Reprise du message précédent :

 
pour 2G€ que tu paye de toute façon, car la Turquie a de toute manière une position stratégique qui fait qu'aucun pays d'Europe, quelque soit leur position sur l'entrée ou non de ce pays, n'a intérêt à la voir mal en point.

 
ça existe des étudiants en Vendée ??? Il n'y a rien du tout !!!

 
En tout cas, De Villier fait fonctionner un parc commercial en utilisant des bénévoles, son département reçoit plein de subventions de l'UE et a voté oui pour le TCE ...
 
 

Pour info, De Villiers et le Puy du Fou, cela n'a plus rien à voir, c'est un de ses frères qui est aux commandes
 

Ah c'est sûr que si c'est son frère ça n'a plus rien à voir avec lui    
 
Quel est le nom de son frère au fait ?    

Beh non, il a surement son mot à dire mais il ne faut pas tout mélanger non plus

 
Non... je crois qu’on ne s’est pas compris.  
- 2 Milliards d'euros, c'est la contribution nette de la France à l'Europe et j'en parlais en réponse à qqn qui disais que Ph. de Villiers était "anti-européens" sauf quand il s'agissait d'empocher les subventions européennes. Je rappelais donc à cette personne que la France donnait à l'Europe 17 Milliards pour en recevoir env. 15 milliards sous forme de subventions. Ce qui permet de relativiser son argument.  
- Ensuite, la Turquie -dont je ne sous estime aucunement l'importance stratégique (même si, on l'aura compris, je ne souhaite aucunement qu'elle rentre dans la communauté européenne)- nous a coûté 36 milliards d’euros cette année (env. 120 milliards depuis 1999). Ce que je trouve anormale dans cette situation, c'est que nous subventionnons ce pays (comme tous les pays candidats) afin de le rendre incorporable dans l'UE avant d'avoir posé la question aux peuples européens. Ce qui me paraitrait légitime dans la mesure où c'est une partie de leurs impôts qui est envoyée à un pays dont (je crois) une majorité ne souhaite pas voir l'entrée dans l'UE.  
En faite mon acrimonie en la matière n'a rien de spécifique à la Turquie, elle est globale à un système qui met la charrue devant les bœufs. Une solution pourrait être de commencer par le commencement, à savoir :
1) demander aux peuples européens : "mesdames et messieurs souhaiteriez vous voir ce pays entrer notre communauté ?" ;  
2) d'investir activement -avec une logique d'investissement c'est à dire de retour sur investissement- dans l'économie du pays cible (sur des projets industriels, immobiliers, ...etc.) ;  
3) une fois que -l'économie cible est à niveau, et  
                -que l'argent investi par la communauté à cette mise à niveau est recouvré (ce qui montre la bonne volonté de l'entrant),  
Le pays en question entre dans la communauté. Dans ces conditions, le peuple serait au cœur du processus de décision, et l'entrée ce ferait sans rien coûter d'autre à l'UE qu'un peu de trésorerie.
 
Dans le cas présent, il s'agit d'un investissement à 12-15 ans (déjà, rien que ça...) sans politique de retour (sauf d'éventuels retours indirects à l'échéance des 15 ans) et en plus en faisant croire aux peuples qu'ils auront le dernier mot au bout des 15 années et des (env.) 850 milliards d'euros...qui dans le cas d'un "non" auraient été à fonds perdu. Car gageons que de rage de se faire refouler au bout de 15 ans d'efforts et de concessions la Turquie claquera la porte et se tournera vers les USA.

36 milliards ? T'as pas un peu fumé la moquette ?

 
Surtout, que les pays européens ont tout intérêt à subventionner la Turquie, quelque soit les questions d'adhésion. Sa position est trop stratégique. De plus, celà correspond souvent à des investissements qui se font.
 

Nan mais bon je parle juste du chiffre : http://www.vie-publique.fr/decouve [...] 2_0_q1.htm
 
Sans aller chercher les détails, on voit tout de suite le hic :
 

 
36M ça fait 32% du budget total, juste pour la Turquie je crois que ça se saurait.

 
  Erratum, je vous prie de bien vouloir m'en excuser, il s'agissait de 36 millions et non milliards... je ne m'en suis pas rendu compte en écrivant... Ce qui ne change pas l'esprit de ce que je disais, juste (et c'est peu dire) les proportions.  
 
> "Le coût de l’entrée de la Turquie est estimé à 14 milliards d’euros (autant que celui de l’adhésion des dix États entrés dans l’Union le 1er mai 2004).
> Ce coût exorbitant est la conséquence du fossé économique qui sépare la Turquie des pays d’Europe. Le produit intérieur brut (PIB) moyen est, en Europe, de 21 000 euros par habitant, tandis qu’en Turquie, il n’est que de 2 180 euros (chiffres du FMI pour 2002). Et sa dette extérieure représente 90 % de son PIB.
> Pour les Turcs, l’Europe constitue un véritable eldorado. Ils seront inévitablement attirés par des salaires beaucoup plus élevés que chez eux. Les entreprises seront, quant à elles, intéressées par le faible coût de la main-d’œuvre : le salaire horaire moyen est de 1,50 euro en Turquie, alors qu’il est de plus de 25 euros en France.
> La disparité économique est structurelle, la Turquie étant essentiellement agricole. Le Premier ministre turc reconnaissait dans Le Figaro du 22 octobre dernier que 34 % de la population turque vit de l’agriculture, soit 23 millions d’habitants. Qu’adviendra-t-il alors de la Politique agricole commune ? Les aides qui iront aux agriculteurs turcs n’iront pas aux agriculteurs français qui peinent déjà à survivre. Selon la Commission européenne, l’entrée de la Turquie dans l’Europe aurait ainsi des conséquences “lourdes” pour les 10,4 millions de paysans européens. Des conséquences lourdes, « c’est-à-dire désastreuses », traduit Marianne du 9 octobre 2004, qui rapporte cette projection. Bref, résume Franz Fischler, commissaire européen à l’agriculture, dans sa note : « La Turquie aurait de grandes difficultés à mettre en œuvre la Politique agricole commune tout en risquant de l’affaiblir. »
> Pis, selon l’American Drug Agency, un huitième du PIB turc provient du trafic de drogue, soit 50 milliards de dollars par an.
 
8,7 millions de Turcs, (15 % de la population) vivent en dessous du seuil de pauvreté fixé à 35 euros par mois contre 300 en Europe de l’Ouest
 
14 milliards d’euros : l’état de l’économie turque est tel que le coût de son adhésion serait exorbitant"
 
-désolé, donc !!-

je met le post que j'avais donc mis sur le topic Turquie/UE :
 
http://www.lefigaro.fr/internation [...] G0297.html
 

 
http://www.lefigaro.fr/internation [...] G0297.html
 
Ca marche mieux
 
 

bahhh Villiers au second tout pkoi pas on a bien eu Lepen la derniere fois    
VU l'etat des socialistes à l'heure actuelle (plus divisé tu meurs)
moi je vois encore  Lepen au second tour  
à mon avis on aura peut etre deux candidats PS (un du oui un du non)
donc mathematiquement ils auront peu de chance d'aller au second tour...
 
Sinon pour ce qui est des aguments Villiers c'est Lepen soft il n'apporte
rien . Aujourdh'ui Villiers a le vent en poupe car le NON a gagné, mais
ça ne durera pas.. En politique le vent ça tourne rapidement
Par ex les socialistes pavoisaient apres les regionales maintenant ils sont
fracassés...
 

 
C'est drôles, les partisans du non de gauche disent que c'est leur parti qui a le vent en poupe