayant été débattu 30 fois sur le topic SF, go filtrage la bas

Je viens de finir Tu tueras le père de Sandrone Dazieri. Excellent Polar, bien construit. A lire pour les amateurs du genre... il y a une suite Tu tueras l'ange, j'attends la version poche. J'ai le temps d'attendre le livre est sorti en Mai    
 
Bon sinon on vient de me prêter Le poète de Michael Connelly et "ne tirez pas sur l'oiseau moqueur"
 
J'ai tout juste commencé confiteor, j'ai de la lecture pour 1 mois....

 
J'veux bien un résumé ici  

"Prends-en un autre"

 
Je suis la prochaine pour la résa à la BM \o/
 
 

 
En general ca conseille de commencer par ses recueils de nouvelles. Si tu es allergique aux nouvelles :  
 

 
 
Perso je trouve chelou de commencer par Ubik.  
Et Substance Mort est très à part dans son oeuvre...

 
Go Harper Lee

 
OK OK, j'essaye en anglais.
 
Bon par contre ça rentre au bas de ma file d'attente (assez courte en ce moment il est vrai). Je saurais bien te trouver pour le SAV Brontë dans quelques semaines de toutes façons  

Après être mort d'ennui sur Dorian Gray, suis passé du coq à l'âne avec 1984 d'Orwell.
 
C'est toujours délicat de lire une œuvre recommandée par tous depuis un peu près toujours, et se décider - enfin - à s'y mettre, quitte à appréhender quelque peu la lecture. Les cinquante premières pages, j'étais assez déçu : plat comme le protagoniste, les rouages de la propagande grosse comme une maison au point où je roulais régulièrement des yeux (ministère de l'Amour, qui est en fait celui de la Guerre ! Hmm... même Goebels n'aurait pas osé). Et oui, j'ai compris que ça a un rapport direct avec les notions de "doublepensée" qu'il introduit après, mais tout de même.
 
Finalement on comprend qu'il y a une volonté de l'auteur de montrer avant tout une société sclérosée (à un point extrême) avec des habitants mornes, vidés littéralement par l'épuisement et le climat paranoïaque, les habitudes journalières d'une vie délabrée. Globalement un lavage de cerveau d'une population donnée qui existe encore sous certaines formes de nos jours. Et après, on remarque vite que le récit est très statique : c'en est presque un faux roman mais davantage une étude sociologique dans un milieu fermé. Winston chez lui, au travail, avec Julia (ahh Julia) dans la maison de l'antiquaire et en prison. C'est tout. Toute la deuxième partie revient à voir Winston ouvrir le livre d'O'Brien pour lire un compte-rendu d'Orwells sur une société totalitaire.
 
Petit défaut dans la cuirasse : quand on crée un univers avec comme base le monde réel, et malgré des changements uchroniques, on a tout de même des difficultés à croire que l'Asie fera "bloc" au XXième siècle ; de même il oublie des données démographiques essentielles pour que sa "théorie" tienne entre trois grosses superpuissances. Idem pour les ogives nucléaires gardées au chaud pour le combat final, ça ne tient pas. On ne va évidemment pas lui en vouloir, lui qui est mort en 1950, aux balbutiements de la Guerre froide et d'un Communisme triomphant.  
 
La troisième et dernière partie du livre est la plus intéressante, celle de la torture de Winston. Là, on rentre dans quelque chose de viscérale et plutôt ultra-réaliste. On ressort de la lecture complètement déprimé même si toute l'histoire est fictive. Pour tout dire, après avoir lu Une journée d'Ivan Denissovitch de Soljenitsyne, j'étais encore moins abattu. En tout cas, il introduit énormément de concepts qui feront florès après lui : novlangue, doublepensée et forcément Big Brother. Bien évidemment à lire.

"Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" a l'air d'être à la mode en ce moment. Il y a eu une suite publiée récemment, écrite par Harper Lee : "Va et poste une sentinelle".
 
Très bien aussi, mais autre chose, car il n'y a évidemment plus le côté enfance. On est plutôt sur le passage à l'age adulte, avec toujours comme sujet le racisme dans les états du sud. Je crois qu'il a un peu déçu les fans du premier livre, mais personnellement j'ai bien aimé l’ambiguïté apportée aux personnages que l'on connait. L'entreprise de désacralisation est assez intéressante à lire
 

Ce n'est pas une suite, c'était son premier livre et elle en a empêché la publication toute sa vie parce qu'elle le trouvait médiocre et inutile, une sorte de brouillon de ce qui deviendra "Ne tirez pas...". Après sa mort, sa soeur avocate a continué de défendre ses intérêts mais elle est morte à son tour et les rapaces de l'édition se sont jetés sur le manuscrit comme la misère libérale sur le pauvre monde.
 
C'est un classique dont la popularité n'a pas baissé depuis bientôt 60 ans, il n'est pas spécialement à la mode en ce moment. Et aux USA, il est prescrit au lycée donc figure dans les livres dont tout américain a au minimum entendu parler.

Tu devrais lire Nous Autres de Zamiatine alors
 
A+,

 
Noté
Revenir à la source, en voilà une bonne idée !

 
 
Alors, ça vaut le coup ?

 
A la mode sur le topic, vu qu'il a été cité plusieurs fois sur les dernières pages. L'ordre d'écriture est intéressant, à mon avis les deux livres se complètent quand même pas mal sur la question du racisme.

 
J'ai été très déçue, perso. Déjà, pour l'ambiance différente bien sûr, mais en plus j'ai trouvé que ça "cassait" le premier, et au final on n'a pas vraiment le mot de la fin sur ce qui s'est passé. J'aurais préféré ne pas l'avoir lu.
 

 
Une si belle occasion de placer "comme la vérole sur le bas-clergé", gâchée !    

C'est pourquoi je ne pense pas m'y mettre

Je suis assez fier d'avoir réussi à dissuader presque tous mes clients de l'acheter, à l'époque où il est sorti. Deux ventes seulement et on ne l'a jamais réassorti.

je viens de lire silo et silo2 qui est en fait silo -1  ( c'est pas le vrai titre mais on voit l'idée).
 
Si silo  etait agréable sans etre non plus transporté, j'ai lu silo -1 en me disant que le peu de souffle du 1 se perdait au fur et à mesure pour arriver à la fin.
 
J'ai eu 99% des réponses aux questions que je pouvaient me poser.
 
Le dernier % est celui ci:
-franchement le dernier volume ça vaut le coût? coup?  
 

 
Ah ben non !
 

 
Dans l'expression on parle bien de la syphilis.
http://www.expressions-francaises. [...] lerge.html

Alors que la mise en examen pour pédophilie, visiblement épidémique elle aussi, tomberait plutôt actuellement sur le haut-clergé.

 
Oui parce que c'est toujours bien d'en remettre une couche et qu'ils n'invitent pas les pires branquignoles, par exemple lundi pour parler de la vie de Hugo et de Victor Hugo raconté par un témoin de sa vie, c'était Jean-Marc Hovasse qui est l'auteur de deux tomes (on attend le 3e qui était censé sortir en 2015) assez monumentaux sur la vie de Totor. Et les émissions s'écoutent très bien.  
 
Après, si on s'intéresse au sujet (j'ai cette bio par Hovasse et on va dire que j'ai lu des trucs) une heure sur un sujet ne suffit pas pour l'approfondir (une heure sur la vie de Hugo tu dis rien du tout), et je trouve dommage aussi que quand on parle de Hugo on parle un peu toujours des mêmes romans. Là ils font une émission sur la vie de Hugo, une sur Notre-Dame de Paris, une sur Les Misérables et une sur la poésie. Alors OK, c'est pas possible de pas parler des Misérables mais j'aurais bien aimé une émission sur les romans ou d'autres textes moins connus (Shakespeare par exemple, que je n'ai pas lu et qui a l'air important dans la formation de l'identité littéraire de Hugo).  
 
Dans la semaine des Chemins de la connaissance qu'Enthoven avait consacrée à Hugo, il avait parlé de L'Homme qui rit (bonne idée) et des Misérables, mais ça cause pas beaucoup des Travailleurs de la Mer, ou bien on pourrait parler d'un truc transverse comme la perception de la Révolution française par Hugo, à travers la vision du Conventionnel dans Les Misérables, des dialogues Danton-Robespierre-Marat et de la Convention dans Quatrevingt-treize, voire de la révolte de Saint-Domingue dans Bug-Jargal qu'il a écrit au tout début de sa vie littéraire.
 
Donc ce sont des émissions sympa pour aborder les sujets, mais moins intéressantes pour les grosses groupies

France Q trop mainstream tavu
Sinon je suis d'accord, j'avais écouté les podcasts sur Austen et les Brontë, en tant que grosse fan je n'avais pas appris tant de choses.

Perso, j'ai préféré le 2 qui résoud l'affaire et reprend tout depuis le début.
Le 3 clôt l'affaire définitivement, mais ce n'est pas du tout comme le 2. C'est juste "la suite" et rien d'autre. Mais ça vaut le coup de le lire.
 
Sinon, j'ai terminé "Temps Glaciaires"" de Vargas que j'avais délaissée car le précédent était très moyen à mon goût.
Bon, là, on retrouve Adamsberg, Danglard et la clique, et aussi l'humour un peu disparu. Je vais pouvoir lire le dernier sorti, qui, paraît-il est meilleur que le précédent.

Je suis dans Jerusalem de Moore et jusque-là c'est vraiment, vraiment ma came.

J'avance très lentement, c'est plein de tournures difficiles et il m'arrive souvent de repartir en arrière pour vérifier un détail parce que tous les chapitres sont liés ensemble dans tous les sens, mais indirectement (et ils ne se suivent pas chronologiquement).

J'aime beaucoup cette idée que la magie ou le mystique peuvent avoir un centre de pouvoir dans un endroit complètement invraisemblable (par exemple, que Satan décide de faire son bal des damnés à Moscou en pleine ère communiste, vraiment au hasard ). Ici, la ville est Northampton et ça a l'air un peu moisi. Les personnages y déambulent et se croisent, à différentes époques et parfois sur des plans différents. Et c'est une vision sacrément sordide d'une ville sinistrée, où les bâtiments récents ressemblent à du dégueulis en Lego et même des types morts depuis des décennies, enfermés là comme dans un purgatoire désindustrialisé, doivent tailler des pipes à des moines fantômes dans des toilettes publiques disparues pour gagner leur croûte.

Parce que oui, il y a des personnages vivants, et des personnages morts, et des personnages du Moyen Âge et des gens des années 2000, qui se croisent. Les chapitres sont vus par les yeux (et parfois écrits dans une approximation de la langue) de personnages différents et tous sont liés par des détails. On a l'impression en lisant que tout est important et c'est en général vérifié par le chapitre suivant ou un passage un peu plus loin. On peut avoir un peu de mal à suivre, faut s'accrocher et percuter que, quand Benedict (en 2006) voit en rêve un homme politique désorienté en calbut, ça doit être le même cinquantenaire barbu en caleçon que, quelques chapitres plus tôt, Freddy le fantôme a croisé dans la rue et qui avait l'air complètement paumé. Benedict quant à lui est certainement le « poète publié » qui a refusé les propositions de Marla, la prostituée droguée dans le chapitre vu à travers les yeux de celle-ci, et dont il se trouve que l'appartement est hanté par la maîtresse de Freddy. Mais alors, cette cave pleine de sang dont a rêvé Benedict au même moment où il apercevait le politicien, kekseksa ? Et dans tout ça, qu'est devenu le mystérieux paquet transporté par Peter au Moyen Âge ? Stay tuned.  

Je sais pas où ça va mais c'est un voyage intéressant avec de très belles images qui contrastent sur le fond sombre, énormément de références culturelles dont je ne saisis sûrement qu'une partie (*) et souvent des scènes où on ne comprend que graduellement ce qui se passe, et j'aime beaucoup ce que je lis, il se passe plein de trucs bizarres et on est tout le temps en train de se poser des questions. J'ai peur qu'il y ait un gros ventre mou au milieu du bouquin, je ne sais pas comment il va garder le rythme comme ça je verrai quand j'y serai.

(*) Il y en a des évidentes dans les titres de chapitres (par exemple « Flatland »), parfois de fugitifs clins d'œil (les gens « cheeky, cheery » qui sont aussi dans la conclusion de l'avant-propos d'Alan Lloyd à V pour Vendetta). Mais surtout le titre : il fait allusion à Jérusalem « la vraie » puisqu'au moins un des personnages y est allé, mais surtout à ce poème de Blake qui fait chialer les anglais tous les ans aux Proms, et qui fait allusion aux « années perdues » de Jésus. Qu'a-t-il fait entre son enfance et sa vie adulte ? Est-ce qu'il ne serait pas venu en Angleterre hein hein hein ? Et en particulier :

On remplace « Satanic Mills » par « barres d'immeubles horribles construites dans les années soixante » et hop

Je pense qu'on peut le lire sans tout saisir, d'ailleurs c'est ce que je fais. Et il pèse 1kg5 alors je souffre physiquement aussi

Ca donne très envie  

Ouais carrément.
 
En plus y'a eu un effort sur les virgules

Rho  
 
Je reviendrai faire le point dans cinq cent pages

J'ai lu la première page en vo et en vf, et bien je serai vraiment bien incapable de lire en vo sans y passer 10 fois plus de temps. J'ai lu des interviews de Claro (le traducteur) qui s'est vraiment investi dans le projet alors ce sera vf  pour moi. (et vive la liseuse pour éviter le kilo et demi)

 
C'était une boutade sans charge
 
Mais tu as transmis l'envie de lire et de belle façon

Je le prends pas mal J'ai passé environ autant de temps à réécrire qu'à écrire mon mémoire l'an dernier parce qu'il était illisible

Claro a aussi tenu un blog sur le sujet, il faut que je le lise mais je ne veux pas me spoiler non plus. Et il y a aussi une librairie du XXe qui fait une soirée avec lui et un historien la semaine prochaine, si j'ai assez avancé dans ma lecture j'irai voir.

Bonjour,  
 
Je pose mon drapeau dans le coin, je cherche souvent des inspirations  pour mes lectures !  
 

Mes trois dernières lectures (dont les titres ont l'avantage de bien résumer le contenu) :
 
Winston Churchill de François Kersaudy.  
Sans surprise une biographie. Écrit avec beaucoup de rythme, d'humour, centré sur le caractères et les grandes actions de ce personnage aux nombreux talents et nombreux défauts mais née pour le rôle que l'histoire lui a offert : mener son pays durant la guerre. De l'aventure du début à la fin, on écarquille les yeux très souvent, sans doute un poil trop "familier" dans le style, faut éviter les livres d'histoires trop universitaires mais dans ce cas là un peu plus d'analyse et une écriture posée n'aurait pas fait de mal par moment. Mais à lire, très intéressant et d'un parcours aisé.
 
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le blob sans avoir jamais oser le demander d'Audrey Dussutour.  
Je porte depuis longtemps une petite affection pour le Blob, j'ai donc été ravi de voir publier ce livre où une chercheuse du CNRS souhaitait présenter ses travaux à son sujet au grand public. Merveilleuse bestiole peu étudiée, très moche, qui n'a pas d'estomac, de cerveau, de bouche mais se déplace, apprend, adore le porridge et peut vite grandir. On peut la découper, la conserver 20 ans dans une boite, elle est sociable ou cannibale. Audrey Dussutour explique ces éléments de façon très clair, amusante et parfois illustré de dessins maisons façon bd paint, aucun besoin d'un bagage scientifique poussé, elle est spécialiste du comportement animal, ça ne part pas dans des détails biologiques, génétiques ou autre, tout reste parfaitement compréhensible.
D'autant plus que le livre est assez court et qu'une partie non-négligeable est consacré aux problématiques de la recherche fondamentale, et du chercheur tout court (moyens, financements, poste car si ce livre de vulgarisation existe c'est sans doute à cause des difficultés rencontrés pour susciter l'intérêt de la communauté scientifique) avec un pique contre le crédit impôt recherche qui le mérite bien.
Un livre instructif, très accessible et qui rendrait n'importe qui fan du Blob.
 
Congo, une histoire de David Van Reybrouck. Ce monsieur est belge (flamand) et nous conte l'histoire de l'ancienne colonie essentiellement des années précédents l'époque coloniale jusqu'en 2010 environ, ça en fait un beau pavé. Ce n'est pas le récit d'une succession d’événements écrit à l'ombre des rayonnages d'une bibliothèque universitaire belge, l'auteur s'est déplacé sur place, porte une grand intérêt à l'Afrique et à ses habitants, il a interviewé d'innombrables petites gens qui ont été, ou pas, au cœur des péripéties de leur pays. Le résultat est assez poignant, très proche du ressenti du peuple et vu l'histoire du Congo c'est en majorité pas joyeux voir très violent. L'arrivée des Belges, le pillage des ressources, la soudaine indépendance, les courtes républiques, l’effondrement total de l'état, le régime autoritaire, la corruption,... on vie ça de l'intérieur à travers plein de témoignages, d'anecdotes et d'une vision (géo)-politique plus globale avec les acteurs que l'on connait : USA, Russe, Chine, Europe, tous ça pour le contrôle des matières premières très abondantes au Congo. C'est une mine d'info sur les modes de vies en Afrique, l’esclavage, l'était d'esprit des gens, leurs relations avec l'Europe, les changements intervenu au fils du temps ,enfin c'est du grand boulot, pratiquement du reportage, très bon, bien écrit, sérieux, vivant.  
Ça dépasse largement le cadre du Congo ou de la Belgique, c'est une histoire révélatrice d'un système global.
 
 
Je vais passer maintenant sur une phase davantage fiction avec trois romans, Le Tireur, Les douze tribus d'Hattie et Un pays à l'aube. Pas la peine de préciser où j'ai chopé ces idées lectures  

 
Temps Glaciaires était catastrophique, le suivant n'est "que" médiocre. J'adorais Vargas, c'est bien fini.

J'espère qu'à l'endroit où tu as choppé tes idées de lecture il était bien indiqué de ne pas s'arrêter à la partie de baseball des premières pages d'Un pays à l'aube.
 
De mon côté j'ai terminé Limonov d'Emmanuel Carrère, la biographie du monsieur qui donne le titre au livre. Le type a eu (et a probablement toujours, il est vivant) une vie assez mouvementée ; le livre m'a bien plu, à quelques détails près (les scènes de sexe excessives, quelques passages un peu mous, le croisement des vies de l'auteur et du héros pas toujours passionnant). J'ai appris plein de choses sur la Russie, enfin la vision de l'auteur quoi.

Quelqu'un a déjà lu cette Histoire de l'alimentation ? (ou une autre référence sur le sujet à proposer)
 

Je viens de finir Mademoiselle de Maupin de Théophile Gautier. Un petit chef d'oeuvre qui contient toute la finesse du XIXe siècle, un souffle épique qui tient en haleine et un arrière fond érotique très agréable. J'ai adoré.
 
Mais je m'interroge sur la proximité entre Camille Maupin de Balzac et Mademoiselle de Maupin de Gautier. Outre le partage d'un même nom, les deux personnages ont une fort part de masculinité (qui va jusqu'au travestissement chez Gautier). Je sais que les deux auteurs étaient proches mais faut-il voir ici un hommage ou bien un hasard ?