On ne trouvera dans ce test ni graphiques, ni captures spectrales. A l'objectivité illusoire d'une mesure logicielle, j'ai préféré une subjectivité certes faillible mais en rapport avec les performances réelles des codecs. Que les déçus gardent à l'esprit qu'une minute musicale de qualité CD est constituée de 80.000.000 de bits, et que vouloir résumer cette immensité en une misérable courbe de quelques centaines de pixels de large est aussi ridicule que de vouloir évaluer la diversité des paysages terrestres en contemplant un planisphère.
Le test est donc constitué de simples notes, associées à des remarques, attribuées en aveugle sous un logiciel gérant les sessions d'écoutes multi-codecs, et nommé ABC/HR. Un seul échantillon a été soumis : c'est peu, et n'autorise bien entendu à aucune conclusion générale. Pour seule excuse, je ne présenterais que celle de l'étendue du débit d'encodage, supérieur à 200 kb/s. A un tel débit, on peinera à perçevoir une dégradation quelconque du signal d'origine. Pour beaucoup, c'est la fameuse « qualité CD ».
soft d'écoute comparative en aveugle de ff123 : indispensable |
Il subsiste un défaut pourtant, qui ne demande pas plus d'avoir une oreille elfique qu'un matériel d'exception pour être perçu : le pré-écho.
Le pré-écho est d'ailleurs plus qu'un artefact : c'est un boulet que traînent parfois lourdement les encodeurs audio, et plus un codec se montre remarquable à bas débit, plus sa gestion du pré-écho à haut débit a de chance d'être catastrophique. Cette situation paradoxale a fortement handicapé le mp3 (qui d'ailleurs ne figure pas dans ce test), fusille le mp3pro, le wma, le vqf, et même le MiniDISC.
Mais comment se traduit le pré-écho ? Il correspond à l'apparition d'un signal de faible intensité qui précède un violent contraste sonore. Toute attaque sèche paraîtra écrasée, perdant alors de son mordant et de sa finesse : c'est une part essentielle de la musicalité qui est alors atteinte par l'encodage. Les plus insouciants diront que l'impact est mineur, et que les attaques sèches ne se mesurent certainement pas centaine sur un disque. C'est sans doute vrai pour les musiques non électroniques, ou pauvres en transitions, comme la musique purement vocale ou jouée sur instrument(s) à cordes. Néanmoins, le pré-écho, plus qu'un risque, est aussi un formidable révélateur : c'est cette gangrène du signal qui témoigne des carences d'un codec en terme de finesse sonore, indépendamment du genre musical. Toute personne soucieuse de la qualité sonore de ses encodages y prêtera une attention des plus grandes sans pour autant passer pour un pisse-froid. On peut voir une illustration graphique du phénomène en page 3, ou en cliquant ICI
Au delà du défaut, le pré-écho est devenu un instrument de mesure à part entière, puisque par lui s'exprime l'ultime rempart aisément audible qui sépare la musique compressée de son équivalence CD (du moins en ce qui concerne le matériel Hi-Fi de classe populaire, et une oreille peu accoutumée au matériel à l'étiquette astronomique). On mentirait à peine en prétendant que la qualité d'un codec se juge par sa capacité à négocier ce défaut, et l'on inventera rien en rappelant que le paramétrage d'un codec à haut débit s'appuie essentiellement sur cet aspect. C'est pour cette double raison (facilité de perception et universalité du défaut) que ce « test » s'occupera de hierarchiser les différents formats à prétention audiophile récemment apparus sur cet unique aspect.
Pour ce test, j'ai choisi un échantillon aisément accessible, et hautement révélateur : castanets.wav. Sa durée est de quelques secondes, et correspond en un accord de guitare suivi de plusieurs claquements de castagnettes. Rien d'électronique ici : c'est une prise de son, issue d'un CD du commerce, comme on peut en trouver de nombreux.
J'ai passé préalablement à ce test, et à des fins personnelles, une semaine à tester les codecs à tous les débits (jusqu'à 640 kb/s sous LAME), ce qui m'a permis de me familiariser avec les particularités de chacun des codecs/formats. Ce court test n'est donc que la face cachée de l'iceberg constituée d'une écoute répétée plusieurs milliers de fois de même échantillon (et d'autres). Pour ces huit sessions d'écoutes, j'ai pris un soin particulier à la notation, dans le seul but d'en tirer une classification fiable. L'expérience accumulée m'a aussi permis de ne pas me contenter d'une simple traque au défaut, mais de tenter pour chacune de ces sessions une IDENTIFICATION des codecs : identification concluante, puisque j'ai su dans 98% accuser le bon format d'être responsable de la dégradation perçue. Difficile alors de soupçonner la chance de m'avoir favorisé lors du test. Par ailleurs, ces huit sessions consécutives offrent les mêmes résultats que celles des centaines d'autres qui ont précédés deux semaines plus tôt.
Les résultats, enfin, sont éloquents, et suffisemment contrastés pour en tirer des conclusions ne laissant place au moindre doute. Bien entendu, le verdict final est tributaire de mes oreilles - mais leurs performances auditives sont si communes qu'on pourra je crois les généraliser sans trop de risques.
Encodeurs/Décodeurs employés :
- Ogg : Vorbis I du 13/07/02 pour l'encodage et le décodage
- AAC : PsyTEL 2.15 de mars 2002 / FAAD 2 (sans date) au décodage
- MPC : mppenc 1.06 du 03/07/02 et mppdec 1.06 au décodage
Éléments mobilisés pour le test :
×× HARDWARE ××
- Carte son Terratec DMX6fire 24/96 avec rack externe
- Casque Beyerdynamic DT-531 connecté à la sortie casque figurant sur le rack
×× SOFTWARE ××
Place aux résultats... On peut s'en priver, et aller au message suivant, qui fait office de conclusion.
Ogg Vorbis -q5 : taille obtenue : 142 ko (175 kb/s)
ogg vorbis indice -q5 · session [1] |
Attribution : OK
Notation : 1,5
Remarque : instantané : guitare + forte (avec pour conséquence l'augmentation du bruit de fond - à moins que ce ne soit l'inverse...).Mais surtout, pré-écho flagrant et très dérangeant. Catastrophique même comparé aux couples suivants.
ogg vorbis indice -q5 · session [2] |
Attribution : OK
Notation : 1
Remarque : Une catastrophe (bruit+pré-écho), simplement : très certainement l'ogg5
ogg vorbis indice -q5 · session [3] |
Attribution : OK
Notation : 1
Remarque : l'horreur.
ogg vorbis indice -q5 · session [4] |
Attribution : OK
Notation : 1
Remarque : horreur : ogg5
ogg vorbis indice -q5 · session [5] |
Attribution : OK
Notation : 1
Remarque : Beurk...et encore, on peut faire pire : sûrement ogg6... voire 7
Fin du test : erreur : ce fut le pire de tous. Ogg5 sans l'ombre d'un doute.
ogg vorbis indice -q5 · session [6] |
Attribution : OK
Notation : 1,5
Remarque : Attaques sévèrement écrasées. Laid, et je crois avoir entendu pire ces dernières minutes. Ogg6 je dirais...
ogg vorbis indice -q5 · session [7] |
Attribution : OK
Notation : 1
Remarque : cata absolue !!!
ogg vorbis indice -q5 · session [8] |
Attribution : OK
Notation : 1
Remarque : tchac-tchac + souffle : ogg5
NOTE FINALE : 1,125 / 5
Ogg Vorbis -q6 : taille obtenue : 167 ko (207 kb/s)
ogg vorbis indice -q6 · session [1] |
Attribution : OK
Notation : 1,8
Remarque : Meilleur que [1 : ogg5], mais sensiblement inférieur aux paires précédentes. Pas bon du tout, et pour tout dire, franchement mauvais. A noter, mêmes impressions (mais moindres) que [1 : ogg5] concernant le bruit de fond sur la guitare.
ogg vorbis indice -q6 · session [2] |
Attribution : OK
Notation : 1,5
Remarque : Même famille que [1=ogg7] et [2=ogg5], avec un défaut dont l'intensité est intermédiaire.
ogg vorbis indice -q6 · session [3] |
Attribution : OK
Notation : 1,5
Remarque : beurk, mais moins beurk que l'horreur perçue en [2=ogg5]. Beurk quand même.
ogg vorbis indice -q6 · session [4] |
Attribution : NON : interverti avec ogg7
Notation : 1,8
Remarque : pré-écho très violent
ogg vorbis indice -q6 · session [5] |
Attribution : OK
Notation : 1,5
Remarque : Entre [2=ogg5] et [6=ogg7] : ogg6 sûrement.
ogg vorbis indice -q6 · session [6] |
Attribution : OK
Notation : 2
Remarque : Pré-écho bien net, mais moindre que le fichier précédent [ogg5]
ogg vorbis indice -q6 · session [7] |
Attribution : OK
Notation : 1,3
Remarque : la cata
ogg vorbis indice -q6 · session [8] |
Attribution : OK
Notation : 1,4
Remarque : pré-écho très violent : famille Vorbis.
NOTE FINALE : 12,8 soit 1,6 / 5
Ogg Vorbis -q7 : taille obtenue : 191 ko (236 kb/s)
ogg vorbis indice -q7 · session [1] |
Attribution : OK
Notation : 3
Remarque : Meilleur que [1=ogg5] sur la question du pré-écho. Largement meilleur même, mais néanmoins très largement perceptible.
ogg vorbis indice -q7 · session [2] |
Attribution : OK
Notation : 1,8
Remarque : Pré-écho évident qui saute aux oreilles. Défaut très marqué.
ogg vorbis indice -q7 · session [3] |
Attribution : OK
Notation : 2
Remarque : Défaut connu : son plus clair, plus bruité (bruit de fond), et pré-écho d'une certaine violence. Moins forte qu'en [2=ogg5] et qu'en [5=ogg6]. Sûrement ogg7.
ogg vorbis indice -q7 · session [4] |
Attribution : NON : interverti avec ogg6
Notation : 1,5
Remarque : pré-écho violent
ogg vorbis indice -q7 · session [5] |
Attribution : OK
Notation : 2
Remarque : Vorbis, aisément identifiable à la coloration apportée par le souffle en arrière plan. Pré-écho bien moins violent qu'en [2=ogg5]
ogg vorbis indice -q7 · session [6] |
Attribution : OK
Notation : 2,3
Remarque : tchac-tchac : écrasement dommageable des attaques. Très proche de [5=aacN], sauf qu'il reste ce souffle particulier (et propre au codec Vorbis) en arrière plan.
ogg vorbis indice -q7 · session [7] |
Attribution : HESITATION entre ogg7 et aacX
Notation : 2,5
Remarque : aacX : pré-écho moyennement contenu
ogg vorbis indice -q7 · session [8] |
Attribution : OK
Notation : 1,7
Remarque : pré-écho limité mais aisément identifiable
Seconde passe : plus si limité que cela face à la concurrence. Souffle qui trahit Vorbis
NOTE FINALE : 16,8, soit 2,1 / 5
Remarques intermédiaires sur Vorbis.
* Hierarchie parfaitement logique : 1,1 - 1,6 - 2,1. Une seule erreur d'attribution (confusion ogg6 - ogg7) qu'on peut même expliquer par la maladresse (la plus mauvaise remarque reçoit la meilleure note ?!).
* Je m'appuie souvent sur la catastrophe perçue avec l'ogg5 pour identifier et hierarchiser avec succès l'ogg6 et l'ogg7
* Défaut très largement identifiable : une seule note égale à 3, et encore, lors du premier test... Preuve de l'incapacité flagrante du codec Vorbis I à gérer le prblème du pré-écho à un débit proche de 220 kb/s en moyenne (236 kb/s sur cet échantillon)
Conclusions intermédiaires sur Vorbis
* de façon indubitable : aucune transparence du tout. Pire que le pré-écho, c'est la coloration apportée par un souffle notoire qui me permet d'identifier le codec. Autrement dit : deux défauts au lieu d'un !
* de façon anedotique : lors de sessions précédentes, Vorbis trahissait des faiblesses (pré-écho) jusqu'à l'indice 9 sur cet échantillon, et ce même sur un casque de qualité dérisoire.
AAC PsyTEL 2.15 VBR preset « Normal » : taille obtenue : 150 ko (185 kb/s)
AAC PsyTEL 2.15 VBR « Normal » · session [1] |
Attribution : OK
Notation : 2,2
Remarque : Pré-écho flagrant. Impression de salissement du son sur la guitare.
AAC PsyTEL 2.15 VBR « Normal » · session [2] |
Attribution : OK
Notation : 2,5
Remarque : guitare changée, plus bruitée.
Sinon, le pré-écho est très prononcé (effet piou-piou + pré-écho traditionnel), encore que bien moindre que l'horreur entendue en [2=ogg5]. Effet Piou-piou sur les attaques, sentiment de salissement. Des chances que le fichier soit codé en aac
AAC PsyTEL 2.15 VBR « Normal » · session [3] |
Attribution : NON : interverti avec aacX
Notation : 2,8
Remarque : pré-écho accompagné de piou-piou. L'aacN sûrement.
Après réécoute, ce fichier parait moins dégradé que le 4, attribué spontanément à l'aacX. Preuve que l'aac s'en sort pas trop mal, bien mieux que Vorbis.
AAC PsyTEL 2.15 VBR « Normal » · session [4] |
Attribution : OK
Notation : 2,5
Remarque : pré-écho violent, mêlé de piou-piou : aacN ou aacX. Surement aacN
AAC PsyTEL 2.15 VBR « Normal » · session [5] |
Attribution : HESITATION entre aacN et aacX
Notation : 3
Remarque : pré-écho marqué, encore que limite supportable. Sûrement aacN ou aacX... et plus sûrement aacX
AAC PsyTEL 2.15 VBR « Normal » · session [6] |
Attribution : OK
Notation : 2,6
Remarque : Moins bon peut-être que le précédent. Piou-Piou + pré-écho. Je dirais aacN pour celui-ci, et aacX pour son voisin de gauche [=aacX]
AAC PsyTEL 2.15 VBR « Normal » · session [7] |
Attribution : HESITATION entre aacN et aacX
Notation : 2,5
Remarque : pré-écho+piou-piou : aacN
AAC PsyTEL 2.15 VBR « Normal » · session [8] |
Attribution : NON : interverti avec aacX
Notation : 3.5
Remarque : pré-écho vraiment limité de prime abord.
Seconde passe plus concluante, et le défaut m'apparait comme plus flagrant.
NOTE FINALE : 21,6 soit 2,7 / 5
AAC PsyTEL 2.15 VBR preset « Xtreme » : taille obtenue : 181 ko (223 kb/s)
AAC PsyTEL 2.15 VBR « Extreme » · session [1] |
Attribution : OK
Notation : 3.7
Remarque : pré-écho sensible, encore que moins important que le fichier précédent.
Meilleur des fichiers à défauts perçus.
AAC PsyTEL 2.15 VBR « Extreme » · session [2] |
Attribution : OK
Notation : 3
Remarque : pré-écho clair, enccore que moyennement prononcé.
AAC PsyTEL 2.15 VBR « Extreme » · session [3] |
Attribution : NON : interverti avec aacN
Notation : 2,5
Remarque : pré-écho sensible, mais pas trop marqué semble-t-il
AAC PsyTEL 2.15 VBR « Extreme » · session [4] |
Attribution : OK
Notation : 4
Remarque : pré-écho, assez limité, mais néanmoins perceptible.
AAC PsyTEL 2.15 VBR « Extreme » · session [5] |
Attribution : HESITATION entre aacN et aacX
Notation : 3
Remarque : Ecrasement des attaques tout à fait semblable à [1=aacN]. Difficile de hiérarchiser les deux. AAC bien entendu. Ce codec PsyTEL est vraiment à l'aise dans cette tranche de débit face au format Vorbis, et je l'apprécie assez... Toutefois, la différence d'avec l'original reste immédiatement perceptible. Aucune transparence donc, et netteté sévèrement compromise.
AAC PsyTEL 2.15 VBR « Extreme » · session [6] |
Attribution : OK
Notation : 3
Remarque : Attaque avec un mordant moindre. Meilleur des 4 premières paires [en comptant la troisème qui comprend sûrement l'original confronté à lui-même]
AAC PsyTEL 2.15 VBR « Extreme » · session [7] |
Attribution : HESITATION entre ogg7, aacN et aacX
Notation : 2,5
Remarque : proche du précédent : pré-écho + sensible mais piou-piou absent = même note
AAC PsyTEL 2.15 VBR « Extreme » · session [8] |
Attribution : NON : interverti avec aacN
Notation : 2
Remarque : pré-écho facile à identifier
NOTE FINALE : 23,7, soit 2,9625 / 5
REMARQUES INTERMEDIAIRES SUR PSYTEL :
* La hiérarchisation entre les deux profils VBR n'est guère évidente : à quatre reprises, elle fut conforme à la logique, à deux reprises, elle fut source d'erreur, et à deux reprises, je me suis abstenu de les classer.
* La remarque qui figure en commentaire pour l'aacX lors de la 7ème session explique peut-être cette difficulté à juger : l'aac NORMAL auréole les attaques d'un piou-piou assez évident à cerner ; l'aac EXTREME fait disparaître cette coloration sonore particulière, mais au prix peut-être d'un pré-écho un rien plus marqué. Ce n'est pas sûr toutefois, car la différence est vraiment très ténue.
* On notera que lors des deux premières sessions, mon oreille aura noté un effet de salissement propre à l'aac qui apparait dès l'introduction sur la guitare. Cet effet fut un constat lors de tests plus anciens. Attentif à autre chose par la suite, je n'ai plus prêté attention à ce défaut, qui ne m'a plus non plus sauté aux oreilles... C'est un point toutefois qu'il faudrait vérifier avec plus d'attention.
* On notera aussi que les deux dernières notes baissent sensiblement la moyenne d'ensemble - signe sans doute d'une lassitude de ma part dans l'effort de classification. Réduit aux six premières sessions, aacN obtient 2,6 / 5, et aacX 3,2 / 5 !!!
CONCLUSIONS INTERMEDIAIRES SUR PSYTEL :
* Malgré la difficulté à hierarchiser le profil EXTREME du profil NORMAL, la notation d'ensemble témoigne de la supériorité du profil musclé du codec : à 220 kb/s de moyenne, le son est meilleur qu'à 185 kb/s. La conclusion peut paraître triviale, mais mieux vaut l'expérimenter que la supputer. Le profil EXTREME obtient souvent une note égale ou supérieure à 3 ; la douceur de certains commentaires témoignent de l'impact limité du défaut sur la quailté d'ensemble. L'impression de finesse souffre, mais reste contenu à un niveau raisonnable... quoiqu' insuffisant.
Musepack SV7 (mppenc 1.06) --standard (ou --quality 5) : taille obtenue : 160 ko (198 kb/s)
Musepack SV7 --standard · session [1] |
Attribution : NON - le fichier original fut désigné [dans la paire qui opposait l'original à lui-même :-) ]
Notation : 5, forcément...
Remarque : aucune
Musepack SV7 --standard · session [2] |
Attribution : OK
Notation : 3,5
Remarque : Effet piou-piou assez désagréable, encore que ce défaut s'éloigne moins de la netteté de l'attaque originale que le traditionnel effet de pré-écho. Perceptible au jeu de la comparaison, mais je ne suis pas certain qu'il soit flagrant à celui de l'écoute immédiate. Mon oreille s'éveille à nouveau aux défauts propres au mpc ?
Musepack SV7 --standard · session [3] |
Attribution : OK
Notation : 4
Remarque : piou-piou que je discerne par intermittence. Par deux fois, j'ai du réinitialiser la note, car je n'entendais plus de différence. Maitenant, la certitude est acquise, et le défaut me reparait très net, encore que bien moins désagréable que le défaut propre au pré-écho.
Musepack SV7 --standard · session [4] |
Attribution : OK
Notation : 3,5
Remarque : piou-piou : mpc5. Même remarque que précédemment : le défaut est vraiment évident : il auréole l'attaque d'une couleur facilement discernable. Le défaut est certes évident, mais la gêne est vraiment limitée : l'attaque reste nette (tac-tac, et non tchac-tchac), c'est l'essentiel. Toutefois, pas de transparence, c'est clair...
Musepack SV7 --standard · session [5] |
Attribution : OK
Notation : 4,5
Remarque : piou-piou (mpc5 donc). Etrangement, le défaut me semble bien moins gênant que lors de la session précédente. Comme quoi...C'est bien meilleur que le fichier [1=aacN] à mes oreilles.
Musepack SV7 --standard · session [6] |
Attribution : OK
Notation : 4,8
Remarque : Pareil : légère coloration (piou-piou) mais infiniment moindre que le précédent. Immédiatement perceptible, mais toujours une bonne netteté des attaques : identifiable, mais pas très gênant.
Musepack SV7 --standard · session [7] |
Attribution : OK
Notation : 4,4
Remarque : piou-piou
Musepack SV7 --standard · session [8] |
Attribution : OK
Notation : 4,5
Remarque : piou-piou : mpc 5. A noter qu'il m'aura fallu attendre la fin du test et constater que deux paires restaient vierges pour identifier le défaut, vraiment limité.
NOTE FINALE : 34,2 soit 4,275 / 5
COMMENTAIRES INTERMEDIAIRES SUR MUSEPACK --STANDARD :
* Tout d'abord, on se méfiera des notes : le défaut est non seulement perceptible, mais il est si particulier qu'il trahit le format mpc. Je peux très bien implicitement lui accorder une note flatteuse, puisque mes chances de donner une telle note à un adversaire sont faibles...
* Néanmoins, on remarquera surtout que le défaut perçu est décrit comme 1/ ÉVIDENT, mais aussi 2/ ANODIN. Autrement dit, on peut aisément discerner (et encore, pas toujours), mais son impact sur le plan de la netteté est faible. La couleur de l'attaque est modifiée (le piou-piou qui enrobe les castagnettes), mais il faut connaître l'original pour être certain que cette couleur est introduite par un codec. Le sentiment de finesse est largement supérieur à l'aac, pour un débit sensiblement moindre. Toutefois, on le répète, accoutumé au fichier source, le défaut reste aisément perceptible, et peut aussi irriter.
CONCLUSIONS INTERMEDIAIRES SUR MUSEPACK
* le meilleur fichier, sans hésitation possible.
* Néanmoins, faute d'identité avec le fichier d'origine, on ne saurait parler de transparence. Pas d'archivage sérieux avec ce profil.
* Pire, il est possible avec le temps de catégoriser le défaut propre au mpc de la même manière que le pré-écho est assez communément catégorisé. Ce qui rendrait le défaut sensiblement plus génant...
Message édité par gURuBoOleZZ le 04-12-2002 à 14:08:36