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Eglises et cathédrales

n°655768
the real m​oins moins
Posté le 26-02-2004 à 01:20:23  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
http://membres.lycos.fr/gggrrrreee [...] 3_0353.jpg  
 
L?Eglise romane de San Michele de Murato est la plus élégante de Corse, selon Prosper Mérimée. Elle a été construite en 1280. La tour a été surélevée au 19ème siècle. La façade est ornée de nombreuses sculptures d?ornementation. Sur le côté Nord, la tentation d?Eve par le serpent est représentée de manière naïve. Dans le mur on découvre des paons, des lions, un agneau avec une croix, du feuillage de vigne et d?autres choses encore.
Une particularité de cette église, c?est aussi que la tout sur le côté Nord repose sur deux colonnes et forme une sorte de hall d?entrée.
 
 
(smoi qu'ai pris la photo [:franck75])


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Posté le 26-02-2004 à 01:20:23  profilanswer
 

n°655769
Taiche
(╯°□°)╯︵ ┻━┻
Posté le 26-02-2004 à 01:21:49  profilanswer
 

Voilaaaaaaaaaaa ! Une bien belle contribution de notre ami Mouinmouin :jap:


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Everyone thinks of changing the world, but no one thinks of changing himself  |  It is the peculiar quality of a fool to perceive the faults of others and to forget his own  |  Early clumsiness is not a verdict, it’s an essential ingredient.
n°655770
chrisbk
-
Posté le 26-02-2004 à 01:22:26  profilanswer
 

Un bref retour en arriere ;)
Souvenez vous, formidable
 
Une Escale à L?Ere Carolingienne
L'égilse avec atrium et ?Königshalle"
   
 
Le Monastère fut construit en 764 par le comte Cancor et sa mère Willswinda. Propriété de cette famille très influente de l?aristocratie des francs, il bénéficia de la protection de Chrodegang, archevêque de Metz et parent du comte Cancor. Chrodegang en tant que premier abbé, fondit le monastère avec seize moines bénédictins. En 765, les précieuses reliques de saint Nazaire y furent transportées. Dès lors le renom du monastère se ré-pandit et de nombreux dons affluèrent. En 765, son frère Gundeland, lui succéda. La communauté des moines s?agrandit alors rapidement, le contraignant à transférer le monastère de son lieu d?origine à une dune à proximité. En 772, Gundeland offrit le monastère à Charlemagne, et réussit à gagner le privilège de son immunité ainsi que celui de choisir librement l?abbé.
 
   
Lorsch devint alors propriété royale, ce qui signifiait que désormais le monastère devait servir le roi par des corvées et des impôts. Les moines devaient d?autre part effectuer un service militaire pour pouvoir défendre le royaume en temps de guerre. Ces impôts annuels étaient une source essentielle de revenus pour le roi, les monastères constituant des vastes ensembles économiques. Ainsi Lorsch, grâce aux dons qu?elle recevait, possédait des milliers de domaines, dispersés d?une région allant du nord des Pays-Bas jusqu?au sud de la Suisse.
     
Vue sud du monastère de Lorsch (1615)
   
   
 
IUn territoire immense à l?origine de la puissance économique, politique et culturelle du monastère. En effet, outre son importance économique majeur, le monastère était un haut lieu de la culture, et le seul pôle de transmission du savoir. On y enseignait la grammaire, la rhétorique, la dialectique, la géométrie, la musique, l?astronomie et bien évidement la théologie, car il s?agissait en fait de parvenir à une meilleure compréhension de la Bible et des pères fondateurs de l?Eglise.
 
   
HISTOIRE
   
 
Les monastères ont ainsi rassemblés une extraordinaire quantité de documents, manuscrits, livres et il est très probable que sans cette mesure de nombreuses oeuvres de cette époque auraient été perdues. La bibliothèque du monastère comptait alors plus de 300 livres et précieux manuscrits, aujourd?hui dispersés dans différents musées et bibliothèques d?Europe et des Etats Unis. L? histoire de la bibliothèque de Lorsch reflète l?histoire du monastère.
 
   
Son apogée se situe au début du neuvième siècle, puis son importance diminua progressive-ment jusqu?à la fermeture complète au début du 13ème siècle, en con-séquence de la Réforme en 1556. Les bâtiments principaux disparurent, la population ayant besoin des pierres et des briques pour construire leur maison. Seules une partie de l?ancienne église et la ?Königshalle? survécurent. La ?Königshalle? et les ruines de l?ancienne église de Lorsch comptent en Europe parmi les plus importants monuments de l?architecture du haut Moyen Âge. Classées depuis 1991, parmi les 417 sites historiques que recensent les Nations Unies à travers le monde, elles bénéficient aujourd?hui d?une protection particulière. Il y?a plus de mille ans, elles faisaient partie intégrante d?un grand ensemble architectural de plus de 170 mètres de long. Ainsi de la ?Königshalle?, un large chemin longé par deux allées couver-tes menait à l?église entourée elle-même d?une chapelle funéraire et d?un cloître.
     
Timbre poste de la "Königshalle"
   
   
   
LA ?KÖNIGSHALLE?
L'Evangeliaire de Lorsch (vers 810)
   
 
La ?Königshalle? (salle du roi) est un magnifique monument du neuvième siècle. Très caractéristique de l?art carolingien, on y retrouve différents styles architecturaux, romans, byzantins et germaniques. Le terme de ?Königshalle? n?est d?ailleurs pas approprié, car aucune source écrite ou inscription ne nous informent sur la fonction de ce bâtiment. Nous pouvons seulement dire qu?il ne constituait pas l?entrée principale du monastère. Il est presque certain aujourd?hui qu?il n?a pas été construit, comme on l?a longtemps cru, sous Charlemagne , mais cent ans plus tard, à l?époque de Louis le Germanique, dont le petit-fils mort en 876 est enterré à Lorsch.
 
   
De nombreuses hypothèses ont été émises sur les éventuelles fonctions de ce bâtiment. Certains pensent qu?il pourrait s?agir d?une sorte d?arc de triomphe du Haut Moyen Âge, d?autres pensent qu?il s?agit de l?ancienne bibliothèque du monastère ou encore d?un hall d?entrée pour le roi. Cepenant aucune de ces solutions n?est convaincante et la fonction du monument demeure mystérieuse. A l?origine le faîte du bâtiment était bien plus bas, c?est à l?époque gothique que le pignon a été construit de manière aussi abrupte. A l?intérieur de la ?Königshalle? cinq couches de peintures ont été découvertes lors des travaux de restauration.
 
   
La première couche est un ensemble de lettres, qui ont été peintes furtivement après la construction et le crépissage du mur. La signification de ces lettres reste encore inconnue. Il pourrait s?agir d?un fragment d?une prière destinée à être recouverte par la dernière couche de plâtre. Il est possible de la dater entre 830 et 880 environ. La deuxième couche date aussi de l?époque carolingienne. Il s?agit d?une décoration architecturale composée de colonnes avec leurs chapiteaux ioniques. Elle rappelle les peintures antiques mais aussi les décorations de la façade extérieur de la ?Königshalle?.
     
extrait de la pharmacopèe de Lorsch, ècrit au scriptorium du monastère vers 795
   
   
 
Quatre siècle plus tard à l?époque romane une nouvelle couche, a été peinte. Il s?agirait ici d?un personnage auréolé et vêtu de draperies. La quatrième couche date quant à elle de la fin de l?époque gothique et représente une chorale d?anges chantant des louanges à Marie. Enfin la dernière couche fut réalisé à la fin du 17ème siècle. Malheureusement le peintre a fait des trous dans le mur afin de fixer la dernière couche, qui a été effacée il y?a 60 ans. Entre la fin du 17ème siècle et les années 1930, l?étage supérieur n?existait pas. La ?Königshalle? ne formait qu?une seule pièce. Les trois arcs à l?ouest étaient fermés par des murs. Devant l?arc central se trouvait un autel, lié au mur de cette zone. Dans les années trente, les constructions baroques ont été entièrement détruites afin de restituer la disposition architecturale d?origine.
 
   
LES RUINES DE L?ÉGLISE
   
 
A l?époque carolingienne, il y? avait à cet endroit précis un petit atrium. En 1090, après un terrible incendie, l?église fut agrandie. C?est de ces mesures de l?époque romane que nous connaissons la hauteur d?origine du bâtiment carolingien, qui devait être très impressionnant.
 
Le sarcophage de Louis le Germanique datant de 876 est exposé dans l'eglise.
   
Aujourd?hui dans l?église sont entre-posés différents fragments de pierre de toutes les époques. Très souvent, nous ne savons pas exactement où et quand ces pierres ont été trouvées. De ce fait, il est assez difficile d?évaluer systématiquement les matériaux.
 
 
L?objet le plus intéressant exposé est certainement le sarcophage de Louis le Germanique, qui y aurait été enterré en 876. Ce sarcophage en pierre de grande qualité a été trouvé dans la chapelle funéraire. Il est décoré á l?intérieur par une croix et la fontaine de la vie éternelle, symbole du christianisme. On peut facilement établir un lien entre des décorations de ce sarcophage avec les peintures de la ?Königshalle? à l?étage supérieur et celles de l?extérieur sur la façade.
 
   
En admettant que ce sarcophage ait été construit autour de cette année, on peut en conclure de manière presque évidente qu?il y a aussi un lien chronologique étroit entre la chapelle funéraire, la ?Königshalle? et ce sarcophage. Suite à l?enterrement de Louis le Germanique, Lorsch est devenu un lieu d?ensevelissement des rois de la fin de l?époque carolingienne.
 
Ce qui souligne l?importance de Lorsch à la fin du neuvième siècle. Outre le tombeau de Louis le Germanique, nous possédons un autre sarcophage, dont la qualité n?est pas comparable au premier, mais dont le style reste cependant intéressant. D?après la légende il s?agirait du sarcophage du mari de Kriemhild, Siegfried, enterré à Lorsch après son assassinat, ce qui fut à l?origine de la tragédie des Nibelung. D?autre part nous savons qu?une magnifique mosaïque recouvrait le sol et de nombreuses autres boiseries, peintures murales ou objets de cultes décoraient l?ancienne église. Nous avons aussi trouvé quelques fragments d?une vitre de la chapelle funéraire, qui font partie des exemples les plus anciens de vitres d?Europe centrale. Ces fragments sont aujourd?hui exposés au Musée National de Darmstadt.

n°655771
the real m​oins moins
Posté le 26-02-2004 à 01:22:34  profilanswer
 

en fait j'ai plein d'autres photos de c't'église si vous voulez, mais pas online donc bon, faudra vraiment vouloir fort


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n°655774
Taiche
(╯°□°)╯︵ ┻━┻
Posté le 26-02-2004 à 01:23:49  profilanswer
 

Bin bien sûr qu'on veut très fort, c'te question :o


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n°655775
the real m​oins moins
Posté le 26-02-2004 à 01:25:29  profilanswer
 

jpeux poster une photo de chateau? [:dawa]


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Hey toi, tu veux acheter des minifigurines Lego, non ?
n°655776
chrisbk
-
Posté le 26-02-2004 à 01:25:29  profilanswer
 

Huelva - Monastère de La Rábidia
 
 
    Comme dit précédemment, ce monastère a une importance historique : c'est ici que Colomb a préparé son voyage vers l'inconnu.
 
    Le cloître que vous pouvez voir sur cette photo est de type mudéjar, c'est pourquoi il est appelé le "cloître mudéjar". Il s'agit d'une petite merveille d'architecture, d'antant plus intéressante que c'est tout ce qui est resté debout après le tremblement de terre qui ravagea Lisbonne... et la région au 18ème siècle. Il s'agit d'un exemple unique de construction du 15ème siècle.
 
    La visite du monastère est très intéressante et peut se faire avec un moine (en espagnol) ou avec un audio guide (en français) ou un modo-facho-le-peuple-aura-ta-peau (en asm). Certains commentaires de l'audioguide m'ont frappé. L'on insiste beaucoup sur l'importance et le rôle de ce monastère dans l'évangélisation des Amériques, et ce dès le début. Il est même expliqué que le pape serait venu ici pour remercier la vierge d'avoir permis tout cela. Une chapelle est même surnommé la "Bethlehem des Amériques". Ce n'est qu'à la fin de la visite que l'on évoque, rapidement, les massacres et le génocide culturel qui s'est déroulé dans les terres nouvellement découvertes...


Message édité par chrisbk le 26-02-2004 à 01:26:10
n°655777
the real m​oins moins
Posté le 26-02-2004 à 01:26:08  profilanswer
 

http://membres.lycos.fr/gggrrrreeeggg/corsica/104_0451.jpg :p


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n°655779
Taiche
(╯°□°)╯︵ ┻━┻
Posté le 26-02-2004 à 01:27:21  profilanswer
 

Ah yaisse, c'est ton voyage en Corse ? C'est sympa, bien que hors-topic [:icon12] Encore qu si tu as quelques infos historiques, on pourra certainement dedaler avec les modos... [:icon12]


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n°655780
the real m​oins moins
Posté le 26-02-2004 à 01:27:36  profilanswer
 

<hs>
http://membres.lycos.fr/gggrrrreeeggg/corsica/102_0240.jpg
maaaamaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan :cry:
</hs>


Message édité par the real moins moins le 26-02-2004 à 01:27:44

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Posté le 26-02-2004 à 01:27:36  profilanswer
 

n°655781
chrisbk
-
Posté le 26-02-2004 à 01:29:29  profilanswer
 

Dieppedalle : Monastère Sainte-Barbe (quelle barbe)
Dieppedalle cache des mystères dans ses falaises ! 45 caves creusées dans la falaise par des moines troglodytes. 1472 :
Des pénitents du Tiers-Ordre de Saint-François fondent un monastère dans d'anciennes carrières, en exploitation probablement dès l'époque gallo-romaine. Deux raisons expliquent cet emplacement : la faiblesse des ressources de l'époque, dans un pays affaibli par la guerre de cent ans, et la volonté de modestie de cet ordre mendiant qui ne vit que de la quête. Pendant 150 ans, les moines et les prêtres vont subsister dans ces pièces, froides et humides. Chapelle, église, dortoir, réfectoire, cuisine, salle capitulaire, toutes les fonctions d'un monastère classique sont hébergées dans une pièce souterraine différente, taillée au pied de la falaise et reliées entre-elles par des galeries. Durant un siècle et demi, une trentaine de moines vont faire vivre ce lieu de culte fréquenté de toute évidence la population des alentours. Des graffitis marins attestent que les matelots de l'époque venaient au monastère recommander leur vie à Dieu avant d'embarquer. 17e s. :
Entre 1612 et 1632, les moines vont peu à peu construire des bâtiments entre le pied de ka falaise et de la Seine. Une église d'abord, puis des bâtiments de vie, tandis que dans le même temps, les Pénitents s'installent et prospèrent à Rouen (où l'on trouve le cloître du même nom). A ce moment, le couvent des Pénitentds est lieu d'accueil et de repli, ce qu'il ne cessera plus d'être. En 1685, les Protestants persécutés après la révocation de l'Edit de Nantes se réuniront à Sainte-Barbe. Au 17e et 18 e siècle, les religieux hébergeront des aliénés et des «Libertins». Des internements discrets ont lieu au couvent. Révolution - 20e s. :
A la Révolution, les derniers frères du Couvent se dispersent. L'église est transformée en «Temple de la Raison». En 1790, un industriel prend possession des lieux pour les transformer en filature. Un projet qui ne sera pas mené à terme. Il faudra attendre 1836 pour qu'un particulier rachète les lieux et en fasse don aux Soeurs de Saint-Joseph de Cluny. La vie religieuse reprendra alors pour un siècle.
D'abord pensionnat de jeunes filles , le couvent servira ensuite de maison de retraite. En 1947, les soeurs quitteront définitivement les lieux afin de s'installer à Darnétal. Depuis 1948, les bâtiments abritent un centre d'accueil d'urgence de l'Oeuvre normande des mères, une association qui aide les femmes en difficulté et leurs depuis 1942. Depuis 1994, l'association Art et Echanges a décidé de mettre le monastère souterrain en valeur afin d'en permettre la visite.


Message édité par chrisbk le 26-02-2004 à 01:29:36
n°655782
the real m​oins moins
Posté le 26-02-2004 à 01:30:20  profilanswer
 

Taiche a écrit :

Ah yaisse, c'est ton voyage en Corse ? C'est sympa, bien que hors-topic [:icon12] Encore qu si tu as quelques infos historiques, on pourra certainement dedaler avec les modos... [:icon12]


11h23: un petit fortin a titillé ma curiosité, et nous nous sommes arrêtés non loin de là ... Il s'agit vraisemblablement du fortin de Pasciolo. Un petit sentier avait l'air d'y mener et nous nous y sommes aventurés...   Une fois arrivés sur place   , j'y ai "trouvé" un petit passage sous-terrain * ... et après avoir rassemblé tout mon courage, je m'y suis aventuré ; décevant, il n'y avait là qu'un petit fond d'eau et une ouverture à l'autre bout, qui donnait à l'éxterieur du fortin. J'aime bien ce genre de découverte  (le fortin, pas seulement le sous-terrain...).
 
 
*:
http://membres.lycos.fr/gggrrrreeeggg/corsica/104_0457.jpg
 


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n°655783
the real m​oins moins
Posté le 26-02-2004 à 01:31:21  profilanswer
 

taiche >> si ça t'interesse tu sais ou trouver la suite ;)
t'auras meme des photos exclusives :ouch:


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n°655784
Taiche
(╯°□°)╯︵ ┻━┻
Posté le 26-02-2004 à 01:33:52  profilanswer
 

Toujours dans la catégorie "on en prend plein les mirettes", on va aller faire un petit tour dans le Gers.
 
Gazax-Bacarisse est sur la route de la ténarèze, en voici la chapelle : http://scara.free.fr/patrim/patrim/cantons/montesquiou/photos/bacarisse.jpg
A Monclar-sur-Losse, le siège du prieuré de St-Barthélemy de Labarthe, appartenant aux prémontrés de la Case-Dieu de Marciac. Seigneurie appartenant aux Massens, vassaux des Montesquiou : http://scara.free.fr/patrim/patrim/cantons/montesquiou/photos/monclar.jpg
L'église de Dému : http://scara.free.fr/patrim/patrim/cantons/eauze/photos/demu1.jpg
L'église de Séailles : http://scara.free.fr/patrim/patrim/cantons/eauze/photos/seaille2.jpg
Cazaux-d'Anglès : http://scara.free.fr/patrim/patrim/cantons/vic/photos/cazauxeglise.jpg


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n°655787
chrisbk
-
Posté le 26-02-2004 à 01:35:19  profilanswer
 

Comps  était en 1031 le siège d'une «vicaria», division civile ancienne. C'est ce qui explique l'importance de son église  Saint-Paul qui appartenait à l'abbaye bénédictine de Savigny, comme plusieurs voisines dont Crupies. Ce prieuré est superbement isolé sur un petit promontoire, devant un large paysage. On s'étonne de cet édifice en croix grecque, dont naguère on disait le plan rapporté d'Orient. Il s'agit tout simplement d'une église dont la nef et le clocher sont restés inachevés : la visite pastorale de 1509 permettait aux fidèles de l'agrandir.
 
L'extérieur est bâti en petit appareil régulier de grès. Dans le parement, au sud de l'abside semi-circulaire, on devine qu'une absidiole méridionale a disparu, l'absidiole nord étant remplacée par une chapelle à voûte d'ogives du XVe siècle. Une porte, peut-être du XIVe siècle, s'ouvre à l'ouest dans l'embryon de nef. Au-dessus se trouve remployé un petit fragment de frise composé de deux rangées de têtes aux yeux exorbités, bouche ouverte, souvenir en plein XIIIe ou XIVe siècle des têtes coupées préromaines. La souche du solide clocher est renforcée de pilastres nus destinés à porter un élément qui n'a jamais existé. A l'intérieur, ce qui frappe, c'est la hauteur des voûtes, en particulier de la coupole portée par les arcs d'encadrement de la croisée et par leurs pilastres à dosserets multiples. Du côté de la nef l'arc retombe sur deux colonnes engagées, celle du sud ayant une base seulement ébauchée. La nef se réduit à une petite travée et l'on reconnaît dans les croisillons les entrées des absidioles.
 
Des 3 000 femmes ayant répondu, anonymement, à ce questionnaire qui faisait le tour de la sexualité féminine (orgasme, coït, clitoris, masturbation?), 82 % déclaraient qu?elles se masturbaient, et, parmi elles, 95 % parvenaient sans peine à l?orgasme chaque fois qu?elles le voulaient. Ce qui, d?après la sexologue, contredisait l?idée couramment admise que les femmes sont "lentes à démarrer", et qu?elles ont du mal à parvenir à l?orgasme. Pratiquement, l?enquête a permis de distinguer six types de masturbation (avec quelques variantes).
 
 
 
La coupole passe du rectangle de base à l'octogone grâce à de larges trompes où le XIXe avait placé des motifs. La moulure en quart de rond qui court au bas de l'octogone, la perfection et l'ampleur de la coupole, le tracé brisé des arcs d'encadrement et des voûtes assignent à l'édifice une époque postérieure au milieu du XIIe siècle.
 
Cette datation tardive contraste avec le caractère archaïque de la sculpture. Celle-ci, présente sur les moulures placées au départ des arcs et du cul-de-four manque de relief ou se réduit à une simple gravure. Le répertoire souvent d'origine ancienne, reste décoratif et parfois maladroitement exécuté : croix grecque gemmée, cercles à rayons, entrelacs quadrilobés, spirales, câbles, marguerite à pétales incurvés et en queue d'aronde, palmettes, oiseau au plumage strié. Si la frise de l'abside, malheureusement très empâtée, présente des bâtons, des frettes, des triangles alternés, des macles, une croix «de Malte», on distingue aussi un timide essai de figuration avec des quadrupèdes traités de façon sommaire. Les spirales rappellent Crupies, l'oiseau et le gros quadrupède au cou monstrueux ont des analogues à la crypte de Cruas. Ce sont des remplois provenant de l'église précédente, que 1es moines de Savigny ont élevée peu après leur installation vers 1031 et dont la décoration, bien que maladroite, reste exceptionnelle dans la région. Sur les murs subsistent des traces d'une litre aux armes des Vesc.
 
 "Je m?excite toujours de la même façon : mon doigt caresse mon clitoris et parfois j?enfonce en même temps un autre doigt dans mon vagin. Je ne caresse que ma zone génitale" ; "Je me masturbe en massant latéralement mon clitoris, doucement d?abord, puis en augmentant l?intensité de la pression. Je me sers de l?index (une seule main)" ; "mes doigts caressent mon clitoris et, de ma main libre, je gratte, tire, pince le bout de mes seins. Je me caresse alternativement de haut en bas et en rond. Mes jambes sont tantôt jointes, tantôt écartées. Je trouve particulièrement excitant d?immobiliser ma main et de continuer la friction en remuant mon sexe contre mon doigt".
 
La chapelle Saint-Michel était l'église paroissiale du vieux village de Rémuzat situé sur un replat (le titulaire indique bien le perchement) de la rive droite de l'Oule.
 
Au diocèse de Die dès 1270, le cours de la rivière formant approximativement la limite de Die et de Gap, le village  descendit et changea de rive. L'église ancienne de la rive droite était cependant Saint-Auban, connue dès 851, dont provient peut-être une frise romaine à rinceaux, devenue pierre d'autel à Saint-Michel.
 
L?édifice a été, peut-être au XIVe siècle, entouré par le rempart de l'agglomération, qui s'est appuyé sur ses faces sud et ouest en en faisant ainsi un angle de l'enceinte. Maintenant on entre dans l'église en traversant les restes de l'ancien ch?ur orienté. La nef comprend deux travées, couvertes d'un berceau légèrement brisé. Des pilastres de plan rectiligne, sans ressauts, reposant sur une simple base débordante, reçoivent la retombée d'un doubleau. Il n?y a pas d'arcs de décharge et le cordon mouluré qui court à la naissance de la voûte affecte la forme, parfois maladroite, du quart de rond. On a là une variante de l?église romane tardive de ce secteur aux confins de Die, Gap et Sisteron, reconnaissable à la médiocrité de l?appareil, au berceau brisé avec doubleaux, à l'absence d?arcs de décharge, aux moulures en quart de rond. Cornillac, Lemps ou Montmorin en constituent d?autres exemples au XIIIe siècle.
 
 La femme peut aussi se coucher sur le ventre (5,5 %).
 
"Je suis couchée sur le ventre, les jambes légèrement écartées et je me sers des deux mains, la droite appuyée sur le clitoris, la gauche serrée contre elle pour augmenter la pression. En remuant le bassin de haut en bas, modérément vite, j?obtiens la friction que je désire sur la région de mon clitoris" ; "Je me masturbe sur le ventre, les jambes jointes en pressant mon clitoris avec l?index et le médius des deux mains, l?une sur l?autre. Parfois je me caresse les seins ou les fesses d?une main, ou je glisse mes doigts dans mon vagin" ; "Je débute par une caresse circulaire du clitoris et de temps en temps je frotte de haut en bas, le clitoris serré entre deux doigts.
 
 
Pour terminer une petite chapelle ruinée mais qui se rattache à l?histoire des seigneurs de Vesc
 
 
 
Mentionnée dès 1031 dans la «Gallia Christiana» comme une chapelle de la «vicaria» de Comps, NotreDame-de-la-Calle à Dieulefit, en ruine depuis quelques siècles, se trouve dans le cimetière, à l'ouest de la ville. Construite sur un site gallo-romain, elle ne présente plus que quelques pans de mur en petit appareil, recouverts de lierre. A l?est, les vestiges de l'église romane reposent sur des murs plus anciens, entre lesquels on a découvert des pièces de revêtement de marbre en «opus sectile», et des tombes recelant des armures, probablement celles des Vesc qui sont enterrés ici. En effet, la coseigneurie de Dieulefît était pariée entre les seigneurs de Comps, puis de Vesc et les Hospitaliers de Saint-Jean de Poët-Laval tout proche. Notre-Dame-de-la-Calle fut utilisée jusqu'aux guerres de religion. Elle avait été restaurée à l'époque gothique, ce qui pas sa ruine quelques années après. A l'ouest par contre, l?analyse des murs permet de restituer un édifice de plan polygonal.
 
 
 
Enfin deux monuments un peu en dehors des itinéraires proposés mais qui me semblent particulièrement intéressants, l?un sur un site très connu : le Poët-Laval ; le second pratiquement inconnu et ruiné, mais très attachant : Notre-Dame à Aleyrac
 
 
 
La chapelle des commandeurs de Saint-Jean de Jérusalem fut fondée au XIIe siècle par les Hospitaliers qui avaient créé une commanderie au Poët-Laval, en liaison avec une maladrerie implantée dans la vallée de Dieulefït. Les Hospitaliers contrôlaient un itinéraire jusqu'à Saint-Gilles-du-Gard où se trouvait le Prieur dont Poët-Laval dépendait, proche du lieu d'embarquement pour la Terre-Sainte.
 
 
 
Deux seigneurs furent nommés Grand Commandeur de l'ordre : Arnaud de Comps en 1163 et Bertrand de Comps en 1244. Ce dernier, mort au siège d'Antioche, augmenta considérablement les possessions de l'ordre, mais au XIIIe siècle les Comps «tombèrent en quenouille» dans les Vesc, qui furent seigneurs de Dieulefit, Vesc, Montioux et Comps. La fondation de cette chapelle de Poët-Laval est liée à ces commandeurs, elle fut d'abord dédiée à Saint-André pour prendre ensuite le vocable de Saint-Jean. Elle est entourée de la commanderie et du donjon de Poët-Laval.
 
 
 
Aujourd'hui ruinée mais bien mise en valeur au milieu du village restauré, la chapelle des Commandeurs offre le plan très simple d'une abside conservée, surmontée d'un clocher plus récent, ouvrant sur une courte nef dont la voûte n'a que partiellement traversé les âges. Les traces d'un portail sont visibles au sud, quelques bonnes assises romanes lui font face au nord. Les dispositions romanes de la voûte ont disparu : elle était soutenue par des arcs engagés dans les murs.
 
 
 
Rythmée de cinq arcatures en plein-cintre, l?abside est couverte d'un cul-de-four à quatre pans ou compartiments, séparés par trois nervures du XIIIe siècle. La corniche est curieusement décorée de motifs géométriques figuratifs ou non, d'une facture très archaïque peu incisée, elle est constituée d'éléments dont certains rectilignes sont des remplois. Les chapiteaux et les consoles qui la soutiennent paraissent également des remplois. Ils sont décorés sur leurs trois faces de manière archaïque, avec des variations géométriques et des feuillages encadrant parfois quelques masques.  Leur style est à rapprocher de celui des éléments de remploi visibles à Sainte-Anne du Pègue, mais aussi de Saint-Paul de Comps qui peuvent être attribués à un premier édifice du XIe siècle, à Saint-Etienne de Montjoux.  On peut placer sans trop de difficulté la construction de cette chapelle au milieu du XIIIe siècle, au moment où Bertrand de Comps est précisément grand commandeur, sans préjuger de la datation de certains éléments en remploi.
 
 
 
Au Poët-Laval, une autre église existait dès cette époque, il s'agit de Saint-Martin dans la combe du même nom à l'ouest du village : aujourd'hui détruite, cette église n'est connue que par les nombreux remplois visibles dans les façades des maisons de ce quartier, datables du XIIe siècle.
 
 
 
Classées Monument Historique depuis 1905, les ruines de l'église Notre-Dame se dressent juste en contrebas du col d'Aleyrac, entre la Bégude-de-Mazenc et Salles-sous-Bois, près d'une importante voie de passage médiévale. Cette abbaye de religieuses bénédictines dépendant de l'Ile-Barbe de Lyon est connue dès 1105 mais, après une période d'expansion au XIIe siècle, elle subit les troubles de la fin du XIVe siècle et en 1427, les religieuses étaient réfugiées à Valréas. En 1449, l'abbé de 1'lle-Barbe unit ses biens à ceux de la collégiale Sainte-Croix à Montélimar et en 1528, la seigneurie passe définitivement entre des mains laïques.
 
 
 
Du monastère primitif, ne subsiste que l'église qui a malheureusement été dépouillée d'une grande partie des pierres de son parement extérieur au siècle dernier. Il est probable que les bâtiments monastiques s'élevaient en aval, à l'emplacement du cimetière, car des traces d'ancrage de toiture subsistent encore sur le mur sud.
 
 Certaines femmes se frottent à un objet doux (4 %).
 
"Je fais avec le drap une petite boule à peu près de la taille d?un poing (je me servais de la tête de mon pauvre ours en peluche, mais depuis que j?ai passé l?âge de dormir avec un ours, je me contente d?une poignée de drap). Je me couche sur le lit, la boule appuyée sur mon clitoris. Puis je remue les hanches avec un mouvement circulaire jusqu?à ce que je jouisse" ; "Je ne me masturbe pas vraiment, je me frotte à peine contre le drap, pas plus?" ; "Je me masturbe d?habitude sur le coin d?une chaise, je me frotte, les jambes serrées. J?ai découvert cette méthode par hasard quand j?avais 4 ans" ; "Je me frotte lentement contre mon lavabo, en appuyant très fort mon pubis, la fraîcheur de la céramique m?excite beaucoup".
 
La façade ouest que l'on découvre en arrivant apparaît largement ajourée au-dessus du vide : trois fenêtres à double ébrasement, un clocheton à deux arcades qui surmonte le pignon, et une porte maintenant inutile. Celle-ci en effet, s'ouvre au-dessus de l'eau : à l'extérieur coule le ruisseau d'Aleyrac, à l'intérieur une source miraculeuse. Un pont devait permettre de rejoindre la rive opposée. Des traces d'ancrage d'une charpente et d'une toiture au-dessus de la porte attestent l'existence, à une époque indéterminée, d'un porche, peut-être de bois. A l'intérieur, un plancher couvrait une salle aujourd'hui à ciel ouvert où coule une source miraculeuse.
 
 Peu de femmes effectuent systématiquement une pénétration vaginale (1, 5 %) et plus de la moitié commencent par stimuler manuellement leur clitoris.
 
"Je pose un doigt sur mon clitoris et de l?autre main je fais aller et venir le goulot d?un bouteille en plastique dans mon vagin" ; "Mon mari remue un godemiché dans mon vagin pendant que j?appuie un vibromasseur sur mon clitoris" ; "Le plus souvent je remue les doigts dans mon vagin, de temps en temps je les laisse immobiles, toujours enfoncés".
 
La patine du temps a donné une couleur grise, presque uniforme, aux moellons des murs faits de calcaire et aux claveaux du sommet des voûtes taillés dans le tuf. La perfection de la taille des pierres n'a pas empêché la réalisation d'un enduit à faux joints rouges sur fond blanc, à peine visible aujourd'hui. Une croix de consécration rouge se devine encore sur les murs de l'abside.
 
 
 
La nef compte trois travées rythmées de larges arcatures, aveugles au nord mais percées d'une fenêtre à double ébrasement au sud. Un transept s'ouvre vers une quatrième arcature et chaque croisillon donne sur une petite absidiole voûtée en cul-de-four et éclairée par une fenêtre axiale. Une travée de ch?ur précède l'abside pentagonale dont chacun des trois pans médians est percé d'une fenêtre à double ébrasement aujourd'hui obturée.
 
 
 
La voûte de la nef était en berceau très légèrement brisée comme l?on peut l'observer à hauteur de la première travée à l'ouest.  Elle était soutenue par des- arcs doubleaux reposant sur des pilastres. La seule décoration est celle de la corniche moulurée d'une doucine qui souligne la naissance de la voûte, celle des doubleaux et des arcatures latérales qui rythment les murs gouttereaux. Sur le côté sud de l?église, s'y ajoute une simple volute sculptée sur la face latérale de la pierre et que l'on retrouve identique sur celle du petit placard de l'abside.
 
 
 
La position de cette église en travers d'une vallée si étroite étonne et l'on imagine mal aujourd'hui la vie de ces moniales ainsi isolées. L'implantation du monastère s'explique peut-être par le seul souci de christianiser les vertus de la source miraculeuse mais le voisinage de la grande route d'Allemagne en Provence devait faire de ce lieu une halte privilégiée pour les pèlerins et autres voyageurs si nombreux au Moyen Age.


Message édité par chrisbk le 26-02-2004 à 01:36:02
n°655790
chrisbk
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Posté le 26-02-2004 à 01:39:08  profilanswer
 


Appelée aujourd'hui " vieille chapelle ", mutilée et incomplète, c'était l'église paroissiale primitive. Elle reste le monument le plus vénérable de Verneuil, parce que le plus ancien. Construite peu après l'an 1000, au bord du ravin, dominant le cours du Douzenan, elle était dédiée à " la bonne dame " et nos pères la désignèrent sous le nom d'église Notre-Dame sur l'eau.
 
Calaminois d'origine, Alain Vluggen a toujours aimé et pratiqué le sport. En effet, il était joueur de volley-ball à la Calamine, réserve et entraîneur de plusieurs équipes à Eupen.  
 
 
La façade et les deux premières travées ayant disparu, on accède à la nef du XI ème siècle par un porche aménagé sous un arc doubleau,. Il subsiste trois travées suivies d'une abside en hémicycle voûtée en cul de four. A droite (côté sud), les deux arcades aveugles des premières travées étaient percées de fenêtres murées à la suite de remblais extérieurs intempestifs, qui obstruent également la fenêtre axiale de l'abside. La troisième travée s'élargit au sud, formant l'ébauche d'un transept.
 
 
 
En novembre 1996, suite à un accident de voiture, Alain devient handicapé des membres inférieurs. Il restera trois mois dans le coma et subira une dizaine d'interventions chirurgicales.
 
 
Au nord les arcades ont été en partie évidées et reprises selon un tracé brisé, laissant apparaître les sommets des anciennes fenêtres du mur gouttereau primitif. A la fin de l'époque romane en effet, l'église a été élargie d'un bas côté nord, appliqué contre la nef au moyen d'une voûte en quart de cercle, et terminé à l'est par une absidiole en hémicycle, percée d'une fenêtre axiale.
 
 
 
Pendant cinq ans, il suivra un programme de revalidation au C.R.F. du Centre Hospitalier Peltzer-La Tourelle de Verviers. Après quoi, il voulu se relancer dans le sport de compétition.
 
 
 
A l'époque gothique, vraisemblablement au XIV ème siècle, les murs de l'abside et de l'absidiole furent rehaussés, formant deux tours hémicylindriques contiguës et couronnées de créneaux. Ce système défensif devait s'intégrer dans les fortifications de la ville close.
 
 
Il en parle donc à un ami, qui le met en contact avec la fédération du sport belge adapté et paralympique Wallonie-Bruxelles. Celle-ci le dirige, alors, vers Didier Simons du Club Handcycling Promotion qui deviendra, par la suite, son entraîneur.
Par sa volonté, Alain atteindra des sommets en s'entraînant de 8 à 10 heures par semaine dans un club liégeois pour valides.  
 
Les assises du clocher disparu ont été converties en un pigeonnier exposé au midi.


Message édité par chrisbk le 26-02-2004 à 01:39:58
n°655791
the real m​oins moins
Posté le 26-02-2004 à 01:39:48  profilanswer
 

j'arrive pas à suivre :'(


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Hey toi, tu veux acheter des minifigurines Lego, non ?
n°655793
Taiche
(╯°□°)╯︵ ┻━┻
Posté le 26-02-2004 à 01:40:27  profilanswer
 

Porterie
 
En arrivant à Vauclair,  le visiteur aperçoit d'abord les ruines du bâtiment de la Porterie, récemment dégagé et fouillé. On y voit, à gauche et à droite de la voie d'accès, des salles avec d'anciennes cheminées. Dans celle de gauche subsistent encore des bancs de pierre adossés au mur. Sans doute, était-ce là que se distribuaient les aumônes aux pauvres.  
En réalité, les ruines actuelles sont celles d'un bâtiment plus tardifs (XVIe siècle) qui était intact en 1914 et qui orné d'un beau portail d'entrée construit en 1695 par l'abbé Louis Brulard. La présentation des vestiges découverts au cours des fouilles mettra en valeur les tracés beaucoup plus vastes des premiers bâtiments du XIIIe siècle.  
Plusieurs puits anciens et des caves ont été découverts dans ce secteur, avec une quantité importante de poteries anciennes.  
                       
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Puits gaulois
 
De même, les chercheurs y ont mis au jour un four de potier gaulois et un remarquable puits gaulois du premier siècle, au fond duquel a été découvert un beau chaudron en bronze.  
                         
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Eglise Paroissiale Saint-Martin
 
Ayant franchi la porterie, le visiteur peut découvrir, à gauche, au ras du sol, les fondations de l'ancienne église paroissiale Saint-Martin qui fut desservie par les moines jusqu'à la Révolution Française. Les multiples sépultures de l'ancien cimetière paroissial enserrent les vestiges du sanctuaire disparu. Ce dernier était une petite église gothique, avec abside arrondie et de puissants contreforts.  
                       
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Bas-fourneaux gaulois
 
Entre les fondations de l'église Saint-Martin et les ruines très visibles du colombier, les recherches ont mis au jour les restes d'une série de petits ateliers gaulois de métallurgie (bas-fourneaux de fer et de bronze).  
                         
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Le colombier
 
Quant il arrive à Vauclair, le visiteur est souvent intrigué par les restes meurtris d?une tour octogonale, avec un revêtement de briques rouges, qui se dressent, à gauche, au-delà de la porterie. Il s?agit de l?ancien colombier de l?abbaye. On sait qu?il s?agissait là d?un droit féodal et que ce bâtiment, que l?on trouve à l?entrée des abbayes et des châteaux, était surtout un symbole seigneurial.  
   
Le type de construction de Vauclair, avec sa parure de briques rouges, est assez rare dans le Laonnois et le Soissonnais. Un type identique subsiste, intact, à Laon : le colombier des évêques. Comme celui de Vauclair, il remonte au XVIIè siècle.  
   
Dans la longue histoire de Vauclair, le colombier actuel n?est donc qu?un témoin récent. L?histoire l?a pourtant durement balafré de sa griffe meurtrière. Ce sont surtout les tirs d?artillerie des violents combats du Chemin des Dames, en 1917, qui ont fait de l?élégante construction de jadis une silhouette bien meurtrie. Mais d?autres blessures se lisent fort bien sur la corniche de pierre : les traces visibles des mousqueteries « espagnols » du XVIIè siècle. Sans doute, comme dans les églises fortifiées de la Thiérache, les habitants s?étaient-ils réfugiés alors, dans cette solide tour, pour se défendre des incursions des bandes espagnoles ou navarraises.  
                         
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Hôtellerie
 
Dans le modèle décrit, l'interpréteur de protocole utilisateur (USER-PI) instaure le canal de contrôle. Ce circuit de communication utilise le protocole Telnet. A l'instauration de cette connexion, des commandes FTP standard sont générées par le USER-PI et transmises au processus serveur via le canal de contrôle. (L'utilisateur pourra néanmoins établir une liaison de contrôle directe avec le SERVER-FTP, à partir d'un terminal TAC par exemple, et générer les commandes standard indépendamment, en se substituant au processus USER-FTP). Des réponses standardisées sont émises en retour par le SERVER-PI au USER-PI via le canal de contrôle alors établie.
                         
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Le bâtiment des convers
 
En progressant vers les ruines du monastère, le visiteur aperçoit d'abord à sa droite les vestiges encore imposants de l'immense bâtiment des frères convers. Intact et sous toit en 1914, il était alors l'un des plus beaux du genre et des mieux conservés.  
Construit dans la première moitié du XIIIe siècle, il ne mesure pas moins de 70 mètres de long sur 15 de large. Les murs étaient épaulés par de puissants contreforts à trois ressauts, réunis au sommet par des arcs en plein cintre, comme c"est le cas au bâtiment des convers des abbayes de Clairvaux et de longpont. Un coucou pour HappyHarry.
Au rez-de-chaussée se trouvait, dans la partie nord, le grand cellier ou magasin d'approvisionnement du monastère. Il est divisé en deux nefs de sept travées, voûtées d'ogives retombant sur une rangée de six colonnes trapues aux chapiteaux très simples, Au sud du cellier, séparé par un passage dont une des voûtes subsiste encore, on découvre le réfectoire des convers. Comme le cellier, il est divisé en deux nefs de six travées couvertes également d'ogives reposant sur cinq colonnes, dont les chapiteaux sont plus ornés que ceux du cellier.  
Aujourd'hui encore, cet alignement de colonnes garde belle allure et présente un beau témoignage d'art cistercien du XIIIe siècle.  
A l'étage de ce bâtiment, sur toute la longueur, se trouvait le dortoir des convers, divisé en deux nefs de quatorze travées, avec rangée de treize colonnes recevant la retombée des voûtes sur croisées d'ogives.  
Dans la dixième travée, à partir du Nord, un escalier descendait directement dans l'espace appelé "ruelle des convers".  
On notera qu'en 1914, ce superbe édifice avait encore une magnifique charpente en bois de châtaignier, dont la maquette est exposée à Vauclair.  
   
 
Les frères convers
 
Qu'étaient donc ces frères convers qui habitaient dans cette aile ? Pour les aider dans leurs travaux et leur permettre d'être à l'église pour les longs offices de nuit et pour ceux qui les appelaient encore au choeur sept fois le jour, les moines cisterciens s'étaient adjoint des frères convers (ou frères lais) qui, au moyen-âge, étaient pour la plupart des illettrés, d'humble origine. Les frères convers menaient une vie différente de celle des moines. Leur office, composé de Pater, d'Ave et de Credo, était beaucoup moins long, ce qui leur donnait le temps de se livrer à la culture des champs, à l'élevage des troupeaux comme aussi aux divers métiers nécessaires à la vie d'une communauté en économie fermée : boulanger, meunier, forgeron, maçon, bûcheron, cordonnier, etc.  
Ce sont aussi les frères convers qui exploitaient les célèbres "granges" cisterciennes. Sous ce nom, on désignait les centres d'exploitation agricole qui pouvaient se trouver en des régions parfois très éloignées du monastère.  
                         
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Les pressoirs
 
Avant d'arriver aux ruines du bâtiment des Convers, le visiteur pourra remarquer les fondations d'un mur assez épais qui enclôt un espace important devant le mur ouest du cellier. Une citerne à moitié voûtée est encastrée dans la partie sud de ce mur. Il s'agit de l'emplacement des anciens pressoirs monastiques. Les fouilles ont permis d'y découvrir les vestiges bien conservés d'un grand pressoir à quatre bras verticaux dont les bases étaient bloquées par un jeu d'importantes poutres de chêne remarquablement agencées.  
                         
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Le cloître
 
Comme il a été récemment recouvert de gravier, le tracé exact du cloître du XIIl° siècle apparaît très clairement aux yeux du visiteur. Le cloître antérieur du XII° siècle, qui épousait une partie des galeries nord et est du cloître actuel, était plus restreint, à l?échelle des premiers monastères cisterciens du Xlle siècle, beaucoup plus simples que ceux qui prirent leur place, un siècle plus tard, après la grande réussite cistercienne. Au visiteur qui arpente actuellement les anciennes galeries du cloître, rappelons qu?un certain nombre de seigneurs et d?anciens abbés reposent toujours à cet endroit. C?était une coutume d?inhumer dans les galeries du cloître ceux qui confiaient leur dépouille funèbre à la prière des moines.  
                         
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Galerie de la collation
 
Une situation plus complexe peut apparaître lorsque un ou plusieurs intermédiaires sont présents dans la chaîne de communication. On trouvera trois types d'intermédiaires: les proxy, les routeurs, et les tunnels. Un proxy est un agent actif, recevant les requêtes destinées à une URI dans sa forme absolue, recomposant tout ou partie du message, et réémettant la requête transformée à destination de l'URI. Un serveur est un agent actif, agissant en tant que "surcouche" par rapport à d'autres serveurs et si nécessaire, traduisant le protocole à destination et en provenance du serveur visé. Un tunnel est un agent passif ne servant que de relais entre deux parties d'une même connexion, et de ce fait sans modifier le message; les tunnels sont utilisés lorsque le message doit traverser un intermédiaire (comme un "firewall" ) même si celui-ci ne peut interpréter le contenu des messages. Toute partie de communication n'étant pas un tunnel doit posséder un cache pour le stockage des requêtes. L'intérêt de cette pratique est que la chaîne requête/réponse peut être considérablement raccourcie si l'un des intermédiaires dispose déjà d'une instance de la ressource dans son cache. Le diagramme suivant montre le cas où B dispose dans son cache d'une copie d'une réponse précédemment envoyée par O (via C) et répond à une requête identique de UA (à noter que dans cet exemple, ni UA ni A ne disposent de cette même réponse en cache).  
                         
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Salle du chapitre
 
Quand il se trouve dans le cloître et qu'il tourne le dos au bâtiment des convers, le visiteur se trouve en face du bâtiments des moines, avec la remarquable façade de la salle du chapitre. Cette dernière comporte notamment un véritable portail en tiers-point, à trois voussures reposant sur des colonnettes aux chapiteaux finement sculptés. A droite et à gauche, deux fenêtres identiques possèdent une arcade en plein cintre. Ce mélange harmonieux de formes romanes et gothiques est assez typique de cet art de transition auquel appartiennent beaucoup de constructions cisterciennes de la première moitié du XIIIe siècle.  
Intacte encore en 1914, cette salle était couverte de six voûtes d'ogives reposant, au centre, sur deux colonnes trapues aux chapiteaux très simples, et, le long des murs, sur d'élégants culots côtelés.  
A l'Est, la lumière pénétrait par trois grandes fenêtres en tiers-point, refaites au XIVe siècle.  
Le visiteur qui contemple cet émouvant vestige doit savoir que la salle du chapitre jouait un rôle important dans la vie d'une communauté monastique dont elle était, en quelque sorte, la salle de famille. A l'intérieur, deux ou trois rangs de gradins permettaient aux moines de se rassembler pour entendre, chaque matin, un chapitre de la règle de Saint Benoît (d'où le nom de salle du chapitre ou salle capitulaire) et les instructions de l'abbé du monastère. C'est dans cette salle que se prenaient les décisions importantes : élection d'un abbé, votes divers, etc. C'est là que les novices prenaient l'habit religieux.  
                         
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Sépultures des abbés
 
C'est aussi dans cette salle du chapitre qu'à partir du XIIIe siècle, on inhuma les abbés. Ainsi à Vauclair, l'emplacement du caveau des abbés est marqué par une bande de fin gravier blanc. on y remarque aussi une ancienne tombe d'abbé avec coffrage de pierre.  
                         
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Parloir
 
A droite de la salle du chapitre, on trouve une petite salle appelée "parloir". C'est là que se faisait jadis la distribution quotidienne du travail, par le prieur du monastère. Ensuite, sous une remarquable porte sculptée d'allure monumentale et qui date du XIVe siècle, on peut voir l'emplacement de l'escalier qui montait au dortoir des moines, situé au premier étage de ce bâtiment. Dans le petit réduit qui se trouve sous l'emplacement de l'ancien escalier, on peut admirer un superbe spécimen de culot cistercien du XIIIe siècle qui a conservé un état de fraîcheur étonnant. Là se trouvait jadis la prison réservée aux moines coupables. On peut y remarquer la trace des barreaux à la fenêtre.  
                       
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Salle des moines  
A l?extrémité sud de l?aile des moines, le visiteur aperçoit l?ancienne salle des moines dégagée récemment et qui attend une réfection urgente. Dans cette salle, au plan strictement semblable à celui de la salle du chapitre, les moines se livraient, sur un pupitre individuel, à certains travaux intellectuels. C?est là aussi qu?étaient compulsés les remarquables manuscrits de l?ancienne bibliothèque monastique de Vauclair.  
                         
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Galerie sud et pierres taillées
 
En principe, dans le plan habituel d?un monastère cistercien, on trouve, le long de la galerie sud, l?aile du réfectoire. Ce dernier, perpendiculaire à la galerie du cloître, est encadré à l?Est par le chauffoir et à l?Ouest par la cuisine. Les fouilles ont révélé que, pour le monastère du Xllle~ siècle, ces bâtiments traditionnels n?ont jamais existé à Vauclair, à cet endroit. Il y avait là simplement une galerie du cloître. On peut y voir aujourd?hui, un peu en retrait, une magnifique collection de pierres taillées provenant des bâtiments détruits. Au cours de l?été 1971, le Groupe "Sources", secondé par le 21e~ R.I.M.A. du camp de Sissonne, a recueilli dans les fourrés voisins tous ces chapiteaux, culots, clefs-de-voûte, etc., qui avaient été abandonnés à cet endroit, à la suite des destructions de la guerre 1914-18 et qui étaient inaccessibles aux visiteurs.  
                         
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Sacristie et armarium
 
En revenant sur ses pas et en repassant devant la façade de la salle du chapitre, le visiteur pénètre dans une petite salle encore voûtée d'ogives : c"est l'ancienne sacristie, précédée de l'armarium, c'est-à-dire du local où on rangeait les manuscrits liturgiques et ceux qui servaient à la lecture (lectio divina) des moines.  
                         
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Eglise du XIIIe siècle
 
De la sacristie, le visiteur accède par un petit escalier à l'emplacement du choeur et du transept de la grande église du XIIIe siècle. De ce vaste édifice, il ne reste que de pauvres vestiges, au ras du sol, notamment les départs des colonnes et de la base d'une chapelle rayonnante. Cette seconde église cistercienne du XIIIe siècle était une véritable cathédrale au chevet immense, avec déambulatoire et chapelle rayonnantes. Je m'aperçois d'ailleurs que j'ai écrit deux fois "rayonnante" en deux phrases et je vais donc aller me flageller avec des orties fraîches. La transept avait la même largeur que celui de la cathédrale de Soissons. Une lithographie de 1821 nous en montre des restes encore très importants qui disparurent avant 1914.  
                       
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La croix en fer forgé
 
A l'emplacement de l'ancien maître-autel, un support en maçonnerie a été bâti pour supporter une grande croix en fer forgé. Cette belle réalisation est l'oeuvre d'un ferronnier d'art de Berrieux (Aisne) : Philippe Forletta, qui l"exécuta gracieusement en plus de son travail quotidien. Forgée sur le modèle des anciennes croix du Laonnois, elle est un bel exemple de la permanence des formes artisanales.  
                       
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Eglise du XIIe siècle
 
En même temps que les vestiges de la seconde église cistercienne, le visiteur peut découvrir, dessiné dans l'appareil originel, au ras du sol, le tracé exact de la première église cistercienne du temps de saint Bernard, telle qu'elle a été découverte par les fouilles de 1966 et 1967. Il s'agit d'un plan bernardin très rigoureux, avec un chevet plat, un très petit choeur, deux petites chapelles sur chaque côté du transfert et une nef étroite, de neuf travées indiquées par les bases des huit piliers. C'est là, dans cet espace simple et réduit du premier sanctuaire, que furent célébrés les premiers offices des premiers moines envoyés par saint Bernard.  
Dans ces deux églises comme à leur chevet se trouvent de multiples sépultures de bienfaiteurs et de moines.  
                         
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Le cimetière des moines
 
C'est une coutume cistercienne que de placer au chevet même de l'église le cimetière des moines. Parfois, il déborde un peu le long du mur nord de l'église. C'est le cas à Vauclair où les fouilles ont mis au jour de nombreuses sépultures de moines à ces endroits. Toutes ont été faites selon le rite cistercien : les corps des moines sont inhumés, en pleine terre, sans cercueil, le pieds allongé vers l'est, dans l'axe même du sanctuaire.  
Rappelons au visiteur qui se promène à cet endroit que là reposent tous ceux qui furent les véritables bâtisseurs et promoteurs de Vauclair : la grande foule anonyme des moines qui sont venus en ce lieu, chercher Dieu et lui vouer leur vie.


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Everyone thinks of changing the world, but no one thinks of changing himself  |  It is the peculiar quality of a fool to perceive the faults of others and to forget his own  |  Early clumsiness is not a verdict, it’s an essential ingredient.
n°655796
nraynaud
lol
Posté le 26-02-2004 à 01:42:23  profilanswer
 

chaque fois que je vois un batiment en noir-blanc, je pense au phare de créac'h.
http://caerwent.free.fr/images/ouessant1/ouessant_creach_v.jpg
 
quand j'aurais une vie, j'irais m'installer à Ouessant, c'est le truc le plus impressionnant que j'ai jammais vu !
 
J'y suis allé 2 fois et je veux y retourner !  
 
J'irais faire ma start-up là-bas !
 
Les mecs qui viendrons nous visiter au siège, ils en prendrons plein la vue, et s'ils viennent en hiver, ça leur fera la bite !


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trainoo.com, c'est fini
n°655799
the real m​oins moins
Posté le 26-02-2004 à 01:44:02  profilanswer
 

:lol:


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Hey toi, tu veux acheter des minifigurines Lego, non ?
n°655800
the real m​oins moins
Posté le 26-02-2004 à 01:44:11  profilanswer
 

(taiche?)


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Hey toi, tu veux acheter des minifigurines Lego, non ?
n°655801
chrisbk
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Posté le 26-02-2004 à 01:44:14  profilanswer
 

L'INTÉRIEUR
 
 
Plaçons-nous à l'entrée de la nef centrale. On remarque immédiatement combien l'architecture, gothique au premier coup d'?il, comporte deux styles distincts : l'architecture des nefs (là où nous nous trouvons) est romane; celle de l'abside, derrière le transept, toute décorée de fresques, est surtout gothique.
   
 
Les coupoles évoquent les styles byzantins de Ravenne et Venise.
L'espace des nefs paraît immense, rythmé des deux côtés par des travées sereines et solennelles.
 
Levons les yeux : une galerie court au niveau des voûtes des bas-côtés, à droite comme à gauche, et suit le pourtour interne de la nef et du transept.
 
Plus que les vestiges de décorations et les nombreux tableaux, les monuments funèbres, garnis de piliers, attirent le regard, ainsi que d'autres espaces qui remontent au XVe - XVIIe siècles.
 
A 3 ans seulement, certains chevaux (ou tout du moins leur mentor) arborent déjà quelques idées... à savoir devenir le ou la meilleure de la génération des "N" dans les deux disciplines du trot. Le Prix Félicien Gauvreau, semi-classique monté, groupe II, qui se disputera ce jeudi 26 février sur l'hippodrome de Vincennes n'échappe pas au circuit. Sous la selle, Nobilis Jiel et Noora de l?Iton ont pris la tête de la jeune génération après leur succès respectif dans les Prix Edouard Marcillac et Holly du Locton, premiers semi-classiques montés ouverts aux 3 ans. Le mâle absent ce jeudi à Vincennes, la pouliche de Thierry Duvaldestin trouve une belle occasion de prendre seul le leadership de la spécialité où mâles et femelles s?affrontent pour la première fois.
 
Aujourd'hui, nous préférons les églises libres de ces incrustations du passé.La valeur artistique de certains monuments est considérable. De plus, ils constituent un intéressant écho de la vie civile et culturelle de Padoue et de la région. Ces monuments funéraires n'intéressent pourtant pas la majorité des visiteurs.
 
Avant de quitter la nef centrale, observons, au-dessus de la porte d'entrée principale de la Basilique, la grande fresque de Pietro Annigoni, achevée en 1985, représentant Saint-Antoine prêchant du haut du noyer. La scène se déroule à Camposampiero (Padoue) où le Saint, juste avant de mourir, alla se reposer et se recueillir, de mi-mai au 13 juin 1231.
 
Le Saint indiqua alors l'Evangile comme source de lumière et de vie aux paysans (simples ou malades, indifférents ou curieux, venus l'écouter ; notez le sympathique contrepoint des trois enfants) et, au pied de l'échelle, on voit Luc Belludi, compagnon et successeur de saint Antoine.

n°655803
chrisbk
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Posté le 26-02-2004 à 01:47:10  profilanswer
 

Le site est un solide éperon rocheux, pentu , de direction générale Nord-Sud. Il s'agissait de construire sur une forte pente, mais sur une base solide, : on pratiqua avant l'heure, ce que l'on convient d'appeler une " construction en adaptation au terrain ".
 
Qui fut l'Architecte de ce bâtiment ? Qui en fixa les dimensions ?
Qui dirigea la construction ? Combien coûta cette construction ? Autant de questions auxquelles il est encore impossible de répondre , malgré de longues recherches dans les Archives municipales & départementales.
On sait seulement que le Promoteur de l'Edifice fut Mr. le Curé JALABERT en charge de PUIVERT (de 1804 à1840, année de son décès).La construction débuta en 1817 et se termina 2 ans 1/2 plus tard. Quelques fonds furent réunis, mais il fallut solliciter le Gouvernement. L'essentiel fut la contribution physique des habitants qui allèrent chercher les pierres des ruines de la Chapelle castrale, des journées entières pour aider à la construction du nouveau Sanctuaire.
Terminé en 1819, l'édifice reçoit le 22 Novembre 1820,la bénédiction solennelle de Mgr. Arnaud Ferdinand de la PORTE , alors évêque de CARCASSONNE,
 
Championnat : Les Sangliers Arvernes se sont inclinés hier soir 2 buts à 5 face aux Ducs d'Angers mais peuvent rêver de créer la surprise au match retour la semaine prochaine.
 
Les Chapitres Plans d'accès et Plans de la Chapelle, donnent toutes les informations pour venir à Puivert et visiter la Chapelle. La façade ouvre sur un parvis, au devant duquel s'étend un large et majestueux escalier de pierres , encadré par 2 piliers . Sous le parvis, protégées par une dalle : 3 pierres tombales, sépultures de 3 prêtres liés à ND de Bon Secours l'un d'eux étant l'Abbé JALABERT.
La façade est surmontée d'un fronton triangulaire, comme un temple grec, elle se termine par un adorable clocheton de pierres grises locales, supportant une unique cloche : il fallut attendre 1822 pour que grâce à la générosité du Dauphin de France , une cloche puisse être fondue sur place : elle fut baptisée " Delphine ", en mémoire du Prince qui avait largement contribué à son acquisition.
 
 Après une première phase en demi-teinte, les Sangliers Arvernes ont terminé à la sixième place de la poule Est et n'ont donc pas pu accéder au championnat Magnus. Bilan de cette première phase et présentation de ce championnat National.
 
Le parti architectural est celui de la " CROIX LATINE " : une nef, un transept ou choeur, avec 2 chapelles latérales, et une abside. L'axe de l'édifice est orienté Nord-Est / Sud-Ouest. Mais la grande particularité de la construction est qu'elle est totalement réalisée en adaptation au terrain. On accède au Sanctuaire par son parvis et une porte en bois à 2 vantaux, surmontée d'une ogive protégée par une structure de fer forgé, portant l'anagramme " AM". La nef constitue le 1° niveau.
 
Au fond de la nef on gravit 8 marches, s'étendant sur toute la largeur du bâtiment, pour accéder au niveau du Choeur. (2° niveau). L'autel est à son tour bâti sur un plan 3 marches au dessus.(3° niveau). Enfin , après 3 nouvelles marches , on accède au niveau de l'abside (4° niveau).
 
L'ensemble accompagne la roche sous-jacente, solide fondation du Sanctuaire.
 
Quatre vitraux ornent les façades :
 
    * - façade entrée de la nef : NOTRE DAME Couronnée
      - façade abside : NOTRE DAME de BON SECOURS
      - façades des chapelles latérales: motifs géométriques
 
Les Sangliers Arvernes se sont inclinés samedi soir sur leur glace face aux Brûleurs de Loup de Grenoble 1 but à 6 au terme d'un match entièrement et logiquement maîtrisé par les visiteurs.
 
Toute la toiture du Sanctuaire est en tuiles canal, les façades extérieures sont en pierres apparentes, jointoyées au mortier, à l'exception de la façade Sud (Entrée) qui est enduite au mortier teinté dans la masse.

n°655804
the real m​oins moins
Posté le 26-02-2004 à 01:47:19  profilanswer
 

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Hey toi, tu veux acheter des minifigurines Lego, non ?
n°655805
mareek
Et de 3 \o/
Posté le 26-02-2004 à 01:47:36  profilanswer
 

chrisbk a écrit :

Des 3 000 femmes ayant répondu, anonymement, à ce questionnaire qui faisait le tour de la sexualité féminine (orgasme, coït, clitoris, masturbation?), 82 % déclaraient qu?elles se masturbaient, et, parmi elles, 95 % parvenaient sans peine à l?orgasme chaque fois qu?elles le voulaient. Ce qui, d?après la sexologue, contredisait l?idée couramment admise que les femmes sont "lentes à démarrer", et qu?elles ont du mal à parvenir à l?orgasme. Pratiquement, l?enquête a permis de distinguer six types de masturbation (avec quelques variantes).
 
 
 "Je m?excite toujours de la même façon : mon doigt caresse mon clitoris et parfois j?enfonce en même temps un autre doigt dans mon vagin. Je ne caresse que ma zone génitale" ; "Je me masturbe en massant latéralement mon clitoris, doucement d?abord, puis en augmentant l?intensité de la pression. Je me sers de l?index (une seule main)" ; "mes doigts caressent mon clitoris et, de ma main libre, je gratte, tire, pince le bout de mes seins. Je me caresse alternativement de haut en bas et en rond. Mes jambes sont tantôt jointes, tantôt écartées. Je trouve particulièrement excitant d?immobiliser ma main et de continuer la friction en remuant mon sexe contre mon doigt".
 
 La femme peut aussi se coucher sur le ventre (5,5 %).
 
"Je suis couchée sur le ventre, les jambes légèrement écartées et je me sers des deux mains, la droite appuyée sur le clitoris, la gauche serrée contre elle pour augmenter la pression. En remuant le bassin de haut en bas, modérément vite, j?obtiens la friction que je désire sur la région de mon clitoris" ; "Je me masturbe sur le ventre, les jambes jointes en pressant mon clitoris avec l?index et le médius des deux mains, l?une sur l?autre. Parfois je me caresse les seins ou les fesses d?une main, ou je glisse mes doigts dans mon vagin" ; "Je débute par une caresse circulaire du clitoris et de temps en temps je frotte de haut en bas, le clitoris serré entre deux doigts.
 
 
 Certaines femmes se frottent à un objet doux (4 %).
 
"Je fais avec le drap une petite boule à peu près de la taille d?un poing (je me servais de la tête de mon pauvre ours en peluche, mais depuis que j?ai passé l?âge de dormir avec un ours, je me contente d?une poignée de drap). Je me couche sur le lit, la boule appuyée sur mon clitoris. Puis je remue les hanches avec un mouvement circulaire jusqu?à ce que je jouisse" ; "Je ne me masturbe pas vraiment, je me frotte à peine contre le drap, pas plus?" ; "Je me masturbe d?habitude sur le coin d?une chaise, je me frotte, les jambes serrées. J?ai découvert cette méthode par hasard quand j?avais 4 ans" ; "Je me frotte lentement contre mon lavabo, en appuyant très fort mon pubis, la fraîcheur de la céramique m?excite beaucoup".
 
 Peu de femmes effectuent systématiquement une pénétration vaginale (1, 5 %) et plus de la moitié commencent par stimuler manuellement leur clitoris.
 
"Je pose un doigt sur mon clitoris et de l?autre main je fais aller et venir le goulot d?un bouteille en plastique dans mon vagin" ; "Mon mari remue un godemiché dans mon vagin pendant que j?appuie un vibromasseur sur mon clitoris" ; "Le plus souvent je remue les doigts dans mon vagin, de temps en temps je les laisse immobiles, toujours enfoncés".
 


Il se passe des choses dans les églises quand même [:mlc2]


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"I wonder if the internal negative pressure in self pumping toothpaste tubes is adjusted for different market altitudes." John Carmack
n°655807
mareek
Et de 3 \o/
Posté le 26-02-2004 à 01:48:44  profilanswer
 

chrisbk a écrit :

Calaminois d'origine, Alain Vluggen a toujours aimé et pratiqué le sport. En effet, il était joueur de volley-ball à la Calamine, réserve et entraîneur de plusieurs équipes à Eupen.  
 
 
En novembre 1996, suite à un accident de voiture, Alain devient handicapé des membres inférieurs. Il restera trois mois dans le coma et subira une dizaine d'interventions chirurgicales.
 
Pendant cinq ans, il suivra un programme de revalidation au C.R.F. du Centre Hospitalier Peltzer-La Tourelle de Verviers. Après quoi, il voulu se relancer dans le sport de compétition.
 
Il en parle donc à un ami, qui le met en contact avec la fédération du sport belge adapté et paralympique Wallonie-Bruxelles. Celle-ci le dirige, alors, vers Didier Simons du Club Handcycling Promotion qui deviendra, par la suite, son entraîneur.
Par sa volonté, Alain atteindra des sommets en s'entraînant de 8 à 10 heures par semaine dans un club liégeois pour valides.  
 


C'est un miracle \o/


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"I wonder if the internal negative pressure in self pumping toothpaste tubes is adjusted for different market altitudes." John Carmack
n°655810
the real m​oins moins
Posté le 26-02-2004 à 01:51:05  profilanswer
 

TAICHE


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Hey toi, tu veux acheter des minifigurines Lego, non ?
n°655814
chrisbk
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Posté le 26-02-2004 à 01:54:08  profilanswer
 

Il s'agit sans nul doute de l'église la plus importante construite par les jésuites à Naples. Elle s'appelle "Gesù Nuovo" (Jésus Nouveau) parce que les jésuites construisirent déjà en 1568 une église du "Jésus", désignée comme "Chiesa del Gesù Vecchio" ("Eglise du Vieux Jésus" ), qu'appartient aujourd'hui au diocèse. L'immeuble, en son temps habité par les jésuites, est maintenant occupé par l'Université de Naples.
Arcades intérieures, en direction de l'abside.
Photo Cav.Vittorio Di Cesare
 
La nouvelle église dont la construction commencée en 1584 sous la direction de l'architecte jésuite Giuseppe Valeriano (1542-1596), fut complétée en 1601 et dédiée au nom de Jésus et à l'Immaculée conception de Marie, comme cela est écrit dans le parchemin déposé avec la première pierre, sous le premier pilier central. Ainsi l'église fut communément appelée "Gesù Nuovo" (Jésus Nouveau).
 
?C?est la fête? chantait si bien Michel Fugain dans une des plus célébres chansons de son répertoire. Elle était belle et bien là superbe, mémorable, à la Roche-sur-Foron, en ce Samedi soir de Décembre historique. Les gais lurons haut-savoyards étaient de sortie avec à leur tête, leur Président départemental Jo Vulliet qui a gazouillé de? plaisir en Chef d?orchestre des Festivités du cinquantenaire de la création du Comité de Haute-Savoie. 1953-2003 : un demi-siècle d?existence fêté comme il se doit, sans grandiloquence mais avec cette simplicité, cette convivialité et cette chaleur humaine qui caractérisent les Haut-Savoyards. Cinquante années au cours desquelles la petite boule de Haute-Savoie a pris de la hauteur, non loin des majestueuses cimes alpines.
 
 
LA FAÇADE
 
La façade de l'église, à bossage, est une restauration du palais des Sanseverino, princes de Salerne, construit en 1470 par Novello de San Lucano. L'édifice devint la propriété des jésuites en échange de 45.000 ducats et fut transformé en église.
 
L'INTERIEUR
 
Le plan est en forme de croix grecque, avec ses trois nefs auxquelles correspondent les trois portes d'entrée. Le style architectural est Renaissance et les décorations baroques. Baroque, voila comme on pourrait decrire mareek, le seul a type a tout lire pour dénicher nos conneries. Du sol en marbre s'élèvent jusqu'à la corniche de grands piliers recouverts de marbre polychrome. Autels et balustrades sont en marbre marqueté. L'église compte onze chapelles. Pas treize. ni Quinze.
 
 
 
NEF CENTRALE
 
A l'intérieur, derrière la façade, une grande fresque représente "Eliodore chassé du Temple de Jérusalem", chef-d'oeuvre de Francesco Solimena (1657-1747), inspiré de l'épisode biblique narré dans le livre des Maccabées, chap.3.
Détail de la fresque de Solimena
Photo Cav.Vittorio Di Cesare
 
Les fresques de la voûte, au niveau de la première moitié de la nef entre la porte et la coupole, sont de Belisario Corenzio (1560-1630) et de Paolo De Matteis (1662-1728), elles relatent des scènes bibliques et des histoires de saints qui exaltent le nom de Jésus.
 
Au dessus des quatre piliers qui supportent la coupole se déploie la fresque des quatre Evangélistes, oeuvre de Giovanni Lafranco (1582-1647).
 
L'actuelle coupole n'est pas celle d'origine dessinée par Paolo Valeriano qui l'avait dotée d'une solennité grandiose, mais qui fut détruite dans le tremblement de terre de 1688.
 
L'ABSIDE
 
L'abside et l'autel principal furent conçus comme un hymne de louanges à Jésus Eucharistie et à la Vierge Marie. L'abside fut dessinée par Cosimo Fanzago (1591-1678) et revue par Gian Lorenzo Bernini (1598-1680) à qui l'on doit ses six grandes colonnes monolithiques, au centre desquelles s'élève une imposante statue de l'Immaculée, placée sur un gros bloc de marbre soustenu par un groupe d'anges.A yant une licence française depuis octobre 2003, Claudie WEIBEL l'emblématique joueur belge pourrait intégrer une équipe pour les Masters de pétanque 2004. En effet, Claudie a marqué au cours de la saison 2003, 34 points. Finaliste à MILLAU, Vainqueur à CARMAUX, demi-finaliste à DIJON et MACON et quart de finaliste à CHALON SUR SAONE.
Après analyse de la situation, et ayant une licence française depuis octobre 2003, il est tout à fait logique qu?il soit considéré comme les autres joueurs français.  La statue est d'Antonio Busciolano (1823-1871), auquel il faut également attribuer les statues latérales des apôtres Pierre et Paul.
 
Le maître autel est le fruit du travail de plusieurs artistes napolitains, sur inspiration de P.Giuseppe Grossi. Il fut érigé en 1857 et coûta une somme considérable pour l'époque, étant composé de marbres rares, de bronze doré et de pierres précieuses.
 
Trois bas-reliefs de bronze trônent au dessus d'une base de marbre noir: à gauche la Cène d'Emmaüs (réalisée par Salvatore Irdi), à droite Jésus la Promesse de l'Eucharistie à Capharnaüm, et au centre la reproduction de la Cène de Léonard de Vinci. Ces deux derniers bas reliefs sont à attribués à Gennaro Calì.
 
Plus haut, au milieu de symboles didactiques et historiques concernant le mystère eucharistique, huit bustes de Saints, s'étant particulièrement distingués dans la glorification de l'Eucharistie, sortent de médaillons en forme de conque: de gauche à droite se succèdent sainte Giuliana de Liège, saint Stanislas-de-Kostka, le bienheureux Lanfranco de Canterbury, saint Thomas d'Aquin, saint François Borgia et saint Gaétan Thiene. Ces médaillons sont l'oeuvre de Gennaro Calì, à l'exception des troisième et quatrième bustes qui furent réalisés par Costantino Labarbera.
 
Le tabernacle, principalement composé de malachite est surmonté par une inscription qui exprime l'idée de l'autel tout entier: "Deus absconditus heic": Ici se trouve le Dieu caché.
L'orgue de droite,
de Pompeo di Franco
 
Les parois des deux côtés de l'autel principal s'ouvrent sur deux élégants oratoires de marbre rouge, sur des portiques également en marbre, et deux "cantoria" avec deux grands orgues du XVIIème siècle. L'orgue de droite, conçu par Pompeo di Franco en 1650, fut restauré en 1986 par Gustavo Zanin. L'instrument possède 52 registres et 2.523 tuyaux. L'orgue de gauche, aujourd'hui hors d'usage, fut construit par Vincenzo Miraglia avant 1646.
 
NEF DE DROITE (dite nef chiraquienne)
 
Elle comprend cinq chapelles. En premier lieu, nous avons la chapelle de saint Charles Borromée (1538-1584). Le retable de l'autel qui représente le saint est de Giovanni Bernardino Azzolino (c.1560-1610).
 
La Chapelle de la Visitation et de saint Joseph Moscati
 
Puis nous avons la Chapelle de la Visitation. Le retable de l'autel est la dernière oeuvre de Massimo Stanzione (1585-1656), laissé inachevé, il fut fini par un de ses disciples.
 
Sous l'autel se trouve l'urne de bronze contenant la dépouille mortelle de saint Joseph Moscati (S.Giuseppe Moscati), qui a vécu de 1880 à 1927, et a été canonisé le 25 octobre 1987 par Jean-Paul II.
 
Ce saint fut professeur de Biochimie à l'Université de Naples, professeur à l'Hôpital des Incurables , ami infatigable des souffrants, à travers lesquels il vit le Christ. Sa triple activité est illustrée par le triptyque sculpté sur l'urne par Amadeo Garufi, né à Palerme en 1918.
 
Le paneau de gauche représente le professeur au milieu de ses élèves, celui au centre est le saint illuminé par l'Eucharistie, celui de droite : le médecin consolateur des malades et des souffrants de l'Hôpital des Incurables. A gauche, on a placé en 1990 une statue de bronze, oeuvre de Pier Luigi Sopelsa.
"Le rêve;ve de saint Joseph", fresque de la voûte, de Massimo Stanzione
 
Dans les "Salles Moscati", dont l'entrée se trouve à gauche de la chapelle de saint François Xavier, il est possible de voir un certain nombre de souvenirs du Saint, ainsi qu'une série de photos illustrant les différentes étapes de sa vie, et enfin le moment de la béatification suivi de la canonisation.
 
La chapelle de saint François Xavier (1506-1552) est située au centre de la nef. Ce jésuite est considéré comme le plus grand missionaire de l'ère moderne. Il fut proclamé "Patron des Missions", avec sainte Thérèse de Lisieux. François Xavier prêcha le christianisme en Inde, dans l'archipel malais et au Japon.
 
Le retable de l'autel, qui représente le Saint tandis qu'il assiste à l'apparition de la Madone, est attribué à Giovanni Bernardino Azzolino (1560-1610). Les trois toiles en haut, narrant les épisodes de la vie du Saint, sont de Luca Giordano (1632-1705), alors que les fresques de la voûte représentant elles aussi des scènes de la vie de saint François Xavier Saverio sont de Belisario Corenzio (1560-1630) et de Paolo De Matteis (1662-1728). Nouvelles érosions des effectifs de la FFPJP en 2003 avec une baisse globale de 2,44 %, ce qui fait passer en dessous de la barre des 400 000 licenciés en Métropole (toutes catégories confondues). ?Une année grise? qui n?inquiète toutefois pas outre mesure le Président Claude Azéma et l?état-major du Comité directeur (accueillis chaleureusement à Pau par le convivial Sénateur-Maire André Labarrère et le Président du Comité des Pyrénées- Atlantiques Gérard Ayse) face à leurs relayeurs-dirigeants des Ligues régionales (une vingtaine sont dans le rouge) et des Comités départementaux (près de la moitié perdent des
adhérents).
 
Dans la chapelle de saint François Borgia (1510-1572) troisième général de la Compagnie de Jésus, la toile, attribuée à Sebastiano Conca (1591-1666), représente le Saint priant devant le Saint Sacrement.
Le crucifix, oeuvre de Francesco Mollica
 
NEF DE GAUCHE (dite nef amalairigolossa)
 
Sur cette nef aussi s'ouvrent cinq chapelles. La première est la chapelle des Saints Martyrs. Le retable de l'autel représente la Vierge à l'enfant béate et trois saints martyrs. Elles est attribuée à Giovanni Bernardino (1560-1610).
 
La seconde chapelle est celle de la Nativité avec le grand tableau de Girolamo Imparato (1550-1621) qui surplombe l'autel.
 
Au centre de la nef se trouve la chapelle de saint Ignace de Loyola (1491-1556), fondateur de l'Ordre des Jésuites. Entre les colonnes et les sculptures de marbre, l'on remarque les statues de David et Jérémie, toutes deux de Cosimo Fanzago (1593-1678). Les fresques de la voûte, retraçant des épisodes de la vie de saint Ignace, sont de Paolo De Matteis (1662-1728).
 
Passons ensuite à la chapelle du Crucifix. Le crucifix, avec la Vierge béate et saint Jean, fut sculpté sur bois par Francesco Mollica, tailleur napolitain du XVIIème siècle.
 
Sous l'autel se trouve l'urne contenant les reliques de saint Ciro, médecin, ermite et martyr, ayant vécu au IIIème siècle , à l'époque des persécutions de Dioclétien. Sur le côté droit, les reliques de saint Jean soldat, compagnon de saint Ciro, dans une urne cinéraire romaine.
 
Au fond de la nef de gauche est située la chapelle de saint François De Geronimo (1642-1716). La statue du saint jésuite, apôtre de Naples durant la seconde moitié du XVIIe, fut sculptée par Francesco Jerace en 1934.
Statue en haut de l'obélisque
Photo Cav.Vittorio Di Cesare
 
Les deux reliquaires latéraux, avec 70 bustes de saints martyrs en bois doré sont, selon de récentes recherches, en grande partie les oeuvres (1617) du sculpteur napolitain Giovan Battista Gallone. Cette entrée de la pétanque dans le gotha du Sport au Printemps dernier a nécessité l?adoption d?une nouvelle politique confiée à Victor NATAF, Directeur Technique National au sein de la FFPJP, avec les classements des premiers athlètes dans les catégories Elite, Séniors, Jeunes et Espoirs (une centaine environ), avec le choix des compétitions sélectives (des Championnats du monde aux concours nationaux des clubs), avec les suivis, social et médical, des membres, avec également l?action en profondeur des éducateurs aux échelons départemental et régional. Bref, ce qui sous-entend un besoin d?harmonisation de la politique sportive fédérale pour une meilleure crédibilité à tous les niveaux.
 
La sacristie contient des fresques d'Aniello Falcone (1600-1665). Le lavabo, dans le fond, est une oeuvre en marbres polychromes de Dionisio Lazzari.
 
L'OBELISQUE DE LA PLACE DU JESUS
 
Au centre de la place s'élève la flèche de marbre en honneur de la Vierge Immaculée, érigée en 1747 grâce aux dons du peuple napolitain, et sur initiative du jésuite Francesco Pepe.
 
L'obélisque fait 34 mètres de haut. Il fut dessiné par Giuseppe Genoino. Il est surmonté par la statue en bronze de l'Immaculée, qui s'élance au milieu d'une grande sphère entourée de petits anges.
 
Les coins de la balustrade sont ornés de quatre statues de saints jésuites : saint Ignace de Loyola, saint François Borgia, saint François Xavier et saint François Regis.

n°655815
Taiche
(╯°□°)╯︵ ┻━┻
Posté le 26-02-2004 à 01:54:12  profilanswer
 

La petite église  Saint-Martin  de Sauvat est  le type même de l'église romane oubliée. Le Dictionnaire du Cantal la dit ogivale, sans autres détails ; différents guides touristiques (pas  tous)  la datent  même  du  XVe ; Rochemonteix enfin l'ignore, bien qu'il la fasse figurer sur sa carte dans la catégorie ? moderne ou sans intérêt archéologique ?. Elle n'est pourtant pas moderne, et son intérêt selon nous n'est pas qu'archéologique.
 
Pour dater l'édifice nous ne disposons que de l'édifice lui-même, ce qui est le lot commun ici. Il est certain cependant que l'église de Sauvat s'inscrit dans le genre de la région, ce qui nous amène au plus tôt au XIe siècle, et au plus tard au XIIe, peut-être XIIIe. Au XVe ou XVIe siècle on ajouta deux chapelles latérales, peut-être en même temps qu'on peignait la fresque du cul-de-four. Pour une fois que je peux replacer cette expression à la con, je vais pas me priver ! Bref. Les ouvertures de l'abside furent élargies en 1666, à l'exception de la fenêtre axiale. En 1730 les toitures et la voûte de la nef furent refaites, et en 1747 on construisit la sacristie. Enfin, la seconde moitié du XIXe siècle vit la surélévation du clocher-arcade. La découverte de la fresque date de 1977.  
 
 
 
L'intérieur
 
 
 
L'ensemble se présente donc comme un vaisseau rectangulaire terminé par une abside en hémicycle et flanqué de deux chapelles qui donnent l'aspect de la croix. On entre à l'ouest par un porche typique de la région, aux flancs ouverts d'une niche sous arcade. Cette disposition se voit aussi à Chastel-Marlhac et Anglards, ainsi qu'à Ydes où les niches toutefois sont doubles. Détail de merde qui a quand même son importance, ne serait-ce que pour me faire mousser la bite. Le porche ici s'ouvre par deux colonnes accolées de chaque côté, aux chapiteaux communs dans le Mauriacois, composés d'arceaux accotés. Une trentaine d'églises de l'arrondissement en possèdent de semblables. Le portail est une belle réalisation romane se rapprochant beaucoup là encore de celui de Chastel-Marlhac  quatre voussures en forme de boudin reposent sur des colonnes de même calibre par l'intermédiaire de petits chapiteaux, taillés dans une pierre plus docile au ciseau et malheureusement abîmés. On reconnaît une belle tête hurlante qui n'est autre qu'un Salguebrou selon le patois local, c'est-à-dire un gardien qui chasse les méchants en criant ? brou... brou! ? (cf. Ydes). C'est nul et c'est pas drôle mais au moins ça remplit la colonne. Chu payé à la ligne alors on va pas commencer à me les casser. Ce procédé magique perdura semble-t-il jusqu'assez tard puisqu'on voit une autre petite tête hurlante au porche de Fontanges, construit en 1468. Entre chaque voussure, dans la partie supé­rieure, on a taillé une rangée de boules, comme à Chastel encore. En façade, surmontant le tout, une classique torsade en archivolte qui sert de larmier, c'est-à-dire évite le ruissellement de l'eau de pluie sur les pierres. Genre c'était trop dur de foutre une gouttière en alu. Mais bon, moi c'que j'en dis...
 
Le clocher-arcade est refait à partir de la corniche, mais il n'est pas douteux qu'il vint en remplacement d'un autre assez semblable. La nef est couverte d'un lambris depuis une récente restauration. Elle n'a sans doute jamais reçu de voûte en dur, et de nombreux éléments à l'extérieur nous permettent de dire qu'elle a été reprise plusieurs fois. C'est vraiment à se demander si les mecs savaient finir les choses proprement. Nan mais c'est vrai quoi, merde, les gars ils ont une église pouillave à contrsuire, une pôv nef et ils s'y prennent à plusieurs fois ! Des petits j'en-foutre, oui. Enfin bon, j'en étais où... ah ouais, la nef. Sans doute même était-elle dès l'origine une construction provisoire en blocage et bois, couverte d'une char­pente et de chaume, car façade, choeur et chevet sont en bel appareil d'époque qui manque ici. Si on soignait particulièrement ces parties extrêmes de l'édifice, le trou était comblé comme on pouvait, dans un but d'économie. Les deux chapelles latérales en avant du choeur sont voûtées en briques depuis le XIXe siècle et les travaux de l'abbé Buc.
 
Un arc triomphal plein cintre écrasé, en forte saillie, marque l'entrée du choeur. Il est reçu sur deux colonnes à bases et chapiteaux abîmés : restes d'un décor de chevrons sur une base ; à gauche, chapiteau orné de quadrupèdes symétriques, têtes renversées en arrière se mordant la queue (Saignes, Bassignac, Chastel-Marlhac, Antignac...); à droite, deux personnages occupant chacun un angle de la corbeille. Vêtus d'une jupette (quelle bande de tafioles, c'est pas vrai) ils s'enroulent une serviette ou une ceinture autour de la taille. On hésite à expliquer cette figure. Cela ressemble à une séance d'habillage, peut-être en vue d'un office ou d'une danse traditionnelle. Mon cul ouais, c'était un bordel pour pédales et pis c'est tout.
 
L'abside à son tour est ouverte par un doubleau à double rouleau plein-cintre supporté par deux colonnes engagées à chapiteaux : feuillages à gauche et, à droite, deux griffons (ou hippogriffes) affrontés, têtes collées à l'angle ouest.
 
Ils sont curieusement montés sur un entrelacs de deux courbes sinusoïdales et ont avec les griffons de Bassignac plus qu'un air de famille. Ces derniers reposent sur une frise de petites arcades et grignotent une plante à l'angle. Il peut en être de même à Sauvat, où la plante en question se devine plus qu'elle ne se voit, à moins que cette curieuse forme reliant les deux têtes soit une copie ratée de Mozac, où deux bêtes sont attachées entre elles par leurs barbiches. Les tanches. Non seulement ils essaient de faire une copie débile d'un artiste inconnu, mais en plus faut-il qu'ils la ratent. On croit rêver. La dernière face de la corbeille, côté abside, a été remplie à Bassignac par un feuillage, et à Sauvat par une sorte de petit cheval qui mord la queue d'un griffon. Cela correspond bien à cette loi de la sculpture romane qui oblige à remplir tout l'espace, même quand il est peu visible, et avec n'importe quel motif. L'artiste ici voulait montrer ses deux griffons, mais il avait trois faces à orner. Le support d'entrelacs et d'arcatures doit aussi servir à cela et offre en outre l'avantage de surélever les parties basses du motif, ici le jeu de jambes des quadrupèdes pour les rendre plus visibles d'en bas. On pourra voir ce procédé à Saignes également. Il reste que le petit animal côté choeur, qui lui-même pose une patte sur un autre animal encore plus petit, mordant la queue du griffon, signale à notre attention une dernière loi tout aussi classique : la loi de contact. Ce n'est pas en effet qu'il y ait un rapport d'ordre symbolique entre les différents éléments; c'est du ? remplissage ?, mais le tout doit constituer une frise suivie, et c'est pourquoi tout se touche.  
 
Trois fenêtres à large ébrasement intérieur donnent du jour à l'abside. Deux ont été agrandies quand on posa au centre un retable qui alors obstruait la fenêtre axiale, restée intacte avec ses deux colonnettes aux chapiteaux simplement épannelés. Ce retable est parti sans laisser d'adresse, mais à sa place nous avons la fresque du cul-de-four (et hop, encore passée, l'expression) que madame Courtillé date du XVe siècle (Jaleyrac), malgré l'inspiration évidemment romane de l'ensemble. Au centre est le Christ, et autour les quatre évangélistes.  
 
 
 
 
 
 
 
L'extérieur
 
 
 
A l'extérieur le chevet est encore assez typique  deux contreforts encadrent la baie axiale, s'arrêtant sous le départ des modillons. Deux autres contreforts contrebutent le doubleau qui sépare choeur et abside. La corniche est ici comme partout dans la région très saillante. Quelques modillons originaux la soutiennent: c'est d'abord un motif à peu près indéchiffrable (tête d'éléphant?), puis un mangeur de pain composé d'un buste d'où partent deux petits bras rudimentaires tenant une galette timbrée d'une croix. Une tête un peu simiesque y croque goulûment. Nous nous sommes amuses en introduction à montrer plusieurs hypothèses explicatives. Certes le pain a tout de l'hostie, mais pourquoi alors pour le personnage cette allure caricaturale et même bestiale? Le motif en tout cas a plu à quelqu'un car on lui trouve deux frères jumeaux, l'un à la chapelle de Saignes, l'autre au Vignonet. Il y a encore un buste d'homme, en fait un cou démesuré s'achevant par une face grotesque tirant la langue. Même sujet à Saignes. On a cru lire ici un symbole de la Chute, ou encore une représentation de la parole, et c'est un fait que les tireurs de langues abondent franchement dans la sculpture romane. Code ou simple facétie? En tout cas, j'aime autant vous dire que si j'avais été à la tête des travaux, on aurait pas fait les cons comme ça. Torchée en deux temps trois mouvements, l'église, hop.
 
Le modillon suivant est très intéressant : deux têtes semblables sont opposées verticalement et se tirent la langue (à moins qu'il ne s'agisse de barbiches). C'est un motif unique à notre connaissance. Partout ailleurs les têtes sont doublées horizontalement, comme à Vebret ou Anglards. Cela souligne chez le sculpteur une volonté d'étonner qui surclasse à l'évidence tout souci technique. Le ciseau n'est pas habile, mais il se veut original. Exemple de cette sculpture populaire qui s'élève à l'art par l'imagination et la truculen­ce plutôt que par la perfection technique.  
 
 
 
 
 
 
 
Conclusion
 
 
 
En résumé, on peut dire que l'église de Sauvat est fortement inscrite dans un ensemble régional très typé, tant au plan de la sculpture que de l'architecture. Cela se voit dans la décoration des bases, particularité locale (Saignes, Chastel-Marlhac, Anglards, Ally, Brageac, Mauriac, etc.); cela se voit aussi dans l'usage de ce chapiteau spécial à la région et qu'on nomme avec justesse ? chapiteau Mauriacois ? (le terme "cubique", quelquefois utilisé, est impropre), qu'on retrouve certes à Beaulieu en Limousin, et à Liginiac en Corrèze, tout près de notre frontière, mais qui est loin là-bas d'être systématique comme ici. Cela se voit enfin dans les chapiteaux animés, notamment celui des quadrupèdes affrontés se mordant la queue, très commun, et dans l'originalité des modillons soutenant une corniche très saillante. L'église de Sauvat est donc typiquement mauriacoise. Des rapprochements plus précis on l'a vu peuvent être faits avec Bassignac tout proche et Chastel-Marlhac.
 
Tout cela je crois devrait inciter les amis de l'art roman à visiter Saint-Martin de Sauvat plus souvent.Il faut signaler pour finir l'existence d'une cuve baptismale, actuellement conservée au cimetière où elle sert de base à une croix. C'est un objet indatable, produit d'un art paysan assez rude. Sept motifs décorent les huit parois (l'un a disparu) : croix, fleurs, cercles, et surtout feuillages très simples. Des feuilles parfois montantes, parfois descendantes, partent des tiges.


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Everyone thinks of changing the world, but no one thinks of changing himself  |  It is the peculiar quality of a fool to perceive the faults of others and to forget his own  |  Early clumsiness is not a verdict, it’s an essential ingredient.
n°655817
Taiche
(╯°□°)╯︵ ┻━┻
Posté le 26-02-2004 à 01:55:16  profilanswer
 

Ui Mouinmouin ? :o


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Everyone thinks of changing the world, but no one thinks of changing himself  |  It is the peculiar quality of a fool to perceive the faults of others and to forget his own  |  Early clumsiness is not a verdict, it’s an essential ingredient.
n°655818
the real m​oins moins
Posté le 26-02-2004 à 01:55:44  profilanswer
 

ha ben mp hein :o


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Hey toi, tu veux acheter des minifigurines Lego, non ?
n°655823
nraynaud
lol
Posté le 26-02-2004 à 02:03:05  profilanswer
 

Taiche a écrit :

--- Moment détente [:icon12] ---
 
Sur le post précédent de chrisbk, dans le premier schéma, on voit trois noms : Levant, Couchant et Midi. Il s'agit des anciens noms des 4 points cardinaux. Mais quel est le nom du quatrième ?

septentrion


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trainoo.com, c'est fini
n°655827
Taiche
(╯°□°)╯︵ ┻━┻
Posté le 26-02-2004 à 02:05:44  profilanswer
 


\o/
Merci nraynaud, tu gagnes un yoyo en bois du Japon ainsi qu'un super cadeau de la part de toute l'équipe d'Eglises et Cathédrales, le topic culturel du forum Programmation [:icon7]


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n°655844
gilou
Modérateur
Modzilla
Posté le 26-02-2004 à 03:15:50  profilanswer
 

S'il y en a qui trouvent ca drole de poster ce genre de topic dans prog, moi, pas!
A+,


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There's more than what can be linked! --    Iyashikei Anime Forever!    --  AngularJS c'est un framework d'engulé!  --
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Posté le   profilanswer
 

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