L'interdiction belge du niqab ne viole pas les droits fondamentaux, disent les Droits de l'homme
 
http://www.lalibre.be/actu/interna [...] 263ebe1107

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elle a estimé que l'interdiction des vêtements cachant le visage est proportionnée au but poursuivi, à savoir la préservation du "vivre ensemble", et qu'elle peut donc être considérée comme nécessaire dans une société démocratique.  
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Le préfet de la Loire, Evence Richard, a demandé à M. Tardy, vendredi, dans une lettre, de « préciser les fondements juridiques de certaines interdictions » édictées dans son arrêté. Il saisira la justice administrative en fonction de la réponse du maire, attendue en milieu de semaine prochaine. De son côté, le parquet stéphanois, saisi jeudi par la Fédération nationale Maison des Potes-Maison de l'Egalité, doit décider dans les prochains jours de l'éventuelle ouverture d’une enquête pour discrimination. Gérard Tardy a exprimé à plusieurs reprises le souhait « que le législateur prenne à bras le corps la réécriture de l’article 1 de la loi de 2010 sur le port du voile dans l’espace public pour le rendre applicable. En 2015, notre conseil municipal a adopté un vœu en ce sens que j’ai transmis au président de la République », a-t-il expliqué.

Petit message perso:
Je découvre avec dégoût la campagne de destruction dont a fait l'objet Houria Bouteldja durant les dernières semaines. Pour ce qui est des canaux de diffusion, ça va des réseaux sociaux à une partie de la presse écrite (avec les habituels fleurons du Figaro et de Marianne, en tête). Pour ce qui est des courants, ça va de l'extrême droite la plus dure à l'invariable mouvance vallsiste du Printemps Républicain, réunis dans un choeur comme l'indicible et inavouable famille qu'ils constituent sur ces questions. On appelle ça des forceurs.
A chaque fois le même procédé: trouver, dans un discours ou au détour d'une phrase, une formule qui choque, un propos qui, dans un contexte donné, crée l'outrance. Puis s'y raccrocher, en ne laissant jamais à la première intéressée la possibilité de dire, de déplier un raisonnement, d'apporter des éléments pour comprendre ce qui, à un moment donné, fait émerger une telle parole. Puis poser des désaccords.
Mais on s'en fiche de toutes façons, puisqu'on se fiche de comprendre, lorsqu'on ne cherche qu'à détruire.
Les contempteurs de Houria Bouteldja se fichent totalement de l'intégrité ou de la cohérence idéologique et politique de ses luttes. Ils n'ont que faire du niveau de constructivisme qu'elle aurait à déployer pour, dans son oeuvre, participer à atteindre des objectifs qui libèrent et qui apaisent, plutôt qu'ils ne divisent et ne clivent. Ils n'ont pas à sauter les pages où Houria parle d'un "amour révolutionnaire" qui pourrait tous nous rassembler, dans la convergence et l'amitié, au delà de nos appartenances, dès lors que nous nous inscrivons dans des luttes solidaires qui dépassent les schémas classiques de domination, puisqu'ils n'ont même pas ouvert l'un de ses livres.
Et lorsqu'il s'agit de relever cela, alors tout ce qui n'est pas de leur caste est amalgamé en un même tout. Pour eux, il n'y a pas de possible complexité ou de diversité d'idées entre nous. Nous sommes trop basiques pour avoir accès à la "pensée complexe", trop déterministes pour dépasser les si beaux stéréotypes qu'ils ont conçus pour nous. Et nous serions alors justiciables les uns des autres, comme si nous n'avions le droit d'être ensemble que pour être mieux assignés.
Si ce n'est toi, c'est donc ta soeur. Car au fond, nous sommes tous le même Arabe et nous sommes tous le même Noir. Celui qui leur échappe.
Celui ou celle qui se refuse à leur commandement. Celui ou celle qui les défie et s'émancipe de leurs chaînes. Celui ou celle qui se soustrait à leur contrôle idéologique et politique. Celui ou celle qui pense et qui parle, les choquant à leur en faire renverser leur tasse de thé.
Donc rangez vos jugements, rangez votre indignation, rangez vos conditions d'acceptabilité et de tolérance sur ce qu'est, à vos yeux, un-e bon-ne ou un-e mauvais-e Arabe/Noire, un-e bon-ne ou un-e mauvais-e antiraciste. Car on vous a vus.
Tellement vus et revus, comme un mauvais film quand on pense ne pas avoir le choix.
On vous a vus vous écraser comme les serpillères hypocrites que vous êtes devant les violences policières, qui pour vous ne sont guère plus qu'un sujet de conversation.
Pourtant Houria était là.
On vous a vus plonger le nez dans des ouvrages de sémantique pour expliquer, en Araméen ancien, que l'islamophobie n'existait pas, quand elle vous sautait au visage.
Pourtant Houria était là.
On vous a vus vous taire et fermer les yeux sur les discriminations institutionnelles et le traitement fait aux quartiers populaires, aux Noirs, aux Arabes, aux Roms, aux migrants, lorsque celui-ci bénéficiait des continuités du pouvoir.
Pourtant Houria était là.
Vous aviez piscine pendant les dérives de l'état d'urgence. Vous aviez piscine quand une ministre parlaient des "nègres qui soutenaient l'esclavage". Vous aviez piscine quand Manuel Valls expliquait que le voile est "un combat essentiel pour la république" et vous aviez piscine quand il réclamait des "Blancos" ou expliquait que "les Roms n'ont pas vocation à s'intégrer". Vous aviez piscine toute votre vie à chaque fois qu'il s'est agit de prendre position contre vous-même. Vous naviguiez en kwassa-kwassa sur la rivière du sans-hontisme, dans le sens du courant, vous mesurant, satisfaits de vous-mêmes, à des poissons défunts.
A accuser Houria Bouteldja de racisme inversé ou à la placer en symétrie de l'extrême droite, vous faites deux choses: d'une part, vous tuez les mots en tuant le sens, les déchargeant de toute leur portée, à force de s'en servir de valises pour transporter l'inanité de votre pensée. D'autre part, vous faites à moindre frais votre petite thérapie de groupe, car si, comme vous le prétendez, vous "ne voyez pas les couleurs", c'est qu'en vérité vos privilèges vous crèvent les yeux.
Donc avant de rétablir la pendaison pour une femme qui n'a, à ce jour, rien fait d'autre que de vous faire profiter d'un "moment Charlie", prenez deux secondes pour vous regarder dans la glace.
Si Houria Bouteldja a dit ou fait quelque chose qui tombe sous le coup de la loi, attaquez-la donc. Et si ce sont les idées de Houria Bouteldja qui vous posent problème, débattez-les donc.
Mais si, comme vous le montrez avec constance, c'est sa simple insoumission à votre contrôle qui vous met dans un tel état de panique générale, alors respirez un bon coup et prenez un Doliprane. Parce qu'insoumise et libre de vos dominations, je crains que Houria ne le soit jusqu'à son dernier souffle.

Interdiction du niqab en Belgique: "peut être considérée comme nécessaire dans une société démocratique. " affirme la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH).
Voilà une décision éclairée qui devrait inspirer nos cours de justice et nos politiciens à aller dans ce sens. L'État qui interdit un symbole soi-disant religieux ou culturel n'est pas forcément un État qui discrimine. Bien au contraire. C'est un État qui n'abdique pas ses responsabilités face aux intégristes religieux. C'est un État qui se soucie pleinement du vivre ensemble. Faire société exige le respect d'un minima social.
Cela me semble une évidence et pourtant nos politiciens peinent à défendre cette exigence. Trop souvent, ils reculent face aux pressions des intégristes pour paraître "gentils", "inclusifs", "tolérants" ou que sais-je. D'autres le font, pour des raisons électoralistes. Parfois même les deux.
En direction des intégristes aucun dialogue n'est possible. Surtout, lorsque ces derniers véhiculent la violence. Ils mettent en péril notre société, notre monde, notre civilisation.

Toutes les Femmes (et personnes assignées femme) cisgenres et transgenres Noires/Métisses Africaines et Afrodescendantes qui se sentent en adéquation avec notre vision de l’Afroféminisme, nos principes et qui souhaitent apporter leur contribution au groupe.

Nice: Le refus par la mairie d’une enseigne «finance islamique» validé par la justice
 
DECISION La société Noorassur a été déboutée de sa requête en référé contre la ville de Nice, qui lui refuse d’apposer ce slogan en devanture de sa nouvelle boutique
 
Une décision du tribunal administratif valide provisoirement la décision de la ville de Nice d’interdire une enseigne « finance islamique »
 
A l’audience, le 27 juin dernier, l’avocat de la municipalité avait évoqué la crainte de « troubles à l’ordre public », proposant à l’entreprise de préférer un autre slogan. Elle lui avait notamment soufflé l’idée d’inscrire « financement éthique et responsable ».
 
Une décision sur le fond dans les deux ans à venir
« Ce risque est d’autant plus fort à l’approche des commémorations de l’attentat du 14 juillet 2016, avait avancé Me Simon Daboussy. Noorassur feint de ne pas comprendre la connotation désormais négative du terme « islamique » ». « Dans l’affaire du burkini, le conseil d’Etat avait déjà décidé que la crainte de trouble à l’ordre public ne suffisait pas à justifier ce genre d’interdiction », avait rétorqué l’avocat de Noorassur Me Patrice Spinosi.
Dans un communiqué, la mairie s’est réjouie de cette décision. « La terminologie de l’enseigne (…) représente clairement une marque de communautarisme que la ville de Nice refuse (…) Il n’existe pas de Finance chrétienne ou de Finance judaïque. Cette enseigne cible clairement une partie spécifique de la population », relève-t-elle.
Mais l’ordonnance rendue en référé ne clôt que provisoirement l’affaire. « Le juge n’a pas statué sur la discrimination dénoncée dont le tribunal administratif de Nice reste saisi par le recours en annulation déposé au fond contre la décision de la commune, lequel mettra entre 12 et 24 mois à aboutir », a précisé Me Patrice Spinosi.

Mes chers amis, je vais vous parler aujourd'hui de votre patrie : la Belgique!