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Auteur Sujet :

[ECO] Can it run Crises ?

n°39517521
Lolo_hfr
Posté le 18-09-2014 à 12:08:49  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

PaulKrug a écrit :

Le débat sur l'austérité en France est totalement parasité par la méthode de calcul du gouvernement qui je trouve est peu transparente (voire malhonnête).
 
En fait Bercy se base sur des hypothèses d'un rythme d'augmentation "naturel" des dépenses publiques.
Par exemple, pour 2014, disons que Bercy calcule que les dépenses doivent augmenter naturellement de 1milliard. Si le gouvernement fait un budget où les dépenses augmentent de 600 millions, le gouvernement va dire qu'ils ont fait 400 millions d'économies.
 
En fait pour le gouvernement, réduire le rythme d'augmentation (LOL) des dépenses est considérée comme une "baisse des dépenses".


 :jap:

mood
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Posté le 18-09-2014 à 12:08:49  profilanswer
 

n°39517587
Lolo_hfr
Posté le 18-09-2014 à 12:15:21  profilanswer
 


Non, car la hausse de la FPT a plus que compensé la petite baisse de la FPE.
 

Citation :

C'est un paradoxe que les libéraux assument difficilement : moins de chomage et moins de dettes, sur le court terme ce n'est pas compatible.


Tu illustres parfaitement le drame des politiques anti libérales de la france depuis 35 ans : on se focalise sur le court terme, et on sacrifie le moyen et long terme.

n°39517604
Lolo_hfr
Posté le 18-09-2014 à 12:16:57  profilanswer
 

PhloWee a écrit :

Le contexte de la phrase est important : je parle en général, pas de la France en particulier. Je ne suis pas d'accord avec la politique des gouvernements successif depuis le début de la crise mais il faut reconnaître qu'ici au moins le retour des comptes à l'équilibre n'est pas fait à la hussarde comme en Angleterre ou en Espagne.


Ici il n'est pas fait du tout : le déficit ré augmente  [:frag_facile]

Message cité 1 fois
Message édité par Lolo_hfr le 18-09-2014 à 12:18:26
n°39517735
PhloWee
Posté le 18-09-2014 à 12:28:10  profilanswer
 

thun_on_the_r a écrit :


 
 
oui et non.
 
ce faisant tu considères que l'etat a la main mise sur 100% du PIB, ce qui est faux.
 
le ratio le plus explicite c'est sorties/rentrées fiscales. Et là on n'est pas a quelques malheureux % mais plutot a 30.


 
Mais je ne considère pas cela du tout. Seulement si les prestations et services de l'état ne subissent pas de révision de leur périmètre alors d'une année sur l'autre la part de l'état dans l'économie doit être constante (hors phénomènes ponctuels d'incitation fiscale genre prime à la casse ou autre). Les retraites, l'éducation, la justice... tout cela ne devient pas moins cher si la nation s'enrichie ne serait-ce que parce qu'il faut que les salaires du public augmentent essentiellement au même rythme que ceux du privé.  
Et puis il suffit de voir les publications du FMI, de l'OCDE, de l'INSEE bref de tout le monde en fait pour remarquer que la métrique adaptée est bien le % du pib.

n°39517749
PhloWee
Posté le 18-09-2014 à 12:29:47  profilanswer
 

Lolo_hfr a écrit :


Ici il n'est pas fait du tout : le déficit ré augmente  [:frag_facile]


 
Oui c'est bien ce que je dis : il n'y a pas (trop) de dogmatisme inutile et néfaste visant à réduire les déficits à tout prix en cette période de crise.

n°39518137
Profil sup​primé
Posté le 18-09-2014 à 13:09:55  answer
 
n°39518899
thun_on_th​e_r
Employé de l'année en 1979
Posté le 18-09-2014 à 14:12:35  profilanswer
 

PhloWee a écrit :


 
Mais je ne considère pas cela du tout. Seulement si les prestations et services de l'état ne subissent pas de révision de leur périmètre alors d'une année sur l'autre la part de l'état dans l'économie doit être constante (hors phénomènes ponctuels d'incitation fiscale genre prime à la casse ou autre). Les retraites, l'éducation, la justice... tout cela ne devient pas moins cher si la nation s'enrichie ne serait-ce que parce qu'il faut que les salaires du public augmentent essentiellement au même rythme que ceux du privé.  
Et puis il suffit de voir les publications du FMI, de l'OCDE, de l'INSEE bref de tout le monde en fait pour remarquer que la métrique adaptée est bien le % du pib.


 
oui, mais le message vehiculé implicitement c'est "relax, seulement 3/4% du pib de deficit, ça va"
 
alors qu'en vrai c'est 30% de rentrée qui manquent a l'appel. Dis comme ça ça n'a pas le meme impact.


---------------
The government solution to a problem is usually as bad as the problem.
n°39519087
PhloWee
Posté le 18-09-2014 à 14:26:38  profilanswer
 

thun_on_the_r a écrit :

 

oui, mais le message vehiculé implicitement c'est "relax, seulement 3/4% du pib de deficit, ça va"

 

alors qu'en vrai c'est 30% de rentrée qui manquent a l'appel. Dis comme ça ça n'a pas le meme impact.

 

Mais pour réduire la dette (en % du pib) on n'a pas besoin d'avoir 0% de déficit. Il faut remarquer aussi qu'une part très importante du budget est consacré au service de la dette, dont la plus grande partie consiste en remboursement du capital. On a eu une discussion à ce sujet il y a quelques posts. On peut donc réemprunter ce capital que l'on vient de rembourser sans que la dette n'augmente en valeur. Tout cela fait que ce chiffre de 30% est particulièrement peu significatif.

Message cité 2 fois
Message édité par PhloWee le 18-09-2014 à 14:34:40
n°39519650
le-poulpe
CONTRADICTION IS BALANCE
Posté le 18-09-2014 à 15:07:27  profilanswer
 

mais si on emprunte plus de capital qu'on n'en rembourse, ça ne change pas grand chose

n°39520674
krosso
j'suis à la bourre
Posté le 18-09-2014 à 16:24:20  profilanswer
 

le-poulpe a écrit :

mais si on emprunte plus de capital qu'on n'en rembourse, ça ne change pas grand chose


le taux
les échéances
 
ça change quand même un peu

mood
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Posté le 18-09-2014 à 16:24:20  profilanswer
 

n°39521045
thun_on_th​e_r
Employé de l'année en 1979
Posté le 18-09-2014 à 16:47:30  profilanswer
 

PhloWee a écrit :


 
Mais pour réduire la dette (en % du pib) on n'a pas besoin d'avoir 0% de déficit. Il faut remarquer aussi qu'une part très importante du budget est consacré au service de la dette, dont la plus grande partie consiste en remboursement du capital. On a eu une discussion à ce sujet il y a quelques posts. On peut donc réemprunter ce capital que l'on vient de rembourser sans que la dette n'augmente en valeur. Tout cela fait que ce chiffre de 30% est particulièrement peu significatif.


 
oui et non, quand la dette te coute plus que ne te rapporte l'IR, ça plombe un peu tes marges budgétaires comme meme.


---------------
The government solution to a problem is usually as bad as the problem.
n°39521226
krosso
j'suis à la bourre
Posté le 18-09-2014 à 16:59:59  profilanswer
 

thun_on_the_r a écrit :


 
 comme meme.


 
comme mémé  :??:  

n°39522147
PhloWee
Posté le 18-09-2014 à 17:58:00  profilanswer
 

thun_on_the_r a écrit :


 
oui et non, quand la dette te coute plus que ne te rapporte l'IR, ça plombe un peu tes marges budgétaires comme meme.


 
Tout ce que j'ai dit dans le post que tu cites est 100% factuel et vrai. Mais effectivement la dette coûte assez cher, reste que pour les raisons que j'ai évoquées il n'est pas souhaitable d'avoir un budget à l'équilibre brutalement, contrairement à une comptabilité d'entreprise cela n'a pas de sens et aurait un effet fortement négatif sur le pib et donc sur les recettes.

n°39522610
Lolo_hfr
Posté le 18-09-2014 à 18:40:12  profilanswer
 

PhloWee a écrit :

Oui c'est bien ce que je dis : il n'y a pas (trop) de dogmatisme inutile et néfaste visant à réduire les déficits à tout prix en cette période de crise.


Anéfé. Il n'y a pas de dogmatisme inutile et néfaste visant à réduire les déficits, il manque en revanche de pragmatisme utile et bénéfique visant à réduire les déficits.

n°39522638
Lolo_hfr
Posté le 18-09-2014 à 18:42:54  profilanswer
 

PhloWee a écrit :

Mais pour réduire la dette (en % du pib) on n'a pas besoin d'avoir 0% de déficit. Il faut remarquer aussi qu'une part très importante du budget est consacré au service de la dette, dont la plus grande partie consiste en remboursement du capital. On a eu une discussion à ce sujet il y a quelques posts. On peut donc réemprunter ce capital que l'on vient de rembourser sans que la dette n'augmente en valeur. Tout cela fait que ce chiffre de 30% est particulièrement peu significatif.


 

PhloWee a écrit :

Tout ce que j'ai dit dans le post que tu cites est 100% factuel et vrai. Mais effectivement la dette coûte assez cher, reste que pour les raisons que j'ai évoquées il n'est pas souhaitable d'avoir un budget à l'équilibre brutalement, contrairement à une comptabilité d'entreprise cela n'a pas de sens et aurait un effet fortement négatif sur le pib et donc sur les recettes.


En effet, la dette peut être stabilisée grosso modo avec déficit = inflation + croissance = 0.5 + 0.5 = 1%.
 
On en est très loin, avec plus de 4% aujourd'hui.

n°39523011
PaulKrug
Posté le 18-09-2014 à 19:21:38  profilanswer
 

Lolo_hfr a écrit :


En effet, la dette peut être stabilisée grosso modo avec déficit = inflation + croissance = 0.5 + 0.5 = 1%.
 
On en est très loin, avec plus de 4% aujourd'hui.


 
My God do your maths....

n°39523033
PaulKrug
Posté le 18-09-2014 à 19:24:21  profilanswer
 

PhloWee a écrit :


 
Non mais ça c'est complètement naturel. Les dépenses doivent être exprimées en fonction du pib, c'est la seul métrique qui a du sens. Donc une croissance faible implique une hausse faible des dépenses de manière logique. Sans compter les augmentations mécaniques des transferts sociaux dû au chômage, aux retraites etc... Donc oui une augmentation de seulement 600 millions au lieu de 1 milliards ça veut bien dire qu'on a su faire des économies.


 
Non ici c'est pas ça le problème.
 
Même en pourcentage du PIB ça augmente... Dans ce cas-là comment peut-on annoncer des économies budgétaires ?
Cela se fait sur la base d'un modèle économique développé par Bercy qui calcule un rythme d'augmentation "naturel" des dépenses. C'est sur ce référentiel que le gouvernement annonce des économies. C'est vraiment trompeur, et ça induit plein d'erreurs dans le débat sur l'austérité/réduction des déficits.

n°39523129
Lolo_hfr
Posté le 18-09-2014 à 19:33:20  profilanswer
 

PaulKrug a écrit :

My God do your maths....


Tu peux développer ?


Message édité par Lolo_hfr le 18-09-2014 à 19:34:18
n°39526561
PhloWee
Posté le 19-09-2014 à 10:09:12  profilanswer
 

PaulKrug a écrit :


 
Non ici c'est pas ça le problème.
 
Même en pourcentage du PIB ça augmente... Dans ce cas-là comment peut-on annoncer des économies budgétaires ?
Cela se fait sur la base d'un modèle économique développé par Bercy qui calcule un rythme d'augmentation "naturel" des dépenses. C'est sur ce référentiel que le gouvernement annonce des économies. C'est vraiment trompeur, et ça induit plein d'erreurs dans le débat sur l'austérité/réduction des déficits.


 
Mais les économies budgétaires quand elles sont annoncées c'est par rapport à un budget précis : celui de la culture, de la défense etc... Rien n'empêche l'état de dépenser plus par ailleurs, par exemple en transfert sociaux car le chômage augmente. Je ne vois pas en quoi c'est trompeur.

n°39527165
amygdale2
Gréviculteur
Posté le 19-09-2014 à 11:05:25  profilanswer
 

"Il faut remarquer aussi qu'une part très importante du budget est consacré au service de la dette, dont la plus grande partie consiste en remboursement du capital"

 

en terme de reporting européen à Eurostat, et donc en terme comptable SEC , le remboursement de capital de la dette n'est pas une dépense!

Message cité 1 fois
Message édité par amygdale2 le 19-09-2014 à 11:05:49
n°39527234
roland-
Posté le 19-09-2014 à 11:09:58  profilanswer
 

amygdale2 a écrit :

"Il faut remarquer aussi qu'une part très importante du budget est consacré au service de la dette, dont la plus grande partie consiste en remboursement du capital"
 
en terme de reporting européen à Eurostat, et donc en terme comptable SEC , le remboursement de capital de la dette n'est pas une dépense!


Nickel ça !
Je vais déduire ça de mes impôts :-)

n°39527342
amygdale2
Gréviculteur
Posté le 19-09-2014 à 11:16:44  profilanswer
 

héla, pas trop vite en besogne hein,  
 
le système SEC subodore que l'argent emprunté a été dépensé et a donc impacté le solde de financement à l'année de la dépense.

n°39527483
M4vrick
Mad user
Posté le 19-09-2014 à 11:25:05  profilanswer
 

En gros c'est décidé comme ca parce que ca permet de pas trop plomber les stats de tous les pays, quand tout le monde est d'accords les chiffres sont bien meilleurs :D


---------------
--== M4vr|ck ==--
n°39527516
amygdale2
Gréviculteur
Posté le 19-09-2014 à 11:27:10  profilanswer
 

M4vrick a écrit :

En gros c'est décidé comme ca parce que ca permet de pas trop plomber les stats de tous les pays, quand tout le monde est d'accords les chiffres sont bien meilleurs :D


 
Eurostat n'en a que foutre, c'est un organe statistique.

n°39527582
M4vrick
Mad user
Posté le 19-09-2014 à 11:30:22  profilanswer
 

Comme l'INSEE ... :D
 
C'est touchant de voir quelqu'un croire que les organes de statistiques sont indépendants. :o


---------------
--== M4vr|ck ==--
n°39527793
amygdale2
Gréviculteur
Posté le 19-09-2014 à 11:43:38  profilanswer
 

Je t'accorde le fait qu'eurostat applique l'orientation politique la commission à la lettre
 
Mais je reviens sur la dette, tu peux pas considérer deux fois une dépenses dans ton budget si :  
 
-D'une part l'argent levé ne constitue pas une recette.
-Et d'autre part le remboursement de K n'est pas une dépense.  
 
Ce principe de comptabilisation fait que ces deux opérations s'annulent.  
 
Reste le moment effectif de la dépense qui impacte, lui, ton budget.


Message édité par amygdale2 le 19-09-2014 à 11:44:05
n°39528336
PaulKrug
Posté le 19-09-2014 à 12:29:01  profilanswer
 

PhloWee a écrit :


 
Mais les économies budgétaires quand elles sont annoncées c'est par rapport à un budget précis : celui de la culture, de la défense etc... Rien n'empêche l'état de dépenser plus par ailleurs, par exemple en transfert sociaux car le chômage augmente. Je ne vois pas en quoi c'est trompeur.


 
 
Non non justement c'est pas ça. D'où mes posts précédents

n°39528948
PhloWee
Posté le 19-09-2014 à 13:32:01  profilanswer
 

PaulKrug a écrit :


 
 
Non non justement c'est pas ça. D'où mes posts précédents


 
Quand on a ton pseudo, il faut essayer d'être plus consistant.

n°39531651
PaulKrug
Posté le 19-09-2014 à 16:56:42  profilanswer
 

PhloWee a écrit :


 
Quand on a ton pseudo, il faut essayer d'être plus consistant.


 
Ca montre bien que j'ai raison car visiblement personne n'a compris comment le gouvernement calcule ses économies budgétaires.

n°39532334
PhloWee
Posté le 19-09-2014 à 17:59:10  profilanswer
 

PaulKrug a écrit :

 

Ca montre bien que j'ai raison car visiblement personne n'a compris comment le gouvernement calcule ses économies budgétaires.

 

Très constructif, merci.

Message cité 1 fois
Message édité par PhloWee le 19-09-2014 à 18:00:21
n°39532578
PaulKrug
Posté le 19-09-2014 à 18:31:59  profilanswer
 

PhloWee a écrit :


 
Très constructif, merci.


 
Tiens, si tu veux du constructif: https://www.tresor.economie.gouv.fr/File/333461
 

Citation :

Cependant, si du côté des recettes, les mesures nouvelles sur les prélèvements obligatoires  
constituent un bon indicateur de la conduite la politique fiscale, l’évaluation de l’effort en  
dépense repose sur une référence conventionnelle pour la croissance des dépenses publiques :  
la croissance potentielle. Rendre cette hypothèse moins conventionnelle apparaît cependant  
difficile.  
Par exemple, dans le cas de l’augmentation du point d’indice de la fonction publique,  
considère-t-on qu’est discrétionnaire une augmentation du point (approche juridique), une  
augmentation du point au delà de l’inflation (afin de préserver le pouvoir d’achat absolu des  
fonctionnaires) ou une augmentation au delà du salaire privé (afin de préserver leur pouvoir  
d’achat relatif) ?  
La question du périmètre de la dépense publique discrétionnaire se pose également : un  
certain nombre de dépenses publiques, comme le paiement des charges d’intérêts sur la dette,  
sont incompressibles et on pourrait être tenté de les ôter de l’effort structurel en dépense.  
Dans l’approche retenue ici, on considère que la dépense publique dans son ensemble est de  
nature discrétionnaire ; cela repose notamment sur l’idée selon laquelle l’évolution de la  
dépense publique est décidée à un niveau agrégé, ce qui est par exemple le cas pour l’État  
dans le cadre de la norme budgétaire.


 
PS:et je ne dis pas que ces indicateurs sont illégitimes. Je trouve ça au contraire très intéressant de les calculer.
 
Cependant, pour la clarté du débat public, ils doivent être expliqués clairement, ce qui n'est pas fait. Du coup ça me pose un gros problème.
Car quand Michel Sapin annonce des économies de 400 millions, les gens pensent que les dépenses (en valeur réelle ou nominale) baissent de cette valeur par rapport à l'année précédente, alors que ce n'est pas du tout ça.

n°39533237
PhloWee
Posté le 19-09-2014 à 19:59:02  profilanswer
 

PaulKrug a écrit :


 
Tiens, si tu veux du constructif: https://www.tresor.economie.gouv.fr/File/333461
 

Citation :

Cependant, si du côté des recettes, les mesures nouvelles sur les prélèvements obligatoires  
constituent un bon indicateur de la conduite la politique fiscale, l’évaluation de l’effort en  
dépense repose sur une référence conventionnelle pour la croissance des dépenses publiques :  
la croissance potentielle. Rendre cette hypothèse moins conventionnelle apparaît cependant  
difficile.  
Par exemple, dans le cas de l’augmentation du point d’indice de la fonction publique,  
considère-t-on qu’est discrétionnaire une augmentation du point (approche juridique), une  
augmentation du point au delà de l’inflation (afin de préserver le pouvoir d’achat absolu des  
fonctionnaires) ou une augmentation au delà du salaire privé (afin de préserver leur pouvoir  
d’achat relatif) ?  
La question du périmètre de la dépense publique discrétionnaire se pose également : un  
certain nombre de dépenses publiques, comme le paiement des charges d’intérêts sur la dette,  
sont incompressibles et on pourrait être tenté de les ôter de l’effort structurel en dépense.  
Dans l’approche retenue ici, on considère que la dépense publique dans son ensemble est de  
nature discrétionnaire ; cela repose notamment sur l’idée selon laquelle l’évolution de la  
dépense publique est décidée à un niveau agrégé, ce qui est par exemple le cas pour l’État  
dans le cadre de la norme budgétaire.


 
PS:et je ne dis pas que ces indicateurs sont illégitimes. Je trouve ça au contraire très intéressant de les calculer.
 
Cependant, pour la clarté du débat public, ils doivent être expliqués clairement, ce qui n'est pas fait. Du coup ça me pose un gros problème.
Car quand Michel Sapin annonce des économies de 400 millions, les gens pensent que les dépenses (en valeur réelle ou nominale) baissent de cette valeur par rapport à l'année précédente, alors que ce n'est pas du tout ça.


 
Ah merci pour ce post   :love:  :jap:  Dans le fond je crois qu'on est d'accord en fait.

n°39581208
Profil sup​primé
Posté le 24-09-2014 à 17:04:50  answer
 

Bonjour
qu'entend-on par "provision de biens publics" en économie?

n°39584143
PhloWee
Posté le 24-09-2014 à 21:55:44  profilanswer
 


 
T'as le contexte ?

n°39584245
Profil sup​primé
Posté le 24-09-2014 à 22:06:36  answer
 

Lorsque j'ai demandé quels étaient les facteurs qui faisaient que le marché n'était pas auto-régulateur, plus en haut
 
2) Est-il vrai qu'il  a gaspillage et inefficacité des dépenses de formation professionnelle en France(un député avait rédigé un rapport mais je ne sais plus qui:Perruchon ou quelque chose comme ça)

n°39584579
Macnigore
Posté le 24-09-2014 à 22:32:33  profilanswer
 

 

Faut le vivre un peu de l'intérieur pour se rendre compte à quel point la formation pro continue est une gabegie/fumisterie.

 

Typique de la mesure interventionniste étatique à grande échelle qui passe complètement à côté de l'objectif.

 

Soit la boite paie une taxe soit elle paie pour de la formation pro à des salariés qui n'en font pas forcément la demande. Evidemment les boites préfèrent payer de la formation (même de médriocre qualité, inadaptée ou non pertinente plutôt que payer la taxe. A cause de ce système la boite s'estime exonérée de son rôle de formation continue et cela empêche d'avoir de véritables plans individualisés et efficaces pour les rares salariés motivés par une véritable formation car généralement ces plans de formation sont couteux.

 

Bref non seulement c'est de la merde car on saurait faire boire un âne qui n'a pas soif (un salarié sans désir de formation) mais en plus ça engloutit des sommes conséquentes et fait vivre des organismes de formation parasitiques qui dispensent des formations médiocres.

  

Message cité 1 fois
Message édité par Macnigore le 24-09-2014 à 22:41:02
n°39584655
Profil sup​primé
Posté le 24-09-2014 à 22:38:10  answer
 

http://www.ressources-de-la-format [...] r-la-.html
 
rapport sur l'opacité du financement des organisatiions professionnelles
http://www.lepoint.fr/html/media/p [...] ruchot.pdf
 
arte+7  1H30 "déchiffrage:y-a-t'il vraiment trop d'impôts? A quoi servent-ils?" avec Piketty
http://www.arte.tv/guide/fr/plus7/?em=053441-000


Message édité par Profil supprimé le 24-09-2014 à 22:39:16
n°39585425
PhloWee
Posté le 25-09-2014 à 02:20:11  profilanswer
 

La formation professionnelle ça finance en sous-main les syndicats et dans une moindre mesure les partis politique. Autant dire que la réforme c'est pas pour demain.


Message édité par PhloWee le 25-09-2014 à 02:20:23
n°39585831
Lolo_hfr
Posté le 25-09-2014 à 08:43:53  profilanswer
 


Ca coute 30 milliards d'euros par an pour très peu de résultats. Une bonne partie de l'argent est détourné par certains syndicats.
 
Ces pbs étaient pointés dans le rapport parlementaire, mais ça génait tellement certaines organisations qu'il n'a jamais été rendu public !

n°39593139
Profil sup​primé
Posté le 25-09-2014 à 19:51:23  answer
 

Merci
dans quel rapport(car j'en ai énuméré une somme! dans mon dernier post(ou avant dernier)
Mais il ne concernait que l'opacité du financement des organisations professionnelles,par celles de la formation " en général"


Message édité par Profil supprimé le 25-09-2014 à 19:51:42
n°39613571
Profil sup​primé
Posté le 28-09-2014 à 09:16:59  answer
 

En 2014 le monde s'effondrera-t'il comme en 1914?
http://www.csmonitor.com/Commentar [...] -like-1914

mood
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Posté le   profilanswer
 

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