Je crois me souvenir que Sandore Clegane lui dit que sa mère est sans doute morte, Arya ne veut pas y croire, puis dans la nuit elle rêve de Nymeria qui repêche le corps, et le lendemain elle admet qu'elle est morte.

Meute d'au moins une centaine d'individus.
Ça commence à être conséquent. Surtout que Nyméria est considérée comme rusée en plus d'être sauvage.

A moi j'ai bien aimé Cersei qui enchaine les conneries.    
Et Dany ne m'a pas manqué.  

Regarder quelqu'un nager dans une rivière et se rapprocher doucement mais surement sans le savoir des chutes du Niagara  

- Cersei : pas toujours prenant à la lecture sur le moment, mais quand tu avances et que tu découvres petit à petit les conséquences désastreuses qui se profilent, tu perçois petit à petit le personnage pris dans un engrenage de paranoïa auto-destructrice et qui n'en a pas conscience.
Et tu comprends mieux aussi à quel point certains de ses actes sont dictés par une prophétie.

- Jaime : la perle de reconstruction d'un personnage au fil des chapitres.
Les meilleures lectures de ces tomes.
Avec la question qui taraude : Est-ce que GRRM va le faucher en plein élan, ou le laisser se reconstruire/affirmer jusqu'au bout ?

- Brienne : ses PoV ne sont pas extraordinaires concernant la personne. On voit bien qu'elle reste ancrée dans une attitude (qui inclut tout le bien qu'elle pense de Jaime depuis les événements d'Harrenhal).
Mais j'ai trouvé sa pérégrination intéressante (même si sa quête est vaine car erronée quant à sa cible) pour voir dans quel état se trouve une partie de Westeros.
Puis la confrontation avec CoeurDePierre pour voir à quel point Catelyn n'existe plus.

- Arya : bonne gestion narrative quant à sa progression et son apprentissage.
On a réellement envie de découvrir où tout ceci va la mener.
Et je vois mal GRRM ne pas l'exploiter.

- Sansa : ce ne sont pas les PoVs les plus intéressants, mais cela permet de continuer les intrigues politiques et de garder un oeil sur le Val et les objectifs de Littlefinger.

- Greyjoy : Traitement assez inégal, il y a du bon et du moins bon.
Cela fait partie des besoins de GRRM de finir (avec Dorne) de couvrir les différents protagonistes.
En point intéressant : A quoi vont aboutir les décisions Euron/Victarion.

- Dorne : probablement le moins intéressant à mes yeux.
Trop basé sur du "Il faut se méfier de l'eau qui dort".
Tout ce qui concerne Doran/Arianne/Quentyn aurait été éliminé que cela n'aurait pas eu d'impact particulier sur la trame (en dehors des éléments historiques).

- Bran : pas toujours intéressant durant la traversée au delà du mur.
Mais ce qui suit la confrontation avec la corneille et les enfants de la foret, laisse présager d'un potentiel narratif et actif énorme pour Bran.
 
- Davos : j'ai toujours bien aimé le personnage. Ces chapitres ainsi que le pseudo twist ne sont pas les plus prenants, mais on a envie de savoir où vont le mener ses recherches de Rickon.
Et si son destin est lié à sa loyauté indéfectible envers Stannis.

- Jon/Melisandre : Peut être trop basé sur le concept de "tuer l'enfant qui est en lui".
Mais en même temps, il faut asseoir une vraie légitimité de Jon et cela prend du temps.
Surtout quand cette légitimité se base pour beaucoup sur du "ça passe ou ça casse" nécessaire pour refondre la garde de nuit.
On sait ou on ressent à l'avance où cela le risque de le mener, et GRRM le confirme.
L'une des grandes inconnues du T6/T7 se situe ici.

- Theon : Une narration très intéressante avec cette transition vers Schlingue.
Un mix de Bran (potentiel narratif)/Arya (oscillation entre son ancien et nouveau moi)/Jaime (reconstruction) : va-t-il amorcer une quête de rédemption et y parvenir, ou faillir, se vautrer et se faire faucher définitivement ?

- Daenerys / Barristan : Relativement intéressant mais lent.
L'apprentissage de la légitimité d'une reine est fastidieux, surtout quand GRRM insiste pour montrer les impacts hormonaux.
On cerne aussi bien toute la difficulté du noeud Meereenien pour l'auteur.
Si un personnage dont "la destinée devait être grande mais qui finit par mourir" devait exister, je voterais pour elle.

- Tyrion : Sa période de dépression psychologique dure trop longtemps, et quelques ressorts narratifs sont déjà exploités ("où vont les putes" à rapprocher de la pensée reccurente de Jaime à propos de Cersei et de ses amants).
Il a aussi un peu trop de "chance" dans le sens où il n'était pas toujours nécessaire de faire passer par toutes les situations les plus délirantes possibles, et en le faisant s'en sortir par différents artifices.
Cela dit Tyrion garde son potentiel sans pareil de croiser des personnages et d'agir sur le déroulement de l'histoire.

Et pour le perso plein d'avenir mais qui meurt finalement avant, on a déjà eut Quentin.  

Plein d'avenir, bof, on se rend rapidement compte qu'il n'a pas l'étoffe d'un potentiel mari pour Daenerys.