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Auteur Sujet :

L'Algérie va-t-elle aussi basculer?

n°37899967
Tietie006
Dieu ne joue pas aux dés.
Posté le 22-04-2014 à 19:43:04  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Concernant les harkis, j'ai une anecdote assez émouvante. En tant que sociétaire du club d'échecs d'Aix-en-Provence, un de mes meilleurs amis était un certain Larbi, fils de Harki. Il n'était jamais retourné en Algérie, comme sa famille. Et puis depuis une dizaine d'années, le temps aidant, les harkis ont pu revenir en Algérie. On s'était perdu de vue pour des raisons professionnelles, et voilà qu'un soir, en regardant le programme TV de Arte, je lis un synopsis sur un programme, "Les noces de Larbi" ...et en matant le docu, je vois mon pote ! :lol:  
 
http://www.yabiladi.com/forum/soir [...] 87500.html
 
Un sacré joueur d'échecs le Larbi !
 
http://static.ladepeche.fr/content [...] 102146.jpg


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Posté le 22-04-2014 à 19:43:04  profilanswer
 

n°37899975
Tietie006
Dieu ne joue pas aux dés.
Posté le 22-04-2014 à 19:43:58  profilanswer
 


 
Des anciens de l'armée française mais de la seconde guerre mondiale, non ?


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L'arrière-train sifflera trois fois.
n°37899995
Profil sup​primé
Posté le 22-04-2014 à 19:46:12  answer
 

Tietie006 a écrit :

Concernant les harkis, j'ai une anecdote assez émouvante. En tant que sociétaire du club d'échecs d'Aix-en-Provence, un de mes meilleurs amis était un certain Larbi, fils de Harki. Il n'était jamais retourné en Algérie, comme sa famille. Et puis depuis une dizaine d'années, le temps aidant, les harkis ont pu revenir en Algérie. On s'était perdu de vue pour des raisons professionnelles, et voilà qu'un soir, en regardant le programme TV de Arte, je lis un synopsis sur un programme, "Les noces de Larbi" ...et en matant le docu, je vois mon pote ! :lol:  
 
http://www.yabiladi.com/forum/soir [...] 87500.html
 
Un sacré joueur d'échecs le Larbi !
 
http://static.ladepeche.fr/content [...] 102146.jpg


 
Marrante cette anecdote :D Note bien que quand je parle de "harkis", je ne parle pas des simples algériens qui se sont retrouvés dans l'armée française soit forcés, soit parce qu'ils ne savaient pas trop quoi faire (l'écrasante majorité d'entre eux),  je parle des vrais harkis, qui l'ont été consciemment etc.

n°37900026
Profil sup​primé
Posté le 22-04-2014 à 19:48:53  answer
 

Tietie006 a écrit :


 
Des anciens de l'armée française mais de la seconde guerre mondiale, non ?


 
Non, de l'armée française pendant la guerre de libération algérienne : http://fr.wikipedia.org/wiki/Déser [...] d'Algérie) :)

n°37900030
Tietie006
Dieu ne joue pas aux dés.
Posté le 22-04-2014 à 19:49:10  profilanswer
 


 
Mais je ne vois pas comment des harkis auraient pu être dans les cercles du pouvoir en Algérie. Par contre, comme beaucoup de caciques militaires dans les anciennes colonies françaises, ils avaient tous faits la seconde guerre mondiale dans les armées françaises. Le cas le plus emblématique reste le général Oufkir, porte-flingue d'Hassan II et qui eut la mauvaise idée de vouloir renverser son monarque.


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n°37900047
Tietie006
Dieu ne joue pas aux dés.
Posté le 22-04-2014 à 19:50:16  profilanswer
 


 
Des harkis qui se sont ralliés à l'ALN ?  


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n°37900072
Starman333
Posté le 22-04-2014 à 19:52:16  profilanswer
 

Le C dans l'air sur l'Algérie m'a reconcilié avec cette emission, c'est globalement un portait assez juste de la situation actuelle (même si superficiel car le format n'a pas le temps de s'étendre sur un sujet precis).
 
C'est avant tout le système politique actuelle qui emêche l'émulation alors que bon nombre de secteurs sont déjà prêts et n'attendent que ça mais sont freinés au profit d'investisseurs etrangers... C'est tout le paradoxe de la politique actuelle...
 
On a commencé à survoler ce point sur l'autre topic Algérie où j'avais hier recensé différents secteurs economiques algériens...
 
http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] #t37891036
 
 
 
Dont l'entreprise Cevital qui a racheté Fagor/Brandt par exemple dont le patron donnait une interview sur LCI avec Field tout à l'heure... Field s'interrogeait du pourquoi investir à l'étranger lorsqu'il y a tant d'emploi à creer en Algérie (le groupe emploie déjà 12 000 personnes là-bas) ? Et d'expliquer que sa croissance dans son domaine (huile corps gras et sucre) a été freiné par une loi l'empêchant durant nombre d'années d'investir et s'affirmer à l'etranger et qu'il a dû faire une croissance verticale en investissant dans d'autres secteurs industriels sur place et que maintenant il peut enfin se placer à l'international et que la France n'est qu'une etape et d'ajouter qu'avec la volonté politique, le pays pourrait atteindre une croissance à deux chiffres...
 
Bref tout ça pour dire qu'il est rare de voir un pays où ce sont ses politiques qui freinent/brident les initiatives à un tel niveau comme l'Algérie où tout doit être centralisé et que quelqu'un qui réussit et à des idées, c'est vu comme une menace de prendre un pouvoir trop important...

Message cité 1 fois
Message édité par Starman333 le 22-04-2014 à 20:42:58
n°37900102
Profil sup​primé
Posté le 22-04-2014 à 19:54:23  answer
 

Tietie006 a écrit :


 
Des harkis qui se sont ralliés à l'ALN ?  


 
Exactement, sachant que c'est le clan autoritariste qui a pris le pouvoir au sein du FLN peu avant la guerre. Comme le dit le wiki, les déserteurs étaient vus avec suspicion par les autres, mais ils ont peu à peu fait leur trou pour et ont pu émerger définitivement dès 79 avec la marionette Chadli.

n°37900116
Starman333
Posté le 22-04-2014 à 19:56:19  profilanswer
 

Tietie006 a écrit :


 
Des harkis qui se sont ralliés à l'ALN ?  


batata melange tous les termes comme à son habitude [:clooney16]
 
Elle veut parler des DAF  :o  
 
http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3% [...] 3%A9rie%29
 
 

n°37900131
Profil sup​primé
Posté le 22-04-2014 à 19:58:03  answer
 

Starman333 a écrit :


batata melange tous les termes comme à son habitude [:clooney16]
 
Elle veut parler des DAF  :o  
 
http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3% [...] 3%A9rie%29
 
 


 
Mais j'ai parlé des DAF juste avant toi, et je lui ai même mis le lien de ton article  :sarcastic:  
Et j'ai bien précisé pourquoi je disais "harki", à Tietie, je n'ai rien mélangé du tout.  
 
Bref : lis.

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 22-04-2014 à 19:59:13
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Posté le 22-04-2014 à 19:58:03  profilanswer
 

n°37900175
Profil sup​primé
Posté le 22-04-2014 à 20:02:17  answer
 

Starman333 a écrit :

Le C dans l'air sur l'Algérie m'a reconcilié avec cette emission, c'est globalement un portait assez juste de la situation actuelle (même si superficiel car le format n'a pas le temps de s'étendre sur un sujet precis).
..


 
Malheureux, attends d'autres numéros avant de dire ça  [:hophophop]  
 
Sinon l'émission a l'air bien en effet, même s'ils ne peuvent pas s'empêcher d'inviter Sifaoui quand ça parle d'Algérie [:hophophop]  

n°37900181
Starman333
Posté le 22-04-2014 à 20:02:49  profilanswer
 


Mais à toi de comprendre, tu ne parles pas à un algérien à la base lorsque tu t'adresses à lui donc sa reaction est assez logique, le terme que tu emploies n'a pas la même signification que lorsqu'il est utilisé entre algérien  :o  
 
Tu lui dis DAF depuis le debut et il aura une piste de reflexion sans pour autant jouer sur les mots  :p

n°37900213
Starman333
Posté le 22-04-2014 à 20:05:44  profilanswer
 


Je parlais juste de cette émission effectivement [:gidoin]
 
Celle sur la Syrie hier, était une caricature d'information avec la Bassam Kodmani en guest  :o

n°37900270
Profil sup​primé
Posté le 22-04-2014 à 20:11:01  answer
 

Starman333 a écrit :


Mais à toi de comprendre, tu ne parles pas à un algérien à la base lorsque tu t'adresses à lui donc sa reaction est assez logique, le terme que tu emploies n'a pas la même signification que lorsqu'il est utilisé entre algérien  :o  
 
Tu lui dis DAF depuis le debut et il aura une piste de reflexion sans pour autant jouer sur les mots  :p


 
C'est vrai  :jap: Mais je préfère tellement "harki" à DAF  :whistle:  
 
Entre nous, ce qui aurait été bien, c'est que les pauvres harkis qui ont été recrutés sans trop comprendre les enjeux, on les eût appelé les "RAF" ( les "recrutés par l'armée française"  :o ), ce qui n'a pas de connotation spécialement péjorative et correspond bien à leur situation dans la majorité des cas ...  Et que le terme bien péjoratif de  "harki" , lui, soit accolé aux DAF, auxquels il sied parfaitement  :D


Message édité par Profil supprimé le 22-04-2014 à 20:13:39
n°37900421
Tietie006
Dieu ne joue pas aux dés.
Posté le 22-04-2014 à 20:25:52  profilanswer
 

Enfin bref, ce sont souvent les anciens militaires ayant combattu pour la puissance coloniale (française, anglaise ...) qui ont souvent pris le pouvoir par la suite, dans le processus de décolonisation. Le problème de ces décolonisations, c'est qu'il y avait très peu d'élites locales formées par le colonisateur, d'où des problèmes importants. De plus, les processus d'indépendance étant souvent passés par des guerres, ils ont été annexés par les militaires, ce qu'illustre l'éjection du politique Ben Bella par le militaire Boumedienne. En même temps, dans les pays émergents, si l'armée ne prenait pas le pouvoir, vu l'absence de classe moyenne, c'était la porte-ouverte au pillage par les pays occidentaux, donc il n'y avait pas trop le choix. Mais l'Algérie paie encore, en mon sens, 50 ans après l'indépendance, la main-mise des militaires sur le pays.


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n°37924423
Profil sup​primé
Posté le 24-04-2014 à 19:45:53  answer
 

Tietie006 a écrit :

Enfin bref, ce sont souvent les anciens militaires ayant combattu pour la puissance coloniale (française, anglaise ...) qui ont souvent pris le pouvoir par la suite, dans le processus de décolonisation. Le problème de ces décolonisations, c'est qu'il y avait très peu d'élites locales formées par le colonisateur, d'où des problèmes importants. De plus, les processus d'indépendance étant souvent passés par des guerres, ils ont été annexés par les militaires, ce qu'illustre l'éjection du politique Ben Bella par le militaire Boumedienne. En même temps, dans les pays émergents, si l'armée ne prenait pas le pouvoir, vu l'absence de classe moyenne, c'était la porte-ouverte au pillage par les pays occidentaux, donc il n'y avait pas trop le choix. Mais l'Algérie paie encore, en mon sens, 50 ans après l'indépendance, la main-mise des militaires sur le pays.


 
 
Tu m'étonnes  :D Mais comme dit lus haut, si ce n'était que ça, ça irait encore, mais il me semble que c'est pire, puisqu'il y'a le pouvoir militaire, le pouvoir des services secrets, et le pouvoir des spéculateurs, de l'argent ...  
 
Ben Bella, le politique comme tu le dis bien, avait justement trahi les autres politiques et personnalités "majeures" du FLN pour se rallier aux autoritaristes/militaires qui avait fait un putsch au sein du FLN avant même la fin de la guerre. Il semble qu'attiré par le pouvoir, Ben Bella a accepté de se rallier à ce clan, dominé par Boumedienne, qui avait besoin d'un personnage majeur du FLN pour paraître légitime, alors que les autres "politiques" du FLN l'avaient prévenu que ça finirait mal et qu'ils le jetteraient à la première occasion, et la suite leur a donné raison.  
 
En fait c'est très triste, la révolution algérienne a commencé à être spoliée par des opportunistes autoritaristes avant même l'indépendance. Mais la situation aurait encore pu s'arranger à la mort de Boumedienne s'il n y'avait pas eu l'infitration de ces déserteurs de l'armée française, qui étaient d'ailleurs souvent issus d'une lignée de caïds ayant profité de la colonisation.
 
 

n°37924657
Tietie006
Dieu ne joue pas aux dés.
Posté le 24-04-2014 à 20:15:33  profilanswer
 

Le problème dans tous processus révolutionnaire violent, c'est que ce sont l'armée et les services secrets qui prennent une place importante et qui confisquent le pouvoir à la fin. Ca a été la même chose après la révolution bolchevik en Russie, la guerre civile a provoqué une inflation des effectifs des services secrets et de l'armée. En Algérie, 8 ans de guerre a tout simplement donné le pouvoir aux militaires, qui l'ont gardé après. Mais comme j'ai déjà dit, la société civile algérienne n'avait pas les cadres de son indépendance et donc, nécessairement, c'est l'armée qui est apparue comme l'unique pôle pour moderniser l'Etat. On retrouve ce schéma dans beaucoup de pays décolonisés.


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n°37935627
shamatoo
Posté le 25-04-2014 à 19:06:22  profilanswer
 

La société civile algerienne avait bel et bien les cadres nécessaires, instruits et tout (Ferhat Abbas était pharmacien, il me semble).
Mais tous les intellos ont été virés par les "militaires" qui ont préféré mettre en place un ancien garde champêtre comme Ben Bella, ou un ancien gardien de chèvre comme Boumedienne.
Les militaires se sont partagés les fromages, et tout le système s'est mis en place sur une gestion incompétente ,basée sur une énorme corruption, les aparatchiks se répartissant la manne pétrolière sans se soucier aucunement du développement.
En particulier, le tourisme, pour lequel l'Algerie est mieux placée que la Tunisie et le Maroc a très vite disparu, après un départ pas si mauvais que ça:Centres touristiques de Sidi Feruch, de zeralda,hotel de luxe sur la hauteur de Gardahia,etc
Tout a été laissé à l'abandon, certains centres devenant des résidences fermées pour les cadres du régime.
Tant que les décideurs s'enrichiront sans rien foutre avec le pétrole et le gaz,ça ne bougera pas.
Peut-être que leurs enfants qui ont fait leurs études dans les universités et grandes écoles européennes changeront ça, mais actuellement, ça ne semble pas possible, tant l'administration est corrompue et inefficace (le coup de "la veste sur le dossier de la chaise" )

Message cité 2 fois
Message édité par shamatoo le 25-04-2014 à 19:07:24
n°37935840
Profil sup​primé
Posté le 25-04-2014 à 19:28:15  answer
 

shamatoo a écrit :

La société civile algerienne avait bel et bien les cadres nécessaires, instruits et tout (Ferhat Abbas était pharmacien, il me semble).
Mais tous les intellos ont été virés par les "militaires" qui ont préféré mettre en place un ancien garde champêtre comme Ben Bella, ou un ancien gardien de chèvre comme Boumedienne.
Les militaires se sont partagés les fromages, et tout le système s'est mis en place sur une gestion incompétente ,basée sur une énorme corruption, les aparatchiks se répartissant la manne pétrolière sans se soucier aucunement du développement.
En particulier, le tourisme, pour lequel l'Algerie est mieux placée que la Tunisie et le Maroc a très vite disparu, après un départ pas si mauvais que ça:Centres touristiques de Sidi Feruch, de zeralda,hotel de luxe sur la hauteur de Gardahia,etc
Tout a été laissé à l'abandon, certains centres devenant des résidences fermées pour les cadres du régime.
Tant que les décideurs s'enrichiront sans rien foutre avec le pétrole et le gaz,ça ne bougera pas.
Peut-être que leurs enfants qui ont fait leurs études dans les universités et grandes écoles européennes changeront ça, mais actuellement, ça ne semble pas possible, tant l'administration est corrompue et inefficace (le coup de "la veste sur le dossier de la chaise" )


 
Je souscris à ça  :jap:  
Je rajoute juste que  l'Algérie a  produit des cadres compétents, même ceux formés je pense uniquement en Algérie, par exemple, pour l'économie, Abderrahmane Hadj-Nacer. Mais les "décideurs", qui sont parfois de vrais analphabètes, n'ont aucune envie de développer le pays, et je doute que leurs enfants en aient envie aussi s'ils ont la même mentalité que leurs parents  :D  
 
Il y'a qu'à voir Rafik Khalifa, l'escroc qui était assez apprécié en France, et qui n'est autre qu'un des enfants de Laroussi Khalifa, un déserteur de l'armée française faisant partie du clan "militaire" du FLN qui a volé la révolution.  :whistle:

n°37941633
Profil sup​primé
Posté le 26-04-2014 à 15:23:35  answer
 

J'ai juste des extraits, c'est un article Mediapart :  
 
Economie informelle, évasion fiscale et corruption rongent l'Algérie.
 
Les rares analystes algériens indépendants avaient prévenu : le quatrième mandat de Bouteflika sera celui de la prise du pouvoir de l’économie mafieuse et informelle. Du trafic de devises au commerce international, comment cela marche ? De notre envoyé spécial à Alger.
 

Citation :

"Pourquoi les gens ont-ils senti le danger du quatrième mandat (de Bouteflika) ? interroge l’économiste Abderrahmane Hadj Nacer. Parce qu’il représente la prise du pouvoir de l’argent sale, de l’informel, de ceux qui ne paient pas d’impôts... Je ne veux nommer personne, parce que c’est le piège : Bouteflika, toute sa clique, ça n’est pas l’essentiel. Benflis, cela ne changerait rien au système. Avant, le pouvoir était concentré dans les mains des militaires, quelques hauts fonctionnaires, et puis de vieux politiques. Aujourd’hui, il y a les puissances de l’argent. Et les puissances de l’argent qui décident, ce n’est pas Issad Rebrab (industriel algérien, huitième fortune d’Afrique) qui a au moins le mérite de laisser apparaître une partie de sa fortune et de créer des emplois. Ce sont des gens qui ont amassé des richesses colossales, dont on ne sait pas d’où elles viennent. Comment se sont-ils retrouvés députés, ou sénateurs pour certains ? Au final, ce n’est pas un mariage, mais la mainmise de l’argent sur l’exécutif et législatif. Et aujourd’hui, les dirigeants n’ont plus de technocrates qui leur permettent de faire face aux besoins d’évolution. »
 
Les retours accusés par la Banque centrale actuelle sont par ailleurs souvent les mêmes : « Nos rapports annuels, digérés par la hiérarchie, ne sont pas pris en compte par le gouvernement », nous confie un cadre conscient de l'impasse dans laquelle est engagée son pays.
 
L’économie algérienne marche désormais sur un fil : comment l’Algérie, dépendante pour 98 % de ses exportations d'hydrocarbures, peut-elle continuer de vendre le litre de super à 23 dinars (le prix d'une bouteille d’eau), sur-subventionner l’énergie et dilapider l’argent via l’Ansej ? Comment faire pour couvrir une demande intérieure qui explose, sans scier la branche sur laquelle l’Algérie est assise, c’est-à-dire la rente pétrolière ?
 
« Il n’y a plus d’équilibre, et personne au sommet du pouvoir ne se dit : “ Attention, le prix est si bas et le gaspillage est tel qu'on ne peut plus rien contrôler.” Ce sont des gens qui sont occupés à maximiser leurs profits sur du très court terme pour s’expatrier ensuite. Or tout ça va exploser, on le sait. Un certain nombre de prix de base doivent être multipliés par dix, dont celui de l’essence, qui doit être au niveau de celui des pays voisins. À force de casser le rapport entre la réalité de la valeur d'usage des produits et le prix que l'on demande à la population, on va se retrouver comme en Égypte, un pays appauvri pour des décennies, où il est impossible de vendre un bien de consommation primaire à une valeur proche de cette valeur d’usage. On a ainsi fini par faire de ce grand peuple égyptien un peuple de mendiants, dont la majorité survit tout juste au-dessus du seuil de pauvreté, ne se révolte pas car elle ne pense qu’au prix du pain qu’elle ne veut pas voir augmenter. »
 
Outre la résistance évidente des importateurs, la réorientation de l’économie algérienne se confrontera pourtant à un second problème : l’habitude de la population de jouir des avantages du secteur informel. « C’est un cercle vicieux : aujourd’hui, s’il n’y avait pas l’informel, beaucoup d’Algériens se retrouveraient en grande difficulté, explique Mohammed Sabah Lamri, venu en Algérie pour monter son entreprise grâce aux fonds de l’Ansej. Pendant la décennie noire, quand l’État n’importait plus, tout le monde est parti dans l’informel. C’est difficile de perdre cette habitude. Aujourd’hui, à Oran, la grande majorité des boutiques, c’est de l’informel. Les marques, les fins des séries à Milan, on les importe toujours dans des valises. Ça va, ça vient, et à la douane, “ combien tu veux, 10 000 dinars ?” Et ça passe. À plus petite échelle encore, j’ai un ami qui tient une alimentation générale dans mon quartier à Oran. Il n’a pas de registre de commerce, mais il fait vivre sa mère, sa sœur. Ça fait cinq ans qu’il économise pour acheter un véhicule… Et en plus de ça, il est illettré. S’il devait payer les taxes et remplir une comptabilité dans les normes, ce serait fini pour lui. Du coup, l’administration le laisse tranquille. » Le scénario égyptien, l’Algérie s’y dirige tout droit.

n°37941699
Tietie006
Dieu ne joue pas aux dés.
Posté le 26-04-2014 à 15:35:40  profilanswer
 

shamatoo a écrit :

La société civile algerienne avait bel et bien les cadres nécessaires, instruits et tout (Ferhat Abbas était pharmacien, il me semble).
Mais tous les intellos ont été virés par les "militaires" qui ont préféré mettre en place un ancien garde champêtre comme Ben Bella, ou un ancien gardien de chèvre comme Boumedienne.
Les militaires se sont partagés les fromages, et tout le système s'est mis en place sur une gestion incompétente ,basée sur une énorme corruption, les aparatchiks se répartissant la manne pétrolière sans se soucier aucunement du développement.
En particulier, le tourisme, pour lequel l'Algerie est mieux placée que la Tunisie et le Maroc a très vite disparu, après un départ pas si mauvais que ça:Centres touristiques de Sidi Feruch, de zeralda,hotel de luxe sur la hauteur de Gardahia,etc
Tout a été laissé à l'abandon, certains centres devenant des résidences fermées pour les cadres du régime.
Tant que les décideurs s'enrichiront sans rien foutre avec le pétrole et le gaz,ça ne bougera pas.
Peut-être que leurs enfants qui ont fait leurs études dans les universités et grandes écoles européennes changeront ça, mais actuellement, ça ne semble pas possible, tant l'administration est corrompue et inefficace (le coup de "la veste sur le dossier de la chaise" )


 
Il me semble qu'il y avait un manque criant de cadres ...à tel point, que l'armée algérienne choyait les franco-algériens immigrés, pour qu'ils viennent faire leur service militaire en Algérie, où ils étaient directement sous-officiers. Ce fut le cas d'un ami plombier, qui est allé faire son armée en Algérie dans les années 70, sous-off avec son cap de plombier.
Le colonisateur français n'avait pas formé une élite indigène, comme les anglais avaient pu le faire dans leurs colonies, et si, en effet, la corruption de la bureaucratie FLN et de l'armée a été criante, il n'en restait pas moins que l'Algérie, comme beaucoup de pays émergents, manquait de cadres pour moderniser le pays. Un article sur la formation qui démontre mon propos :
 
Le bilan de la période coloniale en Algérie, qui a duré 132 ans, fait ressortir seulement deux établissements de formation d’ingénieurs. Cependant, durant cette période, peu d’école d’ingénieurs ont vu le jour en France, à l’exception de celles des grands Corps de l’État érigés tout au long du XIXe (Picon et Chatzis, 1992) ou encore de quelques facultés de sciences ou écoles qui ont formé des ingénieurs à la fin du XIXe siècle. Les deux institutions édifiées sur le sol algérien ont été fréquentées, comme d’ailleurs les quelques établissements de niveau moindre, par un public essentiellement européen11 et restaient inaccessibles aux Algériens : « Durant l’année 1949-1950, on dénombrait seulement 77 Algériens sur les 453 élèves inscrits dans l’enseignement technique agricole. Quant à l’enseignement technique professionnel, parmi les 1973 élèves inscrits, on comptait 271 Algériens » (Khelfaoui, 2000, 17-18). L’École d’agriculture n’admettra des stagiaires « indigènes » que tardivement. Entre 1957 et 1959, soit plus de cinquante ans après sa création, on ne compte que deux stagiaires algériens, 19 autres les rejoignent entre 1959 et 1961 (Benslimane, 2004a) et cet établissement n’a fourni à l’Algérie indépendante que deux ou trois ingénieurs agronomes (Haddab, 2004). En Tunisie, la situation ne vaut guère mieux : à la fin du protectorat français en 1956, ce pays ne pouvait compter que sur 84 ingénieurs, 48 d’entre eux étaient issus de l’École coloniale d’agriculture de Tunis (Bensalem, 1990). En métropole, la formation reste également inaccessible aux Algériens puisque « à l’indépendance, on ne distinguait que deux ingénieurs diplômés des grandes écoles françaises dans les rangs des quelques deux cents hauts fonctionnaires algériens » (Karvar, 2004 : 26).
(Source:[url] http://anneemaghreb.revues.org/711[/url])
Le choix de suivre le modèle soviétique n'a pas arrangé les choses.


Message édité par Tietie006 le 26-04-2014 à 15:40:53

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L'arrière-train sifflera trois fois.
n°37943222
shamatoo
Posté le 26-04-2014 à 19:03:52  profilanswer
 

Il ne faut pas oublier non plus que pas mal d'algériens avaient des "situations" en France avant l'indépendance, et qu'ils ont parfois essayé de retourner en Algerie ,ou ils ont été tout de suite en butte à l'hostilité de l'administration locale qui craignait de les voir prendre les places qu'ils d'étaient attribués.
Je connais un prof de français, exerçant en France, qui a essayé de repartir en Algerie, et qui a été immédiatement découragé, il est revenu en France.
L'une des tares originelles de l'independance de l'Algerie, c'est qu'elle est basée sur le pillage et le vol, en 1962 chacun a pris ce qu'il a pu, terres (reprises par la collectivisation des années '70),maisons, commerces, ateliers, mais aussi et surtout places dans l'administration, d'autant plus recherchées qu'elles constituaient une rente de situation.
Des histoires d'infirmiers qui ont mis une blouse et se sont institués médecins pour distribuer au hasard les médicaments trouvés dans le stock, il en court quelques unes.

Message cité 1 fois
Message édité par shamatoo le 26-04-2014 à 19:12:00
n°37943269
Tietie006
Dieu ne joue pas aux dés.
Posté le 26-04-2014 à 19:09:16  profilanswer
 

shamatoo a écrit :

Il ne faut pas oublier non plus que pas mal d'algériens avaient des "situations" en France avant l'indépendance, et qu'ils ont parfois essayé de retourner en Algerie ,ou ils ont été tout de suite en butte à l'hostilité de l'administration locale qui craignait de les voir prendre les places qu'ils d'étaient attribués.
Je connais un prof de français, exerçant en France, qui a essayé de repartir en Algerie, et qui a été immédiatement découragé, il est revenu en France.


 
Ca devait être ultra-minoritaire comme situation. Ca été le problème de tous les pays décolonisés, le déficit des cadres pour mener à bien la modernisation du pays, ce n'est pas uniquement l'Algérie. D'ailleurs ça existe toujours. Dans le pétrole, tu as énormément d'ingénieurs étrangers, voir l'attaque du complexe pétrolier d'In Amenas :
 
http://tempsreel.nouvelobs.com/mon [...] menas.html
 
avec des terroristes qui visaient des ingénieurs étrangers.


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L'arrière-train sifflera trois fois.
n°37943313
shamatoo
Posté le 26-04-2014 à 19:14:57  profilanswer
 

ca pose la question de savoir pourquoi l'Algérie, en cinquante ans, n'a pas été capable de faire former les spécialistes dont elle a besoin.
Il est vrai que, une fois formés, il est tentant d'aller valoriser le diplôme en France plutôt que de rester sur place.

n°37943365
Tietie006
Dieu ne joue pas aux dés.
Posté le 26-04-2014 à 19:20:13  profilanswer
 

shamatoo a écrit :

ca pose la question de savoir pourquoi l'Algérie, en cinquante ans, n'a pas été capable de faire former les spécialistes dont elle a besoin.
Il est vrai que, une fois formés, il est tentant d'aller valoriser le diplôme en France plutôt que de rester sur place.


 
Quand tu n'as pas de cadres, de techniciens, d'ouvriers spécialisés et qu'en plus tu choisis le modèle soviétique pour te développer, et bien tu en arrives à la situation actuelle. Sans compter une émigration vers l'Europe, et plus particulièrement la France, pour trouver des salaires meilleurs.


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L'arrière-train sifflera trois fois.
n°37943380
shamatoo
Posté le 26-04-2014 à 19:22:09  profilanswer
 

Le "modèle soviétique", il a très vite été capable de former assez d'ingénieurs pour envoyer des hommes dans l'espace, je doute que l'algerie en soit jamais capable.Seulement ,eux, ils n'avaient pas de rente pétrolière ,à l'époque.

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Message édité par shamatoo le 26-04-2014 à 19:23:25
n°37943568
Profil sup​primé
Posté le 26-04-2014 à 19:46:36  answer
 

shamatoo a écrit :

ca pose la question de savoir pourquoi l'Algérie, en cinquante ans, n'a pas été capable de faire former les spécialistes dont elle a besoin.
Il est vrai que, une fois formés, il est tentant d'aller valoriser le diplôme en France plutôt que de rester sur place.


 
Le problème c'est pas qu'il n ya pas de spécialistes, c'est que le pouvoir n'en veut pas. Au début de l'indépendance, il y'a eu des gens compétents aux ministères de l'éducation par exemple, même chose sous la courte période du gouvernement réformateur avec Abderrahmane Hadj-Nacer qui était le gouverneur de la banque centrale ... Il y'a des ingénieurs, des informaticiens, des médecins, des économistes, le problème n'est vraiment pas là.  
 

n°37943569
Tietie006
Dieu ne joue pas aux dés.
Posté le 26-04-2014 à 19:46:36  profilanswer
 

shamatoo a écrit :

Le "modèle soviétique", il a très vite été capable de former assez d'ingénieurs pour envoyer des hommes dans l'espace, je doute que l'algerie en soit jamais capable.Seulement ,eux, ils n'avaient pas de rente pétrolière ,à l'époque.


 
Oui, mais la Russie de 1917, ce n'était pas l'Algérie de 1962. Il y avait l'embryon d'un état moderne, avec une administration capable, des ingénieurs, des techniciens, etc ...Et l'homme soviétique dans l'espace, ça doit beaucoup aussi aux ingénieurs teutons embarqués en 1945, comme Von Braun aux USA.


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L'arrière-train sifflera trois fois.
n°37943579
Profil sup​primé
Posté le 26-04-2014 à 19:48:17  answer
 

Tietie006 a écrit :


 
Quand tu n'as pas de cadres, de techniciens, d'ouvriers spécialisés et qu'en plus tu choisis le modèle soviétique pour te développer, et bien tu en arrives à la situation actuelle. Sans compter une émigration vers l'Europe, et plus particulièrement la France, pour trouver des salaires meilleurs.


 
L'éducation algérienne était meilleure sous la période "socialiste" qu'après ...  Le souci n'est vraiment pas là, le souci est que le pouvoir ne veut pas de cadres  dans les ministères :/

n°37943597
Tietie006
Dieu ne joue pas aux dés.
Posté le 26-04-2014 à 19:50:07  profilanswer
 


 
Je ne te parle pas de la période socialiste, je te parle à l'indépendance, en 1962. Revois ce que j'ai marqué plus haut sur le faible nombre d'étudiants algériens dans les écoles techniques. Et même aujourd'hui, tu as beaucoup d'ingénieurs étrangers qui bossent sur les sites pétroliers et gaziers, notamment des ingénieurs de Gaz de France.

Message cité 1 fois
Message édité par Tietie006 le 26-04-2014 à 19:54:12

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L'arrière-train sifflera trois fois.
n°37943665
Profil sup​primé
Posté le 26-04-2014 à 19:57:44  answer
 

Tietie006 a écrit :


 
Je ne te parle pas de la période socialiste, je te parle à l'indépendance, en 1962. Revois ce que j'ai marqué plus haut sur le faible nombre d'étudiants algériens dans les écoles techniques.


 
 
Je sais que la majeure partie de la population algérienne était anlphabète au sortir de la colonisation, ce que je ne comprends pas, c'est qu'on cherche à trouer des causes "historiques" à la situation actuelle du pouvoir algérien, alors que la cause se résume à une absence de volonté politique :spamafote:

n°37943781
Tietie006
Dieu ne joue pas aux dés.
Posté le 26-04-2014 à 20:09:23  profilanswer
 


 
Je ne cherche aucune excuse, je constate simplement que comme tous les pays anciennement colonisés, sortir de la colonisation, avoir l'indépendance après 8 ans d'une guerre atroce, dans un pays ravagé, avec une population en grande partie analphabète, n'a pas facilité la modernisation de l'Algérie. Sans compter la "malédiction de l'or noir", qui pousse les politiques à l'inertie. Après, le système FLN copiant le système soviétique, avec parti unique, armée omnipotente, collectivisation des terres, bureaucratie parasitaire, etc ...n'a pas aidé le pays à se moderniser.


Message édité par Tietie006 le 26-04-2014 à 20:15:57

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L'arrière-train sifflera trois fois.
n°37949784
shamatoo
Posté le 27-04-2014 à 16:10:13  profilanswer
 

Faut arrêter avec les "pays ravagé", l'Algérie de '62 n'était pas la Russie de '45, rien n'était ravagé, ni les exploitations agricoles en plein rendement, ni les voies de communication, ni les villes.
Tout était fonctionnel,et en super état, la France ayant continué les investissements jusqu'à la fin.
 le seul problème c'est que le nouveau gouvernement a provoqué le départ de tous les européens, et la perte de leur savoir et de leur activité.
Il suffisait de former des cadres, au besoin en recrutant temporairement des formateurs à l'étranger, et spécifiquement en France, la Coopération n'était pas reservée à l'Afrique noire.
Simplement, les dirigeants ont trouvé plus simple et plus rentable pour eux de tout laisser aller à vau l'eau, en se contentant d'engranger les milliards de revenus du gaz et du pétrole.
Ca ne les intéressait pas de se donner le mal de créer une économie nationale, pour autant qu'ils en aient été capables.
La mentalité locale a fait le reste: J'm'en foutisme et pots de vin ne sont pas un bon terreau pour créer une économie.
J'ai connu une entreprise française qui a livré une usine de meubles "clé en main", et l'a mise en route avec du personnel français.
Résultat, ils n'ont seulement jamais pu avoir un type en bout de chaîne pour réceptionner les éléments et les ranger, ils tombaient par terre et s'endommageaient avant même d'être montés.
Le directeur de l'usine s'en foutait, puisque lui n'était jamais là non plus.
Quant aux entreprises étrangères, le niveau des pots de vin exigés a fini par les décourager:
D'après un responsable d'une entreprise de travaux publics,rencontré sur place dans les années '70, on était passé de la 504 à la Mercedes, puis à la valise de billets, jusqu'à ce qu'on leur demande plus que le bénéfice escompté pour le chantier.
Ils ont fini tant bien que mal les contrats en cours et ont plié bagage.
 
   On peut le prendre par tous les bouts qu'on veut, le problème de l'Algérie est celui de son gouvernement, les bases étaient meilleures que dans n'importe quel pays d'Afrique. Elles le sont toujours, d'ailleurs, le pays dispose d'une énorme réserve de trésorerie, qui permettrait de faire beaucoup.

Message cité 1 fois
Message édité par shamatoo le 27-04-2014 à 16:26:22
n°37950222
Profil sup​primé
Posté le 27-04-2014 à 17:00:44  answer
 

shamatoo a écrit :

Faut arrêter avec les "pays ravagé", l'Algérie de '62 n'était pas la Russie de '45, rien n'était ravagé, ni les exploitations agricoles en plein rendement, ni les voies de communication, ni les villes.
Tout était fonctionnel,et en super état, la France ayant continué les investissements jusqu'à la fin.
 le seul problème c'est que le nouveau gouvernement a provoqué le départ de tous les européens, et la perte de leur savoir et de leur activité.
Il suffisait de former des cadres, au besoin en recrutant temporairement des formateurs à l'étranger, et spécifiquement en France, la Coopération n'était pas reservée à l'Afrique noire.
Simplement, les dirigeants ont trouvé plus simple et plus rentable pour eux de tout laisser aller à vau l'eau, en se contentant d'engranger les milliards de revenus du gaz et du pétrole.
Ca ne les intéressait pas de se donner le mal de créer une économie nationale, pour autant qu'ils en aient été capables.
La mentalité locale a fait le reste: J'm'en foutisme et pots de vin ne sont pas un bon terreau pour créer une économie.
J'ai connu une entreprise française qui a livré une usine de meubles "clé en main", et l'a mise en route avec du personnel français.
Résultat, ils n'ont seulement jamais pu avoir un type en bout de chaîne pour réceptionner les éléments et les ranger, ils tombaient par terre et s'endommageaient avant même d'être montés.
Le directeur de l'usine s'en foutait, puisque lui n'était jamais là non plus.
Quant aux entreprises étrangères, le niveau des pots de vin exigés a fini par les décourager:
D'après un responsable d'une entreprise de travaux publics,rencontré sur place dans les années '70, on était passé de la 504 à la Mercedes, puis à la valise de billets, jusqu'à ce qu'on leur demande plus que le bénéfice escompté pour le chantier.
Ils ont fini tant bien que mal les contrats en cours et ont plié bagage.
 
   On peut le prendre par tous les bouts qu'on veut, le problème de l'Algérie est celui de son gouvernement, les bases étaient meilleures que dans n'importe quel pays d'Afrique. Elles le sont toujours, d'ailleurs, le pays dispose d'une énorme réserve de trésorerie, qui permettrait de faire beaucoup.


 
- De Gaulle a laaaaaaaargement contribué au départ des européens hein  :D  
- De toute manière, les colons européens n'auraient  servi à rien, déjà qu'ils se mobilisaient toujours en masse parce qu'ils ne voulaient pas qu'on accorde l'égalité des droits, c'est pas eux qui auraient accepté de travailler pour des gens qu'ils considéraient dans leur grande majorité comme des bougnoules. Des européens qui n'étaient des Pieds-Noirs, eux, auraient pu coopérer si on le leur avait proposé.
- "Laisser" des infrastructures  ne sert à rien quand un pays est composée d'une population analphabète, affamée, traumatisée et qui sort d'une guerre.  
- Ce n'est pas la population qui est je m'en-foutiste, elle ne fait que s'adapter et ne demande qu'à bosser et ça a toujours été comme ça.  
- Pour les pots-de-vin réclamés aux entreprises non pas par la population mais par les dirigeants/notables corrompus, les grosses entreprises étrangères s'en accomodent très bien.  
 
A part ça, on est d'accord, il n y'avait pas de volonté de développer le pays. Et bien sûr qu'ils auraient étaient capables de le faire,  puisqu'il y'avait des cadres à l'indépendance, seulement, beaucoup ont dû s'exiler ou ont été tués puisqu'on leur a préféré les "dafistes". Un des rares cas où le colonialisme et le neo-colonialisme n'est pas responsable d'une part majeure des problèmes du pays, c'est bien celui de l'Algérie (même ça a commencé à changer depuis les années 80 malheureusement).


Message édité par Profil supprimé le 27-04-2014 à 17:09:50
n°37956692
doublebeur​re
Posté le 28-04-2014 à 11:37:25  profilanswer
 

[:lovetarte:5]

n°37966097
Profil sup​primé
Posté le 28-04-2014 à 23:54:25  answer
 

Il y'a eu deux alliances de l'oppostion qui se sont crées, une avec des forces diverses (vrays syndicats d'opposants, vrais militants des droits de l'homme, etc.) dont néanmoins certaines ayant collaboré avec le pouvoir ou qui se réunissent autour du faux opposant Ali benflis,  et une autre toute fraîche (l'Alliance Nationale pour le Changement, ANC) avec des forces qui ont toujours été dans l'opposition (y'a des "islamistes" aussi bien sûr, je vous le dis tout de suite) ...  
Oufffff, j'étais à deux doigts d'envoyer un mail à l'un des partis (laïcs) pour demander ce qu'ils en pensaient. Sachant que l'oppostion "officielle" qui veut créer un "consensus" n'a absolument aucun ancrage populaire contrairement à cette ANC, pour moi c'est une "bonne" nouvelle. Une opposition bidon ne sert à rien.


Message édité par Profil supprimé le 29-04-2014 à 00:18:40
n°37966175
Profil sup​primé
Posté le 29-04-2014 à 00:04:30  answer
 

Citation :

Appel aux Algériens et Algériennes
 
Cet appel est adressé à tous les Algériens et Algériennes soucieux de l'avenir de leur pays et qui souhaitent prendre part à une action citoyenne indépendante, nationale et visant à instaurer l'État de droit et la démocratie en Algérie.
 
De crise en crise au sommet des appareils, l'Algérie est entrée dans une phase de régression extraordinairement dangereuse. Replié sur la corruption et la volonté de conserver le pouvoir coûte que coûte, le régime vient d'organiser le 17 avril 2014 une parodie d'élections présidentielles pour donner l'illusion d'un pays disposant d'institutions réelles. En fait, il vient de prouver encore une fois que son souci permanent reste d'assurer la pérennité d'un système à l'agonie, dirigé par des oligarques et une police politique qui n'agissent que pour maintenir le peuple dans une situation d'infantilisme par la terreur, les divisions artificielles et le clientélisme.
 
La situation s'est encore aggravée ces derniers mois en raison des graves dissensions au sommet du régime et qui mettent en péril l'unité de la Nation. L'heure est venue pour agir et dire non à l'État policier, à la corruption et à l'étouffement des libertés.
 
Dans ce moment historique, notre société proclame sa volonté d'être démocratique et pacifique. Tout en réaffirmant son attachement à son identité et à son indépendance chèrement acquise, notre société mature et pleinement consciente exprime son ouverture à toutes les pensées et opinions, en protégeant toutes les libertés individuelles et collectives et en valorisant le pluralisme politique.
 
Sur cette base, nous, citoyens algériens :
proclamons notre droit inaliénable à l'action politique ;
proclamons le respect et la défense des droits de l'homme fondamentaux pour tous les citoyens ;
déclarons vouloir agir et nous rassembler, au-delà des clivages idéologiques, linguistiques ou politiques, en vue d'un un changement global, réel et effectif du système politique en place ;
rejetons la culture du coup d'État et refusons que l'Armée nationale populaire soit instrumentalisée dans des luttes de clans ou pour museler les citoyens ;
rejetons toute influence étrangère dans notre pays et réaffirmons qu'il appartient aux citoyens de notre pays, et à eux seuls, de décider de leur futur ;
nous engageons à mener toutes nos actions dans un cadre pacifique ;
affirmons notre mobilisation pour mettre fin à la corruption qui mène à la destruction de l'appareil d'État et des services publics ;
voulons bâtir un État de droit sur la base d'un large consensus entre tous les Algériens et Algériennes.
 
Nous considérons qu'une Armée nationale populaire forte et unie, ainsi que des services de sécurité performants sont une garantie et une nécessité pour l'État de droit. Ces institutions devront accompagner une période de transition en garantissant l'intégrité du territoire et la sécurité des citoyens mais ne devront en aucun cas imposer des choix politiques ou entraver l'exercice plein et souverain de l'expression populaire.
 
De nombreuses voix expriment des revendications similaires et notre souhait est que nous puissions tous nous réunir dans un cadre qui nous permettrait d'agir ensemble. Il n'est pas question ici pour quiconque de renier ses principes ou référents ou de légitimer ce qu'a fait ou compte faire « l'autre », mais bien de se mettre d'accord sur une action commune, pour une période définie et avec des objectifs précis pour un changement réel.
 
Nous sommes ainsi persuadés que seul un rassemblement de toutes les forces patriotiques, au-delà des clivages idéologiques ou partisans, créera dans notre pays le nouveau rapport de forces qui amènera le changement. Nous restons bien entendu disposés à faire ce changement, à travers une période de transition consensuelle, avec la participation du pouvoir actuel. Mais nous le ferons sans lui s'il persiste dans sa fuite en avant.
 
Riches de notre diversité, de nos convictions, et des luttes que nous avons menées, nous nous rassemblons ce jour en une « Alliance Nationale pour le Changement» (ANC), ouverte à tous et toutes sans exclusive, incluant tous les courants idéologiques ou partisans qui adhèrent aux principes énoncés dans cet appel. L'ANC est un espace de consultation, de concertation et de coordination pour une action commune qui œuvre pour l'édification de l'État de droit.
 
L'ANC dépasse les divisions politiques, réelles ou suscitées par le pouvoir, entre islamistes, laïques ou nationalistes ou encore les divisions linguistiques ou régionales exploitées par certains pour saper l'union nationale. L'ANC se dotera d'une charte fixant ses objectifs et garantissant aussi bien l'union dans l'action à mener que le respect de la spécificité et des orientations politiques de chacun. L'ANC agira sur le terrain avec les citoyens et pour les citoyens.
 
Nous appelons tous nos frères et sœurs algériens à participer au lancement de l'ANC et à définir, dans la transparence et la concertation, sa charte et son programme d'action. Les premiers signataires de cet appel ne revendiqueront jamais la paternité de l'ANC et s'engagent à n'être rien de plus que des militants parmi celles et ceux qui renforceront son action. La charte et le programme de l'ANC seront finalisés avant la fin du mois de mai 2014.
 
Que Dieu protège l'Algérie et le peuple Algérien !
 
Dimanche 27 avril 2014
 
Signataires (ordre alphabétique) :
 
Omar Aktouf (Professeur, HEC Montréal)
Zineb Azouz (Enseignante, Université de Constantine)
Tahar Belabes
Zehira Houfani Berfas (Universitaire, Montréal)
Samir Bouakouir
Yahia Bounouar
Mourad Dhina (pour le Mouvement Rachad)
Hocine Djidel (Anthropologue)
Anwar N. Haddam (Député-élu à l'APN (FIS, 91) / pour le M L J S)
Ghazi Hidouci (ex-ministre de l'économie)
Abdelmalek Ibek Ag Sahli
Karim Tabou (pour l'Union Démocratique et Sociale)
Abdelkader Zerrou (Ancien responsable FFS-immigration)


 
Starman je sens que la liste va lui plaire  :o

n°37966253
Profil sup​primé
Posté le 29-04-2014 à 00:17:00  answer
 

ça c'est l'autre "front d'opposition" :
 

Citation :


 
L’opposition resserre les rangs
 
 El Watan, 26 avril 2014
 
Confrontée à l’entêtement du pouvoir, l’opposition joue son va-tout.
 
Les partis et personnalités politiques qui s’opposent à Abdelaziz Bouteflika se concertent et, une fois n’est pas coutume, la fédération des forces de l’opposition avance à grands pas. Avant de rencontrer, demain, Ali Benflis, la Coordination des partis de l’opposition, qui regroupe notamment les partis et personnalités ayant boycotté l’élection présidentielle, s’est réunie jeudi dernier avec l’avocat et défenseur des droits de l’homme, Ali Yahia Abdennour. Les discussions entre les deux parties ont évidemment porté sur la conférence nationale qui devrait être l’aboutissement, vers la fin du mois de mai, des efforts de ces forces qui veulent aller vers un changement pacifique du régime.
 
Les partis et personnalités qui composent cette coordination de l’opposition ne se limitent pas aux discussions ; un avant-projet de plateforme a déjà été préparé. «Le projet est finalisé à près de 90% et n’attend que le feu vert des chefs de parti», indique Lakhdar Benkhellaf, membre du bureau du Front pour la justice et le développement (FJD). Ce dernier estime d’ailleurs que le travail avance, mais que pour étoffer la conférence nationale de l’opposition, les délais pourraient être repoussés de quelques semaines. «Je pense que la date de 17 mai est provisoire. La réunion devrait se tenir vers la fin mai», a-t-il ajouté. Les responsables des partis de l’opposition veulent se donner plus de temps pour espérer rallier un maximum de forces à leur projet. Une démarche nécessaire surtout que des partis politiques, à l’image du Front des forces socialistes (FFS), n’ont pas encore pris de décision. Le FFS, dont la direction est collégiale, fait pratiquement les mêmes propositions que la Coordination pour les libertés et la transition démocratique.
Toutes les lois à refaire
 
Avant de parvenir à la conférence nationale des forces de l’opposition, la Coordination a déjà finalisé la rédaction de son projet. Il comprend, selon des sources au fait du dossier, de grands axes qui tournent autour, notamment, des mécanismes à mettre en place afin de mener le pays vers une «vraie démocratie». La Coordination propose ainsi «une Constitution consensuelle» qui devra mener vers la révision de toutes les lois importantes qui découleront de cette Loi fondamentale. L’opposition demande également la dissolution de toutes les assemblées élues et l’organisation d’élections anticipées sur la base des nouvelles lois adoptées.
 
Toutes ces démarches aboutiront, ajoute notre source, à une élection présidentielle anticipée. Mais «cela devra se faire dans le cadre d’une élection transparente», explique notre interlocuteur. Ce texte n’est pour l’instant qu’un avant-projet ; il ne deviendra une plateforme qu’une fois entériné par les chefs de parti et les personnalités nationales qui se réuniront mardi prochain à Alger. Cette coordination pour les libertés et la transition démocratique est composée du RCD, du FJD, du MSP, d’Ennahda, deJil Jadid et de l’ancien Premier ministre, Ahmed Benbitour ; elle a déjà rencontré des personnalités à l’image de Sid Ahmed Ghozali et Mouloud Hamrouche.
 
Ce conglomérat soumettra au pouvoir une plateforme de sortie de crise. De l’autre côté de la barrière, c’est un autre son de cloche. Le pouvoir, par le biais de certaines personnalités, fait savoir qu’il ne veut même pas entendre parler de période de transition. «Ce sont les partis qui ont perdu l’élection qui parlent de transition. Venu de certains, ce discours est étrange, puisqu’ils ont souffert eux-mêmes de la transition», a indiqué Amar Saadani, secrétaire général du FLN, lors d’une conférence de presse, la semaine dernière. Amar Benyounès, président du MPA, estime, lui aussi, que ceux qui appellent à la transition «sont des personnes qui refusent d’ouvrir leurs yeux et de voir que le peuple a voté et qu’il y a un président qui a été élu».
 
Pis, Benyounès lance un défi à l’opposition : «Qu’ils s’organisent alors et qu’à la prochaine élection, ils essaient de battre le pouvoir», a-t-il dit dans un entretien accordé au site TSA. Un dialogue de sourds qui annonce donc un bras de fer. En attendant, le pouvoir, lui, suit son propre agenda.  
 Ali Boukhlef


 
 
La question étant :  
 
Pourquoi l'ANC a été crée ?
 

n°39784812
johnny-vul​ture
Wesh wesh ma poule !
Posté le 15-10-2014 à 03:30:02  profilanswer
 

Serait-ce le début de la déstabilisation du gouvernement ?  
 
 
Ils réclament le départ de Hamel : Impressionnante manifestation de policiers à Ghardaïa
 
http://www.elwatan.com/images/2014/10/13/policiers-ghardaia_2448148.jpg
 

Citation :

1 500 policiers ont entamé ce lundi matin un mouvement de protestation qu’ils disent déterminés à maintenir jusqu’au départ du général Abdelghani Hamel.  Dés 3h,  alors qu’il faisait encore nuit, les policiers se sont regroupés au fur et à mesure devant le siégé de la sureté de wilaya en plein cœur de Ghardaïa.


 
http://www.elwatan.com/actualite/i [...] 28_109.php
 
Une première !  
 
https://scontent-b-cdg.xx.fbcdn.net/hphotos-xpa1/v/t1.0-9/p280x280/10671416_833019560071425_104217331612023414_n.jpg?oh=d1e8b1c82f19e61eba3627ec741286e0&oe=54F0D851
 
A quand remonte la dernière ?  
 
En vidéos :  
 
 
Ghardaïa : Plus de 1500 policiers des Unités spéciales demandent le départ du général hamel  
 
https://www.facebook.com/video.php? [...] 87&fref=nf
 
Des centaines de policiers marchent à Bab Ezzouar et se dirigent vers Alger-Centre
 
http://www.ihooh.net/2014/10/des-c [...] nt-de.html
 
https://fbcdn-sphotos-a-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xap1/v/t1.0-9/1374809_678841342222732_6343678208983502434_n.jpg?oh=f89efe6076190a9e9c13578f274abe5e&oe=54B5D4C6&__gda__=1421541519_89e55e5fbfa5c37a62834ab7bd821d01
 
Stop de parler papier là, y'a quelque chose qui trame en Algérie en ce moment :o
 
LES POLICIERS GRÉVISTES ENTRENT DANS LE PALAIS DU GOUVERNEMENT À ALGER
 

Citation :

Que se passe-t-il à Alger ? Les policiers grévistes envahissent le Palais du gouvernement et on nous signale des émeutes à Baba Ali...


 
http://www.chouf-chouf.com/actuali [...] nt-a-alger
 
https://scontent-b-lhr.xx.fbcdn.net/hphotos-xpa1/v/t1.0-9/1782108_717830871604069_5758773234389332331_n.jpg?oh=6accf6a9104db9cb34e6cb9667486267&oe=54BB169C
 
Policiers expulses des journalistes de l'âne de canal ^_^
 
https://www.facebook.com/RadioTrott [...] 24/?type=1
 
 
https://fbcdn-sphotos-h-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xap1/v/t1.0-9/1016572_954491434565685_4594763000394185931_n.jpg?oh=f4b2e05a95a714aef237aa13de7730f8&oe=54EFF4B9&__gda__=1421126384_ca45afa8fcff9adc557eeb19fe3caa38
 
https://scontent-b-lhr.xx.fbcdn.net/hphotos-xpa1/v/t1.0-9/1012091_954459694568859_8957012448808171559_n.jpg?oh=a23f1fe9a25c6854fca199b2e34448d7&oe=54C262A4
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https://scontent-a-lhr.xx.fbcdn.net/hphotos-xfa1/v/t1.0-9/1959293_954364794578349_6033681668986995882_n.jpg?oh=1df92479dae8aa831799fac178c7a7a9&oe=54F1C39B


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http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 2237_1.htm
n°39832053
johnny-vul​ture
Wesh wesh ma poule !
Posté le 20-10-2014 à 00:25:51  profilanswer
 

ALERTE ALERTE ALERTE
 Said Boutef occupe illégalement au lieu et place le poste de A. Boutef en qualité de président
 
 Maintenant tout es clair , Hamel toujours en poste , la réunion de la police avec Sellal confirme que la présidence et entre les mains d'un concierge qui garde les lieux à l'mage du chien et salopards de said boutef.
 
 Pour information , certes les policiers ont rejoints leurs casernes alors que la DGSN spécule qu'ils ont repris le travail , c'est faux, c'est faux même archi-faux, toutefois ils demeurent toujours en grève , il n y a pas de policiers dans les barrages à l'exception des policiers stagiaires désarmés.
 
 Les décisions prises aujourd'hui par Sellal , ont jetés de l'huile au feu si le mouvement de grève continuera plus ferme était .
 Déjà la présidence sera acculée demain par la police communale et plus de 300 Touaregs .
 Malheureusement la présidence est abandonée par son locataire , ils seront reçus par le concierge qui assume l'intérim à l'image de said boutef unopportuniste notoire , affamé du pouvoir comme son père Abdelaziz
 
 La vacance du poste de président de la république se confirme de jour en jour , nous rejetons que cette présidence soit dirigée par ce chien de said boutef.
 
 Considérons ces situations dangereuses pour notre pays, j'interpelle personellement le général Tewfik & le général Tartag de mettre fin immédiatement à ces agissements intolérables , la présidence est une institution de l'état algérien , elle doit être protégée de ces lâches et traîtes qui font la pluie et le beau temps pour préserver leurs intérêts.


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http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] 2237_1.htm
n°39832859
teepodavig​non
Sheraf.
Posté le 20-10-2014 à 09:32:22  profilanswer
 

Qui s'exprime dans cette première personne du  pluriel :??:  
Tu peux donner l'origine stp :jap: ?


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Laurent est mon fils.
mood
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Posté le   profilanswer
 

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