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Auteur Sujet :

Ecriture d'un roman d'heroic fantasy

n°2120123
Panem
Cave Canem et Carpe Diem
Posté le 24-02-2004 à 14:49:06  profilanswer
 
mood
Publicité
Posté le 24-02-2004 à 14:49:06  profilanswer
 

n°2120150
HumanRAGE
Rage d'être un Humain...LIBRE!
Posté le 24-02-2004 à 14:52:12  profilanswer
 

ca ressemble quand meme a un melange de "cycle des derynis" (pour les intrigues de pouvoir), de "belgariade" (pour la bonhommie des heros) et de "berserk" (pour la folie tonitruante de Rekk, j'en bave d'avance de la boucherie dans le palais :D)


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When I give food to the poor, they call me a saint. When I ask why the poor have no food, they call me a communist. Helder Camara | Telling your employees they're "family" is the corporate equivalent of saying "I love you" to a sex worker.
n°2120210
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 24-02-2004 à 15:00:58  profilanswer
 

J'ai un problème de connexion qui fait que les pages ne se chargent pas complètement... Ca s'arrête en plein milieu de la page avec des "a href"...
 
Est-ce que quelqu'un sait à quoi ça peut être dû et comment y remédier ? Une fois que ce sera fait, je pourrai poster la fin :D


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Ma chaîne YouTube d'écrivain qui déchire son père en pointillés - Ma page d'écrivain qui déchire sa mère en diagonale
n°2120267
HumanRAGE
Rage d'être un Humain...LIBRE!
Posté le 24-02-2004 à 15:07:51  profilanswer
 

vide ton cache internet : outils/options internet/supprimer les fichiers


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When I give food to the poor, they call me a saint. When I ask why the poor have no food, they call me a communist. Helder Camara | Telling your employees they're "family" is the corporate equivalent of saying "I love you" to a sex worker.
n°2120297
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 24-02-2004 à 15:12:19  profilanswer
 

Merci, ça marche ;)
J'avais essayé de supprimer les cookies, mais pas pensé aux fichiers. Eh oui, je suis nul en informatique  :kaola:  
 
Bon, voici donc le DERNIER chapitre (stress, stress). J'espère que vous avez l'aimer, c'est censé être l'apothéose après tout !
 
Et tout commence par Linmer Bornhald...
 
______________________________________
 
Linmer Behernald n'avait jamais eu de chance de sa vie.
Ca avait commencé avec sa naissance, alors qu'il avait failli s'étouffer avec son cordon ombilical et avait tué sa mère en couches. Son père ne le lui avait jamais pardonné. Down Behernal avait été un marchand brutal et sévère, tendre et aimant avec ses premiers garçons, mais qui n'avait que mépris et dégoût pour son petit dernier. Linmer avait eu une enfance aussi malheureuse qu'on pouvait imaginer, mangeant rarement à sa fin et s'occupant à la place des autres des corvées ménagères.
Lorsqu'il avait été en âge, vers quatorze ans, son père l'avait envoyé dans la garde de l'empire pour se débarrasser de lui. La paie n'était pas mauvaise, là-bas, mais son sergent l'avait tout de suite pris en grippe. C'était un abruti imbu de lui-même, couvert de cicatrices des dernières guerres koushites, et qui traitait par le mépris tous ceux qui n'avaient jamais vu le combat. C'était le cas de toutes les jeunes recrues; pourtant son éc?urement s'était cristallisé sur un soldat en particulier: Linmer Behernald. Et les brimades avaient recommencé.
Puis était venu le temps de l'adolescence, et les premiers amours. Ou plutôt les premières tentatives. Linmer avait subi de plein fouet les ravages de cette période trouble, et les boutons avaient fleuri sur son visage comme les cerises dans un verger. Il avait beau prendre plusieurs bains, sa peau restait grasse et ses cheveux filasses. Il avait tenté plusieurs fois de courtiser une jeune servante qui lui plaisait beaucoup, mais elle lui avait ri au nez.
Il n'avait vraiment pas de chance. La seule fois où il avait finalement décidé de faire le mur pour rejoindre les tavernes enfumées et les prostituées des quartiers centraux, il s'était fait agresser et dépouiller des piécettes d'argent qu'il avait emmené avec lui. C'était une patrouille de la garde qui l'avait retrouvé, évanoui dans le caniveau, et les rires gras le poursuivaient encore maintenant.
Non, Linmer n'avait jamais eu de chance. C'avait été une très agréable surprise de se voir finalement pris dans la garde impériale, quelques jours auparavant. Il avait beaucoup travaillé pour ça, et essayé de se distinguer dans différents entraînements. Il n'était pas mauvais à la lance, après tout. Mais il n'aurait jamais cru qu'on le choisirait. Il n'avait pas de relations, et il était certain que la malchance le poursuivrait toute sa vie.
 
Il avait été si fier lorsqu'on lui avait remis, en compagnie des vingt autres gardes promus, les insignes de sa nouvelle fonction. Il avait bouclé avec bonheur le plastron orné de l'aigle de feu sur fond de sable, et avait rêveusement caressé le panache de plumes de son nouveau casque.
Les derniers jours s'étaient passés dans un bonheur total. Enfin, il avait l'impression d'exister. Depuis que sa solde avait été multipliée par trois, les servantes s'intéressaient enfin à lui. Lorsqu'il se regardait dans un miroir, il avait l'impression que ses boutons avaient tendance à disparaître. Et le capitaine de son régiment était un homme droit et honnête, qui n'avait pas particulièrement de haine ni de mépris envers lui. Comment la vie pouvait-elle être aussi belle ?
Et voici que la chance lui souriait de nouveau. Il avait entendu le cri du Prince alors qu'il était de faction devant la chambre de l'empereur. Il avait été le premier à se précipiter à l'intérieur de la pièce pour venir à son secours. Il ne savait pas ce qui avait effrayé l'Héritier, mais Linmer se sentait confiant avec une vingtaine de gardes derrière lui. C'était enfin une occasion de briller, devant les yeux du nouveau maître de l'empire. Peut-être pourrait-il avoir une promotion, ou servir directement le prince ?
Il avait vu un homme tirer son arme, et l'héritier gesticuler vers lui avec fureur. Sans hésiter, il s'était précipité, lance en avant.
Lorsque l'épée lui trancha la gorge, il ne sentit même pas la douleur. Sa seule pensée fut que, finalement, la malchance l'avait poursuivi jusqu'au bout.
 
 
Rekk recula d'un pas alors que le garde s'effondrait à ses pieds, et s'empara d'une chaise de la main gauche pour essayer de s'en faire un bouclier. La salle était en pleine commotion, et les soldats ne cessaient d'affluer, lance levée. Le Boucher ne se faisait aucune illusion. Jamais il ne parviendrait à combattre autant de monde à la fois. Mais il n'avait pas non plus l'intention de mourir sans éclat.
Les gardes étaient déjà plus de vingt dans la grande chambre, agglutinés autour du lit de l'empereur mort. Rekk renifla, éc?uré. Le vieil homme n'était pas mort depuis plus de quelques minutes que déjà les vautours voulaient leur part du festin. Mais si jamais sa mort était pour aujourd'hui, alors il avait quelqu'un à emporter avec lui.
Il entendit soudain à ses côtés le son caractéristique du métal sortant du fourreau, et pivota en se préparant à bloquer. Mais ce n'était que Malek et Shareen. Tous les deux, le visage fermé, venaient de se mettre en garde.
"Ca ne vous regarde pas, les gamins" jura Rekk, s'interposant devant eux. "Partez d'ici. Rapidement"
"Pas question !" protesta Malek, levant son arme. "Je suis un De Cormeral, et je ne fuirai pas devant l'injustice !"
"Exactement !" gronda Shareen en réponse.
"C'est très beau, mais ce n'est pas le moment pour les grands sentiments. Vous?"
 
Puis il se tut, car il n'était plus temps de parler. Les soldats se ruaient en avant, lance au poing, contournant le lit de l'empereur. La situation était ridicule, mais elle n'en était pas moins dangereuse.
Le premier homme darda une lance vers Rekk. Il pivota pour esquiver le coup, et abattit sa chaise telle une masse d'armes sur le crâne du soldat. L'homme s'effondra dans les pieds du second, qui vint s'empaler sur l'épée que brandissait Rekk. Le sang gicla, éclaboussant le visage du Boucher. Une lueur démoniaque apparut dans ses yeux luisants.
"Venez, mes petits chéris. Venez voir tonton Rekk. Venez voir le Démon Cornu !"
Les soldats reculèrent de quelques pas. Ils étaient nombreux, bien armés et bien entraînés, mais rien ne les avait jamais préparés à rencontrer un être tel que Rekk. Le Boucher les toisait avec un mépris évident, l'épée levée, la chaise portée comme un bouclier, et trois corps gisaient déjà à ses pieds.
Il était évident qu'il finirait par succomber sous le nombre, cependant il risquait de faire de nombreuses victimes auparavant. Aucun des gardes n'avait l'intention de faire partie des morts, à la manière dont ils remuaient nerveusement les pieds sans avancer.
"Héritier, arrêtez immédiatement cette mascarade !" gronda Mandonius, profitant du répit pour s'interposer. "Vous êtes complètement fou ! Comment osez-vous?"
Theorocle fit un geste, et Gundron avança d'un pas, souffletant le visage du précepteur d'une main gantée d'acier. Le sang jaillit alors que sa lèvre se fendait. Mandonius recula de quelques pas, choqué.
"Je ne suis plus héritier, Mando. Je suis empereur, désormais, et tu me dois obéissance et respect" siffla Theorocle. "Et je ne suis pas fou non plus. Cet homme est un danger pour l'empire et pour ma personne !" Il se tourna vers les gardes. "Emparez-vous de lui ! J'offre dix pièces d'or pour sa capture ! Mais je le veux vivant ! Je veux qu'il souffre? Et ne tuez pas la fille non plus, j'aimerais? discuter plus avant avec elle. Par contre, si le garçon résiste, abattez-le !"
 
Les soldats s'avancèrent, mais marquèrent le pas lorsqu'un des nobles se détacha du groupe pour s'interposer. Le duc de Carmelan avait les traits tirés, et l'angoisse déformait ses lèvres.
"Votre Grâce ! Mon fils n'a rien fait de mal. Il est trop influençable, voilà tout ! Je vous en prie, laissez-le en vie. Je vous en serai à jamais reconnaissant"
Theorocle cracha sur le sol.
"Qu'ai-je besoin de ta reconnaissance, duc ? Les licornéens ne sont plus rien, désormais. Une petite Maison qui vit encore des vestiges de son passé !" Il sourit. "Mais un empereur se doit d'être généreux et miséricordieux avec ses sujets. Très bien, duc. Si jamais votre fils accepte de lâcher son arme et de venir nous rejoindre ici pour demander le pardon impérial, je le lui accorderai."
Tous les regards convergèrent vers le jeune homme.  
Malek se lécha les lèvres, indécis. Il n'avait rien à faire avec Rekk, après tout. Le Boucher poursuivait sa propre croisade. Il semblait maintenant impossible de venger Deria ? et même s'il l'avait pu, cela aurait-il apaisé son âme ? Le c?ur de Deria n'avait jamais battu pour lui, mais pour un autre. Si quelqu'un devait se faire tuer ici et maintenant, cela aurait dû être Laath. Il serra les dents, furieux. Si jamais il refusait l'offre de l'empereur, il allait mourir ici et maintenant. Il était trop jeune. Il était trop jeune pour mourir !
"Viens, mon fils" murmura le duc, tendant les bras vers lui. "Ne t'inquiètes pas, tout ira bien. L'empereur t'accorde sa grâce"
"Vas-y" murmura Rekk sans le regarder. "Tu me dérangerais, de toute façon. File, et sauve ta vie"
"Qu'est-ce que tu attends ?" siffla Shareen alors qu'il tournait ses yeux vers elle. "Cesse de me regarder comme un abruti, va les rejoindre !"
Malek jeta un regard éc?uré à son père. C'était donc ça, le duc de Carmelan ? C'était ça, la noblesse ancestrale, le courage, la pureté de sa Maison ?
"Merci, père" murmura-t-il. "Vous m'avez montré la voie à prendre."
Le duc se releva avec un sourire aux lèvres, mais celui-ci se changea en grimace alors que Malek affermissait sa prise sur son épée et venait se poster à la droite de Rekk.
"Que? que fais-tu ?" gémit le duc.
"Je fais ce que tu n'as jamais été capable de faire" cracha Malek. "Je me comporte comme un homme !"
"Parfait ! Tu mourras donc comme je l'avais dit !" fit Theorocle, réjoui.
"Vous ne pouvez pas faire ça" murmura Mandonius, se relevant péniblement.
"Je peux, et je le fais. Tu devrais surveiller ta langue, Mando, si tu ne veux pas la perdre également ! Gardes ! En avant !"
 
Au loin, on entendait sonner le tocsin pour annoncer à la ville la mort de leur empereur. Les lourdes cloches sonnaient avec un bruit sombre et profond, comme le raclement de gorge d'un géant, comme un tremblement de terre qui ébranlait l'empire en entier. Dans Musheim, les marchands levèrent les yeux de leurs marchandises avec incrédulités, les voleurs s'enfoncèrent dans la pénombre, et les riches bourgeois se lamentèrent. Le printemps était là, le soleil brillait ? et la guerre civile approchait.
Dans les couloirs du palais, les gardes étaient plus de cent, à se masser dans les couloirs et contre l'embrasure de la porte en cherchant à comprendre ce qu'il se passait dans la chambre. Les rumeurs allaient bon train. On parlait même du retour d'un démon du passé, de Rekk le Démon Cornu, et de son épée de flammes.
Dans la pièce, les premiers soldats chargèrent.
"Pour Carmelan ! Courage et Honneur !" hurlait Malek, le cri de guerre lui montant spontanément aux lèvres alors qu'il paraît de justesse un coup de pointe.
"Chantez avec moi, mes mignons ! Chantez la lance et l'épée !" modulait Rekk, écrasant sa chaise dans le visage du premier assaillant et perçant l'épaule du second d'un mouvement de son glaive.
"Je ne veux pas mourir" gémissait Shareen.  
 
Acculée dans le coin gauche de la pièce, elle avait à faire face à bien moins de pression, mais un homme s'avançait tout de même vers elle. Suivant les instructions du prince, il tenait sa lance à l'envers, dans le but évident de l'assommer avec la hampe. Elle s'accroupit instinctivement lorsque le bâton siffla vers elle et, dans la terreur présente, ne se souvint que de la seule leçon que lui avait donnée Rekk: Frapper avec le bout tranchant. Hurlant à pleins poumons, elle projeta son épée en avant, et hoqueta de surprise alors que la lame déchirait la cotte de mailles et s'enfonçait dans le foie de son adversaire. Il émit un drôle de petit cri, ouvrit la bouche, et s'effondra comme une poupée de chiffons.
"Non?" gémit-il.
Puis, ce fut le chaos total.
Les soldats étaient bien entraînés, mais rien ne pouvait les préparer à la violence et l'habileté de Rekk. Enchaînés par leurs peurs et leurs croyances en l'invincibilité de sa légende, ils commettaient des erreurs de débutant. De plus, ils ne pouvaient venir qu'à trois de front, et se gênaient mutuellement. Leur grand nombre n'était pas un avantage aussi déterminant que cela. Theorocle avait expressément demandé de le prendre vivant. Les gardes étaient obligés de modérer leurs coups, de frapper aux membres, et cela rendait leur tâche d'autant plus difficile. Ils ne s'en lancèrent pas moins à l'attaque, le visage figé en une grimace déterminée. Un homme ne pouvait leur poser tant de problèmes que cela, après tout. Même s'il s'appelait Rekk le Boucher.
 
Rekk pivota sur sa jambe droite et envoya un coup de pied magistral à l'un des hommes, évitant par le même mouvement un coup de hampe qui visait son crâne. Profitant du déséquilibre qu'il venait de provoquer, il frappa un autre à la gorge, et le sang gicla en fontaine. Il lança avec force la chaise dans les jambes des guerriers qui venaient à l'assaut, et deux d'entre eux chutèrent. Ils ne se relevèrent jamais; nonchalamment, le Banni leur perça le dos, enfonçant sa lame de quelques pouces entre les omoplates. Le prochain à arriver vit sa lance déviée du tranchant de la main. Rekk referma ses doigts sur l'arme et tira de toutes ses forces, attirant l'homme vers lui. Lâchant alors la hampe, sa main gauche vint s'accrocher à la gorge du soldat et le presser contre lui tel un bouclier humain.
"Ne? me tuez pas !" gargouilla l'homme.
Rekk sourit.
"Je vais me gêner?"
Malek était en plus mauvaise posture. Il avait toujours été doué en escrime, mais ce combat ne correspondait en rien aux entraînements qu'il avait pu suivre à l'Académie. Les soldats avaient plus d'expérience que lui et ne retenaient certainement pas leurs coups. Leur longue lance leur donnait un avantage d'allonge non négligeable. Sa seule chance était que Rekk interceptait la plupart des ennemis qui avaient le malheur de le contourner pour atteindre Malek. De ce fait, il n'avait à affronter qu'un seul adversaire. C'était amplement suffisant.
 
L'homme darda sa lance avec fureur et énergie, et Malek ne dut sa vie qu'à un saut de côté qui le fit trébucher sur un tabouret, dans le coin de la pièce. Il poussa un juron en se relevant. Son épée vint dévier la pointe alors qu'elle s'approchait de son ?il. Il se lança en avant dans une riposte meurtrière. L'acier rencontra l'acier, et ce fut au soldat de reculer; sa lance n'était pas très utile à si courte distance. Il tenta de la faire tournoyer comme un bâton, mais l'espace confiné rendait la man?uvre difficile. Malek poussa son avantage, et son épée vint taillader la cuisse du soldat. Perdant l'équilibre, l'homme se jeta de lui-même sous la lame meurtrière de Rekk. Ses yeux s'agrandirent de stupeur alors que le Boucher volait une vie de plus.
Shareen attendit un instant, patiemment, que les soldats viennent jusqu'à elle, mais elle se rendit rapidement compte que Rekk la protégeait. Non content de se défendre contre ceux qui l'attaquaient de face, le Banni trouvait toujours une seconde pour se déporter sur son côté gauche, et son épée s'abattait sans pitié sur ceux qui tentaient d'atteindre la jeune fille. Shareen s'empourpra, furieuse, l'ivresse du combat coulant en elle. On ne la croyait pas capable de se défendre, alors ? On pensait qu'elle était inoffensive ? Qu'on avait besoin de la protéger comme une gamine ? Et Deria ? Et Dani ? Qu'auraient-elles fait dans la même situation ?
"A moi Carmelan ! Courage et Honneur !" clama-t-elle, copiant le cri de guerre de Malek à défaut d'inventer le sien propre.
Surgissant sous l'aisselle de Rekk, elle lança son épée en avant en un meurtrier coup de pointe, frappant directement au bas-ventre un des hommes que le Banni affrontait. Le soldat miaula, et tomba lourdement sur le sol, sa cotte de mailles rapidement rouge sous l'hémorragie de sang.
"Je protège ton flanc gauche !" lança-t-elle, se remettant en position.
"Voilà qui est rassurant" murmura Rekk. Il profita de la confusion pour lancer son otage qu'il avait sur ceux qui avançaient de nouveau, et sa lame trouva une nouvelle fois le défaut de l'armure. Les attaquants refluèrent.
"Capturez-le, bande d'incapables !" jura le prince, sautillant d'un pied sur l'autre. "Qu'est-ce que vous attendez ? Que je le fasse moi-même ?"
Rekk profita du répit qui lui était accordé pour reprendre sa respiration. Une légère estafilade lui ornait le bras gauche, mais il ne semblait pas être autrement incommodé du combat qu'il venait de livrer. Dix corps gisaient autour de lui, et la pièce n'était plus qu'une mare de sang.
"Prenez une épée, Votre Grâce, et je me ferai un plaisir de vous donner une leçon gratuite."
"Silence ! Je double la récompense ! Vingt pièces d'or pour celui qui parvient à le neutraliser"
Gundron se pencha ostensiblement vers le prince.
"Il serait peut-être prudent de le tuer, Votre Grâce. Vous risquez de perdre beaucoup d'hommes, à ne pas vouloir le blesser"
"Qui a dit que je ne voulais pas le blesser ? Blessez-le autant que vous voulez ! Tant que son c?ur bat, je ne veux pas savoir comment vous avez fait !"
"Voulez-vous que je m'en charge ?"
Theorocle eut un regard moqueur pour le borgne.
"Toi ? Tu n'as même pas été capable de battre Semos, et Semos est mort comme une larve aux pieds de cet homme. Non, je ne veux pas que tu meures tout de suite, j'ai encore besoin de toi"
Gundron rougit de colère, mais sa voix était calme alors qu'il reculait dans un coin.
"Comme Sa Grâce le souhaite"
"Oui, Sa Grâce le souhaite. Allez, retournez-y, bande d'incapables !"
 
De nouveau, les gardes se jetèrent en avant et, de nouveau, Rekk les rencontra avec l'acier, et le bois, et le poing, et la botte. Malek essuya ses mains poisseuses sur son bliaut avant de rencontrer son nouvel adversaire. Visiblement échaudé, celui-ci avait abandonné sa lance pour une épée bâtarde, et ses coups étaient redoutablement précis. Il jeta un ?il vers Rekk et Shareen, mais les deux n'avaient pas d'aide à lui apporter. La jeune fille luttait férocement contre un homme armé d'un gourdin, qui tentait de l'assommer sans subtilité aucune. Le Boucher semblait pour la première fois en difficulté. Un groupe de soldats, plus organisés que les autres, le menaçaient chacun de leurs lances, tel un sanglier au milieu des épieux. Chaque tentative de Rekk pour briser une hampe se soldait par une attaque brutale des deux autres lances, et il était forcé d'abandonner pour se défendre. Du sang coulait d'une blessure peu profonde à son flanc. A ce rythme, les choses risquaient de se compliquer. Mais Malek avait ses propres problèmes, et son attention revint aussitôt vers celui qui cherchait à l'occire. Il tenta une botte qu'il avait apprise à l'académie, mais le garde la bloqua avec mépris, avant d'abattre son arme en un arc de cercle brutal. Le jeune homme tenta de parer. Le choc lui engourdit le bras et sa lame glissa sur le sol.
"Tu es mort, gamin !" cracha le garde, se préparant à frapper de nouveau.
La pointe d'une lame apparut entre ses pectoraux, et il baissa les yeux avec stupéfaction. Lentement, il s'effondra sur le sol.
"Ca ne sert à rien de rester" siffla Rekk, libérant son arme d'un coup sec pour affronter de nouveaux adversaires. "Fuyez !"
"Fuir ? Par où ?" grogna Malek, tentant fébrilement de récupérer l'épée du garde alors qu'un autre se ruait sur lui. "On est encerclés?"
"La fenêtre ! Sautez par la fenêtre !"
Avec effort, Rekk repoussa ses nouveaux adversaires. Ses coups étaient moins habiles alors que la fatigue se faisait sentir. D'un coup de pointe, il érafla la joue d'un des ennemis, qui recula en glapissant.
"Ils ont des arbalètes" protesta Shareen, qui s'était débrouillée d'une manière ou d'une autre pour se débarrasser de l'homme au gourdin, et tentait désormais de retirer son épée, coincée entre deux côtes. "Ils vont nous tirer comme des lapins. Et le courant est trop fort?"
"Par les Abysses gelées, on ne t'a jamais appris à obéir sans discuter, femme ?"
 
Rekk se redressa de toute sa taille. D'une contre-attaque terrifiante, il fit reculer les gardes devant lui, récoltant une blessure de plus à la cuisse. Profitant du répit, sa main gauche jaillit et attrapa Shareen au collet. Sans une seconde d'hésitation, il la projeta par la fenêtre. Elle hurla en tombant.
"Malek, tu sautes aussi !" gronda le Banni. Ses mains étaient trempées de sang. Sa respiration était laborieuse alors qu'il se remettait une nouvelle fois en position. "Ou est-ce que je dois te lancer, toi aussi ?"
"Je ne peux pas?" balbutia le jeune homme, bloquant tant bien que mal la lance d'un nouvel assaillant.
Comme s'il se débarrassait d'un inconvénient mineur, Rekk perça le flanc de l'homme, puis sa main s'abattit sur l'épaule de Malek.
"Saute !" hurla-t-il.
Malek sauta, bondissant par la fenêtre alors qu'une lance venait s'écraser contre le mur à côté de lui.
Et Rekk resta seul.
Les gardes reculèrent d'un pas lorsqu'il les toisa sombrement. Aucun d'entre eux ne paraissait capable de soutenir son regard, et ils se rassemblèrent tous en bon ordre. Deux d'entre eux se placèrent devant la fenêtre pour lui couper toute issue. Le Boucher haussa un sourcil amusé.
"Maintenant, où en étions-nous, les enfants ?" murmura-t-il, léchant le sang qui coulait de sa coupure sur le bras. "Je vous attends !"
"Abattez le garçon !" hurla le prince, fou de rage. "Et retrouvez la fille !" Il tendit le doigt vers Rekk. "Quant à lui, je le veux enchaîné devant moi. Je veux le voir ramper ! Faites-le ramper ! Il est blessé, il est fatigué ! Il n'est plus dangereux"
"Mais oui, je ne suis plus dangereux, je suis inoffensif" susurra Rekk. "Venez me passer les chaînes, allez, venez"
 
Il y eut un instant de flottement. La pièce sentait le sang, et la mort. Une vingtaine de corps gisaient désormais sur le sol, empilés les uns sur les autres comme une palissade morbide. Dans certaines religions passées de mode, les souverains morts entamaient leur voyage dans l'au-delà accompagnés d'un certain nombre de guerriers sacrifiés, qui le protégèraient par-delà la tombe. Si cette croyance était véridique, alors Marcus aurait une garde d'honneur impressionnante.
A vrai dire, Rekk ne doutait pas que, dans quelques années, les bardes et troubadours attribueraient la mort du vieil empereur à la main vengeresse du Démon Cornu, comme tant d'actes avant cela. Cela concluerait parfaitement sa légende.
Avec un détachement qu'il n'avait pas connu depuis plusieurs années, Rekk rassembla ses forces. Ses blessures n'étaient pas graves, mais il saignait de plusieurs endroits. S'il attendait sans bouger, certains finiraient par penser à utiliser des arbalètes, et tout serait fini. N'ayant plus rien à perdre, il se jeta en avant.
"Attention !" hurla Gundron, bien avant que n'importe qui d'autre ait compris.
Le combat fut brutal et rapide. L'effet de surprise jouant en sa faveur, il parvint à tuer deux hommes avant que les soldats ne réalisent ce qu'il se passait, puis à se jeter sur Theorocle. Le prince poussa un cri de terreur alors que la lame du banni descendait vers lui. Mais le coup venait de bien trop loin, et ne fit que tracer sur sa joue gauche une large bande pourpre. Le sang se mit à gicler à gros bouillons alors que le prince reculait, portant ses mains à son visage. Rekk avança de nouveau, et sa lame jaillit vers la gorge non protégée de l'héritier.
Le sabre de Gundron s'interposa.
Rekk écarquilla les yeux.
Gundron sourit.
"Finissons cette mascarade" suggéra-t-il.
Il avança d'un pas et se fendit dans le même mouvement. La lame de son sabre sembla onduler dans l'air lourd de la pièce. Rekk pivota de côté pour esquiver ? et heurta violemment un garde qui cherchait à le transpercer.
La lame du sabre s'enfonça profondément dans le ventre du Boucher. Deux lances vinrent épingler ses bras. Rekk poussa un râle, tentant de récupérer ses forces pour contre-attaquer. Gundron fit tourner son sabre, et le sang gicla de plus belle. Avec un grognement de bête sauvage, Rekk tomba à genoux, puis s'effondra et ne bougea plus.
 
Le silence revint doucement dans la salle. Sur tout champ de bataille, on aurait pu entendre le râle des blessés, mais Rekk avait frappé pour tuer. Personne ne remuait, où que ce soit. Les gardes survivants restaient debout, à moitié incrédules que tout se soit terminé si vite. L'odeur douceâtre du sang était partout, et le sol était poisseux. Gundron regarda ses bottes souillées avec écoeurement. Il essuya son sabre sur la cape d'un garde mort, puis rengaina enfin.
"Le combat, est terminé, Votre Grâce" fit-il avec componction.
Le doigt du nouvel empereur vint lui fouailler les côtes, et il tressaillit de surprise.
"Idiot ! Triple buse ! Crétin des montagnes ! Pourquoi as-tu attendu aussi longtemps pour réagir ? Je saigne, maintenant ! Un peu plus, et je serais mort ! Par les Démons Infernaux, mais ça me brûle !"
L'incrédulité se lisait dans l'?il unique du borgne, mais il n'en ploya pas moins le genou.
"Je suis désolé, Votre Grâce. Je pensais faire au mieux"
"Personne ne t'a demandé de penser, simplement d'obéir" gronda Theorocle, de mauvaise foi. "Il est mort, maintenant ?
"Non, Votre Grâce. Il est simplement inconscient. Si vous ne le soignez pas, il mourra certainement d'hémorragie. Mais si vous souhaitez, comme vous l'avez dit, le laisser en vie?"
"Ca tombe bien, nous avons trois guérisseurs ici" grimaça Theorocle. Il donna un coup de pied rageur dans le corps de Rekk. "Occupez-vous de ma joue d'abord, puis voyez si vous pouvez le maintenir en vie. Le démon cornu? L'épée de feu? Il a l'air ridicule, comme ça"
"Si vous le dites, Votre Grâce"
"Je le dis ! Essayez de stopper l'hémorragie, puis jetez-le dans le donjon. J'irai le voir ce soir, et je pense que nous nous amuserons bien. Mais en attendant, je pense qu'il y a certains détails pratiques à régler, en particulier ma succession. N'est-ce pas, Mandonius ? Tu vas m'aider bien sagement à m'organiser tout ça, toi qui connais bien le protocole ?"
Mandonius regarda le corps du banni, sur le sol, et déglutit.
"Ce sera un honneur, Votre Grâce"
 
FIN DU TOME 1


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Ma chaîne YouTube d'écrivain qui déchire son père en pointillés - Ma page d'écrivain qui déchire sa mère en diagonale
n°2120462
HumanRAGE
Rage d'être un Humain...LIBRE!
Posté le 24-02-2004 à 15:28:55  profilanswer
 

laisser ses ennemis en vie, la pire erreur a ne pas commettre :D
 
1er reply alors ke j'ai du depanner 2 clients par telephone au milieu de ma lecture  :ouch:


Message édité par HumanRAGE le 24-02-2004 à 15:29:41

---------------
When I give food to the poor, they call me a saint. When I ask why the poor have no food, they call me a communist. Helder Camara | Telling your employees they're "family" is the corporate equivalent of saying "I love you" to a sex worker.
n°2120493
Panem
Cave Canem et Carpe Diem
Posté le 24-02-2004 à 15:34:55  profilanswer
 

Aaaaaaaaaaahhhhh!!! [:huit]  
 
Voilà la correction du chapitre, j'ai pas le temps de faire une critique d'ensemble mais ça viendra !
 

Citation :

Linmer Behernald n'avait jamais eu de chance de sa vie.  
Ca avait commencé avec sa naissance, alors qu'il avait failli s'étouffer avec son cordon ombilical et avait tué sa mère en couches. Son père ne le lui avait jamais pardonné. Down Behernald avait été un marchand brutal et sévère, tendre et aimant avec ses premiers garçons, mais qui n'avait que mépris et dégoût pour son petit dernier. Linmer avait eu une enfance aussi malheureuse qu'on pouvait imaginer, mangeant rarement à sa faim et s'occupant à la place des autres des corvées ménagères.  
 
Il n'avait vraiment pas de chance. La seule fois où il avait finalement décidé de faire le mur pour rejoindre les tavernes enfumées et les prostituées des quartiers centraux, il s'était fait agresser et dépouiller des piécettes d'argent qu'il avait emmenées avec lui.  
 
"Viens, mon fils" murmura le duc, tendant les bras vers lui. "Ne t'inquiète pas, tout ira bien. L'empereur t'accorde sa grâce"  
 
 
Au loin, on entendait sonner le tocsin annonçant à la ville la mort de leur empereur. Les lourdes cloches sonnaient avec un bruit sombre et profond, comme le raclement de gorge d'un géant, comme un tremblement de terre qui ébranlait l'empire en entier. Dans Musheim, les marchands levèrent les yeux de leurs marchandises avec incrédulité, les voleurs s'enfoncèrent dans la pénombre, et les riches bourgeois se lamentèrent. Le printemps était là, le soleil brillait ? et la guerre civile approchait.  
 
Dans les couloirs du palais, les gardes étaient plus de cent, à se masser dans les couloirs et contre l'embrasure de la porte en cherchant à comprendre ce qui se passait dans la chambre.
 
"Voilà qui est rassurant" murmura Rekk. Il profita de la confusion pour lancer son otage qu'il avait :??: sur ceux qui avançaient de nouveau, et sa lame trouva une nouvelle fois le défaut de l'armure. Les attaquants refluèrent.  
"Capturez-le, bande d'incapables !" jura le prince, sautillant d'un pied sur l'autre.


 

n°2126552
Panem
Cave Canem et Carpe Diem
Posté le 25-02-2004 à 10:03:29  profilanswer
 

:bounce: UP  :bounce:  
 
On attend tous le tome 2 avec impatience...

n°2127652
ahe
Posté le 25-02-2004 à 12:29:19  profilanswer
 

http://tlecaudey.free.fr/img/icons/lasuite.gif


Message édité par ahe le 25-02-2004 à 12:29:54
n°2127692
HumanRAGE
Rage d'être un Humain...LIBRE!
Posté le 25-02-2004 à 12:34:48  profilanswer
 

j'arrive pas bien a me rendre compte de la densité que ca fait ...
j'ai lu 19 chapitres au taf lundi (de 9h a 18h, j'ai du "bosser" 30min :D) et les 2 derniers hier, ca me parait semblable a une lecture papier ... mais c difficile d'evaluer [:ciler]
 
je dirais ~250-300 pages "pocket" ? :??:


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When I give food to the poor, they call me a saint. When I ask why the poor have no food, they call me a communist. Helder Camara | Telling your employees they're "family" is the corporate equivalent of saying "I love you" to a sex worker.
mood
Publicité
Posté le 25-02-2004 à 12:34:48  profilanswer
 

n°2127729
Invictus
En abysse
Posté le 25-02-2004 à 12:39:49  profilanswer
 

Ui et cai bieng  [:joce]  
Faudra qu'on compte sur le tome 2  [:cupra]  
 
grillé  :sweat:


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"Mon verre est petit mais je bois dans mon verre, je hais plus que la mort l'état de plagiaire" -- Bossuet le gosu
n°2130733
Gedemon
patron-adjoint
Posté le 25-02-2004 à 18:34:07  profilanswer
 

Bon, bah je viens de tout lire sur deux jours, et j'ai été bien accroché... Et heureusement que j'ai pris le topic en cours de route, l'attente entre les chapitres auraient été trop dure ;)
 
 
comment ?
 
 
va falloir attendre pour le tome 2 ?
 
 
Arghhhhh !!!!
 
 
 
:bounce:  :bounce:  :bounce:  :bounce:  :bounce:

n°2135378
Panem
Cave Canem et Carpe Diem
Posté le 26-02-2004 à 11:00:09  profilanswer
 

:bounce: http://tlecaudey.free.fr/img/icons/tome2.png :bounce:

n°2135459
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 26-02-2004 à 11:10:25  profilanswer
 

Hmm, faudrait me laisser le temps de gérer mes crises sentimentales avant le tome 2, je pense :sweat:
 
 
EDIT: concernant la longueur, ce tome-ci fait environ 300 pages pocket, et l'autre la même taille.


Message édité par Grenouille Bleue le 26-02-2004 à 11:11:18

---------------
Ma chaîne YouTube d'écrivain qui déchire son père en pointillés - Ma page d'écrivain qui déchire sa mère en diagonale
n°2135469
HumanRAGE
Rage d'être un Humain...LIBRE!
Posté le 26-02-2004 à 11:11:51  profilanswer
 

[:plat00n]


Message édité par HumanRAGE le 26-02-2004 à 11:12:04

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When I give food to the poor, they call me a saint. When I ask why the poor have no food, they call me a communist. Helder Camara | Telling your employees they're "family" is the corporate equivalent of saying "I love you" to a sex worker.
n°2135595
Panem
Cave Canem et Carpe Diem
Posté le 26-02-2004 à 11:27:20  profilanswer
 

Grenouille Bleue a écrit :

Hmm, faudrait me laisser le temps de gérer mes crises sentimentales avant le tome 2, je pense :sweat:
 
 
EDIT: concernant la longueur, ce tome-ci fait environ 300 pages pocket, et l'autre la même taille.


 
Bon courage ! :hello:  
 
De toutes façons mon post était plus un up déguisé qu'autre chose  :bounce:

n°2146133
taftonf
Posté le 27-02-2004 à 20:20:43  profilanswer
 

uuupp
 
 :)

n°2146147
Gurumedita​tion
Dépoussiérant
Posté le 27-02-2004 à 20:24:07  profilanswer
 

[:mustang]

n°2152859
Panem
Cave Canem et Carpe Diem
Posté le 28-02-2004 à 20:57:24  profilanswer
 

:bounce: up du samedi soar !

n°2158773
Invictus
En abysse
Posté le 29-02-2004 à 18:56:10  profilanswer
 

soir pas soar  [:wlitw]  
 
stun up stou  [:cupra]


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"Mon verre est petit mais je bois dans mon verre, je hais plus que la mort l'état de plagiaire" -- Bossuet le gosu
n°2162841
PunkRod
Digital Mohawk
Posté le 01-03-2004 à 12:26:33  profilanswer
 

Grenouille Bleue a écrit :

Hmm, faudrait me laisser le temps de gérer mes crises sentimentales avant le tome 2, je pense :sweat:
 
 
EDIT: concernant la longueur, ce tome-ci fait environ 300 pages pocket, et l'autre la même taille.


ah ouais quand même... J'imaginais pas autant


---------------
Assistants SWGOH
n°2162846
HumanRAGE
Rage d'être un Humain...LIBRE!
Posté le 01-03-2004 à 12:27:51  profilanswer
 

ca devrait aller plus vite a lire sur un ecran vu ke y a moins de "retour chariot"  :whistle:


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When I give food to the poor, they call me a saint. When I ask why the poor have no food, they call me a communist. Helder Camara | Telling your employees they're "family" is the corporate equivalent of saying "I love you" to a sex worker.
n°2169127
Grenouille​ Bleue
Batracien Azuré
Posté le 02-03-2004 à 10:32:34  profilanswer
 

Bon, allez, vous avez gagné, va falloir que je commence à corriger le tome 2 pour vous le mettre, là :D
 
N'attendez rien avant le week-end prochain, mais ensuite je devrais pouvoir tenir le rythme d'un chapitre par jour !


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Ma chaîne YouTube d'écrivain qui déchire son père en pointillés - Ma page d'écrivain qui déchire sa mère en diagonale
n°2169168
Panem
Cave Canem et Carpe Diem
Posté le 02-03-2004 à 10:42:00  profilanswer
 

[:huit] :love:  http://tlecaudey.free.fr/img/icons/tome2.png  :love: [:huit]

n°2169185
HumanRAGE
Rage d'être un Humain...LIBRE!
Posté le 02-03-2004 à 10:45:10  profilanswer
 

[:mossieurpropre]


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n°2169958
Gedemon
patron-adjoint
Posté le 02-03-2004 à 12:22:56  profilanswer
 

Chouette :)
 
 :bounce:    :bounce:    :bounce:    :bounce:

n°2173944
taftonf
Posté le 02-03-2004 à 20:53:06  profilanswer
 

up du soir ;)

n°2184769
Panem
Cave Canem et Carpe Diem
Posté le 04-03-2004 à 15:23:49  profilanswer
 

UP UP UUUUUUUUUUUUUUUPPPPPP !!!!!
 
:bounce: http://tlecaudey.free.fr/img/icons/tome2.png :bounce:

n°2189452
Damrod
Posté le 05-03-2004 à 00:53:32  profilanswer
 

apres plus d'une semaine d'absence  
je ne peux dire qu'une chose :  
:bounce:http://tlecaudey.free.fr/img/icons/lasuite.gif:bounce:  
:bounce:http://tlecaudey.free.fr/img/icons/tome2.png :bounce:

n°2191380
I Alexiel ​I
Posté le 05-03-2004 à 11:33:40  profilanswer
 

Salut les gens je suis nouvelle sur ce forum et je suis arriver ici parce que moi aussi j'ecrir un peu (mais comparé a cette histoire moi c'est vraiment amateur ^^''')
 
en tout cas j'ai lu juste l'intro et le chapitre 1 et c'est vraiment bien!!!!
(bon l'intro ma dégouté directe vu ce qui se passe a la fin -_-)
 
j'aime pas trop Shareen (son caractére) mé bon faut voir la suite ...

n°2193321
PunkRod
Digital Mohawk
Posté le 05-03-2004 à 15:27:42  profilanswer
 

up pour réactiver la notification par mail  :o


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Assistants SWGOH
n°2198961
Gurumedita​tion
Dépoussiérant
Posté le 06-03-2004 à 11:35:39  profilanswer
 

[:mustang] du week end

n°2199174
Invictus
En abysse
Posté le 06-03-2004 à 12:31:20  profilanswer
 

GB nous fait mariner  [:fight]  
 
 :sweat:


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"Mon verre est petit mais je bois dans mon verre, je hais plus que la mort l'état de plagiaire" -- Bossuet le gosu
n°2205541
taftonf
Posté le 07-03-2004 à 15:48:32  profilanswer
 

up du dimanche

n°2210531
HumanRAGE
Rage d'être un Humain...LIBRE!
Posté le 08-03-2004 à 11:51:23  profilanswer
 

:'(


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When I give food to the poor, they call me a saint. When I ask why the poor have no food, they call me a communist. Helder Camara | Telling your employees they're "family" is the corporate equivalent of saying "I love you" to a sex worker.
n°2218563
taftonf
Posté le 09-03-2004 à 12:20:29  profilanswer
 

up de la pause déjeuner du mardi

n°2218912
Panem
Cave Canem et Carpe Diem
Posté le 09-03-2004 à 13:05:05  profilanswer
 

:hello: Bon appétit ! :hello:  
 
 :bounce: La suite !  :bounce:

n°2219049
kokolekoko
Posté le 09-03-2004 à 13:23:31  profilanswer
 

Panem a écrit :

Aaaaaaaaaaahhhhh!!! [:huit]  
 
Voilà la correction du chapitre, j'ai pas le temps de faire une critique d'ensemble mais ça viendra !
 

Citation :

Linmer Behernald n'avait jamais eu de chance de sa vie.  
Ca avait commencé avec sa naissance, alors qu'il avait failli s'étouffer avec son cordon ombilical et avait tué sa mère en couches. Son père ne le lui avait jamais pardonné. Down Behernald avait été un marchand brutal et sévère, tendre et aimant avec ses premiers garçons, mais qui n'avait que mépris et dégoût pour son petit dernier. Linmer avait eu une enfance aussi malheureuse qu'on pouvait imaginer, mangeant rarement à sa faim et s'occupant à la place des autres des corvées ménagères.  
 


 
 
 
 


 
 
dans un bouquin, ça ne vous arrache pas la langue/yeux (ou ce que vous voulez) "Ca avait commencé" ? :??:

n°2219897
Damrod
Posté le 09-03-2004 à 14:47:24  profilanswer
 

mais où est donc http://tlecaudey.free.fr/img/icons/lasuite.gif ?

n°2219996
Panem
Cave Canem et Carpe Diem
Posté le 09-03-2004 à 14:53:24  profilanswer
 

kokolekoko a écrit :


 
 
dans un bouquin, ça ne vous arrache pas la langue/yeux (ou ce que vous voulez) "Ca avait commencé" ? :??:


 
Ouep. ç'avait [:aloy]

n°2220032
kokolekoko
Posté le 09-03-2004 à 14:56:08  profilanswer
 

Panem a écrit :


 
Ouep. ç'avait [:aloy]


 
arf: édit.
oui si tu veux. ou "cela avait".
non que ça avait soit incorrect (je n'en sais rien) mais par contre ça me fait mal à lire dans un texte agréable par ailleurs.
(à entendre dans une conversation pas de problème pour mes oreilles par contre)


Message édité par kokolekoko le 09-03-2004 à 14:59:41
mood
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