Reprise du message précédent :
Je suis le premier a dire que généralement les politiques disent et font de la merde, et se rapproche plus des parasites intestinaux que des leaders providentiels, mais ils ont leur défenseurs ici et ailleurs.

Donc, si je me met 5 minutes dans la peau d'un citoyen lambda qui pense que l'etat est notre sauveur et que la réponse écologique viendra avant tout des politiques:

http://www.leprogres.fr/france-mon [...] ule-propre

autrement traduit: la solution sera là quand le planning l'imposera. donc rilax, dans 20 piges, il n'y aura plus de vilains véhicules qui prout prout du CO2

on peut fermer ce tommic, nicolas le sauveur (encore un ) s'occupe de tout

 
Ha, ça a l'air sérieux, on a de la marge.    
 
  Ca règlera pas le problème principale du topac cependant.

Cette introduction qui torpille la suite du post  

Une tour verte en forme de double hélice va dépolluer Taipei
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/p [...] uer-taipei

 
 
Sympa comme projet, j'ai hâte de voir ce que cela va donner dans le temps et le type d'écosystèmes qui vont  se mettre en place.

ça m'énerve cette putain de confusion entre CO2 et pollution...

 
Pourquoi? Je considère que le CO2 en excès est une forme de pollution. Sur wiki, on peut trouver ça :  

 
 
Je suis d'accord avec cette définition et ça colle parfaitement avec l'excès de GES dans l'atmosphère.

"va dépolluer Taipei". Même si ça enlève tout le CO2 relâché dans l'atmosphère, il restera encore toutes les autres substances.

 
Certes mais c'est pareil dans d'autres cas de pollution. Genre après une marée noire, la plage dépolluée n'aura vu que le pétrole enlevée. Ca me choque vraiment pas ce léger abus, qu'on retrouve partout.

Cela crée une confusion dans la tête des gens. On ne s'attaque pas de la même façon au réchauffement climatique et à la pollution... Je trouve cela problématique.

La confusion, c'est très bon pour les affaires

 
On ne s'attaque pas non plus de la même façon à la pollution aux particules, à la pollution aux nitrates, etc. Tu leur donnes des noms différents?  Je trouve même que si dire que c'est un polluant permet aux gens de se réveiller un peu sur le sujet, ça serait pas mal.

Non mais y'a surtout une différence d'échelle. Lutter contre la pollution aux nitrates, aux particules fines, ça peut se faire à l'échelle d'une ville, d'un département, d'une région...
Lutter contre le CO2, et le réchauffement climatique, ça n'est pas possible à l'échelle locale, ou du moins, c'est peu efficace.
 
BRAYFFE. Je trouve que le titre de l'article sur Taipei est putassier. Surtout qu'en fait, c'est juste un putain d'immeuble...

 
c'est le concept qui est intéressant, c'est sur que si c'est pour en faire et s’arrêter ensuite, ça sert à rien, mais l’intérêt c'est justement de poser les bases pour des architectures futures. Sans ça, on fait jamais rien, et l'innovation et la recherche s'arrête

L’avertissement des scientifiques sur le climat : dans trois ans, il sera trop tard (Reporterre)
 

ça a au moins le mérite de faire comprendre que la situation est urgente, c'est déjà ça

3 ans pour faire tout ça ? OK, je peux continuer à prendre la bagnole, on y arrivera jamais  

 
Je suis bien d'accord avec la dernière partie  
 
Lutter contre le CO2, je pense que ça se fait à tous les niveaux. Au niveau état et international pour des normes, des contraintes fortes. Au niveau local pour des aménagements qui permettent également de lutter. Quand un département souhaite favoriser les circuits courts, ou une agglomération met en place des trams et des pistes cyclables, ça participe à la lutte.  
De même, au niveau individuel. Si tout le monde faisait un effort de soi-même, ça aurait un impact énorme. Ce n'est pas le cas, il n'y a pas beaucoup de gens qui font l'effort.

clair que tu lis leur liste, tu vois pas comment c'est possible

 

 
Malheureusement ce n'est pas réaliste  

C'est surtout totalement con comme raisonnement... ils auraient dû mettre une courbe pour 2030 et même une pour 2035 pendant qu'ils y étaient.

Outre le fait qu'ils se fixent une date pour atteindre un objectif et qu'il est donc évident que plus on se rapproche de cette date plus ça deviendra compliqué, si il y avait une réelle volonté "politique" d'agir ça ferait déjà un moment qu'on verrait des changements profonds.

Tout ce qu'ils cherchent avec leurs "plans de lutte contre le réchauffement climatique", c'est dynamiser l'activité, mais même ça ils ne sont pas foutus de le faire correctement.

on en revient toujours au même problème :
des patates qui poussent dans le nord. Elles vont faire des milliers de km en avion et camion pour se faire laver, éplucher, et transformer en frites congelées. Retour à auchan, à quelques km du lieu de naissance des patates. Les patates locales vendues en circuit court, non transformées, seront quasi au même prix que les frites congelées. Par facilité, les gens vont acheter les congelées toutes prêtes. Si on ajoutait une VRAIE taxe carbone aux congelées, que le paquet coûte par exemple dix fois plus que les patates locales en vrac non préparées, la façon de consommer changerait forcément. Le changement de comportement des gens passera par le porte-monnaie , quand les simples convictions personnelles ne suffisent pas. Il y faut donc une incitation politique.

Il n'y a pas qu'une simple question de convictions personnelles. C'est parfois complexe de savoir aussi.

S'il était indiqué sur le produit ce genre d'infos, il y aurait sans doute plus d'achats responsables.

C'est un peu le même délire que l'étiquetage nutritionnel. La plupart des gens veulent manger sainement. Mais, sans une info simple et claire, ils s'y prennent mal.

Je pense qu'il y a des gros cons. Mais je pense aussi que la plupart des gens ont bon fond sur les grandes questions de société. Mais nous ne sommes pas 'en responsabilité'. Quand tu vas dans un supermarché, ta mission c'est avoir plus pour le moins cher possible. Et tout est fait pour ça : promos, marketing, organisation spatiale du magasin, etc.

Une bonne approche est de responsabiliser l'individu, mais tout l'esprit de nos sociétés c'est justement l'inverse. On attend des docteurs qu'ils s'occupent de notre santé, des enseignants qu'ils éduquent nos gosses, des intellectuels qu'ils réfléchissent à notre place... Dans cette logique il faudra simplifier pour voir une action.

Malheureusement ça n'a pas l'air d'être aussi simple : https://e-rse.net/consommer-local-e [...] s.UcQ48iA.
En gros il vaut mieux consommer des tomates espagnoles qui ont poussé au soleil que des tomates bretonnes. De la même manière un produit venant de loin mais de saison peut polluer moins qu'un produit local hors saison.

si on arrêtait de bouffer des fraises à noel parce que c'est chic, ce serait pas mal ! manger LOCAL et de SAISON, elle est là la solution.
En outre du maïs adapté aux conditions montagnardes difficiles d'amérique du sud ne nécessitait quasi pas d'eau. Les grosses firmes américaines l'ont fait disparaitre pour promouvoir leurs saloperies de produits qui nécessitent eau, pesticides de leur cru, et des conditions de température impossibles. Favoriser la biodiversité des fruits et légumes, adaptés aux conditions locales, est aussi une nécessité absolue. Même si ça va à l'encontre des intérêts économiques de grands groupes mafieux.

Oui mais ça fait travailler les espagnols et pas les bretons.

1°C en 20 ans... on est foutu vu le caractère exponentiel / à retardement du truc  

Et surtout d'en ressortir au plus vite  
Du coup on regarde pas toujours très attentivement l'étiquette.

Euh, pas du tout : j'avoue avoir lu l'article en diagonale, mais pour les tomates il ne parle pas des bretonnes, mais des scandinaves.
 
Ce qui est un peu enfoncer des portes ouvertes là : on avait vraiment besoin de cet article pour se rendre compte que c'est pas bien malin de faire pousser des tomates dans le grand nord  
 
Plus largement, y a quand même pas mal de mauvaise fois là-dedans, car même s'il est théoriquement possible de plus polluer en consommant local, dans les faits les gens qui font attention de consommer local sont souvent eux qui sont le pus conscientisés, et donc qui achètent des trucs issus de cultures peu polluantes. C'est bien beau de dissocier consommer local et consommer de saison, mais moi, quand je prends mon panier de légumes à l'AMAP tous les 15 jours, c'est uniquement des produits de saison. Après tu peux toujours trouver des contre-exemples, mais ça frise parfois la mauvais fois du même style que les automobilistes qui gueulent parce qu'on taxe plus leur bagnole que celle du voisin alors qu'en fait si on regarde en détail c'est le voisin qui pollue plus etc. Dans tout système t'as des contre-exemples, ça remet pas forcément le système en cause.

Deux signaux "positifs" de la part du gouvernement :
- la citation dans son discours de politique générale de Jared Diamond par Edouard Philippe ;
- la mise en avant du réchauffement climatique comme l'un des facteurs déclencheurs de l'effondrement syrien et donc du terrorisme.
 
Le gouvernement semble assez bien entouré sur les questions environnementales et énergétiques.  
Maintenant, les mesures qui vont bien  
 
Ceci dit, quand on voit les réactions que ça suscite, surtout pour Macron, on est loin d'une prise en compte du RC dans l'opinion.

L’appel de chercheurs pour endiguer le changement climatique
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/p [...] climatique
 
Vers une extraction des terres rares plus respectueuse de l’environnement
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/p [...] ironnement

Je sais pas, j'y vais plus   ... non, en fait, c'est vrai qu'il peut encore m'arriver de m'y égarer quand la nécessité m'y pousse, et effectivement j'essaye d'en ressortir le plus vite possible.

... Mais pas au point d'acheter n'importe quoi, quand même!  
Exemple: l'été dernier, paumé quelque part dans le sud du Loiret, on avait prévu de faire un plat à base de tomates. Bon, des tomates, en plein été, c'est pas mission impossible. Faute de trouver un producteur, un marché, un magazin de producteurs, ou même un biocoop, j'ai fini par rentrer dans un super-hyper-méga U. Tomates. Ok, les super rayons avec des légumes aseptisés ... ah des tomates. Pas bio -je suis con, moi, à toujours vouloir du bio- ... y-a-pas un rayon bio dans ce supermarché à la noix? Ah, si ... avec des tomates ... hollandaises! Rontudju, se foutent de moi ou quoi? Je retourne voir les tomates-pas-bios. Le haut de gamme? Espagnoles. Olé. Bon, en désespoir de cause, les 1er prix? Polonaises. . Sérieusement, je ne savais même pas qu'ils exportaient des tomates en Pologne. Et puis mince, les bords de Loire, c'était pas une terre de maraichage?
Enfin bon, leurs tomates ils se les sont gardés, et on a mangé autre chose. /mavie proof, toussa ...

En ce moment les prunes ça commence à être mûr, vu les chaleurs.
Déjà je trouve incompréhensible qu'on ne plante pas plus de fruitiers dans les espaces publics (probablement un con dans un bureau qui a décidé qu'avoir des fruits qui pourrissent au sol était une horreur à bannir)
Sinon l'autre jour j'en cueille une sur un prunier pourpre qui dépassait d'un jardin, pas faciles à voir, ton sur ton avec les feuilles. Une vieille me lance "hé c'est pas bon ce que vous avez mangé là"    
Ben ma conne c'est une prune sans glyphosate hein     (et super bonne en l'occurrence)
 
Même les gens qui ont des fruitiers dans leur terrain ont l'air de pas s'en occuper.
Par contre pour acheter du hors-saison total sans aucun goût, ça y a du monde.

Y a un truc très bien pour ça à faire en famille c'est les cueillettes (les fermes où on achète ce qu'on cueille).

Il y a mieux. Dans certaines rues de Rennes, ils ont planté des mûriers il y a 20 ou 30 ans. C'est sympa, ça fait de grosses feuilles qui produisent une ombre appréciable en été ... et des fruits semblables aux mûres (d'où le nom), en plus fade.
Problème:
- Les gens ne connaissent pas ces fruits, donc ne les cueillent pas, à part quelques asiatiques, rares dans le quartier
- Les oiseaux ont identifié les fruits comme largement comestibles, et se mettent à chier violet en été
- Les fruits non cueillis et non consommés par les oiseaux tombent sur les voitures stationnées en dessous et sur le trottoir, se mêlant aux chiures d'oiseaux ... ça poisse, et ce n'est pas très beau, j'en conviens.
 
Forcément, quelqu'un s'est (ou quelques uns se sont) plaint(s). Du coup la ville agit, dépêchant tous les printemps une équipe de jardiniers armés de sécateurs pneumatiques et chargés de tailler la première pousse de printemps des arbres, de manière à ce qu'ils ne produisent pas de fruit. Ca leur prend une bonne semaine. Et effectivement, les mûriers ne donnent plus. Ils ne fournissent quasiment plus d'ombre non plus, la seconde pousse étant largement moins vigoureuse que la première.
 
Je ne sais pas pourquoi, tous les ans, quand je les vois, j'ai l'impression qu'on marche sur la tête.

Tu m'étonnes  

Je connaissais pas cet arbre, mais je crois en avoir spotté un dans le coin récemment, me demandant justement si c'était comestible.

C est des mûriers platanes non ?

Ouai.

Moi j'en ai tous les 5 mètres par chez moi... Accompagnés de figuiers... Alors autant dire que si personne ne récolte les fruits, le sol est très collant mais on a pas ce problème, vu que les gens les cueillent.

et pendant ce temps il doit y avoir des incroyables comestible qui font pousser des salades au pieds des arbres

1 : faire une asso
2 : Demander laisser une zone récoltable
3 : ...
4 : profits !

 
Et derrière ça, tu as l'inévitable gars avec son souffleur de feuilles thermique qui pue et fait un bruit de tous les diables qui vient nettoyer tout ça avec le geste auguste du semeur souffleur.  

la ferme du paradis à seclin (nord)
en ce moment ils ont des tomates cerise, mirabelles et cornu des andes à 4,50 euros du kg quand on les cueille soi-même. Niveau goût, texture, y'a pas photo...avec du vinaigre à la pulpe de mangue ou framboise, et un petit chèvre d'une ferme locale, c'est...
NB tout du local et saison

Chez nous (Cueillette de Cergy), y a énormément de choix en été. Cette semaine : http://cueillettedecergy.fr/index. [...] Itemid=656
 
Au printemps un peu moins, mais déjà, rien que la rhubarbe, les petits pois, les fèves, les radis, les fraises... Y a de quoi faire.