Je mappelle Yoann et jai 24 ans.
Je poste aujourd'hui cette lettre sur ce forum et sur d'autre pour signaler mon désarroi sur la situation dans laquelle je suis, et si par hasard quelquun avait déjà été dans une situation similaire, avoir des conseils
Jai racheté une société le 7 mai 2004, pour cela ma mère ma prêté les économies de toute sa vie.
Totalement en confiance dans le fait que je la rembourse le plus rapidement possible et cétait bien dans mon intention.
La solution de son prêt était la plus rapide pour le rachat de cette société qui intéressait beaucoup de monde, javais ensuite tout le temps pour faire une demande de prêt auprès dune banque ou autre, la rembourser avec ce prêt, menlevant le poids de risquer de largent qui ne serait pas le mien.
Si ma société avait rencontré des difficultés, cela naurait alors regardé que moi.
Mes premières demandes rencontrant un avis le plus souvent favorable mais nécessitant un temps dexploitation de la société plus long (de lordre dun an).
Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, (gérant de sa propre société à 24 ans et surtout réalisant un rêve denfant) ma société, la SARL Space Games, un cybercafé basé à valence (26) ( www.spacegames-valence.adussee.com ) était en plein essor et rien ne semblait pouvoir sy opposer, sans gagner des cents et des milles, jétais indépendant et cétait le plus important.
Seulement le lundi 25 octobre 2004, à cause dun défaut dentretien et de conception, lors dune grosse pluie, une bouteille
une simple bouteille en plastique
est venue se planter dans lévacuation deau de la terrasse au dessus de ma salle.
Débordement de chéneau, et ce sont des trombes deau qui tombent dans ma salle, sur mes clients et mon matériel informatique.
En 5 minutes, 5 cm deau dans la salle, le faux plafond effondré, 18 de mes 24 ordinateurs hors détat, lélectricité dune partie de la salle, pas mal de matériel réseau et mon câblage foutus
photos de la salle le soir du sinistre: www.forfun-team.com/SPG/sinistre
Cela peut paraître étonnant, mais la surprise passée, le propriétaire prévenu dans lheure et le passage des pompiers, je ne me faisais pas plus de soucis que ça, me disant que ça pouvait arriver à tout le monde et quau pire, la paperasse réglée, je serai réouvert au cours du mois suivant.
Que nenni, le lendemain du sinistre, mardi 26 octobre 2004 au matin, je remplis le constat dassurance amiable dégât des eaux avec mon propriétaire.
(Sur lequel je précise : dommages sur sol, mur, plafond, immobiliers, mobiliers, matériels, marchandises, électriques, réserve sur climatisation)
Prévient mon assurance par téléphone que je leur faxe dans la journée pour quil puisse lancer la procédure.
(Mon assureur se trouve à une centaine de kilomètres de mon lieu de travail, celui-ci étant le même depuis les premiers jours de la société, 6 ans auparavant car un des fondateurs habitait à cet endroit)
Ceux-ci me répondent quil ny a pas de problème, quils appellent un expert qui me contactera le plus vite possible vu lampleur des dégâts et que je ne dois toucher à rien pour linstant.
Le lendemain mercredi 27 octobre 2004, je téléphone à mon assurance pour savoir sils ont bien reçu mon fax, ceux-ci me répondent quils ont un problème avec leur fax et quils nont rien reçu, me demandant alors de bien vouloir leur renvoyer.
Le lendemain jeudi 28 octobre 2004, je leur faxe à nouveau deux fois le document pour être sûr.
Ils me rappellent le vendredi 29 octobre 2004 au matin pour confirmer la réception,(Lettre du 29 octobre 2004)
Malheureusement nayant rien reçu auparavant, ils me disent quils nont pas pu ouvrir de dossier informatique, que lexpert ne peut pas agir sans et donc, que celui-ci mappellerait au début de la semaine suivante
Nayant pas de nouvelles le lundi 1 novembre 2004, jappelle à son bureau mardi matin, on me répond quil a beaucoup de travail et quil passera le 25 novembre 2004(!) Je leur explique létendue des dégâts, que ce serait bien quil fasse un effort et on me répond quil aurait une place pour le vendredi 12 novembre 2004 (17 jours après
) mais pas avant...
Nétant pas au courant des délais pratiqués habituellement, je prend mon mal en patience et attend le 12 novembre 2004
Je reçois une lettre datée du 4 novembre 2004 pour confirmer le rendez vous, tout en appelant régulièrement mon assurance pour avoir des détails sur les procédures et prévenant banques, créanciers, fournisseurs et autres de ma fermeture provisoire et récupérant tous les devis nécessaires me disant quun jour ou lautre on me les demanderait de toute façon.
Le vendredi 12 novembre 2004 a commencé le véritable casse-tête.
Mon expert faisant un tour rapide de ma salle, il mannonce que lélectricité sera à ma charge puisque ce nest jamais pris en compte dans un dégât des eaux (à la rigueur, cest effectivement marqué sur mon contrat
)
Les murs, les rideaux qui ont pris leau et ont été souillé, mon aquarium (dont jai sauvé les poissons) qui ressemble maintenant à une culture dalgues et de moisissures, le totem dun personnage de jeu vidéo grandeur nature en 200 exemplaires hors de prix prêté par une autre société ayant été endommagé lorsque le plafond est tombé dessus, sont, entre autres, nettoyables, lessivables, rénovables, ou à remettre en état par mes soins et à mes frais.
Et au final, jaurais dû de toutes façons tout déplacer dans un endroit sûr et sec !
Problème :
Jhabite près de ma société à titre gratuit chez un ami dans un 30 m² depuis le rachat de celle-ci pour limiter mes frais; mes parents habitent à 100 Km. Je suis seul à gérer la société 7 jours sur 7, de 10 h du matin à 2 h du matin non-stop et de toutes façons on mavait dit de ne toucher à rien (et ce nétait pas lenvie qui me manquait de déblayer le plus vite possible le dépotoir quétait devenue ma société après le sinistre
)
Et de toute façon,à part le délai de fermeture, je sais maintenant que laction du temps (humidité ou autre) na pas eu deffet néfaste sur quoi que ce soit.
Assez abattu par toutes ces nouvelles et sentant les ennuis arriver, je fais appel le jour même à un huissier pour faire un état des lieux précis, (mobiliers, matériels, murs) et commencer à faire un peu de ménage dans les plus bref délais en étant sûr que si on me reprochait davoir touché quelque chose quil ne fallait pas, jaurais le rapport dhuissier à présenter.
Je préviens ensuite mon propriétaire pour quil fasse venir son expert le plus vite possible.
Ils arriveront le lundi 14 novembre 2004 au matin en compagnie du directeur de lassurance.
Métant renseigné entre temps, je savais ce quils allaient me dire
comment se fait-il que votre expert soit passé si tard
Et bien
Il faudrait lui demander ? Non ?
Ils mannoncent quils sont daccord pour rembourser une partie des dommages mais pas ce qui aurait pu être sauvé si mon expert était venu plus vite et quils allaient faire un recours contre mon assurance
A partir de ce jour, tout le monde sest renvoyé la balle
Les secrétaires de mon assureur me disent de voir avec mon expert, mon expert me dit de voir avec ses secrétaires et ses secrétaires me disent de voir avec mon assureur
cest aussi dans ces jours que ma situation financière devenant difficile je me renseigne pour une possible avance, et que mon assurance me dit : « Ah bon ? Mais vous êtes fermé ? »
(No comment
)
Mon expert se retranche derrière le fait que mon assurance ne lui ai pas indiqué la gravité de la situation et mon assurance se retranche derrière le fait que rien nindiquait la gravité de la situation sur ma déclaration.
(Et la trentaine de coups de fils, factures France Telecom détaillées à lappui, que je leur ai passé pendant les 15 jours qui ont suivi le sinistre. Cétait pour leur demander le temps quil faisait chez eux ? il nest pas toujours urgent de réparer un sinistre? Que pouvais-je dire de plus que : murs, plafonds, mobiliers, peintures, sol, plâtrerie, marchandises, électricité, matériels
)
On me propose alors les services dune entreprise de décontamination.
Pour assécher la salle (« Mais elle est sèche ma salle monsieur, ça fait 30 jours que jai pris leau vous savez ? ») pour stopper la corrosion sur le matériel informatique et vérifier ce qui fonctionne ou pas.
Je demande alors : « Cétait pas possible avant ? » ; on me répond alors que mon assurance ou mon expert aurait dû me le proposer les jours suivant le sinistre voir même immédiatement
Deux entreprises de décontamination me contactent à la suite du coup de fil de mon expert le 23 novembre 2004, les devis sont faits le 25 novembre 2004.
Puis, vient le moment où tout le monde se rencontre, le vendredi 3 décembre 2004 (40 jours après le sinistre, lettre du 23 novembre 2004).
Jai bien tenté davancer la date mais « il » navait pas le temps avant ; qui « il » ? Je nai jamais pu le savoir
A cette rencontre, tous mes devis partent à la trappe :
Le plafond ? « Trop cher ».
(Depuis un accord a été trouvé et mon plafond est réparé)
Le réseau électrique et informatique ? « On accepte à la rigueur de vous indemniser une remise en route, pas une remise aux normes et de toute façon, ça sèche ».
(Jai repris des parts de la société et le bail est le même depuis 1998, donc pas de remise au normes depuis, aucun électricien naccepte de me faire quune simple remise en route, forcément, si jai un feu dorigine électrique plus tard, vers qui se retournerait-on ?)
Mes ordinateurs ? « Qui va payer quoi ? Entre ceux qui ont pris leau directement et ceux qui ont pris lhumidité à cause du temps qua mis votre expert à venir?».
(Jai maintenant des attestations confirmant que tout a été endommagé au moment du sinistre)
Mon délai de fermeture ? « Qui va payer quoi ? Alors que cela aurait pu aller plus vite si votre expert était intervenu plus rapidement ? »
Lorsque je demande à mon expert sil est possible davoir une avance (mes premières mises en demeure commencent à pointer le bout de leur nez) mon déficit étant assez conséquent, il me répond que le problème est que je suis mal assuré et quil pourrait me faire une avance de 20 à 30%, bien en dessous de ce dont jaurais besoin (je me dis encore une fois que cest de ma faute, et que jaurais du relire mon contrat depuis longtemps parce quil y a décidément beaucoup de trucs bizarres dans celui-ci !!!)
Lentreprise de décontamination passe prendre le matériel qui a subit des dommages le 8 décembre.
Je reçois un coup de fil le vendredi 10 décembre 2004 de mon assurance me demandant de passer à leur agence pour venir chercher un chèque davance fait par linspectrice des assurances (Tiens ? il y a des inspecteurs pour les assurances ?) quand je demande son numéro, on me répond que cest confidentiel, soit.
Le lendemain chez mon assureur, le chèque est dune valeur correct, je pensais que la situation commençait à se débloquer si on me faisait un tel cadeau : leurre !
La décontamination se passe, on me rapporte les ordinateurs le 22 décembre 2004, problème : en présence des ouvriers de la société, le premier ordinateur censé fonctionner que je branche, me claque dans les doigts dans la minute
je leur demande quoi faire dans ce cas, ils me répondent que ce nest pas un souci et que je nai quà le déclarer « perdu » à la suite du sinistre à mon assurance.
Dans le doute je téléphone à mon assurance immédiatement, qui me répond que jai du faire une fausse manipulation en le branchant et que cest de ma faute
(Cest sûr maintenant ils men veulent ! Et merci pour la confiance, jai branché mon premier ordinateur à 8 ans et voilà 7 ans que je fais de la maintenance officielle, mais bon, ils ne sont pas censés le savoir, est-ce quon devient boulanger sans jamais avoir appris à faire du pain
?)
Quand je leur répond que le technicien de la société de décontamination est à coté de moi et quil peut attester du bon branchement de lappareil, on me répond que dans ce cas là, si la société assure que lordinateur fonctionnait chez eux, ils se retourneront contre eux
Et bien voyons
Ni une ni deux, voyant encore des problèmes arriver (commençant à avoir lhabitude certes
)
Je fais reprendre les ordinateurs par la société de décontamination le temps dy voir plus clair.
Japprend que les tests sont les suivants : redémarrage des ordinateurs sur écran de veille pendant 15 minutes
jessaye alors vainement dexpliquer que mes ordinateurs ne sont pas ceux de « monsieur tout le monde », que dans mon domaine ce sont des ordinateurs qui tournent 15 à 20 heures par jour souvent à fond, et que les tests devraient être plus poussés.
De plus (il y a toujours un plus
!) japprend que les ordinateurs qui seront déclarés « ok » nauront plus aucune garantie, la société qui me les garantissait refusant de reprendre cette garantie prétextant (à juste titre il me semble selon mon expérience) quelle savait très bien ce qui arrivait au bout de quelque temps à du matériel ayant pris lhumidité.
Je précise que cette société très compétente, basée à Valence, (jai fait jouer la concurrence jusquen Belgique lorsque jai acheté mes ordinateurs) continuait de garantir mes ordinateurs à titre commercial même lorsque la garantie constructeur était arrivée a son terme, tant elle est convaincue de la qualité de son matériel.
La société de décontamination nassure que deux choses : que les ordinateurs soient secs et la corrosion stoppée (et elle le fait très bien).
Quant à lassurance, elle reste assez vague, arguant quil faudra voir lorsquun problème se présentera pour savoir quoi faire.
Quand on sait que dans mon domaine, la casse sur lensemble dun parc informatique de 27 ordinateurs atteint une pièce (processeur, disque dur, carte graphique, alimentation,
) tous les deux/trois jours, il vaut mieux avoir une bonne garantie.
Le rendez-vous de clôture du dossier fut pris pour le mardi 4 janvier 2005 (73 jours après le sinistre, lettre du 22 décembre 2004) directement au siège de la société de décontamination, à ma demande, pour avoir lavis dautres professionnels.
Les experts ont fini par accepter que je puisse tester en condition réelle les ordinateurs qui seront déclarés « ok » par la société de décontamination (non sans rechigner
je recevrai la confirmation par écrit après plusieurs relance de ma part le 25 janvier 2005 !!!)
Je ne peux malheureusement plus faire ces tests à lheure actuelle, lEDF mayant coupé lélectricité le 27 janvier 2005 (je lai appris de mon propriétaire qui sétait branché sur mon compteur sans mavertir pour faire des travaux au-dessus de mon magasin, il navait donc plus délectricité et était bien ennuyé
)
La clôture du dossier fut ensuite repoussée pour la raison suivante: personne ne pouvait attester si les ordinateurs avaient claqué le jour du sinistre ou à cause de lhumidité.
La réunion sest terminée par la visite guidée de la société de décontamination faite par le patron de celle-ci aux experts, me laissant rentrer chez moi avec la seule certitude que je nétais pas encore sorti de lauberge
Je reçois par la suite 2 courriers de la part de mon expert, à plus dun mois dintervalle (cest important pour la suite) me demandant diverses pièces justificatives de renseignements sur la société ou pour le calcul de mes indemnités. La première est du 6 décembre 2004, la seconde du 20 janvier 2005.
Je me disais que les choses étaient en bonne voie, puisquon me demandait enfin des informations relatives à ma probable indemnité. Mais après un de mes appels au siège même de mon assurance pour expliquer une énième fois mon cas, jobtiens le numéro de linspectrice des assurances qui supervisait mon dossier (je croyais quil était confidentiel ?)
Celle-ci mapprendra que :
Mon expert lui aurait dit quil mavait laissé des messages et se serait présenté à mon entreprise où je nétais pas présent juste après le sinistre, et que pour cette raison il avait fait le courrier convenant de la date du vendredi 12 novembre 2004 pour la première expertise. (Je rappelle quil nétait pas au courant de laffaire entre le 25 octobre 2004 et le 1 novembre 2004, mon assurance ne layant pas encore prévenu et que la première date prévue était le 24 novembre 2004, avancé à ma demande, le courrier de confirmation datant du 4 novembre 2004).
Que je traînais maintenant pour lui donner les documents dont il avait besoin. (Il ma envoyé 2 lettres à plus dun mois et demi dintervalle me demandant des documents différents, fournis le jour même de la réception des dites lettres; nest-il pas plus simple de tout me demander en une seule fois pour que je ne traîne pas ?)
Après avoir appelé mon expert pour demander des explications, (3 jours dattente avant de réussir à le joindre, exceptionnel, dhabitude cest de lordre dune demi-douzaine de jours) celui-ci a nié en bloc ce que mavait dit linspectrice ou a prétexté une mauvaise interprétation de ses dires.
Voilà mon histoire.
A ce jour (jeudi 28 février 2005, 117 jours après le sinistre) je nai plus de nouvelles de qui que ce soit, un courrier que jai reçu le 20 janvier 2005, me demandait, à moi, de fournir des attestations dentreprises informatiques sur la raison du non fonctionnement des ordinateurs déclarés hors service par la société de décontamination.
Une lettre du 1 février 2005 me prévient que mon expert est dans lattente des tests des appareils afin de prévoir la réunion de clôture, alors quil a en sa possession les mises en demeure dEDF, France Télécom et Wanadoo, indiquant que ces services mont été coupés et que, comme indiqué plus haut, mon câblage informatique et une partie de mon système électrique sont hors dusage.
Plusieurs coups de fil pour réussir à le joindre, lui souligner ces détails et nous nous mettrons daccord sur leffective nécessité de remettre ces tests à plus tard.
Une réunion de clôture prévu le lundi 21 février 2005 ma été notifiée par téléphone, mais nayant reçu aucune confirmation le vendredi 18 février 2005, on me répondra que finalement, il sagit dune réunion entre experts pour discuter de divers points sur lesquels ils ne sont toujours pas daccord.
Un appel le 24 février 2005 pour en savoir plus, mapprendra que mon expert est injoignable avant la semaine prochaine et que la personne qui soccupe de mon dossier est absente.
Mes pertes, toutes cumulées (pertes dexploitation, ordinateurs, denrées périmées ou abîmées, Factures impayées
) sont énormes.
Jai une pile de mises en demeure impressionnante qui arrive régulièrement par la poste, on ma coupé tous les services (EDF, eau, téléphone, Internet
)
Je suis interdit bancaire auprès de tout établissement de crédit sous peine de sanction pénale.
Et comble de lironie, mon assurance ma mis en demeure de lui régler mes cotisations de retard sous peines de résilier mon contrat.
Je suis complètement dépendant de mes parents qui me donnent de quoi subvenir à mes besoins et payent le loyer de la salle à ma place.
Le pire de tout pour moi, avant même le risque de perdre ma société, étant de me demander quand est-ce que je pourrais rembourser ma mère
Ma famille, mes amis, mes clients me soutiennent à chaque instant et je souhaite plus que tout que mon avenir passe par cette société.
Lundi 7 mars 2005 :
Suite à une entrevue avec mon assureur le lundi 1 mars 2005, il ressort de la conversation et des documents que jai réclamé (conditions générales, livrets explicatifs) que nous avons lu ensemble :
- que jai normalement droit à une avance de 50% sur le montant total du préjudice
- que la garantie Perte dExploitation de mon contrat, prévoie normalement un versement dindemnité, à partir jour du sinistre, pour justement éviter la situation dans laquelle je suis.
Il ne comprend pas pourquoi ces sommes ne mont pas étaient versées
Il devait me tenir au courant par email, dès le lendemain, des raisons de cette « omission »
Un email reçu aujourdhui lundi 7 mars 2005, minforme dune négociation de sa part avec son inspectrice pour obtenir une nouvelle avance (une bonne chose, mais qui ne permet même pas de lever mon interdit bancaire
) mais aucunes informations sur la garantie perte dexploitation
Voila
si vous mavez lu jusquici, merci davoir fait cet effort (cest long
) et nhésitez pas à poster votre avis et/ou vos conseils
cela me sera utile.