En dépit de la menace de veto d'Obama, le Congrès américain a adopté vendredi une loi autorisant les proches des victimes du 11-Septembre, dont le 15e anniversaire sera commémoré dimanche, à poursuivre des pays comme l'Arabie saoudite.
 
Les familles et les proches des victimes des attentats du 11-Septembre ont reçu, vendredi 9 septembre, le feu vert du Congrès américain pour poursuivre en justice des pays étrangers soupçonnés de soutenir des attaques contre les États-Unis.
 
Le texte, contesté par l’Arabie saoudite, fréquemment accusée, en Occident, de financer des mouvements extrémistes et d’avoir favorisé la propagation du salafisme dans le monde arabe, doit encore être ratifié par le président américain. La Justice Against Sponsors of Terrorism Act a été adpotée vendredi à l'unanimité par la Chambre des représentants, quatre mois après avoir été approuvée par l'ensemble des sénateurs.

Vers un veto présidentiel ?
 
Le président Obama, qui avait déjà exprimé son opposition à une telle mesure parce qu'elle contredit le principe d'immunité qui protège les États de poursuites civiles ou pénales pourrait toutefois refuser de ratifier le texte. "Cette loi changerait le droit international traditionnel à l'égard de l'immunité des États. Et le président américain continue de craindre que cette loi ne rende les États-Unis vulnérables dans d'autres systèmes judiciaires partout dans le monde", avait expliqué le porte-parole de la Maison Blanche, Josh Earnest, après l'adoption du texte par le Sénat.
 
Il avait expliqué que les États-Unis étant plus engagés à l'étranger que "n'importe quel autre pays dans le monde", notamment dans des opérations de maintien de la paix et humanitaires, la remise en cause du principe d'immunité risquait de faire courir des risques à de nombreux Américains, ainsi qu'à des alliés.

Mais l'adoption de la loi, par les deux chambres contrôlées par les républicains, laisse présager que le veto du président pourrait être à son tour révoqué par les élus, moyennant deux tiers des voix. Si sénateurs et représentants parvenaient à contester le veto présidentiel, ce serait une première et un grave coup porté à Obama. "Nous devrions combattre le terrorisme avec tous les outils dont nous disposons", a plaidé de son côté le sénateur républicain John Cornyn, initiateur du texte.
 
Le représentant démocrate du Texas, Lloyd Doggett, a ,quant à lui, directement pointé Riyad du doigt vendredi. "Quand vous voyez un islam radical, cet extrémisme remonte jusqu'à des prédicateurs de haine qui viennent d'Arabie saoudite", a-t-il expliqué. Et d’ajouter : "Le royaume (saoudien) a du sang sur les mains. Est-ce que c'est le sang des victimes du 11-Septembre ? Probablement".

Le président Obama, qui avait déjà exprimé son opposition à une telle mesure parce qu'elle contredit le principe d'immunité qui protège les États de poursuites civiles ou pénales pourrait toutefois refuser de ratifier le texte. "Cette loi changerait le droit international traditionnel à l'égard de l'immunité des États.

Opponents of the bill gained support Wednesday both from the European Union, which issued its opposition in the form of a "demarche" statement to the US Department of State, and from a bipartisan group of former national security officials, who penned an open letter to Obama.
"The harm this legislation will cause the United States will be both dramatic and long-lasting," the letter read, citing arguments over weakening sovereign immunity. Its signatories included veterans of Republican and Democratic administrations, including Stephen Hadley, a national security adviser to President George W. Bush; Michael Mukasey, a US attorney general under Bush; William Cohen, a secretary of defense under President Bill Clinton; and Richard Clarke, a national security aide to Bush and Clinton.
The letter also noted the law, if enacted, "will most certainly undermine our relationship with one of our most important allies, Saudi Arabia, and damage our relationship with the entire Middle East."

Après un véto éventuel du président, le Congrès américain aurait besoin d’une majorité de deux tiers pour le renverser.
 
La majorité républicaine du Sénat est confiante d’avoir assez de votes pour contrecarrer le véto présidentiel. Pour consoler les Saoudiens, elle a rejeté hier une mesure destinée à suspendre des ventes d’armes de 1,15 milliard de dollars à la monarchie wahhabite.

Le Congrès américain a rejeté mercredi un veto de Barack Obama sur une loi autorisant les proches de victimes du 11-Septembre à poursuivre l’Arabie saoudite, infligeant un cinglant camouflet au président qui s’était opposé au texte en invoquant la sécurité nationale.
http://www.20minutes.fr/monde/1933 [...] e-saoudite

Turkish President Recep Tayyip Erdoğan on Oct. 2 urged Islamic nations to unite in solidarity against a newly passed bill in the U.S. that allows families of the victims of the 9/11 attacks to sue Saudi Arabia for their losses.

Un homme condamné à mort pour athéisme en Arabie Saoudite
 
L’homme identifié par les médias locaux comme étant Ahmad Al-Shamri, dans la vingtaine, a vu ses deux appels être rejetés après avoir été arrêté pour blasphème dans des vidéos sur les réseaux sociaux dans lesquelles il a dénoncé le Prophète Mohammed.

Les exigences exorbitantes du front anti-Qatar
 
Un document de travail, qui a fuité, liste treize demandes de l’Arabie saoudite et des Emirats au Qatar. Elles reviennent à mettre Doha sous tutelle.
 
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/proche-orien [...] nti-qatar_

« Les princes disparus d’Arabie saoudite »

Spectaculaire vague d'arrestations en Arabie saoudite

La purge est sans précédent en Arabie saoudite. Pas moins de onze princes, quatre ministres en exercice et plus d'une trentaine d'anciens hauts-responsables ont été arrêtés dans la nuit de samedi à dimanche dans le royaume, a rapporté la chaîne de télévision al-Arabya.

L'Arabie saoudite appelle ses ressortissants à quitter le Liban