Reprise du message précédent :
Bon, j'ai pas du tout le temps de voir des expositions en ce moment, et pas avant la fin du tunnel mi-janvier, du coup je vais louper tout ce qui se termine le 15/01 De dépit, j'ai vu en coup de vent celles du Petit Palais cet aprem. CR rapides, les vieux en retard et les récents.
 
Anatomie d'une collection (musée Galliera, Paris, jusqu'au 12/02/2016)
 
L'exposition a rouvert fin octobre après réaccrochage, c'est le premier que j'ai vu pour ma part donc il y a sûrement des choses qui ont changé. La première surprise est qu'on revoyait, en tout cas dans cette première version, la scénographie de l'exposition sur la comtesse Greffulhe (CR sur ce topic) ce qui fait une impression bizarre.
 
L'exposition aborde plusieurs aspects du vêtement et raisons pour lesquelles on le garde : relique du dauphin ou de Marie-Antoinette, vêtement de star (woooo j'ai vu la combinaison de Musidora) ou habit de Condorcet. Il y a de très très belles pièces dans le costume ancien (manchon en plumes de paon, gilets de soie, habits de cour) et de petits hics de présentation (c'est une drôle d'idée de présenter une robe XVIIIe très ouverte sans rien qui suggère ce qu'on portait dessous). Bon, il y a aussi des trucs hideusissimes, mais la robe la plus moche que j'aie jamais vue était assortie d'un laïus de sa propriétaire qui dit l'adorer. Woké.
 
En vrac, ce que je suis contente d'avoir vu et appris :  
- j'ai découvert le gazar et la kasha comme tissus (je ne connaissais que la kacha qui se mange ) et qu'un en-cas est (aussi) une ombrelle-parapluie (je ne connaissais que l'en-cas qui se mange ) ;
- les vêtements de gens normaux qui reprennent, avec des tissus ordinaires et des patrons économes, les coupes à la mode (quand on essaie de refaire des costumes populaires, c'est bon à savoir) ;
- un très fort sentiment de consanguinité, quand on croise la collection d'une descendante de Murat ou d'une duchesse de Talleyrand ;
- j'adore les chapeaux à monocle incorporé.
 
Je n'ai vraiment pas compris, d'une part le traitement des habits anonymes de travail, épinglés au mur comme des papillons, désincarnés et sans discours autour ; d'autre part le propos de l'exposition elle-même. Anatomie d'une collection, je m'attendais à voir de l'histoire des collections, quelque chose qui raconte comment le musée s'est fait, ou alors qui parle de la collection de quelqu'un, pourquoi il aurait collectionné telle ou telle pièce. J'ai plutôt vu une collection d'anatomies, de corps habillés différemment.
 
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Petit Journal numérique

Spectaculaire Second Empire (musée d'Orsay, Paris, jusqu'au 15 janvier 2015)

Gros empire, grosse exposition

On laisse de côté le discours qu'on a le plus entendu sur les turpitudes de la période, et on s'intéresse à l'effet sur les arts (et en particulier les arts déco) : débauche de couleurs, commandes dans tous les sens, grosse teuf à tous les étages et rivières de diamants sur des épaules nues émergeant d'un nuage de soie bouillonnée, bref, vous voyez le tableau. Bref, des péquenots comme vous et moi, dans cette histoire, y en a pas beaucoup

C'est vraiment une longue expo et elle est difficile à résumer. Il y est question des apparences, beaucoup : comédie du pouvoir, commémorations à toutes les occasions, bals et fêtes, mais aussi l'image de la bourgeoisie et les œuvres qu'elle achète, le goût du théâtre, le néo-tout (on faisait déjà ça sous la Restauration, mais là entre les villas néo-pompéiennes et le mobilier néo-gothique, c'est la teuf) et on finit avec le Salon et les Expositions Universelles.

C'est la salle qui reprend un mini-Salon que j'ai le plus appréciée parce qu'elle permet vraiment de se faire une idée de comment c'était : tableaux du sol au plafond, beaucoup de néoclassique avec des dames nues partout et de l'orientalisme, et sur l'unique mur gris de la pièce, le Déjeuner sur l'herbe refusé cette année-là.

J'ai ressenti une impression bizarre, une sorte de lassitude et de sentiment de déjà-vu en visitant : à force de voir plein d'expos dans un même lieu, je connais le parcours par cœur, et à force de visiter des expos issues des mêmes collections, je retrouve les mêmes personnages, par exemple je retombe sur la Païva (mais pas les mêmes de ses meubles) ou des portraits déjà croisés ailleurs. Par contre, je ne pense pas avoir déjà vu ailleurs de photosculptures et j'ai trouvé ça très surprenant.

Ah, et j'allais oublier, c'est la première fois que je vois des cartels pareils : ils respectent tout un tas de recommandations (écrits gros, complets, champs bien séparés et avec des polices différentes selon la nature de l'information), mais du coup ils sont énormes et je ne suis pas persuadée qu'ils soient tout à fait aussi lisibles qu'on pourrait le souhaiter

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Edme Bouchardon, une idée du beau (musée du Louvre, Paris, terminée le 5 décembre 2016)

En fait j'aime bien ce type, parce que je déteste tout le côté fouillis nymphes à poil dans de la nature façon jardins-à-la-française-trop-naturels. Bouchardon fait partie des gens qui ont l'air de faire dans le retour à l'art sérieux et j'aime ça

Je rejoins Noddemix : une exposition classe, claire et sans fioritures. Les seuls dispositifs numériques sont discrets et adaptés, en particulier le « feuilletoir » qui permet de regarder de plus près une série de dessins avec une résolution très élevée. J'ai trouvé ça particulièrement utile pour les gens qui voient moins bien comme pour ceux qui ont envie de décortiquer les choses. Pour ceux-là aussi, des salles exposent la méthode de travail (en particulier cette façon qu'il a de faire des dessins préparatoires de tous les points de vue sur une statue, c'est marrant, on tourne vraiment autour).

Ce qui marque le plus, ce sont effectivement les dessins. Cette maîtrise de la sanguine, j'en suis encore sur le cul des mois après.

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(La suite au prochain numéro)

L'Art de la paix. Secrets et trésors de la diplomatie (Petit Palais, musée des Beaux-arts de la ville de Paris, jusqu'au 15 janvier 2016)

Une exposition intéressante et bizarre.

D'abord, j'aime beaucoup le travail de scénographie des expositions du Petit Palais. C'est riche sans être tape-à-l'œil, des cimaises de couleurs franches, des décors à la fois monumentaux (parfois) sans écraser le sujet. Là, on passe d'une salle bleu roi avec une corniche sombre à une salle rouge sombre à piliers, ça colle tout à fait avec le sujet des salles, j'aime vraiment. La scénographie de l'exposition Wilde est faite par les mêmes architectes et on retrouve les mêmes principes de salles aux couleurs différentes et bien franches selon les sections, et de temps en temps une salle plus marquée dans son décor.

L'exposition veut aborder l'évolution du concept de paix à travers l'histoire (vaste question), et le rôle de la France en général et de Paris en particulier (en toute modestie hein) dans cette histoire. Donc il en est beaucoup question, d'histoire. En particulier, si vous êtes amateur, il y a des trésors en matière de traités, de lettres et de négociations diplomatiques. Le traité d'Arras (1435), la paix de Nimègues (1682), la proclamation de l'élection d'Henri de Valois comme roi de Pologne avec à peu près 20kg de sceaux en cire dessus, ou cette lettre du roi de Siam à Napoléon III écrite sur une feuille d'or. Il y a des choses vraiment surprenantes comme ce traité de 1701 avec des nations indiennes signé de dessins des emblèmes de chaque partie impliquée.

Ayant visité l'exposition de Carnavalet sur le traité de Vienne il y a un an ou deux, j'ai de nouveau eu des moments de déjà-vu, mais j'aurais voulu avoir plus de temps pour regarder tout ça.

L'exposition commence par la paix des rois et parle du paradoxe entre le devoir d'étendre le royaume et celui de protéger ses sujets, paradoxe qu'on essaie de résoudre par les alliances et les traités. Mais par la suite on nous montre les allégories de la paix et elles sont souvent désincarnées tandis que les rois sont peints en conquérants guerriers. Ça m'amène à l'instant dissonance cognitive : quand on me présente une liste d'artisans français de la paix et qu'elle commence par un portrait de Richelieu, ça me rappelle ce beau tableau que j'ai vu à l'exposition Mousquetaires, où il était en armure devant les murailles de La Rochelle (un siège traité de manière très humaine, n'est-ce-pas). Je crois que je visite trop d'expositions, ça doit être ça

L'exposition fait aussi des juxtapositions qui peuvent être frappantes : ça fait tout drôle quand on était en train de rire d'une caricature de Daumier, qu'on baisse les yeux et tout à coup on est en train de regarder la transcription du télégramme annonçant l'attentat de Sarajevo.

Au chapitre des dispositifs un peu marrants, il y a des écrans tactiles qui permettent de naviguer (quand ils marchent) dans de petites animations bien fichues et parfois amusantes (elles sont faites par les gens d'Arte), et plusieurs écrans donnant des points de vue (Védrine, Carrère d'Encausse…) sur l'idée de paix.

Je ne peux pas trop avoir d'avis critique sur le propos l'expo parce que j'y ai passé peu de temps et je n'ai vraiment pas tout vu. Autant j'aime vraiment la partie historique avec les faits, les traités, les images du pouvoir, autant je suis mal à l'aise avec le côté cocorico et la description d'hommes politiques, de Richelieu à Mitterrand en passant par Talleyrand, comme des champions de la paix. C'est une posture qui sied à des intellectuels (il y en a tout un tableau plus loin avec Hugo entre autres) autant je trouve que c'est vraiment un raccourci pour des hommes d'État aux motivations… complexes on va dire.

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Paris Paris Paris ....
 
Allez donc à Lyon pour voir :
 
- Le musée de la miniature : des décors hyper réalistes et détaillés sur un format A4
- Le musée du cinéma : les vraies maquettes des séries TV et films comme "le 5éme élément", "Alien vs Predator" , "Star Wars", "Stargate SG1", "Total Recall", etc etc etc  
- Le musée de l'automobile : des "carrosses motorisés" aux "voitures de l'an 2000" des années 60, toute l'évolution de la voiture et de la moto avec , en clou du spectacle la fameuse Mercedes décapotable qu'Adolf Hitler utilisait dans ses parades, oui la vraie !
 
Sans oublier le musée des Confluences, des Beaux-Arts, etc ... les musées ont une vie en dehors de Paris !!!
 
 
PS: non je ne suis pas Gérard Collomb

Hey on a eu des super CR de Daphne et Xzero, faut suivre un peu

Pour ma part je vais sortir du périph pour la première fois depuis le mois d'août (combo pas de thune pas de temps) alors heureusement qu'il y a des choses à voir ici sinon je me ferais bien chier

Daphne ... le pseudo qui existe quand même ...

Ah oui tiens, elle a changé de pseudo. J'ai mis mon message à jour, tu peux faire de même stp ?

Je viens de relire la FP et je suis catégorique : la mention "les seuls autorisés à se sortir les doigts du cul pour pondre des CR qui font envie sont les parisiens" n'y figure pas. Ou alors j'ai raté une ligne.

Si t'as pas de Rolex, t'as pas raté qu'une ligne

Ah ben on arrête les CR nous aussi alors  

T'as raté une négation.  

Ah c'était ironique

Je me demandais, ils ont un musée de la moutarde, à Dijon ?

J'y étais y'a pas si longtemps, je n'ai pas fait attention, ça ne m'étonnerait pas, mais ce serait vraiment pour les touristes parigots et yeunnais
Ils ont d'autres musées, leurs Beaux-arts (oui oui au pluriel, y'en a "plusieurs" ) ont l'air carrément respectables pour une petite ville.
A noter qu'ils y sont pour leur grande majorité (ceux publics je pense) gratuits.
J'ai fait Science/Planetarium (pas entier, je me suis fait virer car ça fermait) et Science Naturelle, c'est très petit (surtout quand on a fait ceux de Londres, New York, Paris et Lyon avant ) mais pour le prix c'est honorable.
Pas fait les BA ni ses succursales, je suis moins cliente.
 
J'ai fait le Musée d'Archéologie, il est tout à fait honorable également, c'est une belle promenade dans l'histoire - voire dans la pré-histoire - de la région. Beaucoup d'objets d'artisanat, dont certaines pièces admirables (des bijoux "gaulois" magnifiques, des armes superbement conservées...)

j'ai souvenir que le musée des beaux arts de Dijon a une belle collection de primitifs flamands

 
Dijon fait partie des villes « chaptalisées » : en 1801, comme on a pillé la moitié de l'Europe en matière d'œuvres d'art, le Louvre dégueule complètement et la question se pose de ce qu'on va faire de tout ça. Par arrêté impérial suite au rapport de Chaptal, on décide de créer ou d'enrichir des musées de Beaux-Arts en province et d'y envoyer des tas de trucs que, pour certains, on oubliera de rendre plus tard au moment de la restitution post-Empire  
 
Dijon fait partie (avec Lyon, Marseille, Lille entre autres, mais aussi… Genève et Bruxelles) de la première liste de villes. C'est pas du rebut qu'on envoie, par exemple Lille reçoit du Rubens et du Philippe de Champaigne. Donc, en 1801, on considérait que Dijon était un endroit civilisé en tout cas (le musée existait déjà, il est super ancien en fait).

Formidable, merci mesdames.
Je vois qu'ils ont du pot, les moutards dijonnais.

 
 
Toutes ces expositions que j'ai manquées.    
 
 
Merci beaucoup pour ces intéressants CR, sinon.  

Oscar Wilde, l'impertinent absolu (Petit Palais, musée des Beaux-arts de la ville de Paris, jusqu'au 15 janvier 2016)
 
Je continue avec les CR rapides (et subjectifs aussi) sinon on va pas s'en sortir
 
Une exposition monographique de moyenne taille que j'ai parcourue un peu rapidement. Elle est organisée de manière chronothématique : la plupart des salles ont des cimaises d'une couleur franche qui leur est propre, et un thème (Les années de formation, les débuts comme critique, la conquête de l'Amérique…) qui correspond aussi à une période donnée.  
 
J'ai adoré.  
 
J'aime vraiment beaucoup la scénographie, très proche de celle de l'Art de la paix (elle est faite par le même architecte) et qui m'a beaucoup rappelé celle de Napoléon et Paris (et je viens de vérifier, ce sont les mêmes aussi). Ça tombe bien, j'adore : couleurs très franches et en général un élément de décor en plus (une plinthe, des colonnes) qui change le ton d'une salle. Peu de trucs qui friment ou essaient de « faire différent » : j'aime bien les expos classiques avec des salles et pas des espaces d'expérience et le décor peut être agréable sans manger l'exposition. Et je n'aime pas non plus l'effet white cube, les petits espaces avec des cimaises sombres me plaisent beaucoup plus. Bref. Ici, les seules fantaisies sont un mur au papier peint floral à l'entrée, des arches très classe et une salle qui se présente comme une tente (celle dédiée à Salomé).
 

Une des petites salles sur Wilde le critique (à droite) et à gauche Lady Macbeth (et vous voyez ce que j'entends par couleurs vives).
 
J'ai particulièrement apprécié la partie sur la jeune carrière de critique de Wilde : une succession de petites salles rouges qui confrontent ses commentaires avec les tableaux (beaucoup de préraphaélites et de symbolistes mais aussi des impressionnistes), c'est instructif et classe, on s'imagine bien en train de regarder tout ça avec un monocle Les pubs américaines qui réutilisent ses photos pour vendre des cosmétiques sont savoureuses aussi. Et évidemment, il y a des portraits, des manuscrits, des illustrations de ses œuvres, tout ça.
 
La fin d'exposition crée le contraste, avec la prison et la mort : on est dans la tristesse et la pénombre, et l'unique dispositif un peu inhabituel, une bulle de son localisée (je ne sais pas comment ça s'appelle) qu'on est seul à entendre si on se place à un endroit donné et qui diffuse un texte écrit en prison, crée une sorte d'intimité mélancolique. La visite se termine par une vidéo du petit-fils de Wilde expliquant qu'on a voulu montrer l'homme sous la carapace d'épigrammes. Je regrette d'avoir dû me presser parce que j'aurais vraiment voulu tout voir.
 
Site avec deux vidéos dont une présentant l'exposition et dans laquelle on voit un peu la scénographie.

Albert Besnard. Modernités Belle Epoque (Petit Palais, musée des Beaux-arts de la ville de Paris, jusqu'au 29 janvier 2016)

Je ne vais pas pouvoir en dire grand-chose parce que je l'ai quasiment traversée en courant. L'exposition est au même endroit que là où se tenait celle sur l'Opéra-Comique et utilise les mêmes principes avec par exemple des peintures reproduites dans l'éclairage des plafonds (ça tombe bien, Besnard est peintre de décors entre autres).

La scénographie encore sérieux regardez comme c'est joliiiiiiii :

(source de la photo, un blog qui ne fait que des photos en biais )

C'est tout en longueur, en salles successives ouvertes avec éventuellement un petit papier peint, des tapis assortis, c'est super cosy. Et la déco va très bien avec le thème parce que Besnard peint des tableaux avec des touches de lumière colorée, c'est chouette. J'y retournerai pour visiter mieux.

Shiny shiny

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Ah oui et j'étais au musée de l'Homme tout à l'heure (momies ) et j'aimerais bien savoir si des gens ici l'ont visité avant sa fermeture. Je crois l'avoir vu enfant mais j'ai des problèmes de confusion avec d'autres musées. Je me rappelle très bien une vitrine avec une reconstitution d'une maison inuit et des figures en cire mais je ne sais pas du tout si c'était là ou dans un musée américain (parce que c'est un peu leur style tout de même). Il y avait des trucs de ce genre ?

J'ai vu L'art de la paix.
 
Je trouve les objets exposés intéressants mais je trouve que les explications manquent.
 
Il faut, à défaut d'être un spécialiste, avoir quand même un solide niveau en histoire pour connaître tous les conflits évoqués.

Elle est chouette la petite (pas si petite que ça d'ailleurs en pratique) exposition sur Lagaffe à la bibliothèque de Pompidou (c'est gratuit du coup). On a un bon panorama sur Franquin et les origines de chaque personnage, par exemple il a existé un "vrai" Gaston qui a inspiré Lagaffe.
Et la petite vidéo avec le jeu des dessinateurs est vraiment excellente

Sinon mention très bien au Musée Guimet pour ses explications très claires dans l'exposition sur le Jade, c'était un plaisir à suivre même si finalement le sujet ne m'enthousiasmait pas plus que ça.
En comparaison de ce qu'on peut avoir comme explications à Pompidou ou au grand Palais c'était un gros plus. D'ailleurs vous faites les "parcours audio" en expo ? J'ai l'impression que ça m'apporterait beaucoup parfois.

L'audioguide délivre beaucoup d'informations intéressantes, oui. Après moi personnellement j'ai remarqué que je n'arrive pas à me concentrer à la fois sur les choses exposées et les explications. Mais si tu n'as pas ce "handicap", c'est avantageux oui c'est sûr.

Ah merci pour ce CR ! Le jeu, c'est celui qui est parodié par Gotlib dans ses BD (Un thème, trois ou quatre dessinateurs qui se « répondent » sur un grand tableau blanc) ? La parodie est énorme en tout cas

Je ne le fais presque jamais et je le regrette souvent (mais j'imagine que je passerais la journée là ). J'ai aussi souvent du mal avec cette idée parce qu'un des trucs que je préfère c'est écouter les autres gens dans les expositions.

J'ai du mal à ne pas tout écouter et j'ai du mal à rester statique, du coup c'est assez stressant pour moi...

Le principe du cadavre exquis, qui réunissait toujours plusieurs dessinateurs de BD dans l'émission Tac au tac ?
 
https://www.youtube.com/watch?v=_kKMbdOQCWs
https://www.youtube.com/watch?v=Tyngv0MnHjE
 

Voilà !
 

 
Brokc-olllis kcosss-mikques !

C'est exactement ça  

Sinon, le dispositif pour le son qui vient du plafond mystérieusement, ca s'appelle une Douche Sonore. Et quand c'est bien fait, c'est génial.

Pour les amateurs de photos de mains (ils se reconnaîtront ) qui cherchent une sortie de Nouvel An, l'exposition (gratuite) en cours au musée de l'Homme se termine le 2 janvier il me semble. Elle s'appelle Tribu/s du monde et consiste en la documentation de mains de tas de gens partout (artisan, orpailleuse…). Une petite salle présente des carnets avec dessins et objets collectés et l'expo photo tient en deux containers et un discours autour.

les mains, c'est le pied.

Qui pourrait bien se reconnaître ?

Si vous avez envie de vous rincer l'œil avec du joli tableau qu'on voit pas forcément souvent, les prêts dont le musée d'Orsay a bénéficié à l'occasion de son 30e anniversaire courent jusqu'au 21 janvier : Caillebotte, Manet, plusieurs Monet, des trucs pas trop moches.

Sinon, au final entre problèmes de santé et drame de l'emploi du temps de master j'ai vu 22 misérables expositions temporaires en 2016, même pas une toutes les deux semaines (et j'avais bien commencé l'année pourtant)

Je viens de regarder ma liste, celles qui m'ont laissé le meilleur souvenir (au sens « moment agréable », ce qui ne veut pas dire que ce sont objectivement les meilleures) sont celles sur Anselm Kiefer (Pompidou), Georges Desvallières (Petit Palais) et le musée des Monuments Français (Louvre). Et ptet aussi Carambolages (Grand Palais) parce que c'était marrant et Albert Besnard (Petit Palais) mais il faudrait que j'y retourne.

Carambolages c'était incroyable dans son genre, j'ai eu la chance de la faire avec une conférencière et c'était 3 heures passionnantes mais sans elle je serai passé à côté de 90% de l'intérêt de l'expo.

Nous on l'a faite n'importe comment entre HFRiens et c'était très sympa !

De retour d'un WE parisien de 3j, on a enchainé les musées et les ballades en ville.
 
Samedi :  
 
 - Musée Rodin : un peu décu perso. Je m'attendais à plus de statues de qualité. Mais l'expo temporaire Portes de l'Enfer est vraiment pas mal.  
 
 - Musée Nissim de Camondo : pour ceux qui ne connaissent pas, c'est l'ancien hotel particulier d'un richissime banquier de la fin du 19e (dont la famille a disparu dans les camps), décorée facon 18e. Pas vilain du tout. Ce qu'on a préféré est la fabuleuse collection de vaisselle Buffon, avec des centaines d'oiseaux différents.    Un reproche : on ne peut pas voir les meubles de près.  
 
- en sortant, petit tout dans le parc Monceau et on tombe sur le musée des Arts de l'Asie de la Ville de Paris (musée Cernuschi) , entrée gratuite, avec des objets d'arts chinois. Vaut le coup d'oeil.
 
Dimanche :
- Musée Jacquemart-André. Encore un hotel particulier avec une déco fin 18e surtout, un peu 19e.  Visuellement j'ai préféré à Nissim de Camondo.    Très belle de collection de peintures, et expo temporaire sur Rembrandt que j'ai trouvée bien sans plus, mais je ne suis pas un inconditionnel du peintre.    
 
- L'Orangerie : bondée à cause de l'expo sur les peintres américains du temps du krach des années 30, et aussi parce que c'était le seul truc ouvert le 1er quasiment, et en plus c'était gratuit ce jour là     Énormément de japonais (m'a semblé) qui y viennent pour voir les nymphéas aussi.    
Alors, les Nymphéas m'ont décu. C'est très beau mais je trouve que la pièce ne met pas du tout en valeur les couleurs. Etonnant puisque c'est tel que l'a voulu Monet.  
Par contre, j'ai adoré la collection Walter-Guillaume. Il est rare d'avoir une telle concentration de tableaux de qualité des peintres du début du XXe.  Gros coup de coeur pour les tableaux de Derain!
L'expo américaine m'a pas enthousiasmé plus que ça, mais c'est un truc à voir à cause du style complètement propre qui a été dévelopé de l'autre coté de l'atlantique à cette époque.  
 
Lundi :  
- Grandes Serres et Galerie de botanique du Jardin des Plantes :  gros coup de coeur pour ces serres magnifiques!  Je trouve la grande encore plus belle que celle de la Tête d'Or à Lyon. A voir absolument si vous venez à Paris.     La Galerie est très intéressante.  
 
 
- Fondation Louis Vuitton  : batiment superbe de l'exterieur.  Actuellement, collection Chtchoukine :  peinture impressioniste et après, jusque vers les années 30. Matisse, Picasso, Guauguin surtout,  mais aussi quelques Monet, Cezanne, Derain, etc.   Bon ca confirme que j'aime pas les trois premiers. Heureusement, Monet et Derain, j'adhere.  Et puis si on connait pas le batiment, ca vaut le coup d'oeil.   Public type de l'expo : bourgeois de plus de 60 ans...

Tiens, les serres du jardin des plantes me font penser qu'il y a un truc sympa et gratuit à faire en période de meulance, ce sont les serres d'Auteuil.
Rien de l'envergure du jardin des plantes, mais c'est mignon et un peu désuet, il y a peu de monde et il y fait bien chaud